تقي زاده

تقي زاده

Une organisation internationale de défense des droits de l’homme affirme que le régime israélien a devancé le groupe terroriste Daech soutenu par les États-Unis dans des crimes « horribles » au cours de sa guerre brutale dans la bande de Gaza assiégée.

L’Observatoire Euro-Med des droits de l’homme a déclaré dans un récent rapport que ses équipes sur le terrain avaient documenté des milliers de crimes commis par les forces israéliennes, constituant des preuves accablantes d’atrocités de masse.

« Ces crimes représentent un schéma de violence sans précédent dans l’histoire récente, de par leur ampleur, leur ciblage délibéré et leur intention génocidaire. »

La nature des crimes commis par Israël dans le territoire palestinien assiégé doit être dénoncée, en particulier l’ampleur horrible de ces crimes, leur exécution méthodique et leurs effets de grande ampleur, qui dépassent ceux de groupes terroristes comme Daech, a déclaré le groupe basé à Genève.

L’organisation de défense des droits de l’homme a dénoncé le silence honteux de la communauté internationale sur la campagne génocidaire israélienne qui dure depuis 18 mois sur le territoire palestinien sous blocus.

« Alors que les crimes commis par Daech ont été largement dénoncés par la communauté internationale, cette même communauté reste aujourd’hui largement silencieuse – et donc complice – alors qu’Israël poursuit une campagne de génocide déclaré qui vise à exterminer le peuple palestinien », a-t-il déclaré.

 

Les forces armées yéménites ont mené une attaque de représailles contre des navires de guerre américains en mer Rouge, dont le porte-avions USS Harry S. Truman, déjouant deux frappes prévues contre ce pays.

Dans un communiqué publié ce vendredi 4 avril, le porte-parole des forces armées du Yémen, le général de brigade Yahya Saree, a déclaré que l’armée yéménite avait ciblé « des navires de guerre hostiles en mer Rouge, y compris le porte-avions américain [USS Harry S.] Truman, avec un certain nombre de missiles de croisière et de drones », en réponse aux frappes américaines sur le Yémen.

Il a souligné que l’opération, « la deuxième au cours des dernières 24 heures », a déjoué 2 attaques aériennes américaines prévues contre le Yémen.

Cela survient alors que les États-Unis ont intensifié leurs frappes contre le Yémen depuis que le président Donald Trump a ordonné le lancement d’une campagne de frappes militaires de grande envergure contre l’armée yéménite le mois dernier.

Dans sa déclaration, Saree a souligné la volonté du Yémen de faire face à toute escalade probable et a promis que les opérations pro-palestiniennes se poursuivraient jusqu’à la fin de la guerre israélienne à Gaza.

« Les agresseurs vont réaliser que le Grand Yémen ne s’écroulera pas et ne capitulera pas non plus, et continuera de remplir ses devoirs religieux, moraux et humains envers le peuple palestinien opprimé sous toutes conditions », a-t-il déclaré, soulignant que « la victoire appartiendra au Yémen, si Dieu le veut. »

L’ambassadeur d’Iran à l'Office des Nations unies à Genève a vivement critiqué l’adoption d’une résolution anti-iranienne par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Selon Ali Bahraini, cette décision, qu’il qualifie de discriminatoire, nuit à la crédibilité de cet organe composé de 47 membres. 

Lors de la 58e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU au cours de laquelle la résolution anti-iranienne a été adoptée avec 24 voix pour, huit contre et 15 abstentions, le diplomate iranien a affirmé que cette résolution sapait la confiance envers le travail du CDH. Cette résolution met en lumière l’inefficacité du Conseil et constitue un gaspillage de ses ressources, toujours selon l’ambassadeur iranien.

Il a également exhorté le Conseil à se concentrer plutôt sur la situation catastrophique des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés par Israël.

« Dans un contexte où sont commis en Palestine les cas les plus graves de violation des droits humains dont les auteurs bénéficient du plus haut niveau d’immunité et d’impunité, les rédacteurs du projet de résolution L.20 tentent d’induire le Conseil en erreur en véhiculant une image illusoire de la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran », a déclaré l’envoyé iranien. 

La Chine a annoncé, vendredi 4 avril, l’instauration de droits de douane s’élevant à 34 % sur les importations en provenance des États-Unis, une mesure de rétorsion qui prendra effet le 10 avril.

Cette décision marque une escalade significative dans une guerre commerciale majeure qui laisse présager une récession pour l’économie mondiale.

Pékin avait auparavant mis en place des droits de douane de 15 % sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, en réponse aux taxes de 10 % imposées par Washington sur divers produits chinois.

Dans un communiqué, le ministère chinois des Finances a précisé que pour tous les biens importés des États-Unis, un tarif additionnel de 34 % sera appliqué en plus des droits de douane existants.

« L’application des mesures de contrôle d’exportation conformément à la loi sur les articles concernés a pour but de mieux protéger la sécurité et les intérêts nationaux, tout en respectant les obligations internationales telles que la non-prolifération », a ajouté le ministère

 

Les États-Unis ont mené une nouvelle agression contre le Yémen en lançant une vague de frappes aériennes dans plusieurs régions du pays, ciblant des sites militaires et des infrastructures vitales.

L'agence de presse officielle yéménite SABA, citant une source locale ayant requis l'anonymat, a rapporté que des frappes aériennes avaient touché la zone d'al-Asayed, dans le district de Kitaf wa al-Boqee, dans la province de Saada, au nord-ouest du pays, tôt vendredi.

Aucune information immédiate n’a été communiquée sur d’éventuelles victimes ou l’ampleur des dégâts.

Au moins trois personnes, dont un haut responsable du groupe de résistance palestinien Hamas, ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une maison dans le sud du Liban, en violation flagrante de l'accord de l'cessez-le-feu avec ce pays.

La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a rapporté qu'une frappe de drone israélienne avait visé un appartement sur la rue Dalaa dans la ville portuaire de Sidon, située à 48 kilomètres au sud de Beyrouth, la capitale libanaise.

Selon le rapport, un membre du Hamas nommé Hassan Farhat, et son fils ont été tués lors de la frappe aérienne qui a eu lieu dans la nuit du jeudi au vendredi 4 avril.

Les forces militaires israéliennes ont également bombardé, pendant plusieurs heures, d'autres régions dans le sud du Liban notamment les villes de Naqoura et de Nabatieh, causant des dommages aux niveaux humain et matériel dans les zones ciblées.

Plus tôt, une frappe aérienne israélienne avait ciblé la région de Wadi Azza, dans le sud du Liban.

De même, un raid de l'aviation israélienne sur une voiture près de la ville de Bint Jbeil, au sud du Liban, a blessé deux personnes jeudi matin.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, a exhorté jeudi l'Union européenne (UE) à intensifier la pression sur Israël pour qu'il retire ses troupes de tous les territoires libanais occupés, mette un terme à ses attaques et respecte la souveraineté du Liban.

M. Rajji a lancé cet appel lors d'un entretien avec le directeur général de la Commission européenne pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Stefano Sannino, qui dirigeait une délégation de l'UE en visite à Beyrouth, selon l'Agence nationale de presse officielle libanaise.

Le ministre libanais des Affaires étrangères a condamné l'agression militaire sans répit d'Israël, notamment les frappes quotidiennes sur le sud du Liban et les nouvelles attaques contre la capitale Beyrouth.

M. Rajji a également appelé Israël à respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU et exhorté l'UE à adopter une position plus ferme face à ces violations.

 

Le verset qui présentent trois « wali » pour les croyants

 

La question est de savoir s’il s’agit d’une règle générale ou d’une personne en particulier. 
Au cours de la 10ème année de l'Hégire, c'est-à-dire l'année où le Prophète (psl) se rendit à La Mecque pour accomplir le pèlerinage, ce verset fut révélé qui dit :«إِنَّما وَلِيُّكُمُ اللَّهُ وَ رَسُولُهُ وَ الَّذينَ آمَنُوا الَّذينَ يُقيمُونَ الصَّلاةَ وَ يُؤْتُونَ الزَّكاةَ وَ هُمْ راكِعُونَ‏»
« Vous n'avez d'autres maitres (tuteurs) qu'Allah, Son messager et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah) »

Dans ce verset, l’expression « الَّذينَ آمَنُوا » (les croyants) signifie-t-il que tous les croyants sont des Wali ? Si tout le monde est tuteur, qui est sous tutelle ? Ce n'est certainement pas le cas, il s’agit de quelqu’un qui fait partie des croyants et cette question est également soulevée dans d'autres versets :
«قُلِ اعْمَلُوا فَسَيَرَى اللَّهُ عَمَلَكُمْ وَ رَسُولُهُ وَ الْمُؤْمِنُونَ»
« Et dis : « Œuvrez, car Allah va voir votre œuvre, de même que Son messager et les croyants » (Coran 9 :105)

Ce verset fait également référence aux croyants qui ont la position de témoin et de supervision de l’Oumma.

Autrement dit, au lieu de donner un nom, le Coran au verset 55 de la sourate Al-Ma'ida, décrit la personne en question que tout le monde connaît. Si c’était une règle générale, d’autres auraient fait de même mais dans l’histoire de l’Islam, personne n’a atteint l’Imamat de cette manière, et n’a revendiqué une telle chose.

Par conséquent, tous les musulmans ont compris que ce verset concernait une personne à qui cela est arrivé, car payer la zakat en s'inclinant, n'est pas une vertu en soi. 

Dans les hadiths et dans l'histoire, on dit qu’un mendiant est entré dans la mosquée, mais personne ne lui a prêté attention. Le mendiant a dit : « Mon Dieu, sois témoin, je suis venu à la mosquée de ton Prophète, personne n'a prêté attention à moi, et je suis resté les mains vides. Amir al-Mu'minin (as) qui était en prière, fit un geste et tendit la main, le mendiant prit sa bague et partit.
Les commentateurs sont presque tous d'accord sur le fait que le verset de la Wilayat concerne Amir al-Mu'minin (as). 


Ghoshchi Hanafi, Mir Seyed Sharif Jarjani et Saad al-Din Taftazani, parmi les érudits sunnites, soulignent l’accord des commentateurs sur le contexte de révélation de ce verset, et de nombreux hadiths sont disponibles sur ce sujet. Nasa'i dans Jami al-Asul, Ibn Kathir dans Tafsir al-Qur'an al-Azeem, Tabari, Hakim Nishaburi, Ibn Asaker et Suyuti ont rapporté des récits des Compagnons avec de nombreux documents, mais malgré l’accord des commentateurs, des personnes comme Ibn Taymiyyah et son étudiant, Ibn al-Qaim, ont rejeté ces hadiths.

Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont tué au moins 112 Palestiniens depuis l’aube de ce jeudi 3 avril, dont 71 victimes signalées dans la ville de Gaza, a rapporté un correspondant de la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, dans la bande de Gaza sous blocus.

L’armée israélienne a pris pour cible une école abritant des familles déplacées dans le quartier d’al-Tuffah, à Gaza.

31 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont été tuées, tandis que trois autres sont toujours portées disparues. Des dizaines de personnes ont été blessées lors de l’attaque.

Parmi les victimes se trouvent 18 enfants, une femme et une personne âgée, a indiqué le Bureau des médias du gouvernement de Gaza.

Les avions de guerre israéliens ont multiplié les frappes aériennes sur la Syrie, défiant l'avertissement des Nations Unies concernant les victimes civiles des agressions continues du régime sioniste contre ce pays.

Les avions de guerre israéliens ont mené au moins deux frappes, jeudi soir, sur des cibles militaires près de Damas, la capitale syrienne, touchant des sites dans les quartiers d'al-Kiswah et d'al-Muqaylibah.

Aucune victime n'a été signalée dans l'immédiat.

Ces attaques surviennent moins d'un jour après des frappes israéliennes similaires et une incursion terrestre qui ont fait 13 morts.

En outre, neuf civils ont été tués et plusieurs autres blessés, mercredi soir, lors d'une frappe aérienne israélienne contre la province de Deraa, dans le sud-ouest de la Syrie.

L’agence de presse syrienne SANA a indiqué que la frappe avait touché la forêt de Jubailiyah, entre les villes de Nawa et de Tasil.

SANA a également fait état d’une colère publique accrue et d’une mobilisation générale à la suite de ce « massacre » au cours duquel les forces israéliennes ont pénétré plus profondément que jamais sur le territoire syrien.

Une foule en colère s'est rassemblée jeudi pour les funérailles des personnes tuées dans le raid contre Deraa.

« C'est une zone agricole […] où personne ne menace les forces israéliennes. Nous voulons vivre en paix, mais nous n'acceptons pas les attaques », a déclaré Khaled al-Awdat, 48 ans.

 

L’Iran appelle le bloc de Shanghai à condamner les menaces de Trump.

Lors de la réunion ministérielle de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) tenue jeudi 3 avril à Moscou sous l’égide du ministère russe des Affaires étrangères, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Majid Takht Ravanchi, a lancé un appel aux membres de l’OCS pour qu’ils condamnent les récentes déclarations jugées « dangereuses et irresponsables » du président américain, Donald Trump, contre de la République islamique d’Iran.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Majid Takht Ravanchi, a vivement dénoncé les menaces de bombardements proférées par Trump dans une interview accordée à NBC News. Il a souligné qu’elles constituaient une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international, particulièrement l’article 2 (4) de la Charte des Nations unies qui interdit explicitement le recours à la force contre l’intégrité territoriale et l’indépendance politique des États.

Takht Ravanchi a révélé que l’Iran avait exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à condamner ce comportement inacceptable et à prendre les mesures nécessaires pour préserver la paix et la sécurité internationales.

Cette démarche diplomatique s’est concrétisée par la remise d’une lettre officielle au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité par l’ambassadeur permanent de l’Iran auprès des Nations unies, Amir Saïd Iravani.