
تقي زاده
L’imam Ali fils d’Abi Talib (p) : Une personnalité grandiose et un parcours immortel
L’imam Ali fils d’Abi Talib (p) : Une personnalité grandiose et un parcours immortel.
Imam Ali ibn AbiTalib, Une personnalité unique après Prophète(pslf) qui fut un modèle d’humanité, de justice, de courage et de don. Ali (p) fut l’un des plus grands hommes de l’histoire, incarnant les valeurs de l’Islam dans leur expression la plus sincère et la plus éclatante. Il était le plus proche du Prophète Mohamad (pslf) en tant que frère(choisit par Lui), secoureur, héritier et légataire.
Le Saint Coran a mentionné la position et les vertus de l’imam Ali (p) dans de nombreux versets, parmi lesquels cette parole d’Allah, le Très-Haut :
Vos maîtres (tuteurs) ne sont que Dieu, Son prophète et les croyants, qui accomplissent la Prière et font l’aumône tout en s’inclinant. »
(Sourate La Nourriture / V, 55).
Selon de nombreux interpréteurs, ce verset a été révélé à propos de l’imam Ali (p) lorsqu’il a fait l’aumône de son anneau alors qu’il était en position d’inclinaison dans la prière.
De nombreux hadiths du Noble Prophète Mohamad (pslf) expliquent les mérites, la position et le rôle central de l’imam Ali (p) dans l’islam, confirmant également son droit à la succession. Le Messager d’Allah (pslf) a dit : « Ali est avec la droit et le droit est avec Ali ; il tourne avec lui où qu’il se tourne. »
Et il a également dit à Ali (p) : « N’es-tu pas satisfais d’être pour moi ce qu’était Haroun pour Moussa sauf qu’il n’y a pas de prophète après moi. »
La vie de l’imam Ali (p) fut remplie de sacrifices pour l’islam. Il fut le premier à croire au message du prophète Mohamad (pslf). Et, la nuit de l’Hégire, il dormit dans son lit, exposant sa vie au danger de la mort pour le protéger.
Le courage et la bravoure de l’imam Ali fils d’Abi Talib (p) se sont manifestés à toutes les étapes de sa vie. Il fut un exemple du commandeur qui avance en première ligne avec une rare vaillance et une foi profonde. Il brandit son épée pour défendre l’islam dès le début de l’appel islamique et il se tint aux côtés du Prophète Mohamad (pslf) dans les moments les plus sombres.
Depuis le début de l’appel islamique, l’imam Ali (p) fut la force de frappe de l’islam, et son courage ainsi que son dévouement à défendre le droit se sont illustrés dans les batailles de Badr, Uhud, la Tranchée, Khaybar et bien d’autres.
Le courage et la bravoure d’Ali (p) ne sont pas de simples scènes de combat dans l’histoire, mais une incarnation des principes de justice, de droit et d’engagement envers l’islam. Que ce soit lors de l’affrontement avec les polythéistes au début de l’appel islamique ou dans sa lutte contre les complots, la rébellion et les déviations durant sa succession.
L’imam (p) fut un modèle du commandeur qui place le sacrifice pour le droit au sommet de ses priorités. À travers ses positions, il a offert une leçon éternelle sur le vrai courage : le courage du principe avant celui de l’épée et le courage de la justice avant celui de la victoire.
Le savoir de l’imam Ali (p), son éloquence, sa justice et son ascétisme : L’imam Ali fils d’Abi Talib (p) est une personnalité aux multiples dimensions, ayant combiné un savoir vaste, une éloquence unique, une justice absolue et un ascétisme qui dépasse les limites de l’imagination.
Le savoir et l’éloquence de l’imam Ali (p) :
L’imam Ali (p) était une mer de savoir. En témoignent les paroles du noble Prophète (pslf) qui a dit à son sujet : « Je suis la cité du savoir et Ali en est la porte. » Il possédait une connaissance approfondie dans divers domaines : l’exégèse, la jurisprudence, la philosophie, la littérature, et même les sciences naturelles. Il était (p) le prince de l’éloquence et des orateurs, et ses paroles dans » la voie de l’éloquence » demeurent un phare pour les sages et les penseurs à travers les âges.
La justice de l’Imam Ali (p)
La justice était une caractéristique fondamentale de la personnalité de l’Imam Ali (p), que ce soit dans son gouvernement ou dans ses interactions avec les gens. Il ne faisait pas de distinction entre riche et pauvre, proche et éloigné. Il s’opposait au favoritisme et au népotisme, au point qu’il refusa de donner à son frère Aqil plus que son droit du trésor public, malgré son besoin et son insistance.
Parmi ses positions les plus marquantes, il a dit (p) : Par Dieu, si on me donnait les sept régions avec ce qui est sous leurs orbites, je ne désobéirais pas à Dieu Même si ce n’est que dans le cas d’une fourmi je ne pillerai aucun grain d’orge de siens, même un d’eux. »
Son ascétisme, son austérité et son indifférence au pouvoir :
L’imam Ali (p) ne considérait pas la succession comme un poste à rechercher pour des gains mondains, mais comme une responsabilité pour établir la justice. Il l’a prouvé à travers son mode de vie simple, où il portait des vêtements rugueux, mangeait la nourriture la plus simple et veillait à ce que sa vie corresponde à celle des personnes les plus pauvres de la société, afin qu’elles ne se sentent pas lésées.
L’Imam Ali dans les yeux des penseurs
La personnalité de l’Imam Ali (p) a été une source d’inspiration et d’admiration pour de nombreux penseurs, philosophes et écrivains orientaux et occidentaux, qu’ils soient musulmans ou non-musulmans. Tous ont vu en lui (p) un exemple unique d’humanité, de sagesse et de justice. Voici quelques-uns de leurs propos à son sujet (p) :
Thomas Carlyle (l’historien et philosophe anglais) :
» Ali fils d’Abi Talib était l’homme le plus courageux et le plus éloquent, mais il était aussi un philosophe débordant de patience et de sagesse. »
Washington Irving (l’historien américain):
« Ali fils d’Abi Talib était un modèle rare de vertus humaines. Il combinait la spiritualité d’un saint et le courage d’un guerrier, et dans toutes ses actions, il incarnait la justice et la miséricorde. »
Henry Corbin (l’orientaliste et philosophe français) :
« Ali est l’homme qui représente l’islam véritable sous ses plus beaux aspects. Ses principes de gouvernance et de justice étaient et restent, un modèle à suivre « .
Goethe (le grand écrivain allemand) :
» L’esprit de l’Islam s’est manifesté chez ses premiers hommes qui ont combiné sagesse et force, et Ali était parmi eux un phare illuminant le chemin de la justice « .
Michael Hart (l’historien américain) :
» Ali était une figure centrale dans l’histoire de l’Islam. Sa foi inébranlable en la justice et son refus des compromis ont fait de lui une personnalité exceptionnelle dans l’histoire du monde « .
Lamartine (le poète français) :
» Si la grandeur de l’objectif est la mesure de la grandeur des hommes, alors Ali est sans aucun doute l’une des plus grandes figures que l’histoire ait connues « .
George Jordac (l’écrivain libanais chrétien) :
George Jordac a écrit une série de livres intitulée : « L’Imam Ali : la voix de la justice humaine« , où il a dit de lui : « Ali est la voix de la justice humaine et son modèle suprême, et la preuve de Dieu pour Ses serviteurs. »
Il a ajouté : « Ali possédait le génie de la pensée et le génie de l’esprit, et il était une philosophie à lui seul, mais il l’a transcendée pour devenir une école d’humanité et de justice. »
Paul Salameh (l’écrivain chrétien libanais) :
« En Ali se réunissent la force et la simplicité. Il est le combattant invincible sur les champs de bataille, l’ascète qui vit comme les plus pauvres, et le juste qui ne fait pas de distinction entre le proche et le lointain. »
Suleiman Katani (le penseur chrétien libanais) :
» Ali fils d’Abi Talib était un modèle de gouverneur qui n’était pas séduit par le pouvoir, mais l’a utilisé pour réaliser la justice et défendre les opprimés. C’est un homme unique dans tous les aspects de sa vie. »
* Sa vie noble a été une leçon pratique de sacrifice et de dévotion envers Dieu et l’humanité.
*Combien nous avons besoin aujourd’hui de nous inspirer de ses valeurs et de ses principes pour qu’ils soient une lumière qui nous guide dans la construction de nos sociétés sur des bases de justice et d’amour.
Assalam alayka ya Amiral Moemenin, Alî ibn Abitaleb(p)
(Merci de Cheikh Mohamad Kanso)
La dernière message du Journalist palestinien ''Hessam Shbat'' avant son martyr par régime criminel d'Israël.
?«Si vous lisez ce texte, cela signifie que je suis mort - probablement ciblé - par les forces d'occupation israéliennes. Quand tout cela a commencé, j'avais seulement 21 ans - un étudiant universitaire avec des rêves comme tout le monde. Au cours des 18 derniers mois, chaque instant de ma vie a été consacré aux gens et aux horreurs qui se sont produites dans le nord de Gaza.»
?Maintenant, je vous demande :
Ne cessez pas de parler de Gaza. Ne laissez pas le monde détourner le regard. Continuez à lutter, continuez à raconter nos histoires - jusqu'à ce que la Palestine soit libre.
Aïd-el-fitr dans les Hadiths
- Il est rapporté par Jâbir b. Abd Allah qui a cité de l'Imam al-Bâqir (a), que le Prophète (sawas) a dit :
-
- «Quand le premier jour de Shawwâl vient, un appelant appellera : Ô les croyants ! C’est le matin, courez envers vos récompenses».
Ensuite Il a dit :
-
- «Ô Jâbir! Les récompenses de Dieu ne sont pas comme les récompenses des rois».
Et il a dit :
-
- «Ce jour est le jour des récompenses».
- Le Prophète (s) a dit :
-
- Les anges, le jour de Aïd, se tiennent sur les allées et les sentiers et disent :« Hâtez-vous vers le Seigneur généreux qui donne de grandes bénédictions et pardonne de grands péchés».
- A propos de cette Aïd, l'Imam Ali (a) a dit :
-
- «C'est Aïd de celui qui, Dieu a accepté son jeûne et ses cultes et chaque jour où Dieu n'est pas désobéi est Aïd».
- Imam Ali (paix sur lui)** : Il a dit : « Chaque jour où l'on ne désobéit pas à Allah est un jour de fête. » Cette parole met en lumière l'importance de la piété et de la gratitude envers Allah, même au-delà des jours spécifiques de célébration
- L'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) a regardé quelques personnes qui étaient en riant et jouant ; Puis il s'est tourné vers ses compagnons et a dit :
-
- «Dieu, le Tout-Puissant, a créé le mois du Ramadan comme al-Mizmâr (un lieu pour amincir et agilité un cheval) pour la concurrence de ses créatures, afin que par l'obéissance à Dieu, ils se hâtent vers la satisfaction divine. Certains ont excellé et ont gagné et certains ont laissé derrière et perdu. Ainsi, il est étonnant que certains jouent et rient le jour où les bons sont récompensés et ceux qui tombent derrière perdent. Par Dieu, je jure que si les voiles sont enlevés, le bonhomme s'engagera dans son bien-faire et le malfaiteur sera pris captif dans sa méchanceté».[9]
- L'Imam ar-Ridâ (a) a dit :
-
- «Le jour de Fitr est nommé Aïd afin que les musulmans aient un rassemblement et viennent pour Dieu et le louent pour les bénédictions qu'ils ont reçus, et le jour de Aïd est le jour pour se réunir, jour de la rupture du jeûne, jour de la Zakât, jour du bonheur et jour pour implorer Dieu, et c'est le premier jour de l'année où manger et boire est permissible, puisque le mois du Ramadan est le premier mois de Dieu chez les gens de Dieu.
- Il a voulu qu'ils aient un rassemblement pour louer le Seigneur et en ce jour, dire at-takbir (la prononciation de la formule «Allahu akbar») dans la prière est plus que d'autres prière, parce que le Takbîr est Le loue pour Ses bénédictions comme Il a dit :
- Magnifiez Allah par [gratitude] qu'Il vous a dirigés! Peut-être serez-vous reconnaissants.' (2: 185), et ce jour-là, 12 Takbîrs sont instruits pour être dits, car il y a 12 Takbîrs dans chaque prière de deux Rak'a. Dans cette prière 7 Takbîrs doivent être dits dans la première Rak'a (une fois pour Takbîrat al-Ihrâm et 5 fois pour al-qunûts et une fois avant de s’incliner pour faire ar-rukû'), et 5 Takbîrs dans la seconde (4 fois pour al-qunûts et une fois avant de ar-rukû‘), et ils n'ont pas été rendus égaux dans chaque Rak'a parce qu'il est recommandé que la prière obligatoire commence par 7 Takbîrs, donc la première Rak'a a 7 Takbîrs. Et il y a 5 Takbîrs dans la seconde Rak'a, puisque Takbîrat al-Ihrâm pour toutes les prières pendant une journée sont 5 Takbîrs et parce que les Takbîrs dans chacun des deux Rak'as soient impairs».
• L’Imam Ja’far As-Sadiq (as) a dit :
*"L’Aïd n’est pas seulement un jour où l’on porte de nouveaux vêtements, mais un jour où l’on renforce sa foi et purifie son âme."*
• L’Imam Ali (paix sur lui) a dit :
«ألا و إنَّ هذا الیَومَ یَومٌ جَعَلَهُ اللَّهُ لَکُم عِیداً و جَعَلَکُم لَهُ أهلاً، فَاذکُرُوا اللَّهَ یَذکُرکُم و ادْعُوهُ یَستَجِب لَکُم»
« Sachez que ce jour est un jour qu’Allah a fait pour vous une fête, et Il vous a rendus dignes de cette fête. Invoquez-Le et Il vous répondra. Souvenez-vous de Lui, et Il se souviendra de vous. »
• Les l'Ahlulbayt ont également souligné l'importance de la générosité, de la gratitude et de la solidarité pendant l'Aïd al-Fitr, en suivant les pratiques du Prophète(s).
Ces hadiths mettent en lumière les valeurs de partage, de gratitude et de célébration dans l'esprit de l'Aïd al-Fitr.
Ces enseignements mettent en avant la spiritualité, la gratitude et le partage qui caractérisent l'Aïd al-Fitr.
Menaces contre les sites nucléaires iraniens: l'AIEA doit prendre une position claire (Araghchi)
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doit adopter une « position claire » face aux menaces proférées à l’encontre des installations nucléaires iraniennes, a précisé le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.
Dans une communication téléphonique datée du mardi 1er avril, le ministre iranien des Affaires étrangères a formulé cette demande auprès du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi.
Araghchi a informé Rafael Grossi des dernières évolutions diplomatiques concernant le programme nucléaire pacifique de l’Iran. Il a réitéré l’engagement de Téhéran à coopérer avec l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies.
En outre, il a prévenu que l’Iran était déterminé à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de ses installations nucléaires, en réponse aux menaces persistantes qui pèsent sur elles.
De son côté, M. Grossi a déclaré qu’il s’engagera avec les autres parties à créer une situation propice à la résolution des problèmes.
Il a également demandé à se rendre en Iran, ce qui a été accepté sur le principe par le ministre iranien des Affaires étrangères.
l'Iran annonce le lancement prochain de la phase 2 du port spatial de Chabahar
Le directeur de l’Agence spatiale iranienne, Hassan Salariyeh, a annoncé le lancement imminent de la construction de la phase 2 du port spatial de Chabahar conçu spécifiquement pour les lanceurs semi-lourds à combustible liquide.
Des études ad hoc ont été conduites ces dernières années sur cette phase du site, a indiqué ce mardi 1er avril le haut responsable précisant que la première phase du port spatial de Chabahar, destinée aux lanceurs à combustible solide, sera inaugurée cette année civile iranienne, qui a débuté le 21 mars.
« Ce port spatial occupe une position particulière en Iran et dans la région et peut servir de porte d’entrée de l’Iran sur les marchés internationaux. En effet, le lancement et le placement de satellites doivent être effectués de manière à répondre aux besoins de différents pays en vue d’atteindre diverses orbites », a déclaré M. Salariyeh.
L’Iran est déterminé à mettre en œuvre tous ses accords avec l’Irak (président Pezeshkian)
Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani, mardi 1er avril, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a réaffirmé l’engagement de l’Iran dans la mise en œuvre de tous ses accords avec l’Irak en vue de renforcer les relations fraternelles entre les deux pays. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour neutraliser les complots des ennemis qui visent à semer la discorde entre les nations de la région.
« La République islamique d’Iran aspire à élargir ses relations dans divers domaines avec son pays frère, ami et voisin », a déclaré le président Pezeshkian, avant d’exprimer son souhait de voir l’unité renforcée au sein de tous les pays musulmans.
Lors de cette conversation téléphonique, le président iranien a également présenté ses félicitations au peuple et au gouvernement irakiens à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan.
Journée de la République islamique: l'Iran célèbre le 46e anniversaire de la fin du régime Pahlavi
L’Iran a célébré le 46e anniversaire de l’instauration de la République islamique à la suite d’un référendum historique, au cours duquel les Iraniens ont voté massivement en faveur de la fin du règne monarchique, quelques semaines après le renversement du régime Pahlavi, soutenu par les États-Unis.
Lors d’un référendum historique de deux jours organisé les 30 et 31 mars 1979, plus de 98,2 % des Iraniens éligibles ont voté « oui » à l’établissement d’une République islamique dans le pays.
Ce vote, qui a eu lieu moins de deux mois après la victoire de la Révolution islamique, est considéré comme un tournant dans l’histoire moderne de l’Iran.
Depuis lors, la nation célèbre chaque année le 12 Farvardin (1er avril) du calendrier iranien en tant que Journée de la République islamique.
La Révolution islamique, dirigée par le feu imam Khomeini, a abouti au renversement de Mohammad Reza Pahlavi et a mis fin à 2 500 ans de régime monarchique en Iran.
La République islamique a été établie en Iran conformément à la devise populaire de la Révolution islamique de 1979 qui appelait à « l’indépendance, la liberté et la République islamique » pour le pays.
Liban : Aoun et Salam condamnent la nouvelle frappe israélienne contre le sud de Beyrouth
En réaction à l’attaque israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le Premier ministre libanais l’a décrite comme une violation flagrante de la résolution 1701 de l’ONU et des accords de cessez-le-feu.
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a qualifié les frappes aériennes du régime sioniste contre le quartier de Dahieh, dans la banlieue sud de Beyrouth, de violation flagrante de la résolution 1701 de l’ONU, soulignant que cette action hostile ne menace pas seulement la souveraineté et la sécurité du Liban, mais constitue également une violation flagrante des accords de cessation des hostilités conclus en octobre dernier.
Après l’attaque, Nawaf Salam a mené des discussions avec les ministres libanais de la Défense et de l’Intérieur afin d’examiner les dernières évolutions et les impacts de cette agression.
Liban : Israël bombarde un immeuble à Beyrouth, faisant au moins 7 morts et blessés
Dans une nouvelle violation de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, l’aviation israélienne a mené mardi 1er avril à l’aube, un raid aérien contre Dahieh, situé dans la banlieue sud de Beyrouth, capitale libanaise. Cette attaque a visé un immeuble dans le quartier Moawad.
Sans aucun avertissement préalable, les avions de combat israéliens ont mené un raid aérien sur Dahieh, le 1ᵉʳ avril 2025 à 3h30 (heure locale), détruisant les trois derniers étages de l’immeuble. Selon les premières informations, cette frappe a fait plusieurs morts et blessés parmi les civils.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé dans un communiqué que l’attaque aérienne du régime israélien contre la banlieue sud de Beyrouth avait, selon un bilan provisoire, causé la mort de trois personnes et blessé quatre autres individus.
Le ministre israélien des Finances a annoncé sa démission
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a démissionné, et a aggravé ainsi les problèmes du cabinet de coalition de Netanyahou.
La chaîne 12 de télévision israélienne a rapporté lundi 31 mars que Bezalel Smotrich a présenté sa démission dans une lettre adressée à Benjamin Netanyahu.
Un porte-parole de Smotrich a indiqué que cette démission s’inscrivait dans le cadre d’une protestation à l’encontre de la demande d’Itamar Ben-Gvir, chef du parti ultranationaliste Pouvoir juif, d’accéder à davantage de postes ministériels à son retour au pouvoir.
Smotrich retrouvera néanmoins son siège à la Knesset en tant que député de son Parti d’extrême droite, le Sionisme religieux.
Cette démission ne va pas faire s’effondrer le cabinet de coalition de Netanyahu, mais elle va aggraver ses problèmes.
Cette décision met en lumière les fractures croissantes au sein de la coalition d’extrême droite israélienne, confrontée au cours de ces derniers mois à des divisions internes sur des nominations et des politiques clés.
En janvier, Ben-Gvir et l’ensemble de son Parti ont démissionné de la coalition au pouvoir de Netanyahu en raison de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.