
تقي زاده
Israël tue 54 personnes à Gaza; Netanyahu poursuit sa guerre génocidaire
Le régime israélien a tué au moins 54 Palestiniens dans la bande de Gaza ces dernières 24 heures; le Premier ministre de l'entité occupante, Benjamin Netanyahu, promet de poursuivre sa guerre génocidaire dans le territoire assiégé.
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile palestinienne à Gaza, a déclaré que cette tuerie a eu lieu après que des bombardements israéliens ont ciblé plusieurs zones du territoire dévasté, notamment les villes de Gaza, de Khan Younès et de Beit Lahia ainsi que le camp de réfugiés d'al-Bureij.
« Cinquante-quatre personnes ont été tuées dans les frappes aériennes israéliennes contre la bande de Gaza depuis l'aube et ce nombre risque d'augmenter tant que les bombardements se poursuivront », a déclaré Basal.
L'armée du régime sioniste a intensifié ses raids aériens et étendu ses invasions terrestres à Gaza après avoir rompu mi-mars un cessez-le-feu en vigueur pendant près de deux mois, signé avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Netanyahu a déclaré ce samedi soir, lors d'un discours télévisé, que le régime entendait poursuivre le génocide à Gaza jusqu'à la défaite définitive du Hamas. Il a prétendu que la pression militaire était le seul moyen de contraindre le mouvement de résistance à accepter l'échange de prisonniers des deux côtés.
Cependant, le Hamas revendique un accord conditionné à la fin de la guerre génocidaire d'Israël et à l’évacuation des forces d'occupation du territoire palestinien.
Des convois d’armes américains entrent en Irak depuis la Syrie
D’après certaines sources, l’armée américaine a organisé l’envoi de plusieurs convois de camions chargés de troupes, de matériel militaire et de logistique depuis la Syrie vers une base aérienne stratégique située dans la province irakienne d’al-Anbar, où se trouvent les forces militaires ainsi que des formateurs américains.
Une source sécuritaire irakienne, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a rapporté à l’agence de presse Al-Maalomah que ces convois étaient entrés sur le sol irakien samedi dernier, se dirigeant vers la base aérienne d’Aïn al-Assad, qui se trouve à environ 160 kilomètres à l’ouest de Bagdad.
La source n’a pas précisé les motifs exacts de ce retrait des troupes américaines de Syrie ni les raisons de leur redéploiement vers la base d’Aïn al-Assad en Irak.
Selon des informations, les convois militaires américains comprenaient divers équipements, tels que des véhicules blindés, du matériel logistique, des troupes, ainsi que des armes légères et des munitions lourdes.
Des personnalités de l'opposition tunisienne condamnées à des peines de prison allant de 13 à 16 ans
En Tunisie, le tribunal a prononcé des peines de prison allant de 13 à 66 ans dans le cadre du méga-procès visant une quarantaine de personnes, dont des membres de l'opposition, accusées de « complot contre la sûreté de l'État » et d'« adhésion à un groupe terroriste », a rapporté samedi l'agence de presse officielle tunisienne, TAP, citant un responsable judiciaire.
L'agence de presse officielle n'a pas fourni plus de détails sur les peines prononcées.
Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, de la coalition d'opposition Front du salut national, ainsi que l'avocat Ridha Belhaj et la militante Chaima Issa, ont été condamnés à 18 ans de prison, a indiqué à l'AFP l'avocat de la défense Abdessatar Messaoudi.
L'activiste Khayam Turki a été condamné à une peine de 48 ans de prison tandis que l'homme d'affaires Kamel Eltaief a reçu la peine la plus lourde de 66 ans de prison, a ajouté l'avocat.
Quarante personnes, dont des personnalités politiques, des hommes d'affaires et des journalistes, étaient poursuivies dans cette affaire pour « complot contre la sûreté de l'État » et « appartenance à un groupe terroriste ». Plus de vingt d'entre elles ont fui à l'étranger depuis leur inculpation.
Certains des accusés de l’opposition – dont Chebbi, Ben Mbarek, Belhaj, Turki, Ghazi Chaouachi et Abdelhamid Jlassi – sont en détention depuis leur arrestation en 2023.
Les autorités affirment que les accusés, parmi lesquels figurent d'anciens responsables et l'ancien chef des renseignements, Kamel Guizani, ont tenté de déstabiliser le pays et de renverser le président Kaïs Saïed.
L'armée israélienne signale la mort d'un premier soldat à Gaza depuis l'effondrement de la trêve
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a ciblé, ce samedi 19 avril, avec succès un véhicule de l’armée israélienne au nord de la bande de Gaza, entraînant la mort d’un soldat et blessant plusieurs autres, dont certains sont dans un état critique.
L’armée israélienne a confirmé, samedi dans un communiqué, la mort d’un de ses soldats dans le nord de la bande de Gaza, le premier à avoir péri dans le territoire palestinien depuis l'effondrement de la trêve le 18 mars.
Les médias israéliens ont rapporté qu'un soldat a été tué et quatre autres blessés suite à l’attaque, dans laquelle un véhicule militaire Hummer a été touché par un lance-roquettes RPG dans le quartier d'al-Tuffah; deux soldats ont été grièvement blessés.
Par ailleurs, un engin explosif a été activé à l’arrivée des forces de secours, causant un mort et deux blessés chez elles; l'armée d'occupation y a ensuite procédé à des évacuations par hélicoptère.
Araghchi se moque des menaces d'Israël et affirme que Tel-Aviv ne pourra jamais attaquer l'Iran
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a déclaré qu’Israël n’avait jamais été capable de mener une attaque contre l’Iran dans le passé et qu’il ne serait pas en mesure de le faire à l’avenir.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe RT publié le samedi 19 avril, Araghchi a affirmé que même avec le soutien des États-Unis, le régime israélien ne pourrait pas lancer d’actions militaires contre la République islamique.
« Comme je l’ai dit, nous pouvons nous défendre même contre les États-Unis, et ils savent à quel point nous en sommes capables », a-t-il assuré.
Il a également souligné que le régime israélien était conscient des capacités de défense de l’Iran ainsi que de sa capacité à répondre à toute attaque.
Le nouvel ambassadeur des États-Unis en Palestine occupée fait irruption dans la mosquée Al-Aqsa juste après sa prise de fonction
Mike Huckabee, le nouvel ambassadeur des États-Unis en Palestine occupée, a fait irruption dans la mosquée Al-Aqsa, accompagné de colons israéliens extrémistes et a accompli des rituels au mur d'Al-Buraq, un jour après sa prise de fonction.
Huckabee, un sioniste chrétien radical qui a déclaré un jour « Il n'existe pas vraiment de Palestinien », a glissé une note manuscrite dans les fissures du mur, une tradition israélienne de longue date sur le site occupé.
Il a déclaré que le message provenait directement du président américain Donald Trump.
« Le président Trump a écrit ce message lui-même jeudi dernier et m'a envoyé pour le déposer ici », a déclaré Huckabee aux journalistes. « Je le fais avec les meilleurs vœux du président. »
Sa visite a eu lieu pendant la fête juive de Pessah, qui a vu des incursions répétées de colons israéliens dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, sous la protection des forces israéliennes qui empêchent les fidèles musulmans d'y entrer.
Huckabee est un fervent sioniste chrétien, qui adhère fermement au discours sioniste selon lequel les territoires palestiniens occupés appartiennent au peuple juif.
Les crimes de Mu'awiya contraires à l’islam*
Au nom d’Allah le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux
*Les crimes de Mu'awiya contraires à l’islam*
Il faut savoir que les transgressions de Mu‘âwiya envers la loi islamique sont très nombreuses et ne peuvent être recensées dans une seule réponse. Elles se divisent en trois catégories :
1. Celles par lesquelles il s’est écarté de la foi et de la religion.
2. Celles qui vont à l’encontre de la législation islamique.
3. Celles où il a ignoré les valeurs célestes, les principes humanistes de l’islam et son éthique morale.
Nous présenterons ici des exemples, en nous limitant à ses crimes et ses actes d’impiété.
*1. Sa menace d’enterrer le souvenir du Prophète (pslf) et de l’effacer de l’existence :*
Le juge et savant de La Mecque, al-Zubayr ibn Bakkâr, ainsi qu’Ibn Abî al-Hadîd al-Mu‘tazilî et d’autres ont rapporté d’après al-Mutarrif ibn al-Mughîrah ibn Shu‘bah, d’après son père, que Mu‘âwiya lui dit au cours d’une longue conversation : « … Et certes, le fils d’Abî Kabsha [c’est-à-dire le Prophète (pslf)] est proclamé cinq fois par jour : “J’atteste que Muhammad est le Messager de Dieu”. Quel acte ou quelle renommée pourrait subsister après cela ?
*2. Sa participation dans le meurtre de l'Émir des croyants (paix sur lui) :*
Il a participé au meurtre de l'Émir des croyants (paix sur lui) en l’ayant planifié de concert avec ‘Amr ibn al-‘Āṣ et al-Ash‘ath ibn Qays.
*3. Sa participation dans l’assassinat de l’Imam al-Hassan (paix sur lui) :*
Il a contribué à son empoisonnement (paix sur lui) avec la complicité de son fils Yazid, de Marwān ibn al-Ḥakam, alors gouverneur de Médine ainsi que de Ju‘ayda bint al-Ash‘ath.
Ce fait a été rapporté par plusieurs savants sunnites [voir : Maqātil al-Ṭālibiyyīn p.30 ; Tadhkirat al-Khawāṣṣ p.191 ; ‘Uyūn al-Anbā’ p.173 ; Masālik al-Abṣār t.9 p.322 ; al-Ta‘rīf bi-l-Ansāb t.1 p.3 ; Rabī‘ al-Abrār t.1 p.438, entre autres].
*4. Il ordonna à ses gouverneurs d’insulter l’Imam ‘Alī (paix sur lui) :*
Muslim a rapporté dans son Ṣaḥīḥ d’après ‘Āmir ibn Sa‘d ibn Abī Waqqāṣ, d’après son père, qui dit : « Mu‘āwiya ibn Abī Sufyān ordonna à Sa‘d : “Qu’est-ce qui t’empêche d’insulter Abū al-Turāb (l’Imam ‘Ali) ?”
Il répondit : “Je me souviens de trois choses que le Messager d’Allāh (paix et salut sur lui [et sa famille]) a dites à son sujet, je ne l’insulterai jamais…”» [Ṣaḥīḥ Muslim, vol. 7, p. 120]
De nombreux savants sunnites ont déclaré explicitement que Mu‘āwiya insultait l’Amir al-Mu’minīn (Alī, paix sur lui), qu’il ordonnait aux gens de l’insulter, et qu’il avait donné cet ordre à Sa‘d.
Al-Balādhurī, al-Ṭabarī et Ibn al-Athīr ont rapporté que lorsque Mu‘āwiya nomma al-Mughīra ibn Shu‘ba gouverneur de Kūfa en l’an 41 (de l’hégire), il le convoqua pour lui faire plusieurs recommandations, parmi lesquelles il lui dit : « … Et je ne vais pas omettre de te recommander une chose : ne cesse pas d’insulter Alī, de le dénigrer, de prier pour ‘Uthmān et de demander pardon pour lui, de critiquer les partisans de Alī et de les écarter, et d’exalter les partisans de Uthmān et de les rapprocher… » [Sources : Ansāb al-Ashrāf vol. 5 p. 243, Tārīkh al-Ṭabarī vol. 4 p. 187, al-Kāmil fī al-Tārīkh vol. 3 p. 472].
Alors que les savants sunnites ont rapporté dans leurs livres de hadiths d’après Abū ‘Abd Allāh al-Jadalī, qui a dit : « Je suis entré auprès de Umm Salama. Elle m’a dit : « Est-ce que le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui et sa famille) est insulté parmi vous ? »
J’ai répondu : « Qu’Allah nous en préserve ! Gloire à Dieu ! ou une parole similaire. »
Elle dit alors : « J’ai entendu le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui et sa famille) dire : “Celui qui insulte Alī, c’est comme s’il m’avait insulté.” »
[Sources : Musnad Aḥmad vol. 44 p. 329 ; Sunan al-Nasā’ī vol. 7 p. 441 ; al-Mustadrak vol. 6 p. 36]
Et al-Arna'ūṭ a déclaré : « Sa chaîne de transmission est authentique ».
Et les savants des deux écoles – chiites et sunnites – sont unanimes quant au fait que celui qui insulte le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui et sa famille) est considéré comme mécréant, et que son châtiment est la peine de mort, sans aucune divergence à ce sujet.
[Voir : al-Ṣārim al-Maslūl p. 4 ; Jawāhir al-Kalām vol. 41 p. 432]
*5. Son appel aux gens à renier Alī (paix sur lui), sous peine de mort :*
Ma‘āwiya a mis à mort de nombreux musulmans en toute connaissance de cause, après les avoir sommés de renier l’Imam Alī (paix sur lui), ce qu’ils ont refusé de faire.
Parmi eux figure, par exemple, le vénérable compagnon Ḥujr ibn ‘Adiyy al-Kindī, réputé pour sa piété et sa droiture, ainsi que ses six compagnons. Ibn Khaldūn rapporte : « Ḥujr fit ses ablutions, pria, puis ils le tuèrent, ainsi que six autres avec lui : Shurayk ibn Shaddād, Ṣayfī ibn Faḍīl, Qabīṣa ibn Ḥanīfa, Muḥriz ibn Shihāb, Karām ibn Ḥabbān. Ils les enterrèrent et prièrent sur eux sous l’imamat de ‘Abd al-Raḥmān ibn Ḥassān al-‘Anazī. Puis Karīm ibn al-Khath‘amī fut amené à Ma‘āwiya qui lui demanda de renier Alī. Il garda le silence. Samura ibn ‘Abd Allāh al-Khath‘amī intercéda en sa faveur auprès de Ma‘āwiya, qui accepta de l’épargner à condition qu’il ne remette plus les pieds à Kūfa. Il s’installa alors à Mossoul.
Ensuite, Ma‘āwiya interrogea ‘Abd al-Raḥmān ibn Ḥassān au sujet de ‘
Alī, et celui-ci en dit du bien. Lorsqu’il fut interrogé sur Uthmān, il répondit : "Il fut le premier à ouvrir la porte de l’injustice et à fermer celle de la vérité". Alors Ma‘āwiya le renvoya à Ziyād pour qu’il le tue de la pire des manières. Il fut enterré vivant, devenant ainsi le septième de ses compagnons à subir ce sort. »
[Tārīkh Ibn Khaldūn, vol. 3, p. 13 ; Siyar A‘lām al-Nubalā, vol. 3, p. 462 ; al-Awāṣim min al-Qawāṣim, p. 219]
Et les savants de la majorité (ahl al-sunna) ont rapporté avec leur chaîne de transmission d’après Ibn Luhay‘a, qui a dit : «Lorsque Mu‘âwiya accomplit le pèlerinage, il entra chez ‘Â’isha.
Elle lui dit : « Ô Mu‘âwiya ! As-tu tué Ḥujr et ses compagnons ?! Par Dieu ! Tu as tué à Marj ‘Adhrâ’ sept personnes pour lesquelles Dieu et les habitants des cieux se mettent en colère ! »
Il répondit : « Ô Mère des croyants, je n’avais point à mes côtés un homme de bon conseil !» [Références : Târîkh al-Ya‘qûbî, vol. 2, p. 231 ; Mir’ât al-zamân, vol. 7, p. 237].
*6. La terreur répandue par Mu‘âwiya et son effusion du sang des musulmans, jeunes et vieux :*
Il est bien connu parmi tous les musulmans – et de nombreux savants sunnites l'ont confirmé – que Mu‘âwiya a nommé Busr ibn Arṭāt commandant d'une grande armée, qu'il a envoyée vers le Ḥijāz, Médine, La Mecque et le Yémen. Il y a commis des massacres d'une violence inédite dans l'histoire des musulmans.
À ce sujet, Ibn Abî al-Ḥadîd écrit : « Il convoqua Busr ibn Abî Arṭāt – un homme dur de cœur, brutal, assoiffé de sang, sans pitié ni compassion – et lui ordonna de prendre la route du Ḥijāz, de Médine, de La Mecque jusqu’au Yémen.
Il lui dit : « Ne t’installe dans aucune ville dont les habitants soutiennent Alî sans les terroriser par tes paroles, au point qu’ils croient qu’il n’y a aucun salut possible et que tu es sur le point de les anéantir. Ensuite, abstiens-toi [de les tuer], et appelle-les à prêter allégeance à moi. Si quelqu’un refuse, tue-le, et tue les partisans de Alî où qu’ils soient. »
[Sharḥ Nahj al-Balāgha, vol. 2, p. 6 ; voir aussi Tārīkh al-Ya‘qūbī, vol. 2, p. 197].
Busr resta un mois à Médine, où il fit couler le sang de nombreux compagnons du Prophète, de leurs disciples et des partisans de l’Imam Alî (paix sur lui). Il disait : « Quiconque a soutenu Uthmân, on le laisse, mais celui qui a aidé à sa chute, on le tue. » Il disait aussi : « Ô gens de Médine, si ce n’était l’engagement de l’Émir des croyants [Mu‘âwiya], je n’aurais laissé aucun adolescent vivant ici sans le tuer. »
Il tua ensuite un grand nombre de personnes au Yémen, où il commit des massacres sanglants, égorgea soixante-dix vieillards, et tua certains enfants sur les marches des bouchers, devant les yeux de leurs mères. Il fit cela notamment aux deux fils de ‘Ubayd Allâh ibn al-‘Abbâs, alors que leur mère assistait à la scène, ce qui la rendit folle de douleur et elle erra par la suite sans but.
[Voir : Tārīkh al-Islām, vol. 5, p. 369 ; Al-Bidāyah wa al-Nihāyah, vol. 10, p. 682 ; Al-Muqaffā al-Kabīr, vol. 2, p. 241].
*7. La captivité et la vente des femmes musulmanes par les armées de Muʿâwiya :*
Les armées de Muʿâwiya ont commis des actes qu’aucune autre armée islamique n’avait osé commettre auparavant. En effet, les femmes musulmanes capturées par Busr ibn Arṭât — notamment de la tribu de Hamdân ainsi que des femmes du Yémen — furent prises en esclavage puis exposées et vendues sur les marchés comme butin.
Plusieurs savants sunnites ont rapporté ces faits sans les contester, parmi eux : Ibn Abî Shayba, Ibn Abd al-Barr, al-Dhahabî, al-Ṣafadî, et d’autres encore.
[Voir : Al-Muṣannaf d’Ibn Abî Shayba, vol. 21, p. 385 ; Al-Istîʿâb, vol. 1, p. 161 ; Tārīkh al-Islām, vol. 5, p. 369 ; Al-Wāfī bi al-Wafayāt, vol. 10, p. 82].
*8. L'incendie et la destruction des maisons des musulmans par les troupes de Muʿâwiya :*
Le commandant des armées de Muʿâwiya, Busr ibn Arṭāt, a incendié de nombreuses demeures de musulmans à Médine, y compris celles de certains Compagnons du Prophète (paix sur lui). Parmi les maisons brûlées figurent celle de Zurārah ibn Ḥarūn — des Banū ʿAmr ibn ʿAwf —, celle de Rifāʿa ibn Rāfiʿ al-Zuraqī, ainsi qu’une maison appartenant à Ibn Abī Ayyūb al-Anṣārī, entre autres. Il a également fait démolir encore plus de maisons que celles qu’il a brûlées.
[Voir : Sharḥ Nahj al-Balāgha d’Ibn Abī al-Ḥadīd, vol. 3, p. 10 ; Al-Bidāya wa al-Nihāya, vol. 10, p. 682].
*9. Le pillage des biens des musulmans et des effets des pèlerins par les troupes de Muʿâwiya :*
Selon un récit d’Ibn Masʿadah — commandant dans l’armée de Muʿâwiya, ce dernier donna l’ordre à Ḍaḥḥāk ibn Qays al-Fihri de se diriger vers la région de Koufa : « Passe par les alentours de Koufa en restant à distance autant que possible. Si tu trouves des bédouins fidèles à ʿAlī, attaque-les. Et s’ils possèdent des biens ou des chevaux, attaque-les aussi. Passe la journée dans un endroit, et la nuit dans un autre. Ne reste jamais sur place si tu apprends que des renforts ennemis viennent vers toi. »
Muʿâwiya envoya avec lui une troupe de trois à quatre mille cavaliers. Ḍaḥḥāk se mit alors à piller les biens des gens et à tuer ceux qu’il croisait parmi les bédouins. Il passa par la région de Thaʿlabiyya, où ses cavaliers attaquèrent les pèlerins, s’emparèrent de leurs effets, puis continuèrent leur chemin.
Ils croisèrent ensuite Amr ibn ʿUmays — neveu de ʿAbd Allah ibn Masʿūd, le célèbre compagnon du Prophète (paix sur lui et sa famille) — et le tuèrent près de Qaṭqaṭāna, sur la route du pèlerinage, avec un certain nombre de ses compagnons.
[Références : Al-Ghārāt, vol. 2, p. 422 ; Sharḥ Nahj al-Balāgha d’Ibn Abī al-Ḥadīd, vol. 2, p. 116.]
*10. L’assassinat de plusieurs compagnons et successeurs par Muʿâwiya :*
Muʿâwiya fit exécuter un certain nombre de compagnons du Prophète (paix et bénédictions sur lui et sa famille) ainsi que des successeurs parmi les meilleurs musulmans, soit par haine personnelle, soit pour consolider son pouvoir. Parmi ceux qui furent tués figurent : Saʿd ibn Abī Waqqāṣ, Mālik al-Ashtar, Ṣaʿṣaʿa ibn Ṣūḥān, Muḥammad ibn Abī Bakr et ʿAbd al-Raḥmān ibn Abī Bakr.
Al-Bukhārī, Ibn Abī ʿĀṣim, et al-Ṭabarānī rapportent, par différentes chaînes de transmission, un dialogue entre Marwān ibn al-Ḥakam, Saʿīd ibn al-Musayyab, et al-Qāsim : « Muʿâwiya vint à Médine et demanda à être reçu par ʿĀʾisha. Elle lui permit d’entrer seul, sans que personne ne l’accompagne. Lorsqu’il entra, ʿĀʾisha lui dit : “N’as-tu pas craint que je place ici un homme pour te tuer, comme tu as tué mon frère Muḥammad ibn Abī Bakr ?” Il répondit : “Tu n’aurais jamais fait cela.” Elle dit : “Et pourquoi donc ?” Il répondit : “Parce que je suis dans une maison sûre.” Elle dit : “C’est vrai.” »
[Références : Al-Tārīkh al-Awsaṭ, vol. 1, p. 95 ; Al-Āḥād wa al-Mathānī, vol. 1, p. 474 ; Al-Muʿjam al-Kabīr, vol. 9, p. 319.]
En plus de ceux qu'il a tués à Ṣiffīn, où le nombre atteint, selon les sources, environ vingt-cinq mille soldats de l'armée de l'Imam ʿAlī (que la paix soit sur lui), parmi lesquels plus de cent compagnons, dont vingt-cinq qui avaient assisté à la bataille de Badr, tels que ʿAmmar ibn Yāsir, Abū al-Haytham ibn al-Tayyahān, al-Ḥuzayma ibn Thābit al-Ansārī (le détenteur des deux témoignages), Thābit ibn ʿUbād al-Ansārī, Abū Faḍāla al-Ansārī, et d'autres, ainsi que parmi les successeurs, Ūways al-Qarnī.
L'une des particularités de Muʿāwiya est l'histoire d'Amr ibn al-Ḥimāq al-Khuzāʿī, qui avait fui son autorité. Muʿāwiya fit emprisonner sa femme pendant deux ans et envoya des hommes pour le traquer. Lorsqu'ils le retrouvèrent mort, ils lui coupèrent la tête et l'envoyèrent à Marwān ibn al-Ḥakam, qui l'envoya à son tour à Muʿāwiya. Celui-ci fit exposer la tête aux yeux des gens, avant de l'envoyer à la femme du martyr en prison, ce qui fit d'elle la première tête transportée d'une ville à l'autre dans l’histoire de l’islam !
Tout cela n'est qu'un petit aperçu de ses crimes, et ce qui est caché est bien plus grand.
Louange à Allah, le Seigneur des mondes.
Relations franco-syriennes : d’un passé colonial contesté à une voix incrédible et inaudible !
Par Ghorbanali Khodabandeh
Depuis la fin du mandat français en Syrie en 1946, les relations entre la France et la Syrie ont connu des fluctuations importantes, reflétant les complexités géopolitiques du Moyen-Orient et les débats internes français.
Au lendemain de l’indépendance, le 17 avril 1946, la Syrie a cherché à s’émanciper de l’influence française, tout en maintenant des liens culturels et linguistiques. Les décennies suivantes ont vu une alternance entre coopération et tensions, la France tentant de préserver son influence régionale.
Les violences terroristes de 2011 ont profondément bouleversé la donne. La France a officiellement soutenu les groupes armés opposés au gouvernement Assad et rompu les relations diplomatiques. Cependant, cette position n’a pas fait l’unanimité sur la scène politique française. Le Rassemblement National et La France Insoumise ont exprimé un soutien plus ou moins explicite à Bachar al-Assad. Ces partis ont justifié leur position par divers arguments : lutte contre le terrorisme, stabilité régionale, ou opposition à l’interventionnisme occidental.
Les relations entre la France et la Syrie semblent aujourd’hui entrer dans une nouvelle phase. Le dirigeant de facto de la Syrie Ahmed Al-Sharaa, arrivé à la tête du pays à la suite d’un coup de force, a reçu une invitation du président français Emmanuel Macron pour se rendre en France, avait déclaré 12 février l’Elysée dans un communiqué.
La conférence internationale sur la Syrie qui s’est déroulée jeudi à Paris marque une nouvelle étape dans l'engagement de la France qui essaie désormais de se faire une place sur le nouvel échiquier diplomatique et sécuritaire syrien.
Le Mandat français en Syrie : une domination coloniale sans cesse contestée
Au terme de la Première guerre mondiale, la toute jeune Société des Nations (SDN) donna mandat au Royaume-Uni (en Irak et Palestine) et à la France (en Syrie et au Liban) d’administrer cette région, relevant auparavant de l’autorité de l’Empire Ottoman vaincu, à condition de rendre compte régulièrement de leur politique et de leurs actions, jusqu’au terme de la mission, l’indépendance.
Mais les deux puissances gérèrent de façons radicalement différentes ces mandats.
La brutalité – la France bombarda Damas en 1925 et en 1945 – et le refus obstiné d’envisager l’indépendance exigée par les nationalistes marquèrent la politique française, contribuant à une dégradation de l’image internationale du pays.
Tout au long de la période des mandats, les Français présenteront leur politique comme correspondant à une mission très anciennement ancrée dans le temps, justifiée par des relations culturelles étroites et une présence (réelle) de la langue française dans la région.
Il est évidemment une autre raison à l’intérêt de la France pour la région : de solides intérêts économiques, installés bien avant 1914 dans cette partie de l’ex-Empire ottoman.
L’entrée de l’Empire ottoman dans la guerre, dès octobre 1914, aux côtés de l’Allemagne, va ouvrir l’ère des tempêtes pour cette région. Dès ce moment, Britanniques et Français réfléchissent à la politique à suivre, après la victoire espérée face à cette coalition. En mai 1916, un mémorandum secret entre Sir Mark Sykes et François Georges-Picot envisage le partage futur en zones d’influence. Le Levant est considéré comme une aire d’influence de la France, l’Irak et la Palestine revenant au Royaume-Uni. Mais le nationalisme arabe, entré en effervescence, ne veut pas qu’à l’emprise turque succède une domination occidentale.
En fait, dès leur prise de mandat, les Français façonnent la région, selon le vieux principe diviser pour régner : Il y eut une permanence du regard français sur la Syrie, durant toute la période : ce pays n’avait pas d’unité ethnique, religieuse et, partant, nationale. Ainsi, la France divise la Syrie en quatre États sur des bases confessionnelles : État alaouite, État druze, États sunnites d’Alep et de Damas.
Les hommes politiques les plus lucides, en France, se rendent à l’évidence : contrairement aux affirmations du début du mandat, le sentiment national, dans la région, est une force ; le Corps expéditionnaire ne contrôlera jamais réellement le pays, et les rares Syriens qui acceptent de collaborer avec la puissance mandataire sont isolés.
Le 14 février 1946, le Conseil de sécurité de l’ONU demande à toutes les forces militaires étrangères de quitter le Levant ; pour les troupes françaises, le retrait s’acheva le 30 avril (Syrie) et le 31 août (Liban).
Les Français, arrivés dans la région, après la Première guerre mondiale, avec la fierté des vainqueurs, en sont évincés sans gloire au terme de la Seconde.
Pourquoi la France reprend ses relations diplomatiques avec la Syrie ?
Les relations entre la France et la Syrie ont évolué au fil des décennies, jalonnées par des accords de coopération, des tensions politiques et des crises humanitaires. Depuis le déclenchement des violences en 2011, l'UE a suspendu toute coopération bilatérale avec l'État syrien de Bachar al-Assad.
La chute du président syrien le 8 décembre 2024, après une offensive fulgurante menée par des groupes armés, ouvre aussi la voie à une révision des rapports entre l'Union européenne en général et la France en particulier et la Syrie à la situation géographique hautement stratégique.
Pour l'heure, l'Union européenne n'a pas annoncé de changements immédiats à la politique de longue date menée à l'égard de la Syrie. La priorité est donnée au dialogue et à l'apaisement.
Depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier, de nombreux ministres et responsables européens ont rencontré le nouvel homme fort de la Syrie.
Le président français était le premier dirigeant européen à échanger avec le nouveau dirigeant syrien, cet ancien chef du front Al-Nosra, ex-membre d'Al-Qaïda et de Daech. Peu importe pour le locataire de l'Elysée, qui, même pour cet interlocuteur, a gardé la même méthode : lorsqu'il s'entretient pour la première fois avec un nouvel homologue il l'invite en France.
Paris veut ainsi ouvrir la voie à un réchauffement de la relation diplomatique avec la Syrie malgré le CV de son nouveau dirigeant.
Macron avait lancé une invitation à Ahmed Al-Charaa, pour une visite en France lors d’un entretien téléphonique entre les deux hommes, le 5 février, dans la perspective de la conférence internationale pour la Syrie, qui s’est tenue le 13 février à Paris.
Conférence internationale sur la Syrie: nouvel acte dans les relations franco-syriennes
La conférence internationale sur la Syrie, qui s’est achevée à Paris le 13 février, marque également une étape importante dans la refonte des relations entre la France et la Syrie post-Assad. Il s’agissait de la troisième réunion du genre depuis la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre. Le ministre des Affaires étrangères syrien Assad al-Chibani a fait le déplacement ainsi que des représentants de nombreux pays arabes, du G7 et de plusieurs pays européens. Pas d'annonces concrètes, mais seulement une volonté d'accompagner le nouveau pouvoir pour reconstruire le pays.
Dans son discours de clôture, Emmanuel Macron a notamment parlé sécurité, à l'heure où des combats ont encore lieu dans en Syrie. De nombreux groupes terroristes qui ont aidé Golani à renverser le gouvernement de Bachar Assad, attaquent quotidiennement diverses régions de Syrie, pillant les biens des citoyens, arrêtent les éléments de l'ancien régime syrien et s’en prennent aux communautés chiites, alaouites et druzes.
Les lieux saints chiites et alaouites sont également constamment menacés par les groupes takfiristes. Des rapports font également état d'affrontements entre la population et les éléments armés au pouvoir en Syrie dans diverses régions du pays.
Le président français a appelé la communauté internationale à soutenir la transition politique en cours dans le pays et a insisté sur l’importance de garantir la souveraineté syrienne, tout en accompagnant les nouvelles autorités dans leur lutte contre le terrorisme et la mise en place d’un cadre institutionnel inclusif.
L’appel de Macron à lutter contre Daech et sa réticence à reconnaître la nature terroriste de Tahrir al-Cham démontrent une fois de plus son double langage face au terrorisme. Pour rappel, la France est l’un de ces pays qui, selon certains de ses anciens responsables, a joué un rôle important dans la déstabilisation de la Syrie. En effet, depuis le début de la crise en Syrie, la France a été l'un des pays qui misait sur la chute immédiate de « Bachar al-Assad ». Et dans ce contexte, les services de renseignements français ont fourni des aides militaires et de renseignements aux groupes d’opposition armés en Syrie.
Par ailleurs, la réunion de Paris prétend agir pour une Syrie unie et unifiée, mais elle n’a fait aucune mention de l’occupation de la Syrie par le régime sioniste ou de l’occupation d’une partie du territoire syrien par les États-Unis et la Turquie.
Le retour des réfugiés est un défi. Quinze millions de réfugiés et de déplacés pendant ces 14 années de guerre. Seuls 200 000 sont rentrés pour l'instant.
Le volet économique et humanitaire a également occupé une place centrale dans son intervention. Rappelant que la Syrie sort d’une décennie de guerre, Emmanuel Macron a annoncé que la France tiendra son engagement de consacrer 50 millions d’euros à l’aide humanitaire et à la stabilisation du pays.
La France tente de se placer dans le jeu des puissances au Moyen-Orient
Au printemps 2025, Emmanuel Macron a proposé l’organisation d’une conférence internationale sur la paix au Moyen-Orient. Cette initiative, annoncée depuis Paris, vise à réunir à New York l’ensemble des acteurs régionaux et des puissances mondiales impliquées dans les crises en cours. L’objectif déclaré est de créer un espace diplomatique multilatéral permettant de réactiver la dynamique de paix israélo-palestinienne, en lien avec les tensions au Liban, en Syrie, et autour de Gaza. Le président français insiste sur la nécessité de « revenir au droit international et à l’esprit des résolutions de l’ONU », estimant que l’absence de cadre global alimente le chaos régional. Ce projet s’inscrit dans la continuité des précédentes initiatives françaises, tout en cherchant à imposer une dynamique nouvelle.
Au-delà du dossier israélo-palestinien, la conférence internationale voulue par Emmanuel Macron s’inscrit dans un cadre géopolitique beaucoup plus large. La France cherche à repositionner son rôle sur la scène internationale, à la fois comme médiateur crédible et comme puissance capable de rassembler au-delà des clivages traditionnels.
Marginalisée dans la crise au Proche-Orient, captée par Donald Trump, et en deuxième rideau par les pays arabes de la région, la France se réengage au Liban et en Syrie, où son rôle dans l’histoire récente et moins récente a été réduit mais lui laisse toutefois quelques leviers d’influence.
La tâche est donc ardue pour la diplomatie française qui doit repositionner ses pions face aux acteurs régionaux, à commencer par le parrain turc d'HTC, le groupe armé dont est issu Ahmed Al-Charaa. Ankara et Paris n'ont pas les mêmes objectifs sécuritaires en Syrie.
Pour les Européens et la France en particulier, la question des éléments terroristes semble centrale. Une centaine de terroristes français sont toujours recherchés en Syrie. La plupart sont retenus dans des prisons au Nord-est de la Syrie sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS). Une coalition dominée par les Kurdes et soutenue par les Occidentaux dont la France.
La France se veut un partenaire-clé du redressement du pays, tout en exigeant des garanties précises sur la gouvernance, la sécurité et la reconstruction.
En renouant le dialogue avec les nouvelles autorités syriennes, la France entend jouer un rôle central dans l’immense tâche de reconstruction après des années de guerre et de violences terroristes, soutenues en grande partie par les pays occidentaux.
Même si la diplomatie française n'est pas marginalisée en Syrie, mais son influence a été réduite, limitant l'impact des initiatives françaises. Néanmoins, la France reste un acteur clé dans les discussions internationales, notamment au sein de l'UE et des Nations Unies.
Cependant, le peuple syrien reste prudent envers l'Occident, ayant vu sa souffrance ignorée pendant 14 ans, ce qui a engendré une perte de confiance en Occident, en particulier dans la capacité de la France à soutenir concrètement le peuple syrien.
Ghorbanali Khodabandeh est un journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.
Adhésion à l’OTAN: Washington fait éclater la bulle de Kiev
Samedi 19 avril, l’envoyé spécial du président américain pour les affaires de l’Ukraine, Keith Kellogg, a précisé que Kiev ne fera pas partie de l’OTAN. Cette remarque a été formulée alors que la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN figurait parmi les raisons les plus importantes du déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, il y a plus de trois ans.
« Nous avons été très clairs. [Le choix d’adhésion de Kiev à] l’OTAN n’est pas sur la table. Vous n’en ferez pas partie. Ce n’est pas nouveau. Nous en parlons depuis 2008 », a-t-il déclaré à l’antenne de la chaîne d’information américaine Fox News.
L’envoyé spécial de Trump pour l’Ukraine a fait référence aux entretiens entre l’ambassadeur à l’époque des États-Unis en Russie, William Burns et la secrétaire d’État américaine de l’administration de George W. Bush, Condoleezza Rice, qui avaient eu lieu en 2008, selon lesquels l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était un pont trop loin.
Négociations Iran-États-Unis : un meilleure consensus sur certains principes
Le deuxième round des négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis qui s’est tenu ce samedi 19 avril à Rome a abouti à un progrès dans la compréhension mutuelle concernant certains principes fondamentaux.
À l’issue des discussions dans la capitale italienne, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les deux parties étaient parvenues à une meilleure entente sur un certain nombre de principes et d’objectifs.
M. Araghchi a indiqué que les délégations iranienne et américaine avaient convenu de poursuivre les discussions et d’entamer des discussions techniques au niveau des experts à Oman le 23 avril.
« Nous sommes parvenus à une meilleure compréhension sur un certain nombre de principes et d’objectifs. Les négociations techniques au niveau des experts commenceront à Oman mercredi, et nous nous réunirons à nouveau à Oman samedi prochain », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
« Après environ quatre heures d’échanges, je dirais que nous avons eu aujourd’hui une réunion constructive et que les négociations progressent », a-t-il précisé.
Dans le cadre des pourparlers techniques planifiés pour le mercredi dans la capitale omanaise, le responsable de haut rang a ajouté : « Il est logique que les experts disposent d’un temps supplémentaire pour approfondir les détails et élaborer un cadre pour un accord. Nous sommes convenus de nous retrouver à nouveau samedi prochain à Oman afin d’évaluer les conclusions du travail des experts et d’évaluer notre proximité avec les principes d’un accord. »
« Les négociations se sont déroulées dans une atmosphère constructive »
M.Araghchi a ensuite abordé la manière dont les médias créent une ambiance particulière dans ce genre de négociations. Il a déclaré que les spéculations et les analyses, qu’elles soient personnelles ou réalisées avec certains objectifs, sont omniprésentes dans ce type de contextes avant de préciser : « Nous en avons fait l’expérience à maintes reprises. Il est possible que des individus ou des parties, avec des objectifs précis et parfois fondés sur leurs propres intérêts, émettent des spéculations. Je ne confirme aucune de ces spéculations ».
Et d’ajouter : « Il serait préférable que ni le public ni les médias ne prêtent trop d’attention à ces spéculations. Suivons un chemin raisonnable et normal pour voir quand nous parviendrons à une conclusion ».
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Le haut diplomate iranien a également déclaré : « Comme l’a précisé le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, c’est l’une des tâches du ministère des Affaires étrangères et nous effectuons notre travail avec tranquillité d’esprit, calme et précision. Je ne vois aucune raison de créer de l’excitation ou de la tension. Nous faisons notre travail sereinement et avec soin. Comme le Leader l’a mentionné, il n’y a pas de raison de se montrer excessivement optimiste, car nous adoptons une approche prudente et mesurée. Il n’y a pas non plus de raison d’être trop pessimiste. »