تقي زاده

تقي زاده

Dans la dernière violation d’un fragile accord de cessez-le-feu avec le Liban, un drone israélien a mené une attaque dans la province de Nabatieh, dans le sud, faisant deux morts et deux blessés, selon le ministère de la Santé libanais.

L’agence de presse officielle libanaise a rapporté qu’un missile guidé a été tiré par un drone israélien sur une mobylette à bord de laquelle se trouvaient deux personnes sur la route de Hay al-Baydar dans la ville de Yohmor al-Chakif dans l’après-midi du lundi 17 mars, touchant le véhicule de plein fouet.

Le rapport ajoute qu’une camionnette qui passait dans la zone a été touchée par des éclats de missile avant de prendre feu.

Un incendie s’est également déclaré dans un supermarché après avoir été endommagé par la frappe aérienne.

Dans un message publié lundi 17 mars sur son compte X, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que Téhéran « reste déterminé » à coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

À la suite de sa rencontre avec le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, au siège de l’agence nucléaire de l’ONU, M. Gharibabadi a publié un poste, qualifiant l’entretien de « franc et constructif ».

« Tout en préservant sa sécurité nationale et ses intérêts, l’Iran reste déterminé à coopérer avec l’AIEA dans le cadre de ses obligations en matière de garanties », a-t-il écrit.

Parmi les sujets discutés lors de la rencontre entre Gharibabadi et Grossi figuraient la coopération entre l’Iran et l’AIEA, la résolution de deux questions en suspens, la sécurité des installations nucléaires, les dernières évolutions concernant la question nucléaire, ainsi que la levée des sanctions, selon le communiqué du responsable iranien.

En outre, le vice ministre iranien des Affaires étrangères a indiqué que la coopération de longue date entre l’Iran et l’AIEA facilite la résolution des dernières divergences subsistantes.

Néanmoins, M. Gharibabadi a insisté sur le fait que la résolution des problèmes en suspens nécessite l’élimination des pressions politiques extérieures sur l’AIEA et l’adoption, par l’agence, d’une approche « indépendante, technique, impartiale et professionnelle ».

 

Des sources fiables ont annoncé que des centaines de professeurs et d’universitaires avaient fui la Syrie en raison d’une vague croissante d’enlèvements et de meurtres perpétrés contre diverses personnes dans le pays arabe gouverné par Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

Sous couvert d’anonymat, les sources ont déclaré à l’agence de presse al-Maalomah que la situation sécuritaire dans les villes syriennes, en particulier dans la capitale Damas, reste chaotique compte tenu de l’escalade des violations commises par les groupes armés de HTC et leurs alliés.

Les violations incluent des arrestations et des agressions directes, ainsi que le licenciement d’un grand nombre de professeurs et de conférenciers d’universités sous prétexte d’affiliation avec le gouvernement renversé de Bachar al-Assad, ont indiqué les mêmes sources.

Par la voix de sa porte-parole, le ministère chinois des Affaires étrangères exhorte le G7 à mettre fin à ses actions qui portent atteinte à la souveraineté de la Chine et à s’abstenir de toute ingérence dans ses affaires intérieures. En outre, Pékin appelle le G7 à adopter des mesures plus concrètes en faveur de la solidarité et de la coopération internationales.

Mao Ning a fait ces remarques en réaction à la déclaration commune publiée à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 ainsi que leur allégation sur la sécurité et la prospérité maritimes. Ces derniers ont formulé des remarques irresponsables sur la question de Taïwan et les questions maritimes, et ont exprimé des inquiétudes concernant la fourniture présumée d’armes et de composants à double usage à la Russie par la Chine, la soi-disant surcapacité de Pékin et le renforcement de son armée, etc.

La déclaration commune à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 est une déformation délibérée des faits et de la vérité, qui vise à vilipender la Chine et à s’ingérer dans ses affaires intérieures, a indiqué Mme Mao, affirmant que Pékin l’a fermement fustigée et rejetée. Elle a également noté que la Chine avait déposé de sérieuses protestations auprès des pays concernés.

« La question de Taïwan revêt une importance capitale pour la Chine qui s’oppose fermement à toute forme d’ingérence extérieure. La situation en mer de Chine méridionale est généralement stable. La liberté de navigation et de survol dans cette région n’a jamais constitué un enjeu majeur », a affirmé Mme Mao, en appelant le G7 à mettre fin à ses actions qui sèment la discorde et provoquent des différends.

Pékin a toujours soutenu les pourparlers de paix en Ukraine, n’a jamais fourni d’armes létales aux deux parties de la guerre, et a exercé un contrôle strict sur les exportations d’articles à double usage, a-t-elle précisé, indiquant que la Chine n’acceptait absolument pas que le G7 se décharge de ses responsabilités et rejette la faute sur les autres.

Mao Ning a déclaré que la Chine maintenait toujours sa force nucléaire au niveau minimum indispensable à la préservation de la sécurité nationale, et que les budgets alloués à la défense nationale étaient essentiels pour assurer la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement.

La porte-parole de la diplomatie chinoise a décrit ces dépenses comme étant ouvertes, transparentes, raisonnables et appropriées.

Le fait que le G7 ne dise rien sur la responsabilité des États-Unis en matière de désarmement et sur les risques de prolifération nucléaire posés par la coopération AUKUS, et qu’il choisisse au contraire de prendre la Chine comme prétexte, relève d’une politique de deux poids, deux mesures, a dénoncé Mme Mao.

La soi-disant « surcapacité chinoise » s’est avérée être une fausse proposition, a souligné Mme Mao, exhortant les membres du G7 à mettre un terme à politiser et à militariser les liens commerciaux et économiques, ainsi qu’à cesser de saper l’ordre économique international et de déstabiliser les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales.

La Chine appelle le G7 à abandonner la mentalité de la guerre froide et les préjugés idéologiques, à cesser de saper la souveraineté de la Chine et de s’ingérer dans ses affaires intérieures, ainsi qu’à cesser d’attiser les antagonismes et la confrontation des blocs, a souligné Mme Mao.

En outre, elle a ajouté que le G7 devait plutôt se concentrer sur des questions majeures, notamment la résolution des problèmes mondiaux et la promotion du développement mondial, et prendre davantage de mesures en faveur de la solidarité et de la coopération internationales.

Téhéran donnera une réponse « décisive et définitive » à tout acte d’agression, a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, dans un contexte de menaces américaines contre la République islamique d’Iran en raison de son soutien au Yémen.

« Nous répondrons de manière décisive à toute agression contre l’intégrité territoriale de l’Iran, sa sécurité nationale ainsi que ses intérêts. Cela ne fait aucun doute », a déclaré Esmaïl Baghaï aux journalistes lors de sa conférence de presse hebdomadaire, qui s’est tenue ce lundi 17 mars à Téhéran.

M. Baghaï a souligné que le gouvernement et le peuple yéménites prennent des décisions indépendantes concernant les mesures qu’ils jugent nécessaires pour soutenir la résistance légitime du peuple palestinien.

Il a condamné l’agression américaine contre le Yémen, la qualifiant de violation de tous les principes de la Charte des Nations Unies et du droit international.

Dans la foulée, le porte-parole de la diplomatie iranienne a appelé la communauté internationale, les pays musulmans ainsi que l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à prendre des mesures immédiates face à l’attaque américaine.

Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah a averti les États-Unis que l'agression contre le Yémen serait réprimée par une escalade et que les forces armées du pays  cibleraient le porte-avions américain et les navires de guerre dans la région. 

Abdul Malik al-Houthi a fait ces remarques dans un discours prononcé, ce dimanche 16 mars, un jour après que les États-Unis ont mené des frappes militaires à grande échelle sur la capitale yéménite Sanaa et plusieurs autres provinces du pays, faisant des dizaines de morts et de blessés, dont des femmes et des enfants.

« Nous nous opposerons à l'oppression américano-israélienne. L'agression américaine échouera, par la volonté d'Allah, et elle n'atteindra pas ses objectifs », a déclaré al-Houthi.

« L’agression américaine ne parviendra pas à faire pression sur notre peuple et notre pays pour qu’ils reviennent sur leur position ou leur décision, car il s’agit d’une position fondamentale », a-t-il ajouté.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a réaffirmé l'engagement de l'Iran en faveur de la diplomatie régionale, soulignant que les pays voisins demeurent une priorité absolue pour la République islamique.

« Nos voisins sont notre priorité », a écrit le chef de la diplomatie iranienne dans un message publié le dimanche 16 mars sur X.

M. Araghchi a également fait part d’une rencontre avec son homologue omanais, Badr bin Hamad Al Busaidi, à Mascate, la capitale omanaise, au cours de laquelle les deux hommes ont discuté de questions bilatérales et régionales clés.

« Notre engagement est de défendre la paix et la stabilité par la diplomatie, et je suis toujours ravi de dialoguer avec mon homologue omanais dans ce sens », a-t-il écrit.

A noter que l'Iran enrichit ses relations avec ses voisins en Asie de l’Ouest, notamment Oman, avec lequel la République islamique entretient des liens étroits de longue date, en privilégiant les efforts diplomatiques visant, entre autres, à apaiser les tensions régionales.

 

Le directeur régional de l'UNICEF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Edouard Beigbeder, affirme que près d'un million d'enfants à Gaza ont un besoin urgent de services et de fournitures de santé vitaux.

Dans un communiqué publié dimanche, après une visite de quatre jours dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, Edouard Beigbeder a qualifié la situation d'« extrêmement préoccupante ».

Il a averti que si le manque d’aide humanitaire et médicale persistait à Gaza, environ un million d’enfants risqueraient de vivre sans les éléments de base nécessaires à leur survie.

Des colons israéliens, soutenus par les forces d'occupation, ont mené de nouvelles attaques contre les Palestiniens et leurs maisons en Cisjordanie.

L'agence de presse palestinienne WAFA a rapporté, ce dimanche 16 mars, qu’un groupe de colons, soutenu par les militaires israéliens, avait agressé des Palestiniens à Wadi Hilweh, un secteur du quartier de Silwan, à Qods-Est.

Citant l’activiste local Aref Jaber, WAFA a également signalé des attaques de colons dans les quartiers de Jaber, as-Salaymeh et Wadi Nasara, situés dans la vieille ville d’al-Khalil.

 

Un éminent juriste spécialisé dans les droits de l'homme a affirmé que le Yémen est bombardé par les États-Unis et le Royaume-Uni parce qu'il a rempli les obligations définies par la Cour internationale de Justice (CIJ) et l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU).

Craig Mokhiber, avocat américain spécialisé dans les droits de l'homme et ancien fonctionnaire des Nations Unies, a condamné ce lundi 17 mars, sur son compte X, la dernière agression du tandem américano-britannique contre le Yémen.

Il a déclaré que la CIJ et l’Assemblée général de l'ONU ont toutes deux estimé que tous les pays sont « légalement tenus » de cesser tout soutien au régime d'occupation israélien dans le contexte du génocide en cours à Gaza.

Ces obligations, a-t-il précisé, comprennent l'interdiction de tout produit en provenance des colonies illégales, la rupture de toute relation militaire, diplomatique, économique, commerciale, financière et d'investissement avec le régime d'occupation, le respect des ordonnances provisoires de la CIJ dans l'affaire du génocide à Gaza et le respect de leurs obligations en tant qu'États tiers, en vertu de la Convention sur le génocide, qui consistent à agir pour prévenir et mettre fin au génocide. 

« Le Yémen est bombardé parce qu'il respecte ces obligations », a-t-il fait remarquer.

M. Mokhiber, ancien directeur du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme basé à New York, a démissionné de son poste en octobre 2023 pour protester contre l'« échec » de l'ONU à empêcher le génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza.

Il a qualifié les États-Unis, le Royaume-Uni et une grande partie de l'Europe de « complices inconditionnels de cette horrible attaque ».