
تقي زاده
Les raids israéliens ont tué 26 Palestiniens, dont 13 membres d’une même famille
Israël a mené de nouvelles frappes aériennes sur la bande de Gaza, ce vendredi 18 avril, tuant 26 Palestiniens, dont 13 membres d’une même famille.
Selon des sources d’informations, 13 membres de la famille Baraka, principalement des enfants, ont perdu la vie lorsque des avions de guerre israéliens ont bombardé leur maison dans la ville de Bani Suheila, dans l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande assiégée.
La Défense civile de Gaza a indiqué que ses équipes avaient récupéré les corps des martyrs, « ainsi qu’un grand nombre de blessés dans la maison de la famille Baraka et des maisons voisines ciblées par les forces d’occupation israéliennes ».
D’autres frappes aériennes israéliennes ont touché la maison de la famille Nasibu à Tal Al-Zaatar, dans le nord de la bande de Gaza, tuant 11 personnes, dont des femmes et des enfants.
Vendredi également, un père et son fils ont perdu la vie lors de raids israéliens contre la maison de la famille Abu Akr, dans l’ouest de Khan Younès.
Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne ciblée par la répression du gouvernement français
Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne résidant en France, est la dernière cible de la répression du gouvernement français en raison de son soutien public aux Palestiniens de Gaza et de sa condamnation des crimes génocidaires israéliens.
Samedi, les autorités françaises ont finalement reconnu détenir une ressortissante iranienne, sur la base d’accusations douteuses concernant ses activités en ligne.
Esfandiari, 39 ans, est détenue depuis un mois et demi dans une des plus notoires prisons françaises. Pendant deux semaines, la police et la justice françaises ont empêché sa famille d’entrer en contact avec elle.
De plus, les autorités françaises ont refusé pendant un mois entier de fournir des informations détaillées au ministère iranien des Affaires étrangères, qui est intervenu à la demande de la famille.
Bernard Cornut, analyste politique et spécialiste du Moyen-Orient et Arnaud Develay, juriste et analyste politique s’expriment sur ce sujet.
L’Iran condamne fermement les frappes aériennes américaines « brutales » sur un port pétrolier au Yémen
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné les frappes aériennes américaines « brutales » sur le Yémen, qui ont visé un port pétrolier et tué des dizaines de personnes.
M. Baghaï a qualifié vendredi l’attaque américaine d’« exemple clair » de violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit international.
« Les agressions américaines contre le Yémen, menées dans le cadre du soutien total à l’occupation et au génocide perpétré par le régime sioniste dans les territoires occupés palestiniens, ont fait des États-Unis un complice et un partenaire des crimes d’Israël en Palestine et dans la région », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.
Journée de l’armée en Iran : Pezeshkian salue la préparation et l’autosuffisance des forces armées
Alors que l’Iran célèbre la Journée de l’armée, le président Pezeshkian a pris la parole avant le début d’un défilé militaire à Téhéran, ce vendredi 18 avril, pour féliciter les forces armées du pays pour leur « force et leur préparation » et pour avoir atteint « l’autosuffisance » en matière de capacités de défense.
S’exprimant lors de cette cérémonie nationale à laquelle ont participé de hauts responsables iraniens, Massoud Pezshkian a salué le rôle joué par l’armée dans l’instauration de la paix et de la sécurité dans le pays et dans toute la région.
Le CGRI tue un chef du groupe terroriste Jaish al-Adl, responsable d’attaques meurtrières dans le sud-est de l’Iran
Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont porté un coup fatal au groupe terroriste Jaish al-Adl lors d’une opération militaire antiterroriste dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, tuant un chef du groupe.
L’opération, menée par des militaires de la base Qods des forces terrestres du CGRI, s’appuyait sur des renseignements fournis par le Service du renseignement de la police de la République islamique d’Iran et le soutien de la population locale.
L’opération s’est déroulée ce vendredi 18 avril, dans le district de Kurin et s’inscrivait dans le cadre de la campagne « Martyrs de la sécurité », ayant lieu depuis plusieurs mois.
Un chef important du groupe terroriste Jaish al-Adl, identifié comme Wali Muhammad Shahbakhsh, a ainsi été éliminé. Il était recherché pour une série d’attentats terroristes perpétrés dans la région l’année dernière.
À trois jours de la liberté, un prisonnier palestinien est mort en détention
Musab Hassan Adili, un Palestinien de vingt ans, enlevé par Israël, est décédé à l’hôpital Soroka dans les territoires occupés. Il est le 64e Palestinien mort en détention depuis le 7 octobre 2023.
Selon la Commission des affaires des détenus et des anciens prisonniers ainsi que le Club des prisonniers palestiniens, le décès de Musab est survenu seulement trois jours avant sa libération prévue.
Musab, habitant du village d’Osarin en Cisjordanie, a été enlevé par des soldats israéliens le 22 mars 2024. Il a été par la suite condamné à un an et demi de prison.
Ces organisations de défense des droits des prisonniers palestiniens ont renouvelé leur appel aux organisations internationales des droits de l’homme pour qu’elles prennent des mesures efficaces afin de tenir les dirigeants du régime israélien responsables des crimes de guerre qu’ils commettent contre le peuple palestinien, et pour qu’elles imposent des sanctions au régime de Tel-Aviv.
Depuis le déclenchent de la guerre génocidaire d’Israël contre la bande de Gaza, au moins 64 personnes enlevées par les sionistes sont mortes en prison, dont beaucoup sous la torture.
Ce chiffre ne concerne cependant que les Palestiniens enlevés dont les noms sont connus. De nombreux autres Palestiniens non identifiés auraient été tués après avoir été enlevés par les militaires israéliens à Gaza ou en Cisjordanie.
De nombreux Palestiniens sont morts après avoir subi d’intenses tortures physiques aux mains de leurs ravisseurs israéliens.
Journée de l'armée en Iran : défilé militaire marqué par une forte présence de drones
Cette année encore, la Journée de l'armée de la République islamique d'Iran a été célébrée en ce vendredi 18 avril. À cette occasion, un grand défilé au cours duquel une importante présence de drones militaires a attiré l'attention, a été organisé près du mausolée de l’imam Khomeini, dans le sud de Téhéran en présence du président Massoud Pezeshkian. L'événement national a également eu lieu simultanément dans les capitales provinciales du pays.
Parmi les officiels présents lors de la cérémonie, figuraient des commandants de haut rang des forces armées.
Les différentes unités motorisées et d'infanterie des forces armées, incluant les branches terrestre, aérienne, maritime et de défense, ont mené une démonstration de force.
Les frappes aériennes américaines sur le port pétrolier de Ras Isa au Yémen font 38 morts et 102 blessés
Une frappe aérienne de l’armée américaine a touché le port pétrolier de Ras Isa, dans le nord-ouest du Yémen, tuant des dizaines de personnes dont des ouvriers et des membres du personnel paramédical, provoquant également la blessure d’une centaine d’autres.
L’installation en question, dans le gouvernorat de Hudaydah, a été la cible d’au moins deux attaques dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 avril. La deuxième attaque a eu lieu alors que les équipes de la Défense civile et les secouristes luttaient contre les incendies et s’occupaient des victimes. Cette deuxième frappe a coûté la vie à au moins cinq membres du personnel paramédical.
Selon la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, au moins 38 personnes ont été tuées lors de cette attaque, tandis qu’environ 102 autres ont été blessées.
L’armée israélienne restera indéfiniment à Gaza, au Liban et en Syrie (Israël Katz)
Israël n’a plus l’intention de se retirer des territoires qu’il occupe actuellement dans la bande de Gaza, le sud du Liban et le sud de la Syrie, a annoncé le ministre israélien de la Guerre, Israël Katz, signe de la politique de présence militaire prolongée, voire permanente du régime sioniste dans des territoires reconnus internationalement comme n’étant pas sous sa souveraineté.
Dans un communiqué récent, Katz a déclaré que l’armée du régime allait rester déployée dans les zones dites de sécurité pour soi-disant assurer la sécurité des colons dans la région.
« Contrairement au passé, l’armée israélienne n’évacue pas les zones qui ont été nettoyées et saisies », a-t-il lancé.
Cette position met à mal les mécanismes de cessez-le-feu négociés et rouvre la question de l’occupation illégale du régime dans une région déjà déchirée par les conflits.
France : des journalistes manifestent contre les assassinats de leurs confrères à Gaza
À paris, des centaines de journalistes se sont symboliquement allongés sur les marches de l'Opéra Bastille pour rendre hommage aux plus de 200 de leurs confrères palestiniens tués à Gaza depuis le début de la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande assiégée en octobre 2023.
Vêtus de gilets de presse marqués de taches rouges symboliques, des journalistes ont formé le mercredi 16 avril un die-in simulant la mort en plein cœur de la capitale française. À mesure que les noms des journalistes tués par l’armée israélienne étaient annoncés, une rangée de journalistes français s’allongeaient. Ils étaient ainsi plus de deux cents, étendus sur les marches de l’Opéra Bastille. Un journaliste français pour un journaliste palestinien assassiné.
Cette protestation dénonce en effet les assassinats ciblés sans précédent de ceux qui tentent de documenter et de relater les événements survenant dans la zone assiégée palestinienne de Gaza où plus de 51 000 personnes ont été tuées.
Une journaliste a partagé avec Middle East Eye l'évolution des perceptions au sein des rédactions françaises concernant la couverture médiatique de la guerre à Gaza.
« Je fais partie d'un groupe de journalistes de couleur, et le silence qui entoure le génocide à Gaza nous touche profondément. C'est un sujet que nous avons longtemps refusé d'aborder dans notre travail », a déclaré Célia Gueuti, journaliste à Radio France.
« Parler de Gaza était devenu quelque peu tabou. Quand on veut en parler, on est perçu comme un militant et non comme un journaliste, et on nous accuse de ne parler de la guerre que sous l'angle racial. C'est un sujet sur lequel on nous a souvent passé sous silence », a-t-elle ajouté.