
تقي زاده
Hadith des Imams (p)
Imam Ali (as) : « Celui qui prend en charge les soins des orphelins est favorisé aux yeux d’Allah. » (3)
?# Ghurar ul-Hikam Wa Durar ul-Kalim#
Note:
(1) Bihar al-Anwar , Vol .41 , P. 29 : لوددت انی کنت یتیما
(2) Al-Ikhtisas , P. 242 : انا الهادی، انا المهدی، انا ابوالیتامی و المساکین، و زوج الارامل، و انا ملجأ کل ضعیف، و مأمن کل خائف
(3) Tasnif Ghurar al-Hikam , P. 409 : كَافِلُ الْيَتِيمِ وَ الْمِسْكِينِ عِنْدَ اللَّهِ مِنَ الْمُكَرَّمِينَ
(4) Tasnif Ghurar al-Hikam , P. 410 : مَنْ رَعَى الْأَيْتَامَ رُوعِي فِي بَنِيهِ
(5) Tasnif Ghurar al-Hikam , P. 410 : مَنْ ظَلَمَ يَتِيماً عَقَّ أَوْلَادُهُ?
Qassem Soleimani l’homme fort du Moyen-Orient
Qassem Soleimani est un général iranien, commandant de la force AlQods du corps des Gardiens de la révolution islamique. Le général Qassem Soleimani né le 11 mars 1958 à Rabor (province de Kerman) et assassiné par la force aérienne américaine en Iraq en 2020.
Il commence à travailler très jeune dans le bâtiment. Il a 22 ans en 1979 et se laisse séduire par la ferveur qui inonde le pays suite la chute du Shah. Il rejoint les Gardiens de la Révolution et s'illustre par sa bravoure durant la guerre contre l'Irak entre 1980 et 1988. Et ce malgré la légende populaire qui dit qu'il n'a reçu que six semaines d'entraînement militaire.
Avec le déclenchement de la guerre et l'attaque du régime irakien sur les aéroports du pays, il a gardé pendant un certain temps les avions à l'aéroport de Kerman. Au bout de deux ou trois mois après le déclenchement de la guerre, il partit sur les fronts de Susankord, parmi les premières forces envoyées de Kerman, qui comptaient près de 300 personnes, en tant que commandant du Faisal.
Après avoir participé à la guerre Iran-Irak, Il dirige les opérations extérieures du régime iranien. Notamment pendant les guerres d’Afghanistan, la guerre d’Irak, le conflit israélo-libanais de 2006 et la guerre civile syrienne. Lors de cette période, il étend l’influence de l’Iran au Moyen-Orient en chapeautant de nombreuses milices chiites pro-iraniennes, notamment les Hachd al-Chaabi en Irak et le Huzbollah au Liban.
En Syrie, il participe à la formation des forces de défense Bachar AlAssad. Il soutient également le Hamas et le Jihad islamique palestinien en Palestine, et les Houthis au Yémen. Une présence résumée ainsi par un ancien haut commandant de l'armée américaine, le général Joseph Votel, à CNN : "Partout où il y a activité iranienne, il y a Qassem
Soleimani. Que ce soit en Syrie, en Irak, ou au Yémen."
Hadj Qassem Soleimani a joué un rôle important dans la région pour l’insertion la paix en particulier la Syrie et l’Iraq, il était représenté dans sa participation principale et effective à la préparation et à la formation de forces contre l’occupation sioniste, y compris le Huzbollah libanais. Le général Qassem sait que la paix avec les Juifs ne peut être obtenue que par l'usage de la force, parce que les Juifs ont peur de la force.
Il représente un grand danger pour l’ennemi, qu’il était un homme qui portait une vision de la nécessité de raviver le message du jihad islamique contre le tyran et ceux qui ont coopéré avec lui… et il possédait compétence et détermination en ce sens affirme Seyed Adnane Diounaide.
Le 28 Ardebesht 1390 l’an iranienne, le président des États-Unis, M. Barack Obama, a ajouté le nom du général Qassem Soleimani, à la liste des sanctions pratiquées par les États-Unis contre des personnalités.
Arwa Damon, correspondante de CNN en Irak, expliquait qu'avec la mort de Soleimani, "nous sommes probablement en train d'entrer dans l'inconnu, tant Soleimani était un personnage majeur pour l'Iran, tant il était vénéré par ses hommes et par les iraniens." Bien avant, Ali Khamenei avait dit de lui qu'il était un "martyr vivant de la Révolution". Un compliment bien rare dans la bouche du leader suprême, relève la presse internationale. Et d'ajouter : c'est un potentiel futur leader de l'Iran qui a été tué sur ordre de Donald Trump.
Le général Qassem Soleimani L’homme qui a fait pleurer des milliers de gens, qui a fait couler les larmes du gardien de la révolution Ali Khamenei, l’homme qui était très cher aux yeux des autres, la mère le voyait comme son propre fils, les orphelins le voyaient comme un père, et le frère comme un frère de sang. L’homme qui a laissé d’arrière lui un testament politico-spirituel qui restera toujours dans les archives. Voilà qu’elle que extrait sur ce testament :
O mon Dieu, je Te remercie pour Tes bénédictions
O mon Dieu, je Te remercie de m’avoir transféré d’une entrailles à une autre, d’un siècle à un autre et d’une famille à une autre, jusqu’à ce que tu m’accordes la bénédiction de vivre à une époque où je pourrais voir l’un de tes plus éminents Amis, un proche et compagnon des Infaillibles, à savoir Ton juste serviteur, le grand Khomeiny. Et je Te remercie de m’avoir accordé l’honneur d’être son soldat. Si je n’ai pas eu la bénédiction d’être le compagnon de Ton Plus Grand Messager, Muhammad al-Mustafa, et si je n’ai pas vécu pendant la période d’oppression d’Ali bin Abi Talib et de ses enfants immaculés et lésés, Tu m’as aidé à arpenter la même voie sur laquelle ils ont donné leur vie, ce qui vaut tout l’univers et toutes ses créatures. A mes frères et sœurs moudjahidines (combattants & combattantes)
Mes sœurs et frères moudjahidines de ce monde, vous qui avez offert votre existence pour l’amour de Dieu, en risquant votre vie et en la mettant en vente dans le bazar de l’Amour, je vous prie d’être attentifs à mes propos. La République Islamique est le centre de l’Islam et du chiisme. Aujourd’hui, la base de l’Imam Hussein b. Ali est l’Iran. Vous devez savoir que la République Islamique est un sanctuaire, et si ce sanctuaire est préservé, les autres sanctuaires le seront également. Si l’ennemi détruit ce sanctuaire, aucun sanctuaire, que ce soit les sanctuaires appartenant à Ibrahim (as) ou à Muhammad (saas), ne restera inviolé.
Il était proche du Guide de la Révolution Ali Khamenei, il est élevé au rang d’icône par la République islamique d’Iran. Il est Tué à Bagdad dans une frappe de drone ciblée menée par les Etats-Unis, lors de la crise américano-iranienne de 2019-2020.
Le Général Soleimani est tué mais sa mission et son conviction est ses désirs reste toujours en rigueurs, il y aura des milliers et des milliers de Soleimani qui sont prêt pour accomplir son noble mission.
L'héritage de l'esclavage aux États-Unis et les nouvelles formes d'exploitation dans la société américaine
Par la rédaction de Press TV français
L'esclavage a profondément marqué l'histoire des États-Unis, laissant des cicatrices indélébiles dans la société américaine. Abraham Lincoln, le 16e président américain, souvent célébré comme l'un des architectes de la liberté aux États-Unis, a également été un homme d'État dont les actions ont soulevé des questions morales profondes.
Bien que Lincoln ait joué un rôle crucial dans l'abolition de l'esclavage avec la Proclamation d'émancipation promulguée le 1er janvier 1863, l'héritage de cette institution inhumaine perdure sous diverses formes d'exploitation. Cet article explore les conséquences de l'esclavage, l'impact des politiques de Lincoln et les nouvelles manifestations de l'exploitation qui continuent d'affecter les Afro-Américains et d'autres groupes marginalisés aux États-Unis.
L'esclavage a été une institution centrale dans le développement économique et social des États-Unis. Pendant plus de deux siècles, des millions d'Africains ont été enlevés de leur terre natale et réduits en esclavage, contribuant à la richesse des plantations du Sud. Cette exploitation a créé un système de racisme systémique qui persiste encore aujourd'hui.
Les plantations de coton, de tabac et de sucre ont généré d'énormes profits, reliant l'économie américaine à celle de l'Europe. Ce système a également créé des inégalités de richesse qui perdurent. L'esclavage a engendré des divisions raciales profondes, créant des stéréotypes et des préjugés qui ont été institutionnalisés dans la culture américaine.
Les débuts d'Abraham Lincoln
Né le 12 février 1809 dans une cabane en bois dans l'État du Kentucky, Abraham Lincoln a grandi dans un environnement modeste. Sa famille a déménagé dans l'Indiana, où il a reçu une éducation limitée mais a développé un goût pour la lecture et l'apprentissage. En 1830, il s'installe à Springfield, dans l'Illinois, où il commence sa carrière politique en tant que membre du Parti Whig. Lincoln a rapidement gagné en notoriété grâce à sa capacité à articuler des idées et à débattre des questions politiques de son temps.
Au cours des années 1850, la question de l'esclavage est devenue un sujet de division majeur aux États-Unis. Lincoln, bien qu'opposé à l'esclavage, n'a pas initialement plaidé pour son abolition immédiate. Son objectif principal était de préserver l'Union. En 1860, Abraham Lincoln est élu président, ce qui provoque la sécession de plusieurs États du Sud et le déclenchement de la guerre civile en 1861.
La guerre de Sécession ou guerre civile américaine est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865. Elle oppose le gouvernement fédéral des États-Unis d'Amérique (« l'Union » ou « le Nord ») rassemblant principalement des États situés au Nord, dirigés par le président des États-Unis Abraham Lincoln, et les États confédérés d'Amérique (« la Confédération » ou « le Sud »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis. La guerre résulte du débat de l'abolition de l'esclavage, souhaitée par le Nord. Les habitants de l'Union désignaient ceux de la Confédération sous le nom de « rebelles ».
La moralité de la politique de Lincoln
Abraham Lincoln est souvent célébré comme le « Grand Émancipateur », mais son approche de l'esclavage était complexe et nuancée. Bien que sa Proclamation d'émancipation ait libéré les esclaves dans les États rebelles, il n'a pas aboli l'esclavage dans l'ensemble des États-Unis. Cela a conduit à des critiques selon lesquelles Lincoln n'était pas entièrement engagé dans la lutte pour l'égalité.
Lincoln a souvent été motivé par des considérations stratégiques plutôt que par une véritable conviction morale. La préservation de l'Union était sa priorité, et l'émancipation des esclaves était un moyen d'atteindre cet objectif. En effet, l'émancipation a marqué un tournant, mais elle n'a pas mis fin à l'exploitation raciale.
En déclarant libres les esclaves des États en rébellion, Lincoln espérait affaiblir l'effort de guerre du Sud. Cette approche utilitariste soulève des questions sur la moralité de ses motivations. Est-ce que Lincoln a agi par conviction morale ou par nécessité politique ? En d'autres termes, a-t-il utilisé l'émancipation comme un outil pour atteindre ses objectifs militaires, plutôt que comme un acte de justice ?
De plus, la Proclamation ne s'appliquait pas aux États frontaliers qui avaient choisi de rester dans l'Union. Cela a conduit à des accusations d'hypocrisie, car Lincoln semblait privilégier la préservation de l'Union au détriment de la liberté des esclaves. Cette dichotomie entre ses idéaux et ses actions pose la question de savoir si Lincoln a véritablement agi en faveur des droits humains ou s'il a simplement utilisé l'émancipation comme un moyen de maintenir le pouvoir.
Après la Reconstruction (la période de reconstruction débute dès 1863 avec la proclamation d'émancipation de Lincoln et prend fin au niveau fédéral par le compromis de 1877), des lois discriminatoires ont été mises en place pour maintenir la ségrégation raciale et l'inégalité. Ces lois ont perpétué un système d'exploitation économique et social. De nombreux Afro-Américains ont été contraints de travailler dans des conditions similaires à l'esclavage à travers des systèmes comme le « sharecropping » (il s’agit d’un contrat par lequel le propriétaire d'un domaine agricole improductif charge une personne d'en exploiter tout ou partie en échange d'une part sur la production), qui les maintenaient dans un cycle de pauvreté.
En effet, Lincoln reste une figure emblématique, mais son parcours illustre les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les leaders en temps de crise. Cette complexité fait de lui un personnage fascinant et controversé, dont les décisions continuent d'être débattues et analysées aujourd'hui.
Nouvelles formes d'exploitation aux États-Unis
L'héritage de l'esclavage se manifeste aujourd'hui à travers diverses formes d'exploitation qui touchent les Afro-Américains et d'autres groupes marginalisés aux États-Unis.
Malgré des avancées dans l'éducation et l'emploi, des études montrent que les Afro-Américains gagnent toujours moins que les Blancs pour des emplois similaires. Le manque d'accès à des ressources économiques et à des opportunités de carrière contribue à maintenir des cycles de pauvreté.
Des études menées par l'Urban Institute montrent que le patrimoine net des ménages afro-américains est considérablement inférieur à celui des ménages blancs. Par exemple, en 2016, le patrimoine médian des ménages noirs était de 17 600 dollars, contre 171 000 dollars pour les ménages blancs, illustrant les effets durables de l'esclavage et des politiques discriminatoires.
Le système pénal américain soulève des préoccupations majeures concernant l'exploitation des Afro-Américains. La surreprésentation des Noirs dans les prisons et les conditions de détention déplorables mettent en lumière des parallèles troublants avec l'esclavage. Les détenus sont souvent contraints à travailler pour des salaires dérisoires, voire sans rémunération, ce qui constitue une forme moderne d'exploitation.
Des témoignages d'anciens détenus, comme ceux recueillis dans le livre « Slavery by Another Name » de Douglas A. Blackmon, exposent les abus subis par les prisonniers afro-américains. Ces récits décrivent des conditions de travail inhumaines et un traitement dégradant qui rappellent les horreurs de l'esclavage.
Les pratiques de redlining (une pratique de discrimination résidentielle consistant à refuser ou limiter les prêts aux populations situées dans des zones géographiques déterminées) et de discrimination sur le marché du logement continuent d'affecter les Afro-Américains. L'accès limité à des logements de qualité et à des quartiers sûrs contribue à des inégalités économiques et sociales, perpétuant ainsi les effets de l'esclavage.
Une étude de cas sur le redlining à Chicago montre comment les quartiers afro-américains ont été délibérément dévalorisés, ce qui a conduit à une accumulation d'inégalités en matière d'éducation, d'emploi et de santé. Les cartes de redlining des années 1930 montrent une corrélation directe entre la race et l'accès au crédit immobilier, avec des effets durables sur les générations suivantes.
De nombreux Afro-Américains se trouvent dans des emplois précaires et informels, souvent sans protections ni droits. Cela inclut des secteurs comme la restauration, la construction, et l'agriculture, où les travailleurs peuvent faire face à des abus et à des conditions de travail dangereuses.
Les témoignages de travailleurs agricoles afro-américains révèlent des conditions de travail difficiles, souvent marquées par de longues heures, des salaires bas, et un manque de protection contre les abus. Ces témoignages soulignent comment ces travailleurs sont souvent exploités par des employeurs qui profitent de leur vulnérabilité.
L'appropriation de la culture afro-américaine par des industries dominantes soulève des questions d'exploitation. Les artistes et créateurs noirs sont souvent sous-rémunérés ou non reconnus pour leurs contributions, tandis que des éléments de leur culture sont commercialisés sans crédit.
Résistance et lutte pour la justice
Des mouvements comme Black Lives Matter illustrent la résistance contre les inégalités raciales et l'exploitation. Ces mouvements cherchent à dénoncer la violence policière, le racisme systémique, et à revendiquer des droits égaux pour tous.
Le mouvement Black Lives Matter a catalysé des discussions sur la brutalité policière et les inégalités raciales aux États-Unis. Des études montrent que le mouvement a eu un impact significatif sur la sensibilisation du public et sur les politiques publiques liées aux droits civiques et à la réforme de la police.
L'éducation joue un rôle clé dans la lutte contre l'exploitation. La prise de conscience des injustices historiques et contemporaines permet aux individus et aux communautés de revendiquer leurs droits et de travailler vers un changement social.
De nombreux enseignants afro-américains témoignent de l'importance d'un curriculum inclusif qui aborde l'histoire de l'esclavage et ses conséquences. Ces éducateurs soutiennent que la sensibilisation à ces questions est essentielle pour préparer les jeunes à comprendre et à combattre le racisme.
Des efforts pour réformer le système pénal, améliorer l'accès à l'éducation et à des soins de santé de qualité, et lutter contre les discriminations sont essentiels pour aborder les conséquences de l'héritage de l'esclavage.
Les initiatives de réforme sont souvent entravées par des intérêts politiques et économiques. Les critiques soulignent que sans un engagement véritable des décideurs et une mobilisation des communautés, les réformes peuvent rester superficielles et ne pas aborder les racines des inégalités raciales.
Tout porte à croire que l'avenir des Afro-Américains et des groupes marginalisés dans un contexte politique complexe, comme celui de l'arrivée au pouvoir d’un président raciste comme Donald Trump, peut susciter des préoccupations majeures aux États-Unis.
Peu après la victoire de Donald Trump face à Kamala Harris en novembre dernier, des habitants afro-américains ont rapporté avoir reçu des SMS anonymes à caractère raciste. Selon la NAACP, une des principales organisations de défense des droits des Afro-Américains, des habitants noirs de Caroline du Nord, de Virginie, d'Alabama et de Pennsylvanie ont reçu des messages leur demandant de « se présenter à une plantation pour ramasser du coton ». Une référence au passé esclavagiste du pays que l'organisation a vivement condamnée. « La triste réalité d'avoir élu un président qui a historiquement adopté, et parfois encouragé, (les discours de) haine se matérialise devant nos yeux », a déclaré Derrick Johnson, à la tête de la NAACP.
La presse américaine a aussi fait état de SMS racistes envoyés à des étudiants afro-américains dans plusieurs États, dont certains étaient signés par « un supporter de Trump ». « Vous avez été sélectionné pour être un esclave de maison à la plantation d'Abingdon», peut-on lire sur une capture écran d'un de ces messages relayée sur les réseaux sociaux.
« Le message envoyé à de jeunes Afro-Américains, dont des étudiants de l'université de l'Alabama, est une démonstration publique de la haine et du racisme qui se moque de notre passé sur les droits civiques », a condamné Margaret Huang, responsable du groupe de défense de ces droits Southern Poverty Law Center.
En 2023, 11.447 crimes motivés par la haine ont été enregistrés aux États-Unis, selon le FBI, dont plus de la moitié motivés par l'ethnicité. Depuis 2020, au moins 30% de ces crimes ont visé des Afro-Américains.
La lutte pour les droits civiques et l'égalité raciale doit se poursuivre, car l'héritage de l'esclavage aux États-Unis ne sera véritablement surmonté que lorsque toutes les formes d'exploitation auront été abolies.
Les médias ont plus d'influence que les moyens militaires dans la détermination de l'issue des conflits (Leader)
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a souligné le rôle inégalable des médias dans les conflits en cours à travers le monde, appelant à un travail plus innovant pour améliorer les médias nationaux.
Le Leader de la Révolution islamique a fait cette remarque, mardi 31 décembre, dans un message écrit adressé à la Conférence de l’horizon de l’évolution du média national, qui s’est tenue à Téhéran à laquelle a assisté le président de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), Peyman Jebelli, ainsi que d’autres directeurs de l’IRIB.
L’Ayatollah Khamenei a déclaré que la capacité à transmettre correctement un message et à dire la vérité a une importance supérieure aux capacités militaires pour gagner sur le champ de bataille.
« Vous êtes bien conscients du rôle inégalable des médias et des campagnes médiatiques dans les conflits mondiaux actuels – qui est aujourd’hui plus important que jamais », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.
Sanaa attaqué à plusieurs reprises par la coalition américano-britannique
Des sources médiatiques arabes et yéménites ont fait part, ce mardi 31 décembre, des frappes menées par la coalition américano-britannique sur plusieurs endroits à Sanaa, capitale yéménite.
L’une des attaques a visé le Parc du 21 septembre au centre de Sanaa, a rapporté la chaîne de télévsion libanaise Al-Mayadeen.
Les avions de chasse américains et britanniques ont également ciblé le complexe d’al-Ardi dans le district d’al-Safiyah à Sanaa, ainsi que le complexe militaro-industriel du 22 mai dans le district d’al-Thawra de la capitale, avec huit frappes aériennes.
Selon certaines sources, lors de ces attaques, les installations du ministère de la Défense a été prise pour cible. Aucune victime ni aucun dommage n’ont été signalés jusqu’à présent.
Le HCDH a documenté 136 attaques israéliennes contre les hôpitaux de la bande de Gaza
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé, le 31 décembre, de vives inquiétudes concernant les récentes offensives israéliennes visant les établissements hospitaliers de Gaza, qualifiant ces actes de « crimes graves ».
Dans un communiqué officiel, le HCDH a rapporté qu’au moins 136 attaques avaient été recensées, touchant environ 27 hôpitaux et 12 centres médicaux.
Le HCDH a insisté sur le fait que l’attaque délibérée contre des hôpitaux et des populations civiles constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, assimilable à un crime de guerre.
Par ailleurs, la chaîne d’information Al-Jazeera a relayé des témoignages alarmants concernant des actes de torture et de mauvais traitements signalés à l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza. Les informations concernant le sort du Dr Hussam Abu Safiya, directeur de cet établissement, demeurent floues.
La France dit avoir frappé deux positions de Daech en Syrie
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que la France avait frappé « deux cibles militaires de Daech au centre de la Syrie ». La dernière frappe française sur les positions de Daech datait de septembre 2022.
Le ministre français des Armées a indiqué ce mardi 31 décembre que la France avait frappé deux positions de Daech en Syrie dans le cadre de la soi-disant coalition antiterroriste internationale, première opération de ce type depuis deux ans.
« Dimanche, des moyens aériens français ont procédé à des frappes ciblées contre des sites de Daech sur le sol syrien », a déclaré Sébastien Lecornu sur X, partageant également une vidéo d’une frappe militaire.
« Nos armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au Levant », a-t-il ajouté depuis le Liban, où il se trouve avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot pour passer le réveillon avec les soldats français de la Force des Nations unies (FINUL).
L’Iran annonce un assouplissement de sa position sur les recommandations du GAFI
Les autorités iraniennes ont annoncé que le pays réexaminerait les recommandations de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI ou FATF en anglais), un organisme mondial de surveillance de la criminalité financière.
Le président Massoud Pezeshkian a déclaré ce mardi 31 décembre que le Conseil de discernement du bien de l’ordre islamique, un organe chargé de prendre des décisions sur les questions et les politiques globales du pays, réexaminerait les recommandations du GAFI dans le but de permettre à l’Iran de les adopter officiellement.
Le président Pezeshkian a fait cette annonce lors d’une réunion avec des entrepreneurs et des chefs d’entreprise à Téhéran, exprimant l’espoir que l’adoption des recommandations du GAFI faciliterait l’activité économique dans le pays.
Ces commentaires interviennent quelques heures après que le ministre iranien des Finances, Abdolnasser Hemmati, a déclaré que les plus hauts dirigeants du pays avaient autorisé la reprise des discussions sur les conventions du GAFI au sein du Conseil de discernement plusieurs années après que l’organisme a arrêté les débats, craignant que les conventions ne compromettent l’indépendance financière de l’Iran.
Les restrictions du GAFI imposées au système bancaire iranien seront levées une fois que le pays aura adopté les conventions de Palerme et de lutte contre le financement du terrorisme (CFT).
À lire aussi : Le GAFI retire l’Iran de la liste des pays contre lesquels il appelle à des contre-mesures
Le Parlement iranien a approuvé la Convention de Palerme et la Convention sur le financement du terrorisme, mais le Conseil des gardiens de la Constitution iranienne, chargé de contrôler la conformité des lois avec la Constitution, a refusé de les ratifier, invoquant la nécessité de certaines modifications.
L’Iran a ratifié d’autres conventions et règlements adoptés par le GAFI.
Le nouvel effort visant à examiner l’adhésion complète de l’Iran au GAFI intervient dans le contexte des efforts déployés par le président Pezeshkian et son gouvernement pour s’ouvrir au monde et pour améliorer une économie affectée par l’inflation mondiale et les sanctions étrangères.
Lors de sa campagne électorale en été, Pezeshkian a critiqué le manque d’action sur les questions liées au GAFI.
Il s’est également engagé à relancer l’accord de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales qui imposent des restrictions au programme nucléaire iranien en échange d’un assouplissement des sanctions.
Manama poursuit sa coordination avec Téhéran en vue de rétablir les liens
Le ministère bahreïni des Affaires étrangères a annoncé qu’il poursuivait la coordination avec l'appareil diplomatique iranien en vue de la réconciliation entre Manama et Téhéran et du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays musulmans.
Le ministère bahreïni a annoncé dans un communiqué que Manama poursuit une approche équilibrée dans sa politique étrangère, sur la base de la défense de sa souveraineté et de son indépendance, de ses intérêts nationaux et du renforcement de sa position régionale et internationale.
L’Iran et Bahreïn conviennent d’entamer des négociations sur la reprise de leurs relations politiques.
Des missiles yéménites pénètrent l'espace aérien de la Palestine occupée « sans être détectés » : Ansarallah
Le vice-ministre yéménite de l'Information a déclaré que les missiles tirés par les forces armées du pays avaient atteint l'espace aérien de la Palestine occupée sans être interceptés par Israël.
Nasruddin Amer a fait cette annonce mardi, après que les forces yéménites ont mené une nouvelle opération de missiles anti-israéliens.
Le membre du bureau politique d'Ansarallah a déclaré que le Yémen ne cesserait pas ses attaques et les intensifierait tant que le régime de Tel-Aviv poursuivrait sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
« La Palestine occupée ne connaîtra pas la sécurité tant que Gaza vivra dans l’insécurité », a-t-il averti.
L'armée israélienne a prétendu avoir intercepté un missile balistique lancé en provenance du Yémen qui a déclenché des sirènes dans le centre de la Palestine occupée tard lundi soir.