
تقي زاده
Iran: la Maison Blanche appelle à la révolte
Les informations que diffusent certains médias comme France 24, AFP, Le Figaro et bien d'autres sur l'Iran font penser à un remake de la Révolution orange (2004) en Ukraine, de la Révolution de velours en Tchécoslovaquie (1989), ou encore des troubles post-électoraux de 2009 en Iran, soigneusement orchestrés depuis Washington et Tel-Aviv dans le strict objectif de renverser le système politique en place.
Toujours est-il que les deux jours de manifestations (jeudi et vendredi) dans quelques villes iraniennes, manifestations non autorisées et axées essentiellement sur la faillite de deux établissements financiers et les exigences de leurs investisseurs pour se faire rembourser, ont fourni tour à tour au Congrès US, à la Maison Blanche puis à la personne du président américain l'occasion de se hisser en "ange gardien" des Iraniens et à les appeler au "soulèvement contre le régime iranien"!

Trump qui qualifiait au mois de septembre la nation iranienne de "terroriste" à la tribune de l'ONU, s'est même donné la peine de faire, en pleine période de vacances de Nouvel An, un tweet où il demande aux Iraniens contre qui il a prolongé à plusieurs reprises des sanctions et à qui il a refusé l'accès au territoire américain (Muslim Ban), de se pencher sur "la corruption du régime" et sur "le gâchis des deniers publics en faveur des terroristes".
Curieuse littérature, quand on sait que les Américains se sont mis, après la défaite quasi acquise de Daech en Syrie, à en héliporter les chefs et à les mettre à l'abri et qu'Israël, protégé de Trump, est dans tous ses états à l'idée d'avoir bientôt à dire adieu à ses agents nosratistes (al-Nosra) lesquels opèrent depuis 2011 à Qalamoun. Le Qalamoun où l'armée syrienne et le Hezbollah mènent une fulgurante opération en ce moment même pour en finir avec le terrorisme.

Sous d'autres cieux, la manifestation de la population contre la mauvaise gestion économique, le taux de chômage ou encore la précarité aurait été qualifié par Trump et Cie d'"exercice de la démocratie". En Iran , Trump crie au "ras-le-bol de la population contre le régime".
Vidéo: un jeune chômeur exprime sa colère vendredi 29 décembre 2017 dans la ville de Kermanchah. Il dit "avoir frappé à toutes les portes mais n'avoir trouvé aucun boulot". Le policier l'embrasse et lui demande de quitter les lieux puisque la manif est "illégale".
Or en Iran, ce discours a réellement du mal à passer : pour une population iranienne qui a senti au plus profond de son être, l'hostilité de l'Occident, les appels du président des "blancs américains" a quelque chose de perfide. Cette population qui n'a cessé depuis 1979 de prouver à quel point elle honnit les ingérences étrangères, sait bien que ce n'est pas pour ses "fins du mois" que parle et agit Trump, sinon les sanctions anti-iraniennes auraient été entièrement levées trois ans après l'accord nucléaire de 2017. Si Trump appelle au soulèvement, c'est qu'il veut édulcorer les impacts particulièrement décisifs des victoires qui ont été les siennes dans toute la région. Les mêmes victoires qui ont empêché Daech de reconduire ses attaques du mois de juin à Téhéran.
Ce 30 décembre 2017 coïncide justement avec le jour anniversaire de l'échec de la tentative de la révolution colorée du tandem Clinton-Obama contre l'Iran. Cette tentative déclenchée en 2009 sous prétexte des fraudes électorales, à la veille des soi-disant révolutions arabes de 2011, est un prélude à celles-ci. Car le "Moyen-Orient élargi" des Américains n'aurait pas pu prendre corps sans un Iran "domestiqué". L'Iran se laissera-t-il apprivoiser? Rien n'est moins sûr. Le projet du Moyen-Orient élargi s'apprête à faire son entrée dans l'histoire, et ce, grâce aux victoires de l'axe de la Résistance face aux Américains. Quant aux problèmes domestiques, c'est une affaire qui devra se régler entre le président Rohani et les Iraniens.
Vidéo: la manifestation de ce 30 décembre 2017 à Machad à l'occasion de la date anniversaire de l'échec de la tentative de révolution colorée en 2009.
Iran: le gouvernement agira contre ceux qui "utilisent la violence''
Selon des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux, des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays.
Il est difficile de vérifier l'authenticité de ces vidéos.
L'internet sur les réseaux de téléphonie mobile est toujours rétabli dans la nuit au contraire des récits de certains médias étrangers.
Des milliers d'Iraniens manifestent également pour soutenir la République islamique d'Iran.
Les filles militaires rêvent de prendre le pouvoir
"Pourquoi pas ? Si une femme peut devenir Premier ministre, ministre des Affaires étrangères ou gouverneure de la banque centrale, elle peut aussi commander l'armée", justifie-t-elle, pleine d'assurance. "Je vais rendre cela possible. Vous allez voir."
Ses propos détonnent à Mardan, ville du Khyber Pakhtunkhwa (KP), l'une des quatre provinces pakistanaises, touchée par l'insécurité et où le conservatisme prévaut. Dans le KP, les perspectives féminines dépassent rarement les portes des maisons, le champ familial, voire le marché local.
Les collèges de cadets illustrent ce phénomène. Ces centres d'excellence gérés par l'Etat, où des officiers du département d'éducation de l'armée préparent les élites futures, ne se préoccupaient jusqu'alors que des mâles, par centaines dans tout le pays.
Le collège de Mardan fait donc exception, dans un système scolaire sous-financé depuis des décennies.
Mardan "peut aider les filles à être assez qualifiées pour entrer dans les forces armées, les affaires étrangères, les services civils, ou à devenir ingénieures ou doctoresses", analyse Naureen Satti, une ancienne officière de l'armée, insistant sur le long combat pour l'égalité mené par les femmes pakistanaises.
Vêtues d'un uniforme kaki et coiffées d'un béret rouge, Durkhanay et ses 70 copromotionnaires marchent au pas pour la parade, avant de rompre les rangs pour revêtir leur tenue de sport. Un cours d'arts martiaux va démarrer.
- Pilote de chasse -
Au Pakistan, l'armée est vue comme l'institution la plus puissante, qui a gouverné le pays près de la moitié de ses 70 années d'existence. Sous le régime civil actuel, elle aurait encore le contrôle des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.
Mais dans un pays considéré comme l'un des plus misogynes au monde, l'armée ne brille pas pour son ouverture envers les femmes. Longtemps cantonnées aux tâches administratives, celles-ci n'ont pu intégrer les unités de combat qu'en 2003, sous Pervez Musharraf.
L'armée pakistanaise ne communique guère sur ses effectifs, qu'une étude du Crédit suisse en 2015 a évalué à 700.000 membres. Parmi ceux-ci, seules 4.000 seraient des femmes, a indiqué une source sécuritaire à l'AFP, sans plus de précision quant à leurs affectations.
Seule entorse au mutisme officiel, les militaires ont abondamment communiqué sur le cas d'Ayesha Farooq, devenue en 2013 la première Pakistanaise pilote de chasse.
Le collège des cadettes préparera ses élèves à tous les métiers, "y compris les forces armées", affirme son principal Javid Sarwar, un ancien brigadier.
"Je veux que ces filles utilisent leur intelligence et leurs capacités et combattent les injustices dans la société, ce qui est possible si elles suivent une éducation standard", explique-t-il à l'AFP, ajoutant qu'une seconde promotion de 80 collégiennes pourrait intégrer l'école en mars prochain.
Pour 57.000 roupies (445 euros) par trimestre, ses élèves sont hébergées et nourries, et bénéficient d'un accès à des ordinateurs connectés à internet, un luxe en comparaison des écoles pakistanaises classiques.
Les soldats israéliens tuent un manifestant palestinien
Sa mort porte à 13 le nombre de Palestiniens tués depuis l'annonce le 6 décembre par le président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Onze ont été tués dans des heurts et deux par une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Cette décision a provoqué la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde, notamment à l'ONU.
Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Aujourd'hui, le système arrogant américain commet de différents crimes dans le monde
Dieu a créé l'Homme libre et a confié toutes les décisions à sa créature. L'Homme choisit et cela vient de son monde intérieur dont la source est Dieu, parce que c'est seulement Dieu qui a la capacité de commander, a-t-il indiqué.
Dans le système de l'univers, les êtres humains ne peuvent pas vivre sans une force qui commande. Tous les versets coraniques indiquent directement ou indirectement les caractéristiques du système de la direction. Cela montre l'importance de cette question, a-t-il expliqué.
La révolution islamique du peuple iranien n'est pas pour le renforcement du pouvoir, mais pour présenter la religion au peuple et désigner les connaissances religieuses. Le résultat de ce processus sera la mise en place de la justice dans la société qui est en tout sécurité, a-t-il ajouté.
Caractéristiques de as-Sahifa us-Sad-djadia
As-Sahifat us-Sad-djādia de l’Imam Ali ibn al-Hussein (psl) est l’une des œuvres les plus nobles et les plus brillantes sur les plans de l’éloquence pure, de l’éducation, de la morale et de la littérature musulmane.
Ses caractéristiques:1- Ce recueil indique la manière de se séparer totalement du monde matériel, de chercher la protection auprès d’Allâh(swt) et de se vouer totalement à Lui. Ce qui constitue ce qu’il y a de plus précieux dans la vie.
2- Il dévoile la haute connaissance de l’Imam à propos de Allâh Le Sublime et sa confiance totale en Lui.
3- Ce très précieux recueil de do‘ās se distingue des autres recueils de do‘ās par l’abondance des salutations (s,alawāt) faites sur Mohammad(psl) et les membres de sa Famille élue. Nous savons très bien que la rédaction de ce recueil est intervenue après le massacre sanglant de Karbalā lors duquel les ennemis d’Allâh ont tué sauvagement l’Imam Hussein (psl), sa famille et ses disciples purs et fidèles. Ils ne se limitèrent pas au meurtre physique de l’Imam Hussein et de ses compagnons (pse), mais ils voulaient aussi anéantir totalement la personnalité de l’Imam Hussein ainsi que toute son école. Les salutations adressées exprimaient donc davantage la haute position de l’Imam Hussein (psl) dans la société musulmane.
Suite à un événement aussi important que celui de Karbalā, il fallait que la Umma sache bien l’horrible crime qui venait d’être commis ; le sentiment de péché devait dominer la société afin de faire réfléchir la Umma sur les manière de réparer ses fautes graves et de récupérer autant que possible les valeurs et les principes qu’elle venait de perdre.
4- En même temps, malgré la turpitude, malgré l’infamie des crimes commis, les portes de l’espoir en la grâce d’Allâh ne devaient pas être fermées et la Umma ne devait pas non plus se sentir engagée à jamais dans une impasse sans sortie ni espoir de retour. Cela aurait d’ailleurs profité au régime en place, incarnant désormais un fatalisme utilisé pour couvrir tous les actes perpétués au sein de la société musulmane.
5- Les supplications dont il est question mènent également l’homme croyant et doué d’aptitude jusqu’au degré de l’amour divin, qui est la source de la miséricorde, de la grâce et du pardon. Ainsi, le S&ahifat devient la fontaine du véritable « ‘irfān / mysticisme» islamique, jaillissant au sein d’un désert brûlant, terrifiant et pollué. On y trouve des invocations merveilleuses et innovantes adressées à Allâh, avec l’emploi de divers raisonnements et styles éloquents, afin d’attirer la grâce d’Allâh et Son pardon :
إلهي و سيدي إن كنت لا تغفر إلا لإوليائك و أهل طاعتك، فإلى من يفزع المذنبون؟! و إن كنت لا تكرم إلا أهل الوفاء بك فبمن يستغيث المسيئون
« Ô Allah ! Si Tu ne pardonnes que Tes propres amis et ceux qui T’obéissent, auprès de qui se réfugieront les pécheurs ?! Et si Tu n’honores que Tes fidèles, vers qui se retourneront alors les malfaisants ? ».
Ainsi que sa parole :
.«… اللهمّ فإنّي امرؤٌ حقيرٌ و خطري يسير و ليس عذابي ممّا يزيد في ملكك مثقال ذرّة »
« Ô Allah ! Moi, je ne suis qu’un homme humble et inoffensif. Mon châtiment n’ajoute rien à Ta royauté… ».
6- Le S&ahifa contient une série de thèmes moraux et mystiques, des pratiques spirituelles importantes pour l’éducation de l’homme et lui indique les principes des vertus et des perfections spirituelles. Tel qu’il est dit dans le Do‘ā Makārim ul Akhlāq /les éléments de la noblesse de la morale :
« Ô Allâh ! Prie sur Mohammad et sa Famille, fais atteindre à ma foi le niveau de la foi la plus perfectionnée et accorde-moi la meilleure des convictions !
7- Il contient une exclusivité scientifique ignorée à l’époque, et même encore à présent.
8- Le S&ahifa est en plus une mine d’éloquence et de bonne expression, ainsi qu’un ruisseau de la littérature islamique poursuivant son propre cours. Sous cet angle le S&ahifa ne diffère pas de نهج البلاغة /la voie de l’éloquence.
9- L’Imam Zayn ul-‘Ābédine (psl) fit insérer ses supplications dans un recueil que l’on appela plus tard« الصحيفة الكاملة/recueil complet ». Ses autres do‘ās sont venus plus tard et sont rassemblés dans un recueil surnommé الصحيفة الجامعة/le recueil exhaustif. Ils servent aujourd’hui de recours complet pour la vie solitaire de l’homme. L’Imam n’a laissé de côté aucun aspect des besoins de la Umma musulmane, lui livrant le trait de sa méthode unique et de son éloquence innovante.
l'échec d'une contre-révolution
Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a précisé :
« En pleine guerre, il faut deviner la stratégie de l’ennemi. Aujourd’hui, plus besoin de la deviner puisque les campagnes de désinformation étrangères s’en chargent et visent directement la nation iranienne, afin de lui faire perdre espoir, de la rendre pessimiste et de lui enlever toute confiance en soi. »
Il a regretté le fait que certains groupes à l’intérieur du pays emboîtent le pas à l’ennemi et qu’ils ne ménagent aucun effort pour désorienter le peuple en lui inculquant des mensonges.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite précisé : « Notre principal ennemi, ce sont les États-Unis qui sont l’un des régimes les plus corrompus et les plus tyranniques du monde. Le gouvernement américain a fait tout son possible pour soutenir Daech et d’autres groupes terroristes. Les États-Unis ont soutenu et ne cessent de soutenir les dictateurs, le shah d’Iran, la famille royale en Arabie saoudite, et d’autres monarchies tyranniques et despotiques dans la région. »
Cette rencontre a eu lieu à l'occasion de la date anniversaire de l'échec de la tentative de "révolution de couleur" en 2009 en Iran. Planifié par les États-Unis et leurs compères, des éléments ont tenté à l'issue du la présidentielle de 2009 de semer le trouble en Iran en prétextant l'existence des irrégularités dans le scrutin.
Ces éléments ont refusé le recours aux mécanismes légaux pour faire part de leur mécontentement, préférant de nuire à l'ordre public. Or les Iraniens, bien plus vigilants que les peuples des pays victimes des révolutions colorées, ont fait échec aux fauteurs de troubles.
Le Sénégal est invité à la prochaine conférence de l'OCI en Iran
L’ambassadeur d’Iran au Sénégal a rencontré le président du Parlement sénégalais.
L’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Eynollah Qashqavi, a rencontré le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, a rapporté ce mercredi 27 décembre l’agence de presse Fars News.

Lors de cette rencontre, les deux hommes ont examiné les différents axes de coopération bilatéraux surtout les coopérations parlementaires.

L’ambassadeur d’Iran à Dakar a également remis l’invitation officielle du président du Parlement iranien Ali Larijani, à son homologue sénégalais Moustapha Niasse, pour participer à la 13e Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) prévue les 16 et 17 janvier 2018 à Téhéran.
Quand la route des migrants s'arrête au Maroc
L’Agence France Presse réalise un reportage sur le destin des migrants subsahariens qui n’ont pas forcément tous l’occasion d’atteindre l’Europe. Or, sur leur route vers une Europe souvent inaccessible, certains d’entre eux finissent par s’installer au Maroc.
Faute de pouvoir passer en Europe, Aliou Ndiaye s’est installé au Maroc, comme d’autres migrants subsahariens en quête d’une vie meilleure.
« Beaucoup visent l’Europe, mais certains finissent par rester pour gagner leur vie », résume l’homme de 31 ans, qui était autrefois « exportateur de poissons » au Sénégal. Sur dix migrants ouest-africains, sept restent sur le continent, en s’enracinant dans différents pays sur leur route, selon un récent rapport du centre de réflexion marocain OCP Policy Center.
« Les autorités marocaines ont basculé d’une approche sécuritaire qui criminalisait l’immigration clandestine à un discours d’intégration » lié au rapprochement avec l’Union africaine, affirme le sociologue Mehdi Alioua qui est également président d’une association d’aide aux migrants.
Selon lui, la politique actuelle qui consiste à « dégager les migrants des zones frontalières pour les dispatcher dans les grandes villes poussent ces voyageurs à faire étape ».
« Ceux qui ne pensent qu’à l’Europe »
« On ne peut pas être accueilli à bras ouverts partout », constate Olivier Foutou. Ce Congolais de 34 ans est très remonté contre la mauvaise image donnée par « ceux qui ne pensent qu’à l’Europe et ne veulent pas s’intégrer ».
À ses yeux, le Maroc est « le pays le plus accueillant » du continent pour les étrangers. Il est arrivé il y a dix ans pour étudier, attiré comme beaucoup par le niveau de l’enseignement et la possibilité d’obtenir une bourse. Il est resté après son diplôme et il fréquente maintenant la chorale de la cathédrale de Rabat, lieu de ralliement de la petite communauté catholique.
Comme lui, Jean-Baptiste Dago-Gnahou chante pour « créer de la fraternité ». Ce quadragénaire a fui il y a une quinzaine d’années une Côte d’Ivoire « en ébullition ». Il est arrivé au Maroc par hasard. Il y enseigne et ne pense pas « pour l’instant » rentrer dans son pays.
Papa Demba Mbaye, lui, a quitté son poste d’enseignant au Sénégal il y a sept ans pour « vivre l’aventure au Maroc », attiré par les promesses d’emploi des centres d’appels, un secteur en plein développement, en quête de francophones.
Des régularisations
Malgré la politique officielle d’intégration, obtenir un titre de séjour reste compliqué.
Les autorités bouclent actuellement une opération de régularisation pour quelque 25 000 demandes de séjour, après une vague de 23 000 régularisations en 2014.
Très difficile à estimer du fait des clandestins, le nombre de migrants subsahariens fixés au Maroc reste toutefois anecdotique comparé à d’autres pays du continent, selon le rapport de l’OCP Policy Center.
Dans les statistiques officielles, le nombre de ceux qui disposaient d’un titre de séjour en 2014 (environ 35 000) est à peine supérieur aux « migrants européens » venus chercher des perspectives de carrière ou des retraites au soleil.
Source : AFP
Qods représente notre ligne rouge (présidents turc et tunisien)
Le président turc Recep Tayyip Erdiogan, en visite en Tunisie, a participé ce mercredi 27 décembre, à une conférence de presse conjointe au Palais de Carthage avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi.
Selon l’agence de presse Fars News, le président turc a affirmé avoir discuté avec son homologue tunisien de la crise survenue en rapport avec la noble Qods. Erdogan a dénoncé la décision « erronée » du président américain de reconnaître Qods comme capitale d’Israël. L’adoption au sein de l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution contre cette décision a montré qu’il s’agissait d’une décision illégitime", a souligné le président turc, ajoutant :
« La Turquie et la Tunisie annoncent conjointement que Qods représente notre ligne rouge ; toute mesure contre le statut de cette ville est donc inadmissible. »
Erdogan a aussi critiqué la structure du Conseil de sécurité des Nations unies « qui n’a pas un seul pays musulman parmi ses membres », en allusion à la séance du lundi 19 décembre où les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution soumise au Conseil de sécurité de l’ONU condamnant leur reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël.

Erdogan n’a pas également manqué de parler de la crise en Syrie et il a prétendu que Bachar al-Assad ne faisait pas partie de la solution politique syrienne.
Lors de ce point de presse, Erdogan a également promis que la Turquie continuerait à soutenir la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme et pour contribuer au progrès et à la prospérité de ce pays.
À ce propos, des médias tunisiens écrivent que le président turc a tenu à saluer la coopération établie entre les deux pays dans différents domaines dont celui des échanges commerciaux et des questions liées au déficit enregistré par la balance tunisienne. Il a annoncé que des réunions entre les ministres de l’économie des deux pays allaient avoir lieu et traiter de la question.
Erdogan est accompagné d’une délégation de 150 hommes d’affaires turcs qui devaient à leur tour rencontrer leurs homologues tunisiens au cours d’un forum économique organisé à l’occasion de la visite, ajoute le site d’information tunisien Espace Manager.
Le président tunisien Caïd Essebsi s’est félicité pour sa part d’une « concordance totale de points de vue avec le président Erdogan sur les questions d’intérêt commun évoquées au cours de la rencontre », ajoutela même source.