
تقي زاده
Les talibans lancent des roquettes sur Kaboul
La fin d’un tabou en Irak
Réactions des musulmans de Russie aux évènements du Myanmar
Karbala, un événement à la hauteur du monde
Iran: hommage national au martyr Hojaji
Les cérémonies funéraires du martyr Hojaji ont commencé sur la place d’Imam Hossein (béni soit-il) en présence d’une grande foule.
Pour mémoire, Mohsen Hojaji a été égorgé par les terroristes de Daech, le 9 août en Syrie, près de la frontière avec l’Irak. Il était membre de l’équipe des conseillers militaires iraniens en Syrie.
Le commandant de la Force Qods, l’unité d’élite du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), le général Qassem Soleimani a assuré à la famille du martyr Hojaji que « vengeance sera nôtre ».
« Nous éradiquerons le wahhabisme et le terrorisme du monde musulman », a-t-il promis.
Haïder al-Abadi: le référendum kurde illégal, puisque non constitutionnel
Selon une dernière information, le taux de participation au référendum sur l'indépendance du Kurdistan d'Irak s'élève à 72%. Mais le résultat est totalement "inacceptable" puisque "non constitutionnel" pour Bagdad. Lundi, le Premier ministre a déjà donné l'attitude aux forces armées nationales d'intervenir au Kurdistan d'Irak pour y rétablir l'ordre.

" Nous ne traiterons ni avec le référendum ni avec ses résultats, dans la mesure où il affecte l’unité de l’Irak et la sécurité de la région ", a affirmé le Premier ministre irakien, lors d'une visite au Centre de commandement des forces conjointes.
" La tenue de ce référendum était illégitime et la cour suprême a déjà émis son verdict à ce propos. Cependant, ce référendum illégal a eu lieu. Dans une telle conjoncture, c'est la Constitution qui doit trancher. Dans le cas des différends sur certaines clauses de la Constitution, on recoure à la Cour suprême. Par conséquent, aucune partie ne peut faire une interprétation de la Constitution ", a-t-il indiqué.
La chaîne de télévision kurde Rudaw a fait part lundi d'un taux de participation de 72% au référendum de lundi dans la région autonome du Kurdistan irakien. Selon la commission électorale, sur 4 millions 581 mille inscrits sur la liste des électeurs, quelque 3 millions 375 mille électeurs sont allés aux urnes. Aucune information officielle n'a pour l'heure été rendue publique.
" Bien que le référendum ait eu lieu, la communauté internationale a évité de le reconnaître. L'étonnant est que les responsables kurdes ont organisé le référendum sans aucun observateur impartial ", a expliqué Al-Abadi. Il a ajouté: " Ce référendum et son résultat sont par conséquent dépourvus de toute validité. Les responsables kurdes tenaient à connaître le point de vue de l'opinion publique kurde sur la question de l'indépendance. Nous n'avons pas l'intention d'aller à la table des négociations, car le principe même du référendum était erroné, dans la mesure où le président du Parlement de la région autonome du Kurdistan l'a qualifié aussi d'illégitime."
Al-Abadi a déclaré que son gouvernement mettrait en oeuvre des mesures afin de préserver l’unité du pays.
" Il s’agit d’un acte qui contrevient à la Constitution et à la coexistence pacifique. Nous prendrons des mesures pour préserver l’unité du pays. Le référendum s'est tenu au moment où les Irakiens s'étaient unis pour lutter contre le terrorisme. Mais cette démarche des responsables kurdes attisent les litiges ethnico-religieux ", a-t-il souligné.
Et d’ajouter: " Nous n’abandonnerons pas nos citoyens kurdes mais nous refusons l’établissement d’un État ethnique et raciste."
Si le oui risque de l'emporter à 93% des intentions de vote à Erbil, ville de Barzani, Souleimaniye, autre ville kurde, a largement boudé le référendum, la population étant inquiète des répercussions d'un vote "non naturel" dont l'idée est importée de l'extérieur.
Référendum kurde: la Turquie surfe sur la vague
Un convoi des forces commandos a été envoyé près de la ville frontalière turque de Reyhanli, à proximité de la frontière avec la Syrie. Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan semble avoir fourni à Ankara le prétexte nécessaire au déploiement de ses troupes aussi bien en Syrie qu'en Irak.
Des convois militaires composés de véhicules militaires blindés et des forces commandos ont atteint lundi 25 septembre la région frontalière de Reyhanli, dans la province méridionale de Hatay.
La frontière syrienne est la région névralgique de la lutte entre Turcs et Kurdes. Suite au référendum pour l’indépendance du Kurdistan irakien, Ankara devrait renforcer dans les jours qui viennent ses troupes à la frontière.
La Turquie considère le référendum du 25 septembre comme une « grave erreur », un « geste illégitime et inacceptable » et examinerait "l’option militaire".
Le ministre syrien des A.E. a dénoncé lundi la Turquie comme étant le principal responsable de "ce qui se passe au Kurdistan irakien et syrien".
Le MAE syrien fustige les politiques « erronées » d’Ankara
Pour le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, les évolutions dans le Kurdistan irakien et le nord de la Syrie sont les conséquences des politiques erronées de la Turquie.
« Ce qui se passe aujourd’hui dans le Kurdistan irakien et le nord de la Syrie, est la conséquence des décisions politiques inappropriées mises en place par le gouvernement turc en soutien aux groupes terroristes », a insisté le chef de la diplomatie syrienne.
Dans une interview accordée à la chaîne Al-Mayadeen basée à Beyrouth, Walid al-Mouallem a déclaré que son pays « ne reconnaît qu’un Irak unifié et ne reconnaîtra aucun nouveau pays né du démembrement de l’Irak ».
Critiquant les positions erronées d’Ankara dans la région, le haut diplomate syrien a déclaré que les récentes évolutions dans le Kurdistan irakien et le nord syrien sont « les effets des décisions erronées du gouvernement turc qui a tenté d’affaiblir les gouvernements centraux en soutenant les groupes terroristes actifs dans la région. La Turquie a manifestement instrumentalisé la question du Kurdistan irakien à son profit »
Revenant sur la question de la lutte contre Daech et les groupes terroristes actifs en Syrie et en Irak, qui est la priorité des priorités de Damas, Walid al-Mouallem a insisté sur le fait que cette lutte ne doit pas passer par la déstabilisation d’autres pays.
Évoquant les négociations d’Astana-6 à l’issu desquelles la Turquie s’est imposée aux côtés de l’Iran et de la Russie comme le garant du cessez-le-feu dans la province syrienne d’Idlib, al-Mouallem a déclaré que "l'accord d'Astana sur la zone de désescalade serait un test pour Ankara et son engagement."

Sept avions de l’armée israélienne ont survolé le Liban
En violation de la résolution 1710 du Conseil de sécurité, sept avions israéliens ont violé l’espace aérien libanais.
Ces 24 dernières heures, au moins 7 avions de l’armée du régime israélien ont survolé les régions d’Ouléma al-Chaab, al-Janub, Zahla, al-Matn, Baabda et Ramich au Liban.
La Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (Finul), déployée au sud du Liban, n’a pas réagi à cette agression menée par deux drones d’espionnage et cinq avions de combat israéliens.
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens aux Philippines


