تقي زاده

تقي زاده

Les talibans ont revendiqué mercredi les tirs de roquettes sur l'aéroport de Kaboul, précisant sur Twitter avoir "visé l'avion du secrétaire américain à la Défense" Jim Mattis, arrivé peu auparavant dans la capitale afghane.
 
Au moins six roquettes ont atterri sur la section militaire de l'aéroport international sans interrompre le trafic aérien, selon le ministère de l'Intérieur.
jeudi, 28 septembre 2017 11:51

La fin d’un tabou en Irak

L’annonce d’un référendum par Massoud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan, le 7 juin 2017, était restée en marge des informations centrées à l’époque sur la libération de Mossoul et la crise du Qatar.
Les partisans de ce référendum prétendent qu’après 2014 et la coopération des peshmergas dans la lutte contre Daesh, les Kurdes jouissent d’un plus grand pouvoir et d’une bonne réputation. 
 
La Turquie, opposée à ce référendum, finira par donner la priorité à ses intérêts économiques sur l’intégrité territoriale de l’Irak. 
 
Les forces irakiennes sont actuellement occupées à lutter contre Daesh mais la fin des combats pourrait empêcher les minorités kurdes de décider de façon unilatérale.
 
Ce référendum est contraire à la Constitution de l’Irak et illégal, car il est organisé aussi dans des régions non kurdes, et ne sera pas reconnu par les pays voisins. De plus les sanctions imposées par l’Iran, la Turquie et le gouvernement central, risquent d’étouffer un jeune gouvernement et les partis de la région doivent aussi arriver à un consensus ce qui n’est pas le cas sur cette question.
 
Ce référendum se tient non seulement au Kurdistan, qui comprend les provinces d'Erbil, de Souleimaniyeh et de Dohouk, mais aussi dans des zones disputées avec le gouvernement central irakien, occupées par les forces kurdes lors de la lutte contre Daesh comme la  riche province pétrolière de Kirkouk habitée aussi par des Turcs, et les régions de Ninive, de Dyala et de Salaheddine. 
 
Seul le régime sioniste a apporté son soutien à l’indépendance du Kurdistan contrairement au gouvernement américain qui s’y est apparemment opposé bien que les déclarations et la politique de l’administration américaine soient parfois en opposition.  
 
La déclaration d’indépendance est la décision la plus dangereuse que pourrait prendre Massoud Barzani car un gouvernement que les pays voisins et le gouvernement de Bagdad ne reconnaitront pas, aura peu de chance de survivre. 
 
Massoud Barzani se servira probablement du résultat du référendum pour obtenir plus de Bagdad et sera obligé de discuter avec Bagdad au sujet des revenus pétroliers de Kirkouk. 
 
Ce référendum pourra aussi être la raison de la poursuite de l’état d’urgence et de la présidence de Massoud Barzani qui avec ses partenaires, sera responsable de tout ce qui pourrait arriver aux Kurdes de la région.  
Les services culturels iraniens ont présenté un rapport sur les réactions des musulmans de Russie aux évènements du Myanmar et le génocide des Rohingyas qui déclare que les musulmans de plusieurs villes de Russie ont organisé des manifestations, condamné la politique du gouvernement de Birmanie et demandé une réunion avec l’ambassade du Myanmar à Moscou.
Plus d’une centaine de manifestants ont été arrêtés lors des manifestations.
Rawil Gaynetdin, responsable du Conseil des muftis de Russie, a déclaré que cette question devait être réglée par le dialogue et condamné les rassemblements.  
 
Les musulmans de la République d'Ingouchie ont organisé des réunions de prières auxquelles participait le président Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov. 
 
A Makhatchkala capitale de la République du Daghestan, des manifestations ont été organisées en soutien aux musulmans du Myanmar mais les responsables du Conseil des muftis ont déclaré que ces manifestations étaient contraires aux positions officielles du gouvernement et Ramazan Abdoulatipov a déclaré, condamnant la violation des droits de l’homme, que cette question devait être réglée dans le cadre des règlements internationaux. 
 
Les musulmans tchétchènes avec le soutien des religieux, se sont réunis dans la mosquée  « Ghalb tchétchène » où Ramzan Kadyrov a condamné le silence des médias mais déclaré que les manifestations n’étaient pas nécessaires. 
 
Vladimir Poutine  a déclaré que les responsables avaient le droit de donner leur avis et que les déclarations du président tchétchène ne signifiaient pas une hostilité envers Moscou. 
 
Ces déclarations peuvent redonner espoir aux musulmans mais d’un autre coté, peuvent menacer les intérêts de la Russie et être à l’origine de divisions dans la société. 
 
Certains commentateurs estiment que Ramzan Kadyrov cherche à se présenter comme un des dirigeants politiques du monde de l’islam et profite de l’ouverture intellectuelle qui existe actuellement en Russie.  
Chris Hewer, islamologue et penseur irlandais a qualifié l’événement de Karbala d’une leçon pour toute l’humanité, affirmant : « En tant qu’un chrétien, j’aime rappeler la bataille de Karbala pour en tirer leçon. »
Le penseur chrétien a indiqué : « Si nous voulons saisir Karbala, il faut le considérer comme une chose en dehors du territoire irakien et en dehors du chiisme et de l’islam ; il faut le considérer comme faisant partie du vécu de l’humanité. 
 
Nous, les hommes, nous avons une histoire collective, nous ne sommes pas la première génération de l’homme. Nous pouvons regarder vers le passé et constater la vie des autres hommes pour trouver des modèles et ce regard peut nous servir de leçon. 
 
Comment ces hommes ont commis de tels actes abominables alors que dans l’autre camp, cet homme dans ces circonstances, a agi d’une manière honnête? Cela a fait qu’en tant qu’un chrétien j’aime me rappeler les événements de Karbala pour en titrer leçon.
 
Tout le monde est d’accord pour dire que Yazid était un mauvais musulman ou un très mauvais dirigeant. Il a agi ouvertement contre les prescriptions divines, violant les lois musulmanes.
 
Il y a eu là une crise au niveau de la direction de l’oumma: comment il fallait agir contre l’injustice ?
 
Il y a une parole du Prophète (psl) qui souligne l’importance du sujet : le plus grand djihad est d’exprimer la vérité devant un sultan oppresseur. 
 
Le plus grand défis pour un homme c’est de vouloir se tenir contre un tyran sans se rendre. Tout cela se forme dans la tête d’Hussein (as). Il sait que Yazid lui demandera bientôt de lui témoigner l’allégeance et il sait en même temps que Yazid n’a pas les compétences nécessaires pour guider la communauté. C’est là qu’il y a un événement bizarre dans la société.
 
La veille de la bataille, l’imam Hussein (as) réunit tous ses compagnons et leur dit : « Demain il y aura une guerre. Ils sont contre moi, alors je vous demande de quitter ce territoire », mais les compagnons d’Hussein lui disent qu’ils ne le quitteront pas. Ils restent et ils seront tués avec lui.
 
Là il y a une immense question : si vous étiez le défenseur d’un homme honnête, bon mais opprimé, comment agirez-vous ? Est-ce que vous resterez avec lui, au point à perdre la vie ? ou vous prendrez la fuite pour vous protéger ?
Hussein (as) sera tué dans le désert et ses compagnons aussi, ils seront assassinés avec lui.
 
Dans la littérature humaine, ces gens sont des fruits de chêne, des fruits divins qui doivent se transformer en d’immenses arbres.
 
Après plus de 2000 ans depuis la naissance du Christ et après 1400 ans depuis l’événement de Karbala, nous nous souvenons toujours d’Hussein et de ses compagnons, nous les considérons toujours comme des modèles. Leurs noms restent toujours vivants dans la vie de leurs disciples de manière qu’eux-mêmes, ils ne le croiront pas. »
jeudi, 28 septembre 2017 10:57

Iran: hommage national au martyr Hojaji

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei s’est recueilli, ce mercredi 27 septembre, dans la mosquée d’Imam Hossein (béni soit-il), à Téhéran, pour rendre hommage à la dépouille du martyr Mohsen Hojaji.
 
Il a également rencontré les proches du martyr Hojaji pour leur rendre hommage.

Les cérémonies funéraires du martyr Hojaji ont commencé sur la place d’Imam Hossein (béni soit-il) en présence d’une grande foule.

Pour mémoire, Mohsen Hojaji a été égorgé par les terroristes de Daech, le 9 août en Syrie, près de la frontière avec l’Irak. Il était membre de l’équipe des conseillers militaires iraniens en Syrie.

Le commandant de la Force Qods, l’unité d’élite du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), le général Qassem Soleimani a assuré à la famille du martyr Hojaji que « vengeance sera nôtre ».

« Nous éradiquerons le wahhabisme et le terrorisme du monde musulman », a-t-il promis.

Selon une dernière information, le taux de participation au référendum sur l'indépendance du Kurdistan d'Irak s'élève à  72%. Mais le résultat est totalement "inacceptable" puisque "non constitutionnel" pour Bagdad. Lundi, le Premier ministre a déjà donné l'attitude aux forces armées nationales d'intervenir au Kurdistan d'Irak pour y rétablir l'ordre.

Le Premier ministre irakien Haïder Al-Abadi. ©AA

" Nous ne traiterons ni avec le référendum ni avec ses résultats, dans la mesure où il affecte l’unité de l’Irak et la sécurité de la région ", a affirmé le Premier ministre irakien, lors d'une visite au Centre de commandement des forces conjointes. 

" La tenue de ce référendum était illégitime et la cour suprême a déjà émis son verdict à ce propos. Cependant, ce référendum illégal a eu lieu. Dans une telle conjoncture, c'est la Constitution qui doit trancher. Dans le cas des différends sur certaines clauses de la Constitution, on recoure à la Cour suprême. Par conséquent, aucune partie ne peut faire une interprétation de la Constitution ", a-t-il indiqué.

La chaîne de télévision kurde Rudaw a fait part lundi d'un taux de participation de 72%  au référendum de lundi dans la région autonome du Kurdistan irakien. Selon la commission électorale, sur 4 millions 581 mille inscrits sur la liste des électeurs, quelque 3 millions 375 mille électeurs sont allés aux urnes. Aucune information officielle n'a pour l'heure été rendue publique.

" Bien que le référendum ait eu lieu, la communauté internationale a évité de le reconnaître. L'étonnant est que les responsables kurdes ont organisé le référendum sans aucun observateur impartial ",  a expliqué Al-Abadi. Il a ajouté: " Ce référendum et son résultat sont par conséquent dépourvus de toute validité. Les responsables kurdes tenaient à connaître le point de vue de l'opinion publique kurde sur la question de l'indépendance. Nous n'avons pas l'intention d'aller à la table des négociations, car le principe même du référendum était erroné, dans la mesure où le président du Parlement de la région autonome du Kurdistan l'a qualifié aussi d'illégitime."

Al-Abadi a déclaré que son gouvernement mettrait en oeuvre des mesures afin de préserver l’unité du pays.

" Il s’agit d’un acte qui contrevient à la Constitution et à la coexistence pacifique. Nous prendrons des mesures pour préserver l’unité du pays. Le référendum s'est tenu au moment où les Irakiens s'étaient unis pour lutter contre le terrorisme. Mais cette démarche des responsables kurdes attisent les litiges ethnico-religieux ", a-t-il souligné.

Et d’ajouter: " Nous n’abandonnerons pas nos citoyens kurdes mais nous refusons l’établissement d’un État ethnique et raciste."

Si le oui risque de l'emporter à 93% des intentions de vote à Erbil, ville de Barzani, Souleimaniye, autre ville kurde, a largement boudé le référendum, la population étant inquiète des répercussions d'un vote "non naturel" dont l'idée est importée de l'extérieur. 

Un convoi des forces commandos a été envoyé près de la ville frontalière turque de Reyhanli, à proximité de la frontière avec la Syrie. Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan semble avoir fourni à Ankara le prétexte nécessaire au déploiement de ses troupes aussi bien en Syrie qu'en Irak. 

Des convois militaires composés de véhicules militaires blindés et des forces commandos ont atteint lundi 25 septembre la région frontalière de Reyhanli, dans la province méridionale de Hatay.

La frontière syrienne est la région névralgique de la lutte entre Turcs et Kurdes. Suite au référendum pour l’indépendance du Kurdistan irakien, Ankara devrait renforcer dans les jours qui viennent ses troupes à la frontière.

La Turquie considère le référendum du 25 septembre comme une « grave erreur », un « geste illégitime et inacceptable » et examinerait "l’option militaire".

Le ministre syrien des A.E. a dénoncé lundi la Turquie comme étant le principal responsable de "ce qui se passe au Kurdistan irakien et syrien". 

Pour le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, les évolutions dans le Kurdistan irakien et le nord de la Syrie sont les conséquences des politiques erronées de la Turquie.

« Ce qui se passe aujourd’hui dans le Kurdistan irakien et le nord de la Syrie, est la conséquence des décisions politiques inappropriées mises en place par le gouvernement turc en soutien aux groupes terroristes », a insisté le chef de la diplomatie syrienne.

Dans une interview accordée à la chaîne Al-Mayadeen basée à Beyrouth, Walid al-Mouallem a déclaré que son pays « ne reconnaît qu’un Irak unifié et ne reconnaîtra aucun nouveau pays né du démembrement de l’Irak ».

Critiquant les positions erronées d’Ankara dans la région, le haut diplomate syrien a déclaré que les récentes évolutions dans le Kurdistan irakien et le nord syrien sont « les effets des décisions erronées du gouvernement turc qui a tenté d’affaiblir les gouvernements centraux en soutenant les groupes terroristes actifs dans la région. La Turquie a manifestement instrumentalisé la question du Kurdistan irakien à son profit »

Revenant sur la question de la lutte contre Daech et les groupes terroristes actifs en Syrie et en Irak, qui est la priorité des priorités de Damas, Walid al-Mouallem a insisté sur le fait que cette lutte ne doit pas passer par la déstabilisation d’autres pays.

Évoquant les négociations d’Astana-6 à l’issu desquelles la Turquie s’est imposée aux côtés de l’Iran et de la Russie comme le garant du cessez-le-feu dans la province syrienne d’Idlib, al-Mouallem a déclaré que "l'accord d'Astana sur la zone de désescalade serait un test pour Ankara et son engagement."

En violation de la résolution 1710 du Conseil de sécurité, sept avions israéliens ont violé l’espace aérien libanais.

Ces 24 dernières heures, au moins 7 avions de l’armée du régime israélien ont survolé les régions d’Ouléma al-Chaab, al-Janub, Zahla, al-Matn, Baabda et Ramich au Liban.

La Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (Finul), déployée au sud du Liban, n’a pas réagi à cette agression menée par deux drones d’espionnage et cinq avions de combat israéliens.

 
Des étudiants chrétiens et musulmans des Philippines ont participé à un concours de calligraphie organisé le 24 septembre 2017, par les services culturels iraniens à Manille, sur le nom de l’Imam Hossein (as).
 
Les trois lauréats de ce concours sont des étudiants chrétiens qui ont reçu des prix
 
 Les trois premiers lauréats de la compétition
 
 
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens
 
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens
  
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens