تقي زاده

تقي زاده

La Résistance islamique au Liban – Hezbollah – cible des sites militaires israéliens, en réponse aux attaques contre les villages du sud du Liban, notamment ceux d'Ain Baal et Shehabiya.

Le Hezbollah a annoncé mardi soir 16 avril avoir frappé la base aérienne de Meron appartenant à l’armée israélienne avec des roquettes et des armes d'artillerie. Dans deux autres opérations, la Résistance islamique a déclaré avoir ciblé « le quartier général de commandement de la Brigade de l'Est 769 dans la caserne de Kiryat Shmona et le quartier général de commandement de la 146e division israélienne à Jaatoun à l'aide de roquettes Katioucha ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que dans le cas où Israël entreprenait une toute autre action aventureuse, la réponse de l'Iran sera décisive, immédiate et sans limites.

Lors d'un entretien téléphonique mardi 16 avril avec son homologue japonaise, Mme Yoko Kamikawa, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a souligné le caractère « précis et calculé » de l'opération « Promesse honnête » au cours de laquelle l’Iran a frappé des bases militaires et d’espionnage d’Israël depuis lesquelles le consulat iranien à Damas a été attaqué.

Les frappes de missiles et de drones de l'Iran s'inscrivent « dans le cadre de la légitime défense », elles sont un « avertissement punitif » adressé à Israël pour son attaque effrontée contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, le 1er avril, a précisé M. Amir-Abdollahian. 

« L'action militaire de l'Iran a été précise et bien calculée; l Les frappes contre notre consulat à Damas ont été menées depuis les bases militaires et d’espionnage qui ont été visées », a-t-il expliqué.

 

Le mouvement de résistance palestinien, Jihad islamique, affirme qu'Israël a perdu son pouvoir de dissuasion face à l'Iran, comme en témoigne la frappe sans précédent de drones et de missiles de la République islamique contre les territoires occupés.

« La dissuasion d'Israël face à l'Iran a pris fin », a déclaré le chef adjoint du Jihad islamique, Mohammad al-Hindi, dans une interview à la chaîne libanaise Al Mayadeen.

Les forces armées iraniennes ont lancé samedi soir 13 avril des centaines de drones et de missiles vers les territoires occupés en réponse à une attaque israélienne meurtrière contre ses locaux diplomatiques en Syrie, le 1er avril.

Mardi, le cabinet de guerre du régime israélien s'est réuni pour la cinquième fois depuis dimanche pour évaluer ses options face à une frappe iranienne.

Al-Hindi a souligné que les représailles iraniennes constituaient un avertissement préliminaire à l'occupation israélienne.

Les responsables iraniens affirment que l'opération, baptisée « Promesse honnête », était une action militaire délibérément « limitée » destinée à punir Israël et que toute contre-attaque entraînerait une réponse « immédiate » et « décisive ».

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCR) affirmé qu'environ 1,7 million de Palestiniens ont été déplacés de force à l'intérieur de la bande de Gaza en raison de la guerre génocidaire menée par Israël. 

La porte-parole du HCR, Ravina Shamdasani, a déclaré mardi 16 avril lors d'une conférence de presse au bureau des Nations Unies à Genève que « résoudre la situation catastrophique vécue par les civils à Gaza doit rester une priorité ».

« Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, exhorte tous les États influents à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre un terme à la crise humanitaire et des droits de l'homme de plus en plus horrible à Gaza, à la montée de la violence et aux attaques ciblées en Cisjordanie, ainsi qu'au risque accru d'une crise plus large de l’escalade du conflit au Moyen-Orient », a-t-elle expliqué.

 

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Baqeri, a déclaré que les frappes de représailles de la République islamique contre les territoires occupés par Israël témoignaient d’un haut niveau de coopération et d’interopérabilité entre l’armée iranienne et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Le général Baqeri a fait cette déclaration dans un message adressé au commandant en chef de l’armée, le général Abdolrahim Mousavi, à l’approche de la Journée nationale de l’armée, le 17 avril.

Dans le cadre d’une attaque sur plusieurs fronts, baptisée opération Promesse honnête, l’Iran a lancé dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril des centaines de drones et de missiles sur les territoires occupés en réponse à l’agression du régime israélien contre les installations diplomatiques iraniennes dans la capitale syrienne, Damas, le 1er avril.

Les frappes aériennes israéliennes sur le complexe de l’ambassade iranienne à Damas ont tué en martyr deux généraux de la Force Qods du CGRI, le général de brigade Mohammad-Reza Zahedi et le général Mohammad-Hadi Haji-Rahimi, ainsi que les cinq officiers qui les accompagnaient.

Le général Baqeri a salué le pouvoir de dissuasion et les capacités de défense de l’armée iranienne contre les ennemis du pays au fil des années, et a déclaré que cette force avait consolidé sa position en tant qu’armée « efficace, moderne et puissante » dans les domaines terrestre, aérien, maritime, de la défense et de la guerre électronique.

« La manifestation d’une telle préparation a été la solidarité, la coopération et la synergie de l’armée avec le CGRI lors de l’historique et fière opération Promesse honnête visant à punir le régime agresseur sioniste », a-t-il souligné.

« Cela, ajoute-t-il, a montré à la communauté internationale un nouveau niveau de puissance de défense des forces armées de la République islamique d’Iran. »

« Si une erreur est commise, les sionistes et leurs partisans comprendront la réelle réponse de l’Iran et son ampleur », a averti le président iranien évoquant l’attaque israélienne contre la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie qu’il considère comme signe d’échec et de désespoir du régime sioniste.

Lors d’une rencontre aujourd’hui, mardi 16 avril, avec Cheikh Ali Khatib, vice-président de l’Assemblée islamique suprême des chiites libanais, le président iranien, Ebrahim Raïssi, a salué les prises de position de cette organisation politique en faveur de la Résistance et ses efforts visant à renforcer l’unité au Liban qui est un pilier majeur de l’Axe de la Résistance.

Aujourd’hui, affirme le président Raïssi, les positions prises par la République islamique d’Iran quant à l’inefficacité d’une approche de compromis et de soumission par rapport à la cause palestinienne ont fait leurs preuves de justesse de même que les images déchirantes qui proviennent de Gaza mettent en évidence le vrai visage de l’Occident et des États-Unis.

Et lui de préciser que la célébration différente de la Journée de Qods à travers le monde cette année est la preuve que l’opinion publique mondiale est en faveur de la stratégie de la Résistance alors qu’en revanche l’opération Tempête d’Al-Aqsa témoigne de l’échec stratégique du régime sioniste aussi bien sur le plan militaire que sécuritaire, et ce, au profit de la cause palestinienne.

L’unité qui s’est formée aujourd’hui au-delà même de l’Oumma musulmane est sans précédent de même que la haine qui s’est propagée contre l’Amérique, l’Occident et le régime sioniste, s’est-il réjoui.

Plus loin dans ses propos, le président iranien a souligné que la réponse de l’Iran à l’attaque lâche des sionistes sur la section consulaire de la RII n’était qu’une mesure punitive contre les méfaits du régime israélien. « Si une erreur est commise, les sionistes et leurs partisans comprendront la réelle réponse de l’Iran et son ampleur », a-t-il mis en garde.

Pour sa part, Cheik Ali Khatib a déclaré que malgré les efforts des ennemis, le Liban restait uni et continuait à soutenir la Résistance, indiquant : « Je transmets les salutations chaleureuses du peuple libanais à la nation iranienne et sa gratitude à la République islamique d’Iran pour son action puissante contre le régime sioniste. »

Le vice-président de l’Assemblée islamique suprême des chiites libanais a réitéré son plein soutien à la Résistance malgré les pressions et les adversités et a souligné que la Résistance était la ligne rouge du Liban.

Saluant la résistance et l’autorité de la RII à toutes les pressions, sanctions et hostilités, il a indiqué : « Aucun autre pays n’a été capable de résister avec autant de force au régime qui bénéficie du soutien de toutes les puissances mondiales. »

Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe, le président iranien, Ebrahim Raïssi, en évoquant la réussite de l’opération « Promesse honnête » a mis en garde Israël contre une réponse redoutable, étendue et plus douloureuse que la précédente en cas de toute action contre l’Iran.    

Tout en saluant, lors d’une conversation téléphonique avec le président Vladimir Poutine, ce mardi 16 avril dans l’après-midi, les positions de principe et constructifs du gouvernement russe à l’égard du droit de l’Iran a se défendre face à la frappe israélienne contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran en Syrie, Ebrahim Raïssi a qualifié cette attaque de « violation flagrante de la loi internationale dont la Convention de Vienne » et d’« une menace pour la paix mondiale ».

Des médias ont fait part ce mardi 16 avril d’une nouvelle attaque américano-britannique contre des régions au Yémen, le bilan d'éventuels dégâts et pertes se faisant toujours attendre.

La chaîne Al-Massirah a rapporté que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont perpétré une nouvelle attaque contre le territoire yéménite.

Cette attaque a touché deux localités dans la ville de Bajal dans la province d’al-Hudaydah, a rapporté la chaîne yéménite. Jusqu’à présent, aucune victime ni aucun dégât n’a été signalé.

 

Avec le tir de deux drones kamikazes aujourd’hui le Hezbollah libanais a pris pour cible le système antimissile du régime d’occupation israélien dans la région de Beit Hilel, près de la colonie sioniste de Kiryat Shmona, à la suite de quoi un certain nombre de sionistes ont été tués et blessés.

Citée par la chaîne Al-Jazeera, l’armée israélienne a annoncé que deux drones avaient explosé dans la région de Beit Hilel après avoir traversé la frontière avec le Liban.

Le Hezbollah libanais a affirmé que l’attaque de drone menée par ses combattants aujourd’hui, mardi 16 avril, contre le système antimissile du régime israélien dans la région de Beit Hilel avait fait un certain nombre de morts et de blessés parmi les sionistes. 

La chaîne Al-Mayadeen précise que lesdits drones ont ciblé les plates-formes du système antimissile Dôme de fer et causé des morts et blessés parmi les forces de l’armée israélienne.

Plus tôt, Al-Mayadeen avait fait état d’une attaque directe des combattants du Hezbollah contre une cible appartenant à l’armée israélienne dans la région de Galilée occidentale.

Confirmant la nouvelle, les médias sionistes ont rapporté qu’à la suite de cette attaque, des sirènes d’alarme avaient retenti dans les régions de Hanita, d’Yaara, de Matsuva et de Shlomi, près de la frontière avec le Liban.

 

Des cyberpirates se sont infiltrés dans les systèmes d’institutions importantes du régime israélien et ont accédé aux données sensibles, selon des médias israéliens.

Le quotidien israélien Haaretz a rapporté mardi 16 avril que les hackers qui avaient récemment annoncé avoir pénétré dans des systèmes de certaines institutions importantes d’Israël avaient lancé un site Web pour rendre publiques lesdites données.

Ce groupe a publié des milliers de documents qu’ils avaient obtenus après avoir pénétré les systèmes du ministère des Affaires militaires du régime, a précisé le quotidien ajoutant que les hackers s’étaient également infiltrés dans les systèmes liés au ministère de la Justice et les installations de recherche de la centrale nucléaire de Dimona.

Mercredi 10 avril, le journal Israel Today a rapporté que les hackers avaient mené des cyberattaques contre le site du ministère des Affaires militaires du régime israélien et avaient mis la main sur des données sensibles, notant que les données piratées avaient été mises en vente pour 50 bitcoins (environ 3,45 millions de dollars) dans certains sites Web.

Les hackers ont demandé aussi la libration de quelque 500 prisonniers palestiniens en échange des documents.