تقي زاده

تقي زاده

Le National Crime Information Center (NCIC) fait état de 75 morts et blessés lors de 85 fusillades en 24 heures.

Selon les derniers rapports aux États-Unis, dans l’un des cas rapportés, qui a eu lieu à Newton dans l’État du Connecticut, à la suite d’une altercation entre un homme et un écolier qui a fini en fusillade, l’homme a tiré et blessé 3 personnes : une femme et deux adolescents de 12 et 17 ans.

Suite à cet incident, les élèves de Newtown sont restés enfermés dans leurs écoles.

La police est toujours à la recherche du suspect, un homme de 36 ans. La police dit qu’il est armé et dangereux.

Par ailleurs, lors d’une fusillade dans un bâtiment résidentiel à West Palm Beach dans l’État de Floride, 2 hommes ont trouvé la mort et un autre a été blessé. La police a arrêté un suspect, mais les causes de l’incident restent encore floues.

8 autres fusillades ont été signalées en Floride en moins de 24 heures. 

Dans un port de la ville de Richmond dans l’État de Virginie, 3 adolescents ont été grièvement blessés par balles. Ces adolescents s’y étaient rendus pour les vacances, quand ils ont été pris pour cible. L’un d’eux est dans un état grave. La police est toujours en train d’enquêter sur les raisons qui ont causé cette fusillade.

Dans l’État du Kentucky, au cours des dernières 24 heures, la police a enregistré 6 fusillades, 3 morts et 5 blessés.

Au total, 85 fusillades ont eu lieu au cours de ces dernières 24 heures dans l’ensemble des 50 États américains.

À Ankara, où il s’est rendu en visite officielle, le secrétaire d’État américain a annoncé l’objectif conjoint des États-Unis et de la Turquie : « contrer la puissance de l’Iran à l’origine des troubles dans la région ».

Rex Tillerson, qui s’exprimait au cours d’un point de presse conjoint avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu, a repris le discours récurrent de son président et de ses généraux pour exprimer très clairement son intention de faire face à ce qu’il a qualifié de « puissance de nuisance iranienne ».

Les propos de Tillerson font écho au discours de mercredi du commandant en chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Votel, qui a menacé l’Iran de recourir « aux moyens militaires ». Les propos de Tillerson interviennent quelques jours après le déploiement des forces spéciales américaines à Raqqa et l’occupation de l’aéroport militaire de Tabqa par les Américains et leurs alliés kurdes. 

Ankara s’opposait jusqu’ici à une participation à la bataille pour la libération de Raqqa au cas où les Kurdes y prendraient part.

« Ankara est l’un des partenaires clés de Washington dans la lutte contre Daech », a dit Tillerson, dont le pays combat depuis 2011, aux côtés d’Ankara, l’État et l’armée syriens, et ce, par terroristes takfiristes interposés.

Plus loin dans ses propos, Tillerson a tenté une opération de charme en direction de la Russie, dont le président vient de rencontrer le président Rohani pour lui confirmer les liens solides qui unissent la Russie à l’Iran.

Les États-Unis, qui occupent désormais l’aéroport de Tabqa pour en faire une base militaire au centre de la Syrie et favoriser ainsi l’implosion du pays, ont prétendu : « Le sort d’Assad, ce sont les Syriens qui en décideront. » 

Ce discours, qui contredit l’action de Washington en Syrie, a été jugé comme une tentative destinée à désunir les rangs des alliés d’Assad, l’Iran et la Russie.

L’homologue turc de Tillerson a surtout appelé Washington à extrader Fethullah Gülen à Ankara, qui l’accuse d’avoir fomenté la tentative du coup d’État manqué du 15 juillet 2016.

David Friedman, un avocat juif proche de Donald Trump et connu pour son fervent soutien à la colonisation israélienne, a prêté serment hier, mercredi 29 mars, en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis en Palestine occupée.

C’est le Sénat américain qui a validé sa nomination la semaine dernière avec 52 voix pour et 46 voix contre.

Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, a déclaré lors de la cérémonie de prestation de serment de Friedman à la Maison Blanche : « Les États-Unis seront toujours l’ami fidèle d’Israël ! »

Le président américain, qui a à maintes reprises exprimé son soutien à Israël durant sa campagne à la présidentielle, a ainsi désigné en décembre dernier cet avocat juif, défenseur de la colonisation et de l’annexion de la Cisjordanie occupée par Israël, en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis à Tel-Aviv.

Friedman est également l’un de ceux qui soutiennent le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à la ville occupée de Qods. Mais ce thème de campagne de Donald Trump a suscité la colère de la communauté internationale et il semble donc que le projet ait été abandonné, du moins momentanément.

David Friedman a exprimé aussi des réticences quant à la solution à deux États, qui est l’option privilégiée par la communauté internationale pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

L'acquittement de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire a été refusé par la CPI.

En l'absence de toutes preuves tangibles, la Cour d'assises d'Abidjan a acquitté mardi 28 mars l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, de crime contre l'humanité lors de la crise postélectorale de 2011.

Simone Gbagbo purge une peine de 20 ans de prison, prononcée en 2015 pour "atteinte à la sûreté de l'État".

Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par l'ex-président Laurent Gbagbo s'est félicité de cette décision, l’interprétant comme "une volonté d'aller vers la réconciliation" alors que certaines sources évoquent des tentatives tacites de l'ex-puissance colonialiste de déclencher une révolution colorée dans certains pays riches de l'Afrique dont la Côte d'Ivoire.

La décision a été qualifiée de « surprise » par la Cour Pénale internationale (CPI) qui réitère sa volonté de voir l’épouse de Laurent Gbagbo être transférée à La Haye.

« Les juges de la CPI se sont déjà prononcés sur la recevabilité de cette affaire et ont rejeté cette demande considérant que les paramètres factuels et la nature des crimes poursuivis devant la CPI étaient différents de ceux devant la justice nationale. Ainsi le mandat d’arrêt délivré par les juges de la CPI en février 2012 à l’encontre de Mme Gbagbo est encore en cours, et la Côte d’Ivoire demeure dans l’obligation de remettre Mme Gbagbo à la Cour », a indiqué le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.

 

Le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah

L'intervention militaire française en 2011 contre la Côte d'Ivoire s'est soldée par la chute du président élu Laurent Gbagbo et son extradition vers La Haye. La France l'accusait d'avoir faussé les résultats de la présidentielle en défaveur de son rival Alassane Ouattara proche de Paris. La libération de Mme Gbagbo pourrait être interprétée par un geste de réconciliation de la part d'une présidence qui compte régler définitivement un dossier à l'origine de graves divisions sociales et potentiellement propres à " embraser la société ivoirienne" .

L’AFP a fait part ce mercredi 29 mars du crash d’un avion de combat libyen MiG-21 après avoir mené des raids aériens contre les positions des terroristes. Le pilote a été tué.

Alors qu’il revenait d’une mission contre les positions des terroristes à Derna, ce mercredi 29 mars, le MiG-21 s’est écrasé au sol dans la zone résidentielle du sud de Tobrouk, à 1 200 km de Tripoli, selon une source militaire citée par ce rapport.

Le pilote, qui appartenait à l’armée du général Khalifa Haftar, a été tué sur place, a fait part cette source sous le sceau de l’anonymat, sans préciser le nombre de victimes ni la raison de ce crash.

Selon l’IRNA, le 18 mars, Mohamad Ghunem, porte-parole des forces du général Khalifa Haftar, qui se battent dans l’est de la Libye pour chasser les groupes extrémistes terroristes à Benghazi, a annoncé qu’un autre MiG-21 avait été abattu par un missile à guidage thermique.

« L’avion, visé par les groupes terroristes, s’est écrasé dans le secteur de Souq el-Hout, mais le pilote a survécu », a-t-il indiqué à AFP.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est la scène d’affrontements, et le pays est divisé selon des lignes tribales et ethniques. Daech exploite cette situation pour pénétrer dans ce pays riche en pétrole.

Dans son livre « Je t'aimais bien tu sais ! Le monde et la France : le désamour ? » (éd. Max Milo), Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), explique « comment la France, le pays le plus populaire au sein du monde musulman, est devenu malaimé. » Ou comment l’Hexagone a perdu de sa superbe depuis 2004.
 
LeMuslimPost : Le titre de votre livre sonne un peu comme une déception amoureuse…
 
Pascal Boniface : Oui, c’est tout à fait ça, la France était extrêmement populaire auparavant, elle l’est toujours, mais moins. Mon livre, ce n’est pas « Je ne t’aime plus » mais « Je t’aime moins qu’avant. » Il y a effectivement une perte de popularité de la France qui n’est pas totale, mais qui est réelle. Ce livre, c’est plutôt un cri d’alerte pour appeler le prochain président à se ressaisir et à prendre des décisions qui puissent faire que la France retrouve sa popularité à l’étranger. Une popularité qui s’éteint et qui s’efface progressivement.
 
Vous espérez un président qui reprenne la France en mains ? A première vue, cela semble mal parti…
 
Il faut voir effectivement, parce que, pour l’instant, il n’y a pas de débat sur l’international, ou trop peu. On a l’impression que les débats entre les candidats à la présidentielle se sont résumés au terrorisme et pas du tout de façon globale sur l’euro ou la place de la France dans le monde. Effectivement, on peut dire que les débats, pour l’instant, n’ont pas vraiment pris un tournant sur les questions régaliennes. Il nous faut un président qui ranime le vouloir vivre-ensemble à l’intérieur et qu’il ait une politique étrangère plus indépendante et plus emblématique à l’extérieur.
 
« L’image de la France s’est dégradée »
L’obsession des politiques pour l’Islam peut-elle porter préjudice à la France ?
 
Je constate que l’image de la France s’est dégradée, d’une part car la diplomatie française est moins flamboyante qu’auparavant, mais aussi car les débats internes sur l’Islam — qui sont des débats de stigmatisation — ont donné à ce pays une image d’intolérance, alors qu’une grande partie de son prestige était dûe à son image d’ouverture et de tolérance. Nous vivons dans un monde globalisé et les débats internes ont des répercutions internationales. Et dans la mesure où le débat sur l’Islam est caricatural et excessif, on donne un peu cette image de pays fermé sur lui-même, de pays intolérant. Nous sommes en train de perdre une partie de cet avantage d’ouverture et de tolérance.
 
L’Islam risque pourtant d’être, pour encore longtemps, au cœur de la campagne présidentielle…
 
C’était pire pendant les primaires, certains candidats ont fait de l’Islam une question majeure et on peut constater que ceux qui l’ont fait — Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Manuel Valls — ont perdu les primaires. Pour la présidentielle, on voit quand même que les débats sont un peu plus politiques, moins centrés sur l’Islam de façon négative. Plus que les politiques, ce sont aussi les médias qui ont cette obsession. J’ai fait dans mon livre une recension de toutes les couvertures de magazines stigmatisant les musulmans. Le climat actuel n’est pas une surprise quand on fait la somme de toutes ces Unes et également de tous les débats télévisés qui sont, parfois, menés de façon caricaturale.
 
« Beaucoup de politiques ont pensé qu’un discours antimusulmans viendrait accroître leur popularité »
Politiques ou médias, qui est le plus responsable ?
 
La part de responsabilité est partagée, parce qu’il y a beaucoup de politiques qui ont embrayé sur ce thème en pensant qu’un discours antimusulmans viendrait accroître leur popularité. Mais une fois encore, ceux qui ont joué ce jeu pendant les primaires ne les ont pas gagnées.
 
La France a récemment voulu jouer un rôle de médiateur en faveur de la paix au Proche-Orient. Etait-ce un sommet voué à l’échec ?
 
Le but de cette conférence était d’essayer une dernière fois de régler le conflit de façon diplomatique. En cas d’échec, Laurent Fabius avait affirmé qu’il y aurait une reconnaissance automatique de la Palestine. Mais François Hollande, qui s’y est engagé fin 2012, ne l’a pas fait. La conférence a eu lieu et Israël n’a pas voulu y participer. François Hollande a réitéré le fait qu’il n’y aurait pas reconnaissance. Là encore, la France a perdu de sa popularité, car parmi les pays occidentaux, c’était l’un des seuls à défendre les droits du peuple palestinien. Le fait qu’on y renonce par manque de courage politique contribue, à sa façon, à l’effacement de notre popularité.
 
La France est-elle encore le pays des droits de l’Homme ?
 
Elle les défend moins qu’avant à l’étranger et la prolongation de l’état d’urgence peut poser problème à l’intérieur.
 
Des solutions existent-elle pour regagner ce prestige ?
 
D’une part, en luttant réellement et pas seulement verbalement contre les discriminations à l’égard des musulmans sur le plan de la politique intérieure. D’autre part, en redonnant un peu de flamboyance avec une politique étrangère plus forte.
 
On parle beaucoup du conflit palestinien mais la situation, par exemple, des Rohingya est sous-médiatisée. Pourquoi cette géométrie variable dans nos indignations ?
 
Car le Proche-Orient est quand même à côté de chez nous, nous avons une histoire avec sa région : il y a en France une importante communauté juive et musulmane, et c’est vrai que les Rohingya, ça nous paraît plus lointain, même si les violations sont importantes. Le fait que cela se déroule à des milliers de kilomètres et que cela a moins à voir avec l’histoire immédiate fait que cela n’agite pas autant les débats en France

Les commandants militaires de l’Occident sont inquiets de la manœuvre militaire russe qui se déroulera pas très loin des Balkans, en septembre 2017. Ils parlent ainsi de menace qui pourrait aboutir à une grave crise.

Selon The Wall Street Journal, sont présents à la manœuvre russe, comme l’ont annoncé les autorités de Moscou, près d’un millier de militaires et il est prévu que le même jour, un exercice des forces de l’OTAN se déroule aussi en Suède.

Les officiers haut gradés des États-Unis et de l’OTAN ont averti que cet exercice annuel des Russes, baptisé « Zapad », pourrait être le point de départ d’une crise comparable aux prémices de la Seconde Guerre mondiale.

Il est prévu que les diplomates de l’OTAN organisent une réunion jeudi. Alors que l’exercice russe ne fait pas partie du programme de la réunion, ses participants s’attendent néanmoins à ce que soient traités en séance le développement militaire de la Russie dans la région et plus particulièrement en mer Noire, ainsi que l’installation des forces de l’OTAN en Pologne, en Lituanie, en Lettonie et en Estonie.

The Wall Street Journal a écrit à ce titre : « Un grand nombre d’autorités officielles craignent qu’une erreur de la part des forces de la coalition ou des militaires russes puisse déboucher très rapidement sur une grave crise. »  

"Pour concrétiser ses objectifs contre l'Iran, les Iraniens et la République islamique, les ennemis cherchent des stratégies économiques, à savoir, le recours à des grèves économiques contre la nation iranienne", l'ayatollah Seyed a indiqué Ali Khamenei.

Dans un discours prononcé mardi à une grande foule de pèlerins au sanctuaire de l'Imam Reza (paix soit sur lui), dans la ville sainte de Machhad (nord-est) à l'occasion du Nouvel An persan, Nowruz, le dirigeant iranien a noté ennemis tentent d'endommager le système économique du pays pour tenter de délimiter les gens du système; Cependant, jusqu'à présent, ils n'ont pas atteint leur objectif.

À cet égard, il a souligné l'importance de la production nationale, de sorte que, a continué, peut réduire le taux de chômage.

L'ayatollah Khamenei a souligné qu'aucun pays ne peut être forte sans économie et gestion solide, et à cet égard, l'Iran a les moyens nécessaires pour réaliser des progrès économiques, dit le chef persan, en ajoutant plus tard que aujourd'hui priorité pour la nation iranienne est l'économie.

Toutefois, il a noté, le fait que l'économie dépend des revenus du pétrole est un problème important pour les pays producteurs. En outre, il a souligné que la promotion des marques étrangères dans le pays est une «honte culturelle».

En tant que leader iranien, le boom économique et les prochaines élections présidentielles, qui se tiendra le 19 mai, deux questions de grande importance pour le pays perse de l'année qui vient de commencer.

L'ayatollah Khamenei a souligné, également, la participation enthousiaste de la nation iranienne dans les rituels religieux et des événements sociaux, tels que les marches à l'appui des idéaux de la Révolution islamique, et a souligné que la nation iranienne doit démontrer une fois de plus dans les prochaines élections présidentielles, l'unité nationale, en plus de souscrire son engagement à la révolution islamique et de montrer l'ennemi leur union.

"Les élections sont l'un des piliers de la démocratie religieuse (...) Les Iraniens doivent briller dans les élections (...) Les ennemis ne tiennent pas compte de nos choix pour frapper la nation et la République islamique", a-t-il ajouté le dirigeant iranien.

Réaffirmant que la participation aux élections est une priorité pour le pays, l'ayatollah Khamenei a souligné que quel que soit le résultat, tout le monde doit les respecter, parce qu'ils sont «fiables» et «juridique».

Enfin, pour indiquer que personnellement jamais essayé d'influencer les élections, même pas recommander un candidat, le dirigeant iranien a promis de faire face à toute personne qui tente de remettre en question le choix fait par le peuple iranien ou perturber le processus.

En Jordanie où se tiendra ce mercredi 29 mars le 28e sommet de la Ligue arabe, le président égyptien a rencontré le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, avant de lui exprimer le soutien total de son pays au "maintien de l'intégrité territoriale et de la stabilité en Irak". Abdel Fattah al-Siss a mis l'accent au cours de cette rencontre sur la nécessité d'"extirper l'extrémisme et le terrorisme" ainsi que le caractère indispensable des efforts qui " assurent l'unité nationale en Irak". 

 

Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi (G) et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi(D) (Photo d'archives)

Sissi a souhaité que l'Irak parvienne à surmonter les obstacles qui visent à semer la discorde au sein de la population irakienne et à attiser la guerre dans le pays. L'Égypte s'est distinguée ces derniers temps par des efforts censés se rapprocher de la Syrie et de l'Irak, dans la guerre que mènent ces deux pays contre Daech et d'autres organisations terroristes, elle-même étant victime des attaques terroristes revendiquées par des cellules proches de Daech et actives au Sinaï.

Le Premier ministre irakien a de son côté remercié l'Égypte " pour son soutien à l'Irak" tout en mettant l'accent sur le rôle axial que joue Le Caire au sein du monde arabe et qui contribue à renforcer l'unité au sein des pays arabes. "Bagdad a les yeux rivés sur la poursuite des coopérations avec l'Égypte, et ce, dans l'objectif de resserrer davantage les rangs des pays arabes".

Les dirigeants des deux grands pays arabes ont aussi émis l'espoir de voir "tous les pays arabes redoubler d'efforts pour réaliser les idéaux du monde arabe, consolider l'unité et la solidarité pour mieux faire face aux défis multiples qui existent".

Le 28e sommet arabe ouvrira ses portes ce mercredi à Bahr al-Mayyit en Jordanie sous le signe de divisions interarabes sans précédent. En dépit de la présence du roi saoudien en personne à ce sommet, plusieurs dirigeants arabes boudent cette manifestation qui semble se placer sous le signe d'un "anti-iranisme patent" et d'"une volonté désormais évidente du rapprochement avec l'ennemi juré des peuples arabes à savoir Israël". 

mercredi, 29 mars 2017 17:09

Pékin demande des explications à Paris

La diplomatie chinoise a demandé à Paris des explications sur la mort d'un Chinois à Paris.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a convoqué, mardi 28 mars, le consul général de France à Pékin pour lui demander des explications sur les causes du meurtre du ressortissant chinois à Paris.

Selon la porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying, Pékin a demandé à Paris d'ouvrir une enquête rigoureuse et de faire toute la lumière sur cette affaire, afin « d'assurer la sécurité et de veiller au respect des droits » de ses ressortissants.

"Des mesures renforcées ont été adoptées ces derniers mois et toutes les dispositions sont prises pour leur réserver les meilleures conditions d'accueil et de sécurité", a répondu le diplomate français lors de son entretien avec les autorités chinoises, selon le Quai d'Orsay.

L'assassinat par la police d'un Chinois de 56 ans dimanche 26 mars à Paris s'est traduit par la tenue, depuis lundi, des protestations et manifestations des Chinois dans la capitale française.

Des membres de la communauté asiatique se sont de nouveau rassemblés mardi soir devant le commissariat du XIXe arrondissement de Paris, en mémoire de Shaoyo Liu.

 

Manifestation de Chinois à Paris ©Sputnik

Shaoyo Liu a été tué chez lui par la police dans des circonstances qui restent à éclaircir : selon les forces de l'ordre, qui intervenaient pour un « différend familial », il s'agit de légitime défense, mais selon la famille de la victime, il s'agit d'une bavure violente puisque la BAC (la brigade anti-criminalité, NDLR) serait entrée violemment dans l'appartement et aurait tiré sans sommation.