تقي زاده

تقي زاده

Six travailleurs humanitaires ont perdu la vie dans une embuscade au Soudan du Sud, a annoncé ce dimanche 26 mars l'ONU.

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière frappant des humanitaires en plus de trois ans d'une guerre civile brutale.

« Je suis horrifié et indigné par le meurtre odieux de samedi 25 mars au Soudan du Sud de six humanitaires courageux », a précisément déclaré dans un communiqué Eugene Owusu, du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

« Au moment où les besoins humanitaires ont atteint un niveau sans précédent, il est totalement inacceptable que ceux qui tentent d’apporter de l’aide soient attaqués et tués », a-t-il insisté.

Tués par balle entre Juba et Pibor

Les travailleurs humanitaires évoqués dans son communiqué ont été tués alors qu’ils voyageaient en convoi depuis Juba, la capitale, vers Pibor, une ville de l’est du pays. Interrogé par l’AFP, l’Ocha n’a pas précisé pour quelle organisation  travaillaient les victimes ni leur nationalité.

D’après une source humanitaire travaillant dans le pays, il s’agirait de trois Kényans et de trois Sud-Soudanais travaillant pour une ONG locale. Leur voiture tout terrain aurait été stoppée sur la route par des individus non identifiés et les humanitaires auraient été « extraits de leur véhicule [puis] tués par balle », toujours selon la même source.

Troisième attaque d’humanitaires en un mois

Les humanitaires qui tentent de venir en aide à la population de ce pays sont régulièrement victimes de harcèlements et d’attaques. Les autorités les empêchent par ailleurs d’accéder à certaines zones, principalement celles tenues par l’opposition, peuplées en majorité de Nuers.

L’embuscade de samedi est la troisième attaque d’humanitaires depuis le début du mois. Et depuis décembre 2013, près de 80 d’entre eux ont été tués au Soudan du Sud d’après l'Ocha. Rien qu’en 2017, douze ont perdu la vie et au moins huit convois humanitaires ont été pris pour cible.

100 000 personnes souffrent de la famine

Le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile, marquée par de nombreuses atrocités et massacres, opposant notamment les troupes du président Salva Kiir, un Dinka, à celles de son ancien vice-président, Riek Machar, un Nuer.

Le conflit a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déplacé environ 2,5 millions d’autres (soit environ un tiers de la population), et provoqué une crise humanitaire catastrophique. Quelque 100 000 personnes souffrent actuellement de la famine, et au total, 5,5 millions de personnes survivent grâce à l’aide alimentaire.

Un haut commandant militaire de l'US Marine Corps a annoncé que l'armée américaine maintiendrait ses forces en Libye. 

Le général Thomas Waldhauser a déclaré que les troupes américaines resteraient en Libye pour assister les forces "amies" et éradiquer Daech.  

"Nous allons maintenir une force qui a la capacité de développer l'intelligence, de travailler avec divers groupes selon les besoins, ou d'être en mesure d'aider si nécessaire... à éliminer les cibles de Daech", a-t-il déclaré au Military Times.  

S'adressant aux médias du Pentagone, il a indiqué que le nombre des éléments terroristes de Daech dans la zone côtière de la Libye, était tombé en dessous de 200.

"La région ne semble plus être un plan de sauvegarde ["backup plan"] pour les combattants étrangers incapables de se joindre à Daech en Syrie et en Irak", a-t-il affirmé. "Cela est dû en grande partie à une intense campagne aérienne de quatre mois menée par les marines américains depuis la Méditerranée."

Évoquant la présence de la Russie en Libye, il a prétendu qu'elle cherchait à s'infiltrer dans la sécurité de la région: " La Libye est un pays pétrolifère, un champ idéal pour les bombardiers de fabrication russe."

Une mission d’observation de la ligue arabe débarquera demain dimanche 26 mars 2017, à Alger pour contrôler le niveau de préparation pour les élections législatives à venir.

La ligue arabe a pris un communiqué pour annoncer la nouvelle. La mission sera présidée par Hadiyeh Saberi, la directrice au Secrétariat chargé des Élections qui sera reçue par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

La mission de la Ligue arabe est chargée d’observer toutes les étapes du processus électoral. À cette fin, des rencontres avec un certain nombre de responsables politiques algériens sont au programme de cette visite en Algérie de la mission de la ligue arabe.

Les élections législatives algériennes se tiendront le 4 mai 2017 pour élire les 462 députés de la 7e législature de l'Assemblée populaire nationale pour un mandat de 5 ans.

L’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak a été libéré après avoir passé 6 ans en détention.

Selon les sources égyptiennes, l’ex-président a quitté ce vendredi 24 mars au matin l’hôpital du Caire où il a passé l’essentiel de ses six années de détention.

Farid al-Deeb, avocat de l’ancien dictateur, a dit au journaliste du quotidien égyptien Al-Masri al-Youm que Moubarak avait pris le petit-déjeuner chez lui avec sa famille et quelques amis.

Moubarak a été jugé dans deux grandes affaires. Il était notamment accusé d’être à l’origine de la mort de plus de 239 manifestants lors des contestations du Printemps arabe en 2012. Il avait été condamné à la prison à vie en 2012.

Dans un autre dossier, la cour d’appel égyptienne avait confirmé en janvier 2016 une peine de trois ans de prison contre Hosni Moubarak.

Alors que la justice a annoncé ce vendredi la libération de Moubarak, l’explosion d’une bombe au Caire dans la région d’al-Maadi a fait un mort et un blessé.

« Raciste, aliéné et vampirique », voici les termes choisis par le représentant des Juifs iraniens au Parlement pour désigner le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Selon ICANA, agence d’information du Parlement de la RII, Siamak Moreh Sedgh a déclaré mardi 14 mars, lors d’une séance publique que les fanfaronnades des criminels racistes comme celles du Premier ministre du régime israélien n’avaient aucun effet sur la foi de la minorité juive d’Iran.

« Le Premier ministre israélien est un criminel aux pensées chimériques qui ne fait qu’aggraver la situation. Il est pour le massacre des innocents et l’occupation par force des territoires appartenant au peuple palestinien. Netanyahu est un oppresseur qui en abusant des valeurs religieuses ne cherche qu’à défendre sa propre idéologie. Une telle personne ne peut être porte-parole d’une religion quelconque et surtout pas une religion dont la doctrine principale est d’aimer son prochain. »

Le député juif a précisé que les idées fascistes et racistes des dirigeants israéliens ont causé leur déshonore. « La simultanéité des coups de mentons prétentieux du Premier ministre criminel d’Israël avec les allégations des princes saoudiens et d’autres politiciens comme Recep Tayyeb Erdogan concernant la totalité territoriale et l’identité historique de la nation iranienne est un signe évident de l’alliance des ennemis de l’Iran », a-t-il ajouté.

Benyamin Netanyahu a récemment accusé l’Iran de soutenir le terrorisme prétendant que les Iraniens ont essayé tout au long de l’histoire et aujourd’hui encore d’anéantir les Juifs.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a mis en garde le président américain, Donald Trump, contre la guerre commerciale avec la Chine.

Selon l’édition du mercredi 15 mars du journal britannique The Guardian, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a dit craindre une guerre commerciale entre son pays et les États-Unis.

Lors d’une conférence de presse, mercredi, suite à la clôture du Congrès national du peuple (Parlement), Li Keqiang a également affirmé que l’avenir des relations sino-américaines serait d’une importance vitale pour les deux parties.

Selon le Premier ministre chinois, Li Keqiang, dans une éventuelle guerre économique entre les deux puissances économiques du monde que sont la Chine et les États-Unis, les grands perdants seront très certainement les entreprises étrangères.

Le président américain, Donald Trump, a choisi son club privé Mar-a-Lago à Palm Beach pour accueillir du 6 au 7 avril son homologue chinois, Xi Jinping, pour un sommet de deux jours.

Les dirigeants des deux grandes puissances économiques du monde discuteront, certes, des sujets délicats y compris la crise dans la péninsule coréenne, le déploiement du système de défense antimissile controversé des États-Unis en Corée du Sud et les relations commerciales entre les deux pays, sur un fonds de tensions qui caractérise la donne sino-américaine depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

À noter que le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, est lui aussi attendu dans les jours à venir en Chine dans le cadre d’une tournée asiatique.

Des sources d’informations ont ôté le voile sur le rôle de l’AIPAC dans la signature du décret anti-immigration du président américain, Donald Trump.

Selon l’agence Fars News qui se réfère au site web « +972 Magazine », le Comité américain pour les affaires publiques israéliennes (AIPAC), le plus grand lobby pro-israélien aux États-Unis, a été impliqué dans la signature du décret anti-immigration de Trump.

Selon les médias américains, des documents financiers tout récemment publiés montrent que l’AIPAC avait été l’un des supporters financiers du think tank américain ayant eu un rôle axial dans l’imposition de l’interdiction d’enter aux États-Unis, pour les ressortissants de 6 pays à population majoritairement musulmane. Les ressortissants de l’Iran, de la Syrie, du Soudan, de la Somalie, de la Libye et du Yémen sont concernés par le décret anti-immigration de Trump.

L’AIPAC a dépensé 60 000 dollars, rien que pour soutenir le « Center for Security Policy » [Centre pour la politique sécuritaire, ndlr].

L’AIPAC a lancé en 2015 la campagne « Citizens for a Nuclear Free Iran (CFNI) », [Citoyens pour un Iran dénucléarisé, ndlr]. L’important lobby pro-israélien a, alors, annoncé, vouloir investir presque 20 millions de dollars, en juillet et août 2015, afin de sensibiliser les opinions envers ce qu’il appelait « le danger de l’accord nucléaire avec l’Iran ». À l’époque, le journal New York Times avait écrit que l’AIPAC dépenserait cette somme pour acheter des annonces publicitaires dans quelque 40 États.

Et toujours selon le site web « +972 Magazine », la campagne lancée par l’AIPAC ne manquait pas de soutenir l’OMK, Mujahedin-e Khalq, (groupuscule terroriste des Monafeghin).

Pour rappel, ce groupuscule terroriste est à l’origine de plusieurs attentats contre les civils et les responsables politiques iraniens.

Dans ses relations essentiellement économiques avec la Turquie, Moscou n’agit jamais au détriment de ses relations géostratégiques avec Damas, a déclaré le membre du Parti social nationaliste syrien.

« Quelle que soit la puissance de l’alliance avec la Turquie, Moscou n’agira jamais au détriment de son alliance avec Damas », a assuré au journaliste de Farsnews, Tariq al-Ahmed, porte-parole du Parti social nationaliste syrien. 

Les relations de la Russie avec la Syrie sont plus enracinées que celles avec la Turquie et cela en raison des facteurs géostratégiques que la Syrie fournit à la Russie, a-t-il ajouté.

Membre de l’OTAN, la Turquie représente une menace pour la Syrie, a-t-il indiqué avant de poursuivre : « la Russie entretient des relations économiques avec la Turquie tandis que ses relations avec la Syrie sont purement stratégiques comme celles entre Téhéran et Damas ».

Le porte-parole reste persuadé que la condamnation par la Turquie de l’explosion terroriste à Damas était une « nécessité politique » qui a été employée en raison de son entrée dans un processus politique basé sur les intérêts communs avec l’Iran et la Russie, a-t-il précisé.  

Al-Ahmed de poursuivre : « la tension dans les relations entre la Turquie et l’UE est bien plus grave que la détérioration des relations, car les ressortissants turcs résidant en Europe sont aux prises avec cette tension. Nous serons témoins de l’intensification de conflits entre les Kurdes et les Turcs en UE. En soutenant le terrorisme en Syrie, la Turquie s’est fait petit à petit prendre au piège. »

Réagir aux événements reste la seule option pour la Turquie ; pourtant, malgré ses efforts, une chute ne semble pas improbable. 

 
 
 

Des médias israéliens font part du crash d’un drone de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

Selon l’agence Tasnim qui cite le numéro du mercredi 15 mars du journal israélien Yediot Aharonot, un drone de type Sky Rider de l’armée israélienne s’est écrasé dans la région de Shuja'iyya à l’est de la bande de Gaza.

L’armée israélienne a ouvert une enquête pour en découvrir les raisons.

L’ex-ministre israélien des Affaires militaires a accusé le président turc de chercher à construire un nouvel Empire ottoman, a rapporté l’Agence France-Presse.

Moshe Ya'alon a déclaré ce mercredi 15 mars lors d’un discours sur la situation au Moyen-Orient que le président turc, Recep Tayyeb Erdogan envisageait de construire un nouvel Empire ottoman.

Ya'alon qui prévoit de lancer une campagne pour devenir Premier ministre, a exprimé devant les journalistes étrangers ses préoccupations concernant la situation de la région.

Il a accusé Erdogan de poursuivre une politique hégémonique en Turquie et dans la région grâce à l’idéologie des Frères musulmans afin de créer un nouvel Empire ottoman.

Les propos de Moche Ya’alon interviennent alors que les relations entre la Turquie et l’Union européenne se sont dégradées suite au fait que les Pays-Bas et l’Allemagne ont empêché les ministres turcs de participer aux meetings des partisans du référendum sur la Constitution de la Turquie.

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« La Turquie d’Erdogan, l’Iran et Daech sont trois facteurs radicaux qui poursuivent une politique expansionniste au Moyen-Orient », a ajouté l’ancien ministre israélien des Affaires militaires.