تقي زاده

تقي زاده

Une manifestation sera organisée lundi 12 décembre à Genève pour appeler à la libération du cheikh Ibrahim Zakzaky, chef du mouvement islamique du Nigeria.
Selon un communiqué de la FICA, Fondation Islamique et Culturelle des Ahl el Bait (as), une manifestation pacifique sera organisée le lundi 12 décembre à Genève de 12 à 14 heures, devant le siège de l'ONU, pour exiger la libération du cheikh Zakzaky et la fin des attaques contre les chiites au Nigéria.
Le 12 décembre 2016 marque l'anniversaire de l'offensive menée contre la communauté chiite nigériane, offensive au cours de laquelle plus de 300 disciples des Ahl el Bait (as) ont été massacrés et le cheikh Zakzaky a été arrêté par l'armée nigériane.
Alors que le pouvoir judiciaire nigérian a ordonné sa libération immédiate au début de ce mois, Sheikh Zakzaky reste toujours en détention.
Dénonçant la présentation du projet de loi sur l'interdiction de la diffusion de l'adhan au parlement du régime sioniste, le cheikh Nimr Zaghmut l'a qualifié d'un autre complot sioniste contre les musulmans.
Le cheikh Nimr Zaghmut, intellectuel palestinien et responsable du Conseil des associations musulmanes de Palestine, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que ce projet de loi était un nouveau complot des occupants sionistes pour affaiblir les musulmans et « désislamiser » la Palestine.
« Les sionistes agissent de même avec les chrétiens. L’Isesco, le Conseil de coopération des pays islamiques et la Ligue arabe sont des organisations incompétentes et des troupeaux de moutons soumis aux États-Unis et au régime sioniste qui avance pas à pas vers ses objectifs. Certaines organisations palestiniennes ont violemment réagi à cette loi et certaines autres veulent collaborer. Les sionistes veulent faire disparaitre l’islam et les musulmans dans le monde, mais les musulmans comme le demande le Coran, doivent résister et faire preuve de patience et de vertu car les regrets ne serviront à rien», a-t-il dit.
Le vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques chargé des affaires intérieures a déclaré que la Conférence de l'Unité islamique sera tenue du 15 au 17 décembre à Téhéran. L'ouverture de la conférence aura lieu dans la salle des leaders islamiques dans la capitale iranienne.
 
Pendant la semaine de l'Unité, la section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques suivent ses activités en deux parties. Nous avons organisé la fête de l'Imamat du vénéré l'imam Mahdi (que Dieu hâte son apparition) dans la mosquée de Jamkaran dans laquelle l'ayatollah Araki a pris un discours, a déclaré Sayed Hamed Alam al-Hoda, vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Pendant la semaine de l'Unité islamique, en majorité dans les provinces frontalières et sunnites, les séminaires et les fêtes régionales ont lieu en coopération de la Section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Dans ces séminaires régionaux les professeurs et les élites académiques participent, a-t-il indiqué.

Un autre programme planifié par la Section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et la direction du mausolée du vénéré l'imam Reza (As) est un séminaire sous le nom de l'''Imam Reza, mot clé de la solidarité et l'unité de l'umma islamique'', a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Bahram Qassemi, a exprimé samedi ses condoléances au Gouvernement de l'Iran et du Nigeria pour l'incident tragique dans un marché Madagali ville dans le nord de l'Etat nord-est du peuple de l'Adamaoua.

"La République islamique d'Iran a toujours condamné le terrorisme partout dans le monde et a souligné la nécessité d'une coopération pour faire face à des groupes terroristes", a déclaré Qassemi.

Jusqu'à présent, aucun groupe armé n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque, bien que le groupe Takfiri Boko Haram des attaques systématiques contre les civils et les forces de sécurité de façon nigériane. Depuis l'armée a réussi à contrôler Madagali Nigeria, Boko Haram dernier bastion de l'Adamaoua, les insurgés se concentrent sur des attaques contre des cibles faciles.

L'Armée de terre iranienne débute de vastes exercices militaires dans le sud-est de l'Iran. 

Les manœuvres en question ont été lancées en présence du général de brigade Kiomars Haidari, commandant des forces terrestres de l’armée de la République Islamique d’Iran.

Le général de brigade Kiomars Haidari, commandant des forces terrestres de l’armée de la République Islamique d’Iran.(Archives)

"Au premier jour de ces exercices, des unités d'intervention rapide de l'armée débarqueront dans des zones d'opérations et ce, dans le plus court délai et via la terre et l'air", a annoncé de son côté le général de brigade Kamal Payambari, porte-parole du QG des opérations.

Le général Payambari a énuméré les objectifs de cet exercice militaire : la mise à l'épreuve des dernières tactiques de combat, de la puissance et de l'agilité à réagir aux menaces extérieures, ainsi que la mise à l'épreuve de la disponibilité des forces terrestres à agir dans des conditions extrêmes. De nouveaux armements vont également être employés au cours de ces exercices.  

Ces manœuvres militaires vont durer trois jours et elles vont s'étendre dans les régions du sud-est du pays. L'Armée de l'air appuiera largement des unités de terre.

Ces exercices se déroulent sur fond d'intenses combats qui se déroulent aux portes de l'Iran, en Irak et en Syrie. 

Le leader des chiites nigérians a été transféré en compagnie de sa femme vers un lieu inconnu, juste après sa libération de la prison. 

Selon des rapports des médias et des activistes des réseaux sociaux, Cheikh Zakzaky et son épouse ont été transférés par les forces de sécurité qui se sont refusées à tout commentaire.

Le site web "newsdiaryonline.com" [un site anglophone nigérian] a confirmé les rapports, se référant aux déclarations attribuées au porte-parole du Mouvement islamique du Nigéria, Ibrahim Moussa. Début décembre, la cour suprême fédérale de Nigeria avait ordonné la libération inconditionnelle du cheikh mais à peine quelques jours plus tard, les autorités de la province de Kaduna ont exigé de nouvelles poursuites à son encontre pour ce qu'elles ont qualifié d'"atteinte aux lois". 

Cette province dont est issu Cheikh Zakzaky a décrété illégal le mouvement politique qu'il dirige à savoir le mouvement islamique du Nigeria. 

Une vague de répression anti-chiite s'est déclenchée au Nigeria en décembre 2015 avec l'assaut donné par l'armée contre le village à majorité chiite de Zakiya. 350 chiites ont été massacrés et le cheikh Zakzaky a été arrêté, et ses trois fils, tués.

L'attaque a servi à intensifier la répression des chiites et du mouvement politique pacifiste dont ils se réclament, MIN. 

Au mois de novembre l'armée, largement influencée par des mouvements wahhabites, s'en est prise aux processions chiites de l'Arbaïn, tuant près de 100 fidèles. L'armée a détruit de nombreux bâtiments appartenant à cette communauté. 

"Au lieu de mettre en œuvre le verdict de la justice, les forces de sécurité ont à nouveau kidnappé notre leader religieux", a regretté Ibrahim Moussa, porte-parole du MIN en ajoutant: "Nous souhaitons informer l'opinion publique et la communauté mondiale de cette démarche illégale du gouvernement nigérian, lequel sera responsable de tout ce qui arrivera au cheikh Zakzaky et à son épouse."

dimanche, 11 décembre 2016 10:34

L'armée syrienne essaie de protéger Palmyre

Les combattants de Daech sont parvenus aux portes de la ville antique de Palmyre (centre de la Syrie) et étaient engagés vendredi dans des combats contre les troupes syriennes. Ils y avaient été chassés, il y a neuf mois.
 
Les insurgés, qui menaient ces derniers jours une offensive près de cette ville classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco, "ont progressé jusqu'à atteindre les portes de la ville", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur d'ONG britannique prorebelles.


"Il y a de violents combats au sol et dans le même temps l'armée de l'air syrienne mène des frappes contre les combattants de Daech", a-t-il précisé. "Le bruit des combats est entendu jusqu'à l'intérieur de la ville et les forces armées syriennes sont mobilisées", a ajouté M. Abdel Rahmane, dont l'Observatoire dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie.


Daech avait pris le contrôle en mai 2015 de la "perle" antique du désert syrien où le groupe insurgé avait commis d'effroyables destructions de vestiges. Il a été chassé de la ville le 27 mars dernier par l'armée syrienne avec l'aide militaire de la Russie.
Guide suprême de la révolution islamique: «Le monde l'islam doit savoir ce qui est le rôle des politiques américaines, des services de renseignements américain, britannique et israélien dans l'animation du courant extrémiste.»Tout proche de l'arrivée de l'anniversaire du noble prophète de l'islam et de la tenue des cérémonies de la semaine de l'Unité islamique, des personnalités politiques et religieuses parlent à travers leurs discoures et leurs interviews de l'importance de l'unité des musulmans. Ils expliquent que la politique colonisatrice développe la discorde dans le monde musulman. Ces discours préparent la situation pour la tenue grandiose des cérémonies de la semaine de l'unité islamique.

En Irak et en Syrie, de grands succès ont été réalisés par les armés et les groupes de résistance des deux pays dans la lutte contre les combattants extrémistes des groupes takfiris. Un des piliers de la discorde; les groupes takfiris et extrémistes, est en train d'être disparu. Le phénomène de takfirisme pourrait être apparu sous d'autre forme parce que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le régime israélien continuent leurs politiques dans la région.

Sur ce point, l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a expliqué pendant son discours à la prière du vendredi dans la ville de Qom que l'Imam Khomeiny et le Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran avaient insisté sur l'importance de l'unité dans le monde musulman.

Aujourd'hui, les Etats-Unis, le sionisme mondial et le Royaume-Uni créent des guerres et soutiennent le massacre en Irak, en Syrie, au Yémen et au Bahreïn. En en plus, ils encouragent les pays arabes à affronter la République islamique d'Iran, a indiqué l'ayatollah Araki.

Ces discours indiquent les propos du Guide suprême de la Révolution islamique qui, à maintes reprises, a expliqué les racines des groupes takfiris et extrémistes pour les élites et les différentes couches de la société islamiques.
 
Les combattants de Daech se sont retirés de la ville antique de Palmyre, dont ils s'étaient de nouveau emparée samedi, à la suite des raids de l'aviation russe, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG prorebelles britannique.
 
Les raids de l'aviation russe durant la nuit sur Palmyre ont contraint les insurgés de Daech à se retirer à l'aube, quelques heures après leur entrée dans la ville, a déclaré à l'AFP le directeur de cette ONG basée à Londres, Rami Abdel Rahmane.

Les raids russes ont tué un grand nombre d'insurgés, a-t-il précisé, sans être en mesure de fournir un bilan.

Daech avait pris le contrôle de Palmyre en mai 2015 et en avait été chassé en mars dernier par l'armée syrienne avec l'aide de la Russie. Il a lancé jeudi une nouvelle offensive sur cette ville classée au patrimoine mondial de l'Humanité et s'est emparé samedi de la majeure partie de la ville antique, située dans le centre de la Syrie.

Le retour de Daech à Palmyre est intervenu alors que l'armée syrienne resserrait l'étau sur les rebelles assiégés à Alep-Est, qu'elle contrôle désormais 85%.
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi une résolution qui demande la fin du carnage en Syrie.
 
Le texte proposé par le Canada a été adopté par 122 pays sur 193. Treize pays, dont la Russie, l'Iran et la Chine ont voté contre, 36 se sont abstenus et 22 n'ont pas pris part au vote.

Cette demande de cessez-le-feu immédiat intervient au moment où les forces syriennes continuent à son avancée dans les quartiers d'Alep.

L'ambassadeur russe Vitali Tchourkine a accusé les Etats-Unis d'adopter une rhétorique agressive et estimé que la résolution comportait des défauts majeurs car elle ne tenait pas compte de la nécessité de combattre les groupes terroristes.

Le Liban, l'Irak, l'Afrique du Sud, le Nigeria et l'Inde notamment font partie des pays qui se sont abstenus.

Plus tôt cette semaine, la Chine et la Russie ont mis leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu de sept jours à Alep.