تقي زاده

تقي زاده

Le gouvernement nigérian est prêt à négocier, avec "une direction crédible" du groupe armé Boko Haram, la libération des 200 jeunes filles, dont l'enlèvement, en avril 2014, à Chibok, avait soulevé une vague d'indignation mondiale, a assuré, mercredi, le Président Muhammadu Buhari.

"Nous sommes à la recherche d’une direction crédible de Boko Haram, qui nous confirme que les jeunes filles sont, toujours, en vie", a affirmé le président, à l'occasion d'un nouveau programme d'échange avec les auditeurs de la radio-télévision. "Nous sommes prêts à négocier, sans condition, avec une direction crédible de Boko Haram", pour obtenir la libération des jeunes filles, à propos desquelles les autorités ne disposent d'aucune information, a-t-il souligné. Un total de 276 jeunes filles avaient été enlevées, le 14 avril 2014, par Boko Haram, alors qu'elles se préparaient à passer des examens scolaires, à Chibok, dans l'Etat de Borno, dans le Nord-Est du Nigeria, berceau du groupe armé. Depuis 2014, le groupe extrémiste Boko Haram a enlevé, au moins, 2.000 femmes, au Nord-Est nigérian.

jeudi, 31 décembre 2015 22:58

Accord de Vienne: fin......

Les Etats-Unis préparent de nouvelles sanctions contre des entreprises et individus qui auraient oeuvré ....

notamment en Iran au développement du programme de missiles balistiques de Téhéran, a rapporté mercredi le Wall Street Journal.

 

Il s'agirait d'une première depuis l'accord sur le programme nucléaire conclu le 14 juillet à Vienne entre les grandes puissances et Téhéran et qui doit à terme entraîner la levée d'autres sanctions occidentales prises contre Téhéran.

 

Selon le Wall Street Journal, ces nouvelles sanctions qui viseraient deux réseaux liés à l'Iran seraient une réponse aux tirs d'essai de missiles balistiques effectués par l'Iran le 10 octobre et le 21 novembre.

 

Sans confirmer pleinement l'information, l'administration Obama a indiqué "étudier différents aspects" liés à de possibles nouvelles sanctions ainsi qu'une "évolution de son action diplomatique" avec Téhéran.

 

"Nous examinons depuis un certain moment les possibilités de prendre des actions supplémentaires liées au programme de missiles balistiques en raison de nos inquiétudes persistantes concernant ces activités", a dit un haut responsable de l'administration américaine dans un communiqué transmis à l'AFP.

 

Téhéran a auparavant indiqué que ses missiles balistiques étaient purement défensifs, n'étaient pas conçus pour transporter des armes nucléaires, et n'étaient donc visés par aucune résolution de l'ONU.

 

D'après le Wall Street Journal, les nouvelles sanctions qui seront prises par le Trésor américain visent une entreprise basée aux Emirats arabes unis, Mabrooka Trading Co., et son fondateur, Hossein Pournaghshband, qui auraient fourni de la fibre de carbone pour ce programme de missiles.

 

M. Pournaghshband aurait utilisé une filiale à Hong Kong pour la fourniture et le financement de ce matériau résistant à la chaleur, selon le WSJ.

 

Sont également visés parmi la liste des compagnies et des individus Anhui Land Group Co. basée à Hong Kong, le directeur commercial de Shahid Hemmat Industrial Group, Sayyed Javad Musavi, et 7 fonctionnaires du ministère de la Défense iranienne et du soutien logistique aux forces armées (MODAFL), notamment Sayyed Medhi Farahi et Seyed Mohammad Hashemi.

 

Si les sanctions étaient approuvées, les banques américaines seraient obligés de geler tous les actifs financiers de ces entreprises et individus ainsi qu’on leur interdirait les échanges internationales pour la première fois après la conclusion de l'accord sur le programme nucléaire, le 14 juillet.

 

Avertissements iraniens

 

Ces nouvelles sanctions américaines risquent d'être mal perçues en Iran.

 

Le ministre iranien de la Défense, Hossein Dehghan, avait déclaré que l'Iran n'accepterait "aucune limitation" dans son programme balistique.

 

Des responsables iraniens ont par ailleurs déjà averti que le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, considérerait ces nouvelles sanctions comme une violation de l'accord sur le programme nucléaire.

 

Selon l'argumentaire développé par des responsables américains dans le Wall Street Journal, l'accord sur le nucléaire n'empêcherait toutefois pas le Trésor américain de sanctionner des entités iraniennes impliquées dans le programme de missiles balistiques ou coupables de violations des droits de l'homme et d'activités terroristes.

L'anniversaire de la naissance du noble prophète de l'islam et de son fils le vénéré Imam Sadiq, des responsables iraniens, des participants à la conférence de l'Unité islamique, les ambassadeurs des pays islamique et des Iraniens ont rencontré l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l'Iran.
Lors de cette rencontre, le guide suprême de la révolution islamique a félicité l'arrivée de l'anniversaire de la naissance du noble prophète de l'islam et de son fils le vénéré Imam Sadiq. L'ayatollah Khamenei a insisté qu'avec l'apparition de l'islam le monde mort et plein d'ignorance devient vivant et plein de spiritualité. Le plus important devoir des oulémas et des penseurs musulmans consiste à mener des efforts pour réanimer le vrai islam dans un monde plein d'injustice, a-t-il déclaré.

Aujourd'hui, on n'attend pas seulement que le monde musulman célèbre l'anniversaire de la naissance du noble prophète de l'islam. Le monde musulman doit faire tous ses efforts pour arriver à la civilisation moderne islamique, a-t-il indiqué.

La nouvelle civilisation islamique ne signifie pas attaquer les territoires, violer les droits des hommes et imposer notre éthique ou notre culture, ce que nous constatons dans la civilisation occidentale. La nouvelle civilisation islamique est un cadeau divin offert à l'humanité pour trouver la voie correcte, a-t-il expliqué.

Le monde occidental a utilisé la science et la philosophie du monde musulman pour fonder sa civilisation. Si la civilisation occidentale a des beautés technologiques et a construit de différents moyens pour la vie, mais elle n'a pas pu apporter le bonheur et la justice pour l'humanité, a-t-il précisé.
 
Le système de la Révolution islamique d'Iran est un exemple qui peut aider la civilisation islamique d'arriver à de grands objectifs. Avant la Révolution islamique, l'Iran était un pays non-développé est dépendant des puissances étrangères. Mais grâce à la Révolution, l'Iran a pu arriver à de grands succès scientifiques. L'exemple de l'Iran peut être suivi par d'autres pays islamiques, a-t-il ajouté.
Dans la conférence, trois cents des oulémas, des scientifiques et des penseurs issus de 70 pays islamiques ont discuté les crises du monde musulman pendant trois. Dans la déclaration finale, on a insisté sur la résoudre de ces crises.
La conférence est tenue en présence de plus de 600 personnalités iraniennes et étrangères issues de 70 pays. La conférence est débutée par le discours du président iranien Hassan Rohani. 14  commissions constituaient les travaux de la conférence dans sa phase principale.

Les participants à la conférence croient que les crises du monde musulmanes sont l'effort pour la répartition du monde musulman et le manque de confiance entre les Etats islamiques, peut-on lire dans la déclaration.

La violence et le terrorisme que l'on constate est un plan prémédité pour donner une mauvaise image de l'islam et préparer l'ingérence des étrangers dans les affaires des musulmans, insiste la déclaration.

La vague du terrorisme est la continuité du terrorisme du régime sioniste et du complot des Etats-Unis qui son objectif final est l'emprise des puissances sur les musulmans, précise la déclaration.

La question de la Palestine est la première question de l'umma islamique. En effet, le régime sioniste est la source des crises du monde musulman. Donc, les participants demandent aux nations et aux peuples musulmans de porter attention à la question de la Palestine, ajoute la déclaration.

Les participants insistent sur le danger de la destruction des pays islamiques comme le Yémen, l'Irak et la Syrie. La disparition de ces pays est dans l'intérêt du régime sioniste, conclut la déclaration.
La distinction de l'islam entre la bonne et la mauvaise musique est une des points forts du fiqh islamique. Les oulémas doivent désigner les critères et les artistes peuvent les utiliser, a déclaré l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, lors de la cérémonie de fermeture du festival de la musique du ''Prophète de gentillesse''.
La cérémonie de fermeture du festival de le musique du ''prophète de gentillesse'' a  été organisée par l'organisation de la culture de la mairie de Téhéran en coopération avec la section de la culture du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
 
Félicitant l'anniversaire de la naissance du noble prophète de l'islam et celle de sa fils le vénéré Imam Sadiq, l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a remercié la mairie de Téhéran pour l'organisation de ce festival.

Donner de bons exemples pour la musique est un des grandes mesures dans le domaine de la culture, a déclaré l'ayatollah Araki.

Les oulémas doivent désigner les critères et les artistes peuvent les utiliser. Faire la distinction entre la bonne et la mauvaise musique est un point fort du fiqh islamique, a-t-il ajouté.
Les membres de la commission des ''Facteurs créant la crise'' qui s'est tenue en marge de la conférence de l'Unité islamique ont indiqué les efforts des groupes takfiristes et extrémistes pour radicaliser les jeunes dans les pays islamiques.
 
Présidée par cheikh Shahroudi, la commission des ''Facteurs créant la crise'' est tenue dans la deuxième journée de la conférence de l'Unité islamique à l'hôtel Esteghlal de Téhéran.

L'anniversaire  du noble prophète de l'islam est une bonne occasion pour que les gouvernements des pays islamique se réunissent, a déclaré le Libanais Soheil Habli.

La superficie du monde musulman n'est pas un bon prétexte pour les gens qui ne veulent pas échanger leurs idées. Principalement, l'arrogance mondiale utilise la discorde pour s'emparer des ressources des pays islamiques, a-t-il indiqué.

J'avais de nombreuses études sur l'Histoire de l'Iran. Il y a deux sortes de l'invitation à l'unité; le premier consiste à s'asseoir autour de la table loin de toute grande occupation. Le seconde est d'entre pratiquement dans un mouvement. L'invitation de l'Imam Khomeiny et du Guide suprême de l'Iran est classée dans la seconde invitation. La lettre du Guide suprême en est un bon exemple, a-t-il marqué.

Les membres de la commission ont affirmé que la tendance des jeunes aux groupes terroriste relève de ne pas avoir un leader. Le manque des médias officiels qui  expriment les points du vue des organisations islamiques est un autre facteur qui justifie la tendance des jeunes aux groupes extrémistes.

Certains spécialistes français ont exprimé que la propagande du groupe Daech a poussé les jeunes vers l'extrémisme. Les membres de la commission sont arrivé à un consensus selon lequel le Conseil doit prendre décision pour la création d'un média qui reflète les opinions de toutes les écoles islamiques.
mercredi, 30 décembre 2015 08:40

Celui qu’on appelait Al Amin

Environ 600 années après le départ du prophète Issa (Jésus) (AS), comme Allah n'avait envoyé aucun autre Messager sur terre, les gens étaient plongés dans l'obscurité. Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes.

Ils fabriquaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient aussi les arbres, la mer, le soleil, la lune etc... Ils consommaient des boissons alcoolisées et s'adonnaient aux jeux de hasard. Ils enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. Bref, le monde était dans le plus grand égarement et dans la plus grande perdition.
On avait cessé d'adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu'un Messager vienne de la part d'Allah (PSL) pour guider à nouveau l'humanité vers le chemin de la Vérité.

Sa Naissance
       C'est alors à la Mecque, que le prophète (PSL)  très probablement lelundi 12 du mois de "Rabi'oul Awwal" de l'année de l'éléphant.
Lors de la naissance de Mohammad (PSL), plusieurs événements eurent lieu à travers le monde ; ainsi le palais de l'empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s'éteignit.

Sa garde
       Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de Mohammad. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mais deux ans, deux mois et dix jours après la mort de sa mère, Abdoul Mouttalib tomba gravement malade. Il appela alors à son chevet tous ses fils et décida qu'après sa mort, Mohammad serait confié à l'un d'eux : Abou Talib.
Abdoul Mouttalib mourut quelques temps plus tard alors que Mohammad n'avait que 8 ans. Abou Tâlib était l'oncle de Mohammad. Il avait une famille nombreuse mais malgré cela il n'hésita pas à recueillir Mohammad (PSL).
Pour pouvoir élever sa famille, il allait jusqu'en Syrie (le Châm) pour faire du commerce.

Un signe
       Lorsque Mohammad fut âgé de 12 ans, son oncle Abou Tâlib décida de faire un voyage vers la Syrie. Le jeune Mohammad voulut l'accompagner mais Abou Tâlib refusa à cause des difficultés du voyage. Puis comme il insistait beaucoup, il accepta de l'emmener avec lui. Ce fut son premier voyage vers la Syrie.
Ce fut à l'occasion de ce voyage qu'il rencontra un moine nommé"Bahira" qui reconnut en lui les signes distinctifs du Prophète qui avait été prédit dans l'évangile et qui était attendu. Il conseilla à Abou Tâlib de ramener Mohammad (PSL) rapidement vers Makkah et de bien veiller sur lui.
Mohammad (PSL) avait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de Makkah l'appelait "Al-Amine" (le digne de confiance).

Khadija
      Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s'appelait Khadija (qu'Allah l'agrée). Elle faisait du commerce à Makkah mais aussi en dehors de l'Arabie, par l'intermédiaire d'autres personnes.  Quand elle apprit que Mohammad (PSL) était l'homme le plus honnête de la Mecque, elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie, en échange d'un salaire.

Mohammad accepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara ( une servante de Khadija, qui les accompagnaient) constata aussi lors de ce voyage d'autres signes étranges concernant Mohammad. Elle en fit alors part à Khadija (qu'Allah l'agrée) à son retour.
       Khadija (que Dieu l'agrée) était une femme riche et éduquée. Elle envoya alors une messagère nommée Nafiça chez l'oncle de Mohammad pour lui faire part de son désir d'épouser Muhammad. La demande ayant été acceptée, Mohammad,(PSL) était alors âgé de 25 ans lorsqu'il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans.
Elle a vécu plus d'un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammad (PSL) n'épousa pas d'autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s'appelaient Quassim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s'appelaient Zeïnab, Oum Koulçoum, Roquayya et Fâtima.

La révélation
     Avant la première révélation, il avait l'habitude de se rendre dans une grotte au mont "Hirâ" pour méditer.
Ce fut là ; pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que soudainement, Mohammad perçut une présence, dans le silence de la nuit.
Une voix se fit entendre :
"Lis !" Mohammad était bouleversé. "Je ne sais pas lire" lorsque la voix répéta l'ordre c'est comme si la terre s'était mise à trembler :    " Lis !" 
-  " Que dois-je lire ? "
Puis soudain, il se sentit comme libéré.


" Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l'Homme d'un caillot de sang. Lis car ton Seigneur est le Très Généreux. Qui a instruit l'Homme au moyen du Calame, de la plume. Il lui a enseigné ce qu'il ne savait pas. "   [ Sourate 96 L'adhérence - Verset 1 à 5 ]
       Ce furent les 5 premiers versets du Glorieux Coran, la voix était celle de Gabriel (PSL), l'esprit de Foi et de Vérité, qui fut envoyé par Dieu au dernier des prophètes. Mohammad était envoyé à l'Humanité tout entière, pour guider les Hommes mais aussi les Djinns vers le chemin de Dieu.

Son Message
L'aimé d'Allah, comme il fut surnommé, reprocha aux Mecquois leurs idoles (statues qu'ils prenaient pour Dieu), les appela à adorer le Créateur Unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie.
Comme réponse il fit face à la torture et l'oppression. Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, ils lui offrirent royauté, argent et pouvoir mais Mohammad (paix et bénédictions) refusa et dit :
" Même si vous me posez le Soleil sur ma main droite  et la Lune sur ma main gauche, je ne renoncerais pas à mon Message "
Ce message de quelques mots mais qui pesait plus lourd que les cieux et la terre était :
Ô vous les gens ! Dites il n'y a nulle divinité digne d'adoration sauf Allah et vous réussirez !

Les persecutions
       Lentement, un par un, le nombre des musulmans augmentait, guidés par le prophète bien-aimé. Mais les musulmans furent l'objet de persécutions dès les premiers temps de l'Islam. On riait et on se moquait d'eux, et comme si cela ne suffisait pas, les non croyants avaient même recours à des attaques et à des tortures physiques.
Quelques centaines de musulmans réussirent à quitter la Mecque, abandonnant leur maison, cherchant refuge en Abyssinie voisine, terre chrétienne, et ceux qui restèrent, subirent des persécutions de plus en plus violentes. Une nouvelle tactique fut mise en place par les chefs de la Mecque. Ils contraignirent le prophète (PSL) et ses compagnons à vivre dans un endroit isolé de la ville, et aucune provision ne leur parvenait.

L’Aimé d’Allah
       Grâce à Dieu, les persécuteurs cessèrent cette pratique inhumaine. Le blocus fut finalement levé et la situation se modifia quelque peu. Les gens purent à nouveau observer et écouter le prophète (PSL).

       C'était un bel homme, de taille moyenne, les cheveux et la barbe noire, ses paroles étaient toujours pleines de sagesse et de conseils. La gentillesse et la miséricorde de Mohammed (PSL) étaient inégalables. Il accorda une place d'honneur à la femme, une place dans la société qui était inimaginable, un honneur en islam, que l'on ne trouvait nulle part ailleurs.

Le voyage nocture
Ce fut lors de la dixième année de la révélation que le prophète Mohammad perdit son oncle Abou Talib, suivit de la mort de son épouse Khadija, de plus il fut mal traité par le peuple de Ta'if  lorsqu'il vint leur délivrer le message.
Ce fut une année de tristesse pour le prophète (PSL). Mais c'est cette année-là que Dieu envoya l'ange Gabriel, pour l'élévation suprême du corps et de l'esprit, le voyage nocturne : Al Isra wal Mi'raj.
Un voile séparait le prophète de son Seigneur et c'est là que Dieu offrit le plus grand honneur à Mohammad (PSL) :  les cinq prières quotidiennes, le deuxième pilier de l'Islam. A la suite de ce voyage miraculeux les incrédules redoublèrent de moqueries et de persécutions envers le prophète (PSL).

L’hégire
      C'est alors qu'une délégation de la ville de Yathrib, située à environ 400 Km de la Mecque proposa l'hospitalité à Mohammad et à sa communauté.
Mohammad (PSL) accepta après treize années d'appel à l'Islam, à la Mecque. Il immigra, lui et les "convertis" à l'Islam, vers Médine, lieu où la religion a pu s'épanouir et où Mohammad (PSL) devint le chef de ce nouvel Etat.
C'est ce que l'on a appelé l'Hégire, et qui marque le commencement du calendrier islamique.

L’autorisation
       Beaucoup de gens à Médine, ont constaté les bienfaits de l'Islam, et se sont "convertis". Cependant, les Mecquois étaient toujours déterminés à éliminer la communauté musulmane, et ce fut au cours de la deuxième année de l'hégire, pendant le mois de Ramadan, après de nombreuses persécutions que Dieu le Très Haut donna la permission de se défendre.
"Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués. Parce qu'ils ont été injustement opprimés. Dieu est Puissant pour les Secourir."  [ Sourate Le Pèlerinage 22 - Verset 39 ]

Les Batailles
       La première guerre fut appelée la bataille de Badr ; les Musulmans, (trois fois moins nombreux que les Mecquois qui étaient au nombre de mille), sont sortis vainqueurs miraculeusement, avec l'aide de Dieu.
Bataille après bataille, les musulmans prouvèrent qu'ils pouvaient résister à toutes les attaques grâce Dieu et Médine ne fut plus jamais attaquée. Ce fut au cours de la sixième année de l'Hégire qu'une trêve fut décrétée entre Mohammad (PSL) et les mecquois, c'est ce qu'on appela "le pacte d'Al-Hudaybiyya".

La victoire
C'est en 629 ; huitième année de l'Hégire, deux ans après la trêve dont les termes étaient constamment violés par les mecquois, que le prophète Mohammad (PSL) décida de se rendre à la Mecque avec une armée de dix milles hommes pour s'emparer de la ville.
Ce fut un miracle, pas une goutte de sang ne fut versée et le prophète passa la porte de la ville, sur son chameau, la tête baissée, en toute humilité, tandis que tous ses ennemis le regardaient.
Il pardonna aux plus grands ennemis de l'islam, face à cette miséricorde, les gens de la Mecque embrassèrent l'Islam sans contrainte.
Le prophète (PSL) entra dans l'enceinte de la Ka'aba, où se trouvaient les trois cent soixante idoles et statues devant lesquelles les Arabes se prosternaient. Une par une, sur l'ordre du prophète, les idoles furent détruites. Le prophète (PSL) s'installa à Médine qui devint la capitale du nouveau monde musulman.
Son heure
       Dieu le Très Haut, rappela son prophète (PSL) à l'âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom. Alors que personne ne voulu le croire, Abou Bakr, le véridique dit ceci :
" A quiconque adorait Mohamed, j'annonce la mort de Mohamed. 
Mais à celui qui adore Allah, Le Seigneur est vivant et ne meurt jamais "
L'esprit de son message demeure aussi clair et vivant que lorsqu'il fut révélé :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions a Muhammad et a la famille de Muhammad . Tu es certes Digne de louange et de glorification.

La Russie s’est opposée à inclure le Hezbollah et le Hamas dans la liste des groupes terroristes. Selon le site web de Russia Today, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov a déclaré : « La Russie est en principe d’accord avec les Etats-Unis sur la liste des groupes terroristes, mais elle n'accepterait même pas de parler avec Washington de l’enregistrement du nom du Hezbollah et du Hamas sur la liste noire des organisations terroristes ». Ce diplomate russe a souhaité que la liste des groupes terroristes, actifs en Irak et en Syrie, se complète d'ici le 25 janvier 2016, soit à la date annoncée et fixée par l’émissaire de l’Onu en Syrie, Staffan De Mistura, pour relancer les négociations entre les Syriens. Selon les sources diplomatiques russes, la liste qui doit être établie des organisations terroristes, comprend 163 groupes terroristes.

Sens littéral et juridique de " Silatul-Raihm "
"Raihm" littéralement et dans l’usage signifie proche.[1] Et dans le langage de la jurisprudence, selon ce qui ressort des propos de certains docteurs en loi, le terme maintient son sens premier. C’est-à-dire, les proches et les parents. Mais avec une restriction concernant les proches et les parents avec qui on a les liens filiaux. Que ce soit un homme ou une femme, qu’il fasse partir des héritiers ou non, qu’il soit intimement propre ou non, musulman ou mécréant, du côté de la mère comme du côté du père. Certes, il est clair que les liens de parenté entre vous et lui ne doivent pas être trop distance pour que les gens le considèrent comme faisant partir de votre clan ou votre famille. Autrement dit, tous les gens seront considérés comme des parents.  Sous cette base ces critères et ces caractéristiques se définissent dans le cadre des uses et coutumes.[2] En dehors de cette déclaration, certains savants estiment que le mot "Raihm" renvois aux personnes qui sont classées dans la catégorie des héritiers. Ce qui englobe tous les enfants y compris les petits enfants de la tante maternelle, de la tante paternelle et de l’oncle paternel.[3]
Le cas d’application de "Raihm" sur les membres de la famille :
"Raihm" à l’origine vient de l’endroit où l’embryon se fixe dans le ventre des mères. Il s’agit de cette place à qu’Allah a placé à l’intérieur des femmes pour favoriser le développement de l’œuf et contribuer à l’épanouissement de l’enfant. Cette signification du mot "Raihm" est étymologique mais avec le temps, un sens figuré a été développé entre la matrix et son contenu. Cela est passé alors à un sens qui renvoie au rapprochement et aux liens de parenté. Car les parents et la famille proviennent tous d’une même matrix commune. Dont le mot "Raihm" signifie proche et "Al-Ahram" les proches de l’homme.[4]
Quant au mot "Sallah", cela renvoie à la bonté et le cadeau.[5] Dans un langage beaucoup plus particulier, le mot signifie établir la relation accompagner d’affection et de considérations. Le contraire signifie prendre ses distance et rompre les liens. Raison pour laquelle, "Silatul-Raihm" signifie venir à l’aide, exprimer la bonté…vis-à-vis des proches et le contraire renvoie à la rupture des liens.
L’importance de la consolidation des liens de parentés dans l’islam :
L’islam est particulièrement sensible par rapport au lien de famille, l’assistance et l’affection vis-à-vis des parents. C’est pour cette raison qu’elle interdit formellement la rupture des liens de famille et de liens de parenté. Les liens de famille sont s’y important que le prophète (s.a.w.a.) déclare :
« Les liens de famille bâtit de ville, augmente la longévité, même si ceux qui le font ne soient pas les bienfaiteurs. »[6]
La rupture des liens de famille est s’y mauvais au point que l’Imam Sajad (a.s.) recommande à son fils d’éviter de fréquenter cinq groupe et l’un de ces groupes porte sur ceux qui rompent les liens de famille :
« Evite de fréquenter ceux qui ont rompu les liens de famille car il sont maudit par le coran et éloignés de la miséricorde divine ».[7]
Il est écrit dans le saint coran :
« Vous qui rependez la perversité sur terre et rompez les liens de famille, vous êtes sur le collimateur de la malédiction divine et loin de sa miséricorde ».[8]
Bref, le coran est particulièrement sévère à l’égard de ceux qui rompent les liens de famille et bousculent les relations familiales. Les Hadiths islamique condamnent sévèrement aussi cela.
On a demandé au Messager de Dieu (s.a.w.a.) : « Quel est l’acte le plus détesté auprès de Dieu ? »
Il répondit : « Attribuer les associés à Dieu ».
On demanda encore, « Et après cela ? »
Il répondit : « La rupture des liens de famille ».[9]
Imam Baqir déclare, « La consolidation des liens de famille purifie les actes, fructifie les biens, déjoue les calamités, facilite les comptes et repousse le délai ».[10]
Comme vous le constatez, la plus part des choses citées concerne la vie d’ici-bas et certaines s’appliquent sur la vie après la mort.
L’Imam Sadiq (a.s.) dit, « La consolidation des liens de famille améliore la moralité, procure de l’enthousiasme, charrie la richesse et repousse le délai et la mort ».[11]
Cet acte bien simple est s’y efficace et important et agrée par Dieu au point que parfois, le destin divin est modifié et Dieu accorde les récompenses d’un bienfait tout comme il augmente la durée de vie. De l’autre côté, la rupture des liens avec les membres de la famille est s’y mauvais et dégoûtant qu’elle engendre la diminution de l’expérience de vie.
Observez ce hadith particulièrement secouant :
Imam Sadiq (a.s.) dit ; « Nous n’avons pas quelque chose comme la consolidation des liens de famille qui de manière direct augmente la longévité. Au point que parfois à moins trois ans de la mort de quelqu’un, un acte de consolidation de liens de famille de sa part prolonge sa vie de trente ans et il vit en tout trente-trois encore. Et parfois, il était prévu que quelqu’un vive encore trente-trois ans mais à cause de la rupture des liens de famille, Dieu réduit cette expérience de vie à trois ans ».[12]
La raison pour laquelle l’Islam insiste sur la préservation des liens de famille :
La raison pour laquelle l’islam est particulièrement sensible sur la préservation des liens de famille relève du fait que, l’amélioration, le renforcement, le progrès et l’octroi de la grandeur à une grande société, que ce soit du point de vue économique, militaire, morale ou spirituelle, il faut commencer par des petites unités. Le progrès et le renforcement des petites unités contribuent au développement de l’ensemble de la société et apportent en même temps les réformes et les améliorations.
Pour apporter la grandeur aux musulmans, l’islam s’appui de manière complète sur cette méthode et s’applique à améliorer les choses dans les petites unités. Sur lesquels généralement les gens ne se détournent pas quand il s’agit d’assister et d’accorder la gloire à celle-ci.
En effet, l’islam renforce les petits groupes composés de personnes dont le même sang coule dans les veines, les membres d’une famille, et il est clair que lorsque les petites unités familiales sont forte, leurs regroupements forment un ensemble très solide et ils sont fort de n’importe quel côté. Peut-être le hadith qui dit : « La consolidation des liens de famille bâtît des citées », va dans à ce sens.[13]
Les limites de la consolidation des liens de famille :
Cette règle du savoir-vivre ne concerne pas seulement les membres ou les parents purs et pieux. C’est un devoir moral qui s’applique également sur les pécheurs et même sur les mécréants. Car parfois, c’est à travers les gestes que les membres de la famille qui sont les pécheurs ou les mécréants deviennent des croyants, tout comme le fait de s’éloigner de certaines personnes croyantes peuvent les décourager et les livrer à la merci de mécréance. Et même si le fait de fréquenté les mauvais membres de la famille, ne produit pas d’effet allant dans ce sens, nous sommes toujours tenu de maintenir ces liens.
Il est rapporté que l’un des chiites de l’Imam Sadiq (a.s.) lui avait demandé, « Certains membres de la famille ont une ligne et une manière de pensé, qui se distingue de la manière dont je conçois les choses. Est-ce qu’ils ont des droits sur moi ? » L’Imam dit, « Oui ! Rien ne rompe le droit de parenté et de famille. Et s’ils partagent les mêmes convictions que toi, alors ils ont deux droits sur toi, 1- Le droit de famille, 2- Le droit de l’islam et de musulman.[14]   
Même si les membres de la famille causent des tourments à quelqu’un, celui-ci n’a pas le droit de rompre les relations avec eux. Il est mentionné dans un hadith : « Un homme était venu voir le messager et lui dit, "Messager de Dieu, j’ai des membres de la famille avec qui j’ai des liens, mais ils me rendent la vie difficile. J’ai décidé de les abandonnés", le Messager (s.a.w.a.) répondit, " Sache que Dieu aussi va t’abandonner… ". Le monsieur dit, " Que dois-je faire ?", le prophète de la miséricorde dit, "Donne à celui qui t’en prive, établir les relations avec celui qui en a rompu avec toi et pardon à celui qui a été injuste à ton égard. Chaque fois que tu agiras ainsi, Dieu sera derrière toi et te soutiendra. »[15]
Il est rapporté de l’Imam Ali (a.s.) qui dit : « Consolidez les liens avec vos parents et les membres de votre famille, fréquentez-les même s’ils ont rompu avec vous. »[16]  
Même si nos liens avec certains de nos proches et les fréquentations semblent les rendent mécontent, et qu’ils adoptent un comportement insultant à notre égard, nous avons toujours le devoir de consolider ces liens et nous devons maintenir les relations de manière à ce que ce genre de problème ne se manifeste plus. Par exemple, à cette époque de la modernité, au lieu de se rendre chez eux, on peut les appeler et demander comment ils vont. Et parfois de manière indirect, on peut penser à eux et demander à travers les autres comment ils vont ou nous pouvons les apporter notre assistance de manière indirecte que ce soit l’assistance financier ou l’assistance verbale face aux autres. De toutes les manières, nous ne devons pas nous comporter avec nos proches comme si nous étions des étrangers et malgré tous les manques d’affection, nous devons d’une manière ou d’une autre maintenir nos liens avec eux.[17]
Oui ! Si les liens de famille risquent causer les préjudices ici-bas ou dans la religion, il faut réduire son expression au niveau ou on n’aura pas de perte à subir.  
Comment établir la relation :
Il est que les critères et la façon dont on exprime l’affection dépendent des milieux. En effet cela est fonction des uses et coutumes ainsi que de la distance entre les individus.[18]
Le genre des relations également dépendent des besoins des personnes, car d’autres peuvent avoir les besoins matériels, d’autres des besoins qui n’ont rien à voir avec le matériel. Mais ressentent le désire d’être assisté par les autres. Par exemple, un vieil homme et une vielle femme ont besoin qu’on s’occupe d’eux et d’autres ont besoin qu’on les aide avec les idées. D’autre n’ont besoin de rien, il faut seulement demander comment ils vont.
De toutes les manières, la consolidation des liens de famille se présente selon les niveaux et doit être exercé en fonction de la capacité des uses et coutumes de la société, des besoins des individus, du contact et de leurs réactions qui diffèrent et qui peuvent changer d’une manière ou d’une autre. Dans tous les cas, quel que soit les niveaux possible, nous devons appliquer ce programme religieux.[19]
En ce qui concerne les limites de la consolidation de famille, on peut dire ceci : « Le degré et les limites de la consolidation des liens de famille sont relative. C’est-à-dire dépendent des personnes, l’environnement dans lequel ils vivent. Mais le plus important est que, quelqu’un ne doit pas être considérer dans son milieu comme celui qui a rompu les liens de famille. »
Il est rapporté de l’Imam Sadiq (a.s.) : « Luquman avait dit à son fils, "Ô fiston ! Il faut avoir un bon comportement avec tout le monde. Mon fils ! Si tu n’as pas de richesse ici-bas pour consolider les liens de famille avec et exprimer de la générosité avec tes frères. Affiche un bon comportement car celui qui a une bonne moralité, les gens biens l’aiment et les mauvais gens s’éloignent de lui. »[20]
Il est également rapporté de l’Imam Sadiq (a.s.) :
« Renforcez les liens de famille même avec un récipient d’eau. Et le meilleur moyen de les aider est qu’ils ne reçoivent pas de toi le tourment et le dérangement. »[21] Enfin, la relation recommandée par Allah par de l’exemple le plus célèbre à savoir la relation dans la matrix. Et il insiste dessus : « Craignez le Dieu dont tous reconnaissent la grandeur et la majesté lorsque vous voulez quelque chose des autres, vous l’appelez ! Eviter de rompre les liens de famille avec vos proches ! Car Dieu vieil sur vous. Et aussi pour insister dessus, Dieu dit ceci dans ce verset, « Ils craignent leur Seigneur et craignent le mauvais le mauvais compte ». Cela montre que l’abandonne de la consolidation des liens de famille va à l’encontre su commandement de Dieu. Alors il y a des bonnes raisons que les gens craignent Dieu et ne pas abandonner cet acte, car c’est mauvais de l’abandonner et cela est enregistrer dans le registre des actes de l’être humain.[22]
 

[1] Dictionnaire Al-Mounjid, Le mot “Rahrm”.
[2] Extrait de “Jami’oul-Masaa’il” du fin Ayatollah Faazel, vol.1, P.494, Q.1773 (Le cite Al-Balaaq).
[3] Comme le regretté “Tabrissi et Krohi", Siraatul-Néjad, vol.1 ; P.433.
[4] Traduction Tafseer Al-Meizan, vol.4 ; P.219-220.
[5] Al-Moundid, Le mot “Silaa”, Al-At’iya wa Insan wa Jaa’iza.
[6] Safinetul-Bahaar, Vol.1 ; P.514,
[7] Safinetul-Bahaar, vol.1 ; P.216 (Le mot “Rahrm),
[8] Sourate Muhammad, verset 22 ;
[9] Safinetul-Bahaar, Le mot "Rahrm"
[10] « Les liens de famille purifient les actes, favorisent la richesse, déjouent les malheurs, facilitent les comptes et influencent le délai ». Osoulu Kaafi, vol.2 ; P.150
[11] “La consolidation des liens de famille améliore le comportement, purifie l’âme, augmente la richesse et renvoie le délai ». Ibbit P.150 et 151
[12] Ibbit P.152
[13] La partie du “Importance du “Silaatul Rahrm dans l’islam” extrait du tafsser Némouné Vol.1 ; P.156-158
[14] Miizanoul-Ikma, Vol.3, P.83
[15] Biharul-Anwar, vol.71, P.100
[16] “Consolidez les liens de famille et ne les rompez pas." Ibbit, P.92
[17] Extrait du “Ciratul-Najad” du regretté Ayatollah Tabrissi et Ayatollah Krohii vol.3 ; P.294
[18] Extrait des discours sur la présentation des liens de famille, le regretté Al-Kroqi, P.30 (extrait du site Oza net)
[19] Extrait de la question 298, cite 1290
[20] Traduction Al-Meizan, vol.16, P.337
[21] Ibbit
[22] Traduction Al-Meizan, vol.11 ; P.468.
lundi, 28 décembre 2015 11:17

La promesse de Nasrallah.....

La riposte à l’assassinat de Samir Kantar arrivera, sans aucun doute, c’est ce qu’a réitéré, dimanche, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, lors d’un discours, retransmis par la chaîne de télévision Al-Manar, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage au dirigeant de la Résistance anti-israélienne, Samir Kantar.

«Regardez, le long des frontière de Naqoura, (Sud-Liban), jusqu’au Golan syrien occupé, où sont cachés les soldats de l’ennemi, où sont leurs véhicules militaires ? Ils sont comme ses rats cachés dans leurs terriers», a lancé le numéro un du Hezbollah. Et d’ajouter : «Les Israéliens doivent s'inquiéter, le long des frontières, à l’intérieur, (des territoires occupés), et à l’extérieur». Voici les principaux points de son discours : "Tout d’abord, je voudrais remercier tous ceux qui ont présenté leurs condoléances et félicité le Hezbollah et la famille du symbole de la Résistance, Samir Kantar, pour son martyre. Je profite de cette occasion, pour présenter mes condoléances à ses compagnons, (résistants syriens), qui sont tombés en martyrs, avec lui. Je présente, également, mes condoléances aux familles des martyrs libanais, dont les fils tombent, pour défendre toute la patrie. Je voudrais, aussi, féliciter la nation, à l’occasion des deux fêtes d’anniversaire du prophète Jésus, (S), et du sceau des prophètes, le prophète Mohammad, (S). Depuis plusieurs années, notre région ne connaît pas le goût de la fête et de la joie, en raison des guerres destructrices, qui servent les intérêts de l’entité sioniste. Malgré les malheurs, nous essayons de tirer les leçons de ces fêtes, afin de semer la joie. S’agissant du martyr Kantar, j’essaierai de lui donner une partie de ses droits, en citant les atouts de ce martyr- devenu une école et un symbole de la Résistance- pour que nous assumions nos responsabilités envers la nation. Le sacrifice illimité. Samir était connu pour son sacrifice illimité, depuis sa jeunesse. Il a choisi, à l’âge de l’adolescence, de participer à une opération aboutissant au martyre ou à la détention. Il était un jeune responsable, croyant à sa cause, et pour laquelle il était prêt à se sacrifier. C’est ce qui se passe, aujourd’hui, avec les jeunes palestiniens, qui mènent des opérations à l’arme blanche.... C’est le plus haut niveau de sacrifice. Samir représente cette génération, qui croit en la Palestine, et qui est prête à tomber en martyr, sur la voie de la libération de la Palestine. D’où notre responsabilité envers les jeunes. Nous avons besoin d’un tel esprit responsable et sérieux. Comme vous le savez, dans le cadre de la guerre douce, il y a des programmes culturels et éducatifs, visant à éloigner les jeunes de la nation des grandes causes, afin de les occuper à des épreuves inutiles, qui ne créent pas de destin et d’avenir. La persévérance. Samir est resté 30 ans derrière les barreaux, malgré cela il était plein de patience, de défi, de force, et de fermeté. Il ne connaissait point le désespoir, lui qui était le doyen des détenus libanais et arabes, dans les geôles israéliennes.  Samir est resté fort, comme une montagne. Il ne renonçait pas d’un iota, face à ses geôliers. Vivacité et créativité. Même, en prison, Samir était une école, dans l’éducation, il haussait le moral des prisonniers, et incitait les Palestiniens et les Libanais à la patience et à la résistance, face à l’occupation. La nation et les peuples ont besoin d’un discours encourageant et non pas, comme certains médias, qui s'attèlent à semer le désespoir et la faiblesse.L’altruisme. L'une des caractéristiques des moudjahidin est l’altruisme et le rejet de tout genre d’égoïsme. Quand l’intérêt, la vie, le nom d’un résistant devient une priorité, cela signifie qu’il est en danger et que la Résistance, à laquelle il appartient, est en danger moral. Une de ses positions qui nous a beaucoup touchés, c’est lors des négociations, sur l’échange des prisonniers libanais et Palestiniens, après l’an 2000. Les Israéliens disaient au médiateur allemand, qu’il était impossible de libérer Samir Kantar. Nous étions face à un dilemme: soit on libère un grand nombre de prisonniers, sans Samir, soit on met fin aux négociations. Samir nous a, alors, incités à libérer ses confrères, tout en affirmant qu’il avait pleine confiance en la Résistance, qui réussira à le libérer, ultérieurement. Il avait agi avec noblesse. La poursuite de la voie de la Résistance militaire. Après sa libération, je lui ai proposé d’opter pour le travail médiatique, et les discours, en faveur de la Résistance, mais il a refusé. Il voulait faire partie de l’aile militaire de la Résistance. Il a dit : "Je suis venu de la Palestine, pour retourner en Palestine". Il a choisi de faire partie de la Résistance populaire syrienne, sur le front du Golan occupé. Dès le début, les Israéliens exprimaient leur préoccupation, face au projet de résistance, au Golan. Israël s’attèle à éradiquer ce projet, il sait très bien ce que signifie le projet de résistance populaire, face à Israël. Il assassine tous ceux qui font partie de ce projet. Samir et ses compagnons jouaient un rôle de soutien et d’assistance à cette Résistance. Israël ne veut pas l’ouverture d'un frontn au Golan. Netanyahu, (PM israélien), déploie des efforts, pour recouvrer une reconnaissance internationale, afin d’annexer le Golan, riche en eau et pétrole, à l’entité sioniste. C’est le crime de Samir, qui a assisté la Résistance. Israël s'est lancé dans une aventure, en assassinant Samir et ses compagnons. Israël a commis une erreur. L’espoir. Samir était plein d’espoir, heureux de retourner en Palestine. Samir avait une confiance absolue en la disparition de l’entité sioniste. Depuis l’usurpation de la Palestine, l’ennemi œuvre, pour semer le désespoir chez la population, concernant la libération de la Palestine. Il suffit de frapper la volonté d’une armée quelconque, pour la vaincre.  Israël veut, à tout prix, semer le désespoir, parmi les Palestiniens, ce n’est pas par coïncidence qu’il a choisi le terme ‘entité éternelle’, pour désigner «Israël», ou encore l’entité la plus forte de la région, l’entité, qui détient les armes les plus sophistiquées de la région...Telle est la conduite israélienne, depuis 1948, les massacres, les déplacements des Palestiniens, l’embargo, la détention…et ce, dans le but de créer le désespoir. Pas de tempête de fermeté contre "Israël". Aux Palestiniens, Libanais, Syriens, n’attendez pas des régimes arabes une tempête de fermeté, pour vous libérer d’Israël, ou une coalition islamique ou arabe, pour combattre Israël. Pour ces régimes, Israël ne fait même pas partie du terrorisme. Ces régimes arabes incarnent la faiblesse et le désespoir. Dans l’école de Samir, il n’y a pas de place  au désespoir. Le peuple palestinien et les jeunes palestiniens reflètent cette vérité. Hier, une fillette palestinienne a dit à la télévision, après sa libération des prisons israéliennes : "le jour où Israël sortira de notre patrie viendra sans doute". Ceux qui combattent, aujourd’hui, en Syrie, en Irak et au Yémen, sont capables d'éradiquer Israël, s’ils le veulent. La logique assure qu’Israël est une entité, en voie de disparition. Le fait de rester, dans les territoires occupés en 1948, en Cisjordanie et à Gaza, est une forme de résistance. L’espoir grandit, quand viennent s’ajouter à cela les protestations et les opérations à l’arme blanche et aux voitures béliers. Les soldats israéliens, cachés comme des rats. Samir Kantar est tombé en martyr, en brandissant cet espoir, la riposte à son martyre est inéluctable. Regardez, le long des frontières, où sont leurs soldats, leurs véhicules militaires, ils sont cachés comme les rats, dans des terriers. Si vous sous-estimez la force de la Résistance, pourquoi êtes-vous, alors, inquiets à ce point ? Les Israéliens doivent rester inquiets, le long de nos frontières, à l’intérieur, (de l’entité sioniste), et à l’extérieur. Vos menaces sont inutiles. Nous ne tolèrerons pas que le sang d’un de nos résistants et de nos frères de par le monde soit versé. Il s’agit d’un combat ouvert avec l’occupant, loin d’être terminé. Samir est tombé en martyr, dans ce combat, je l'envie, ainsi que tous les autres martyrs, d'avoir obtenu cet honneur, de la part de Dieu, et rejoint les prophètes et les saints. Nous allons préserver votre sang et poursuivre le combat, jusqu’à la libération de la Palestine".