
تقي زاده
Anonymous déclare la guerre à la Turquie par « support » pour Daesh
"La Turquie supports Turkisch acheter leur pétrole et hospitaliser par leurs combattants. Nous n'acceptons pas que (le président turc, Recep Tayyip) Erdogan continuer à soutenir le Daesh " Il indique le groupe via un vidéo mardi posté sur l'Internet.
La publication prend en charge la paternité d'une cyber-attaque perpétrée le 14 décembre en Turquie et met en garde contre de futures attaques contre les serveurs, Turque si Ankara continue de banques et pages des gouvernements de soutien EIIL.
« Si vous n'arrêtez pas de soutenir EIIL, va continuer à attaquer vos réseaux Internet, vos DNS, vos transactions bancaires et vos sites de gouvernement, » lit la note, qui a été lue par un membre d'Anonymous.
En outre, avertit le début des attaques contre des aéroports, sites militaires et autres privés de Turquie, en plus de détruire ses infrastructures bancaires de base: "arrêter cette folie maintenant, Turquie. Votre destin est entre vos mains".
Le 14 décembre, Anonymous ont lancé des attaques contre environ 40 000 pages Web de la Turquie de tous, dans une offensive qui a duré jusqu'au 21e jour.
Ils ont informé les médias turcs, les attaques contre les systèmes de noms de domaine (DNS, pour son sigle en anglais) ont atteint 40 giga-octets, qu'il suffit de fermer n'importe quel domaine.
Le groupe de hackers Anonymous, fondée en 2003, est devenu largement connu à la fin de 2010, lorsque ses membres ont organisé une série d'attaques sur les sites Web des entreprises et organisations opposées à l'activité de Wikileaks, y compris les sites de PayPal, Visa et MasterCard.
En avril, pirates piratés Web pages lié au Daesh et publié le contenu de milliers de courriels et des réseaux sociaux de comme les personnes occupées à ces terroristes.
En outre, ils ont publié une liste de milliers de réseaux sociaux comme Twitter et Facebook et emails des membres auraient été liés aux utilisateurs du Daesh, et ils ont promis de continuer à le développer.
En novembre dernier, après les bombardements du 13 novembre, Paris, Anonymous a réitéré sa guerre totale contre le Daesh: « la guerre a déclenché, préparer (...) Ces attaques ne peuvent pas aller impunis (...) Anonyme n'oublier ni pardonner. »
L’OTAN va dans le mur, en Syrie...
Les Services de renseignement russes, FSB, SVR et GRU, en décryptant toutes les bonnes connexions, ne peuvent pas s’empêcher de conclure que Washington laisse la guerre froide 2.0 dégénérer, jusqu’au point d’ébullition.
Mettez-vous à la place des Services de renseignement russes, arpentant l’échiquier géopolitique. Un avion civil commercial russe est détruit, en vol, par une filiale de ISIS / ISIL / Daech. Un avion de chasse russe tombe dans une embuscade, abattu par la Turquie ; voici un scénario, encore, partiel, mais crédible, de l’évènement. Les casseurs d’extrême-droite ukrainiens sabotent l’approvisionnement en électricité de la Crimée. Une base de l’armée syrienne, près de Deir ez-Zor – un avant-poste important contre ISIS /ISIL/ Daech, dans l’Est de la Syrie – est frappé par la Coalition US, des Opportunistes des Coups Tordus, (OCT). Le FMI pardonne à l’Ukraine le non-paiement de sa dette à la Russie, rejoignant, ainsi, de fait, la guerre froide 2.0. Et cela n’est qu’une courte liste. La progression est logique. L’OTAN et le CCG [les pays du Golfe, NdT] sont dévorés par l’angoisse. L’entrée de la Russie, sur le théâtre de la guerre syrienne – une guerre, par procuration, pas une guerre civile – a jeté aux orties tous les plans de changement de régime, carrément, criminels. Si la coalition des OCT, menée par les USA, était, vraiment, résolue à lutter contre ISIS/ISIL/Daech, ils travailleraient, côte à côte, avec l’armée arabe syrienne, (SAA), et n’essaieraient pas de l’entraver par des bombardements. Et ils essaieraient, activement, de fermer les principaux passages entre la Turquie et la Syrie, ainsi que le couloir de Jarablus, qui est, en fait, une autoroute jihadiste 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Le jeu de l’OTAN, en Syrie, se vautre dans l’ambiguïté poisseuse. Les discussions avec des diplomates de l’UE, à Bruxelles, dissidents, mais pas, nécessairement, vassaux de l’OTAN, révèlent un contre-narratif de la façon, dont le Pentagone a, clairement, dessiné la stratégie de la Russie ; comment ils ont interprété que les forces russes étaient, relativement, isolées ; et comment ils ont décidé de permettre à Ankara et au Sultan Erdogan de partir en vrille – un alibi parfait, pour un déni plausible. Ce qui nous ramène à la chute du chasseur "Su-24". Faisant un pas de plus, l’expert russe, Alexei Leonkov, soutient que l’OTAN n’a pas, seulement, enregistré toute l’opération, à partir d’un AWACS, mais qu’un autre AWACS de l’Arabie saoudite a, effectivement, guidé les F-16 turcs. Les F-16 sont incapables de lancer des missiles air-air, sans le guidage d’un AWACS. Des données russes et syriennes – qui peuvent être vérifiées, de façon indépendante – ont repéré les AWACS américain et saoudien, dans la région, au moment de l’attaque contre le "Su-24". Et pour couronner le tout, l’accord US-Turquie, sur la procédure d’utilisation des F-16, stipule qu’une autorisation US est obligatoire, pour le déploiement des jets contre un pays tiers.Tout cela suggère une hypothèse, extrêmement, grave ; un coup monté direct OTAN-CCG contre la Russie, qui peut, encore, être clarifiée par la boîte noire du "Su-24", récupérée par les Russes. Comme si cela ne suffisait pas, pour soulever plusieurs sourcils, cela pourrait signifier, tout simplement, le premier pas, sur un échiquier, en expansion. L’objectif final étant de maintenir la Russie loin de la frontière turco-syrienne. Mais cela ne se produira pas, pour un certain nombre de raisons – dont l’une des moindres n’est pas le déploiement russe des S-400, ultra efficaces. La Force aérienne turque a tellement peur que tout – même hiboux et vautours – est abattu à la frontière. Pendant ce temps, la composante humaine du renseignement, (Humint), est renforcée ; encore plus de bottes otanesques, sur le terrain, Allemands inclus, présentés comme de simples conseillers – qui, si elles sont déployées, sur le champ de bataille, vont, inévitablement, entrer en conflit avec l’Armée arabe syrienne, (AAS). Pour encadrer l’opinion publique, la faction allemande des bombardeurs humanitaires néocons est, déjà, en train de bricoler le narratif, selon lequel Assad est le véritable ennemi, et non pas ISIS/ISIL/Daech. Enfin, les Allemands ont, clairement, fait savoir qu’ils ne travailleront pas aux côtés de la Russie ou de de l’AAS, mais prendront leurs ordres, au Centcom, en Floride, et au QG de la coalition OCT, au Koweït. Le plan directeur de l’OTAN, pour le Nord de la Syrie, dans les prochaines semaines et mois, consiste à envoyer des avions de combat US, britanniques, turcs, et des Français, encore, dans la balance, (on collabore avec les Russes, ou c’est juste pour rire ?). Ce plan est vendu à l’opinion publique mondiale, comme une coalition des efforts – avec la Russie, à peine mentionnée. Le plan directeur, sous le couvert de bombarder l’antre du faux califat, à Raqqa, serait, idéalement, d’ouvrir la voie à une zone de sécurité, de facto, concoctée pour Erdogan, dans le couloir de Jarablus, qui est, en réalité, une zone d’exclusion aérienne, taillée sur mesure, pour abriter un troupeau de rebelles "modérés", alias inconditionnels salafistes-jihadistes, du type Al-Nusra, mouvance Al-Qaïda. En parallèle, attendez-vous à un torrent de baratin turc, centré sur la protection de la minorité turkmène, dans le Nord de la Syrie, effectivement, cinquième colonne de la Turquie, fortement, infiltrée par les islamo-fascistes, du type Loups Gris. Cela a commencé avec Ankara, accusant Moscou de nettoyage ethnique. Sans scrupules, Erdogan trouvera même attrayante la théorie du R2P, (responsabilité de protéger, inventée par les harpies du Département d’État US), déjà, employée par l’OTAN, pour libérer la Libye. Et voici où l’OTAN est, totalement, en phase avec Ankara ; après tout, une zone de sécurité, protégée par l’OTAN, bourrée de rebelles "modérés", est l’outil parfait, pour le démantèlement de l’État syrien, en mode turbo. C’est pas légal, mais on s’en fout. L’intervention de l’OTAN, en Syrie, est, bien sûr, absolument, illégale. La résolution 2.249 du Conseil de sécurité des Nations Unies ne relève pas du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies. Pourtant, une fois de plus, le langage créatif – de style artifice rhétorique français – brouille la non-justification de la force militaire, pour donner l’impression que l’ONU approuve. Et voilà, exactement, comment Lawrence Cameron d’Arabie l’a interprétée. Le rideau de fumée est intégré, dans le processus, avec Londres, s’engageant à travailler côte à côte avec Moscou. La résolution 2.249 est, encore, un autre cas de réduction en miettes du droit international. Les frappes aériennes – sporadiques – du Royaume-Uni et de la France, couvertes par le prétexte de frapper ISIS/ISIL/Daech, n’ont jamais été autorisées par Damas, et le Conseil de sécurité n’a même pas été consulté. L’intervention de la Russie, pour sa part, a été, entièrement, autorisée par Damas. En plus de cela, la coalition des OCT de 60 ou 65 pays n’est pas une coalition, contrairement à ce que l’administion voudrait, frénétiquement, nous faire croire. En vérité, ils sont sept : Allemagne, France, Royaume-Uni, États-Unis, Turquie, Qatar et Arabie saoudite. En un mot : un composé, épuré jusqu’à l’os, de l’OTAN et du CCG. Ceux qui sont, réellement, en lutte contre le faux califat, sur le terrain, sont la SAA ; le Hezbollah ; les Chiites irakiens, assistés de conseillers iraniens ; et à l’extérieur de l’alliance «4 + 1» (la Russie, la Syrie, l’Iran, l’Irak, plus le Hezbollah), une coalition du Parti kurde, (GPJ), et de petites milices arabes et chrétiennes, désormais, unies, sous un parapluie politique, le Conseil démocratique syrien, qui abhorre Ankara, comme on s’en doute. Les provocations d’Ankara ne cesseront pas – y compris, les moyens créatifs, pour entraver le passage des navires russes du Syrian Express, dans le Bosphore et les Dardanelles, sans violer la Convention de Montreux. Donc, le nouveau plan directeur de l’OTAN se dirige, maladroitement, vers l’objectif principal : la libération, à la sauce libyenne, du Nord de la Syrie, pour l’occuper, soit par des rebelles "modérés" ou, dans le pire des cas, des Kurdes syriens, qui, en théorie, devraient être, facilement, manipulés. ISIS/ISIL/Daech serait, dans ce cas, contenu, (jargon de l’administration Obama), non pas, dans l’Est de la Syrie, mais, en fait, expulsé vers le désert occidental irakien, où ils se solidifieraient, en un Sunnistan. Erdogan veut, aussi, absolument, un Sunnistan, mais sa version est, encore, plus ambitieuse, elle englobe Mossoul. Tout cela se passe, alors qu’une tripotée de rebelles "modérés" syriens, venus de partout, se sont réunis au Comité central wahhabite du Salafisme-jihadiste, à Riyad, pour choisir un groupe de 42 personnes, qui sélectionnera les négociateurs des futurs pourparlers de paix. Une fois de plus, ils ont convenu que «Assad doit partir», même, pendant le processus de transition. Et que les forces étrangères doivent quitter la Syrie. Évidemment, le tsunami de mercenaires, payés par Riyad et en armes aux côtés de Doha et Ankara, n’est pas concerné. Tout esprit sain se demande comment la Maison des Saoud s’arrange avec tout ça: choisir qui est un "modéré", dans une nation, complètement, déstabilisée, par son implication, sans faire s’esclaffer le monde entier. Simple : parce Riyad possède un troupeau de lobbyistes américains et récompense, grassement, les gourous en relations publiques, tels que Edelman, la plus grande agence privée de relations publiques, sur la planète. Et, pas par accident, le Conseil démocratique syrien n’a pas été invité à se rendre à Riyad. Les dés sont jetés. Quoi que puisse concocter Ankara – sous le couvert de l’OTAN – pour empêcher la coalition «4 + 1» d’avancer sur le terrain, en Syrie, l’écriture (mortelle) est sur le mur. Elle évoque des missiles de croisière, livrés par la flotte russe de la mer Caspienne ou par des sous-marins. Et elle va suivre, à la lettre, ce que le président Poutine, lui-même, a dit à la collégiale du ministère russe de la Défense : «Je vous ordonne d’agir, extrêmement, sévèrement. Toutes les cibles qui menacent les forces russes ou notre infrastructure, sur le terrain, doivent être, immédiatement, détruites».
L'Irak au coeur de l'entretien des ministres américain et italien de la Défense
Le ministre italien de la Défense s’est entretenu au téléphone avec son homologue américain du déploiement de plus d’effectifs italiens en Irak.
Cité par l’agence Sputnik News, le Pentagone a annoncé mardi dans un communiqué cette conversation téléphonique des deux ministres italien et américain de la Défense au cours de laquelle la décision de Rome pour l’envoi plus d’effectifs en Irak ainsi que la collaboration italienne à la lutte contre Daech ont été examinées.
Le gouvernement italien a annoncé début décembre son accord avec l’envoi de 450 forces sur le territoire irakien avec pour mission d’aider les forces irakiennes à la reconstruction du barrage hydraulique Mossoul, détruit par le groupe terroriste Daech. Avec le déploiement de ce nouveau contingent, le nombre des forces italiennes stationnées en Irak passe à 12.000 effectifs.
Coran-français.com : de la révélation du Coran à ses traductions
Parmi ses 6 000 versets, il existe des versets abrogés (Mansukh) et abrogeants (Nasikh). A la mort du prophète, le Coran était complet, mais éparpillé sur différents supports tels que la pierre, la feuille de palmier, le cuivre, l’os de bête mort, la peau séché…
Sous le premier Calife de l’Islam Abu Bakr (que Dieu l’agréé), le Coran fut concentré en un seul et même texte, sur un seul et même support par une équipe dirigée par Zayd ibn Thâbit, compagnons, scribe et l’un de ceux qui avaient mémorisé le Coran en entier. Sous le troisième Calife Othmane (que Dieu l’agréé), la version du Coran fut unifiée, les exemplaires des compagnons présentant des différences de prononciations ou de lecture furent détruits pour unifier la communauté musulmane au delà des frontières.
L’on sait d’autre part que plus de 80% des versets représenteraient des faits historiques. Et l’on sait aussi que la langue arabe est si riche, si plurielle, que les traductions ne peuvent suffire à son étude. Certains mouvements conservateurs se servent ainsi de tous ces éléments pour justifier le fait que le Coran ne peut dans l’absolu être traduit.
Les traductions, une approche malgré tout nécessaire
Les traductions ont cependant toujours joué un rôle, pour permettre aux non arabophones une première lecture du Livre Saint. C’est ainsi que d’après l’histoire, la Fatiha, première sourate du Coran récitée dans chacune des prières du musulman, aurait été traduite à l’époque du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) par Salman le Perse afin de permettre à son peuple de prier. En 956 la traduction du Coran en Perse fut achevée.
Certains versets parlant de Jésus et de Marie furent également traduit à l’époque du prophète en éthiopien classique (langue guèze) pour permettre un dialogue interreligieux entre l’ambassadeur des musulmans et le Negus, souverain chrétien d’Ethiopie.
La première traduction latine de l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable, célèbre polémiste, fut dirigée quant à elle dans le but de démontrer la soit disant imposture de l’Islam, avec l’aide de Robertus Retenensis. Malheureusement, cette traduction achevée en 1143 servit à de nombreuses autres traductions, très peu fiables donc, et à de nombreux textes en Europe.
La plus ancienne traduction en français daterait de 1647, et serait l’œuvre du consul de France à Alexandrie, André du Ryer. Muhammad Hamidullah, érudit d’origine indienne qui vécut en France de 1948 à 1996, fut le premier musulman à proposer une traduction française du Coran, suivi par Cheikh Si Hamza Boubakeur, Sadok Mazigh, le Dr Salah Ed-Dine Kechrid et Cheikh Boureima Abdou Daouda. La traduction la plus diffusée cependant est celle de Denise Masson (Gallimard, 1967), traduction laïque mais ayant malgré tout reçu l’approbation de plusieurs autorités islamiques, dont la mosquée du Caire.
Coran-français.com, un concept simple et utile
Tout ceci pour introduire la promotion d’un site très intéressant, et sur lequel son fondateur a travaillé des années durant. Un site permettant une première approche du Coran pour les non arabophones, plus précisément de l’essai de traduction de Muhammad Hamidullah. Ce site permet aux francophones de lire, d’écouter, et de télécharger le Corandans son intégralité.
>> Coran-français.com <<
« Faciliter cet accès fait partie de l’oeuvre que nous nous appliquons de réaliser dans le but de démocratiser cet ouverture vers le Livre Saint au plus grand nombre. »
En cliquant sur chaque verset, le lecteur a la possibilité de lire le Coran en français et d’apprendre le verset en arabe littéraire grâce à la phonétique juste en dessous. Un moteur de recherche par mots clés est également disponible sur Coran-francais.com afin de chercher un verset ou une sourate. L’internaute a également la possibilité de télécharger le Coran en français afin de le consulter hors ligne. « Coran-francais.com est, selon Google France, le second site pour étudier le Coran en français.«
Le fondateur nous confit : « l’année 2016 sera riche en nouveautés incha’Allah, et je recherche toujours de nouvelles idées. Si les lecteurs d’Oumzaza.fr le souhaitent, ils peuvent participer à rendre plus pratique encore Coran-francais.com, pour tous :)« .
Du Communiqué de Genève à la Résolution 2.254
Les États-Unis et la Russie viennent, pour la seconde fois, de trouver un accord entre eux et de conclure un plan de paix, pour la Syrie.
La première fois, c’était, lors de la Conférence de Genève de juin 2012 [1]. Il s’agissait d’apporter la paix, à la fois, en Syrie, et dans l’ensemble du Proche-Orient, en se divisant la région en zones d’influence [2]. Cependant, cet accord fut, immédiatement, saboté par la secrétaire d’État Hillary Clinton et son groupe de «faucons libéraux» et de «néo-conservateurs». De sorte que la France organisa, moins de deux semaines plus tard, la relance de la guerre, lors de la conférence de Paris des «Amis de la Syrie» [3], puis, avec l’opération «Volcan de Damas et tremblement de terre de la Syrie» [4]. À ce contentieux, s’ajouta, fin 2013, le coup d’État, en Ukraine. Les deux événements marquèrent la suspension quasi-complète des relations diplomatiques entre Washington et Moscou. La seconde, c’est lors de la visite de John Kerry à Vladimir Poutine, au Kremlin, le 15 décembre 2015 [5]. La rencontre fut, immédiatement, suivie de la réunion de la Haute commission de l’opposition syrienne, et de l’adoption des résolutions 2.253 [6], interdisant le financement d’Al-Qaïda et de Daech, et 2.254 [7], institutionnalisant les efforts, déployés à Genève et à Vienne, pour la Syrie. À la surprise générale, la Haute commission de l’opposition élit l’ancien Premier ministre baathiste, Riad Hijab, —issu d’une tribu, présente en Arabie— pour conduire sa délégation. Pour éviter les erreurs d’interprétation, le secrétaire d’État Kerry déclara au Kremlin que l’avis des États-Unis sur le Président Assad ne ferait pas obstacle au vote des Syriens, puis, il affirma au Conseil de sécurité que le «processus politique n’offre pas un choix entre Assad et Daech, mais entre la guerre et la paix». Le retrait des conseillers militaires iraniens avait débuté, peu avant le sommet du Kremlin. La Russie s’est mise en conformité avec le Communiqué de Genève. Celui-ci prévoit, en effet, d’intégrer des éléments de l’opposition, dans une sorte de gouvernement d’Union nationale de la République arabe syrienne. Afin de montrer qu’elle lutte contre les terroristes, mais pas contre les opposants politiques, fussent-ils armés, la Russie a conclu un accord avec l’Armée syrienne libre et avec son sponsor, la France. Alors que cette armée n’a jamais eu d’importance, sur le terrain, que les médias atlantistes lui ont donnée et qu’elle n’existe plus, depuis la fin 2013, 5.000 combattants, sortis d’on ne sait où, collaborent, désormais, aussi bien, avec l’armée russe, qu’avec celle de la Syrie, contre Al-Qaïda et Daech ; une mise en scène, bien surprenante, lorsqu’on sait que l’ASL était censée être implantée, au Sud, mais qu’elle combat, désormais, au Nord du pays. Depuis le fiasco de la Conférence de Genève de juin 2012, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Certains protagonistes ont été éliminés, et les rapports de force se sont inversés. Le Président Obama semble avoir retrouvé une partie de son pouvoir et clos le projet du «Printemps arabe». Ainsi, il est parvenu à se débarrasser, successivement, du général David Petraeus, (qu’il fit arrêter, menottes au poignet, en novembre 2012), d’Hillary Clinton, (en janvier 2013), et du général John Allen, (contraint à la démission, il y a juste deux mois, en octobre 2015). De même, il a épuré son administration —y compris, le Conseil national de sécurité— des Frères musulmans. Toutefois, Jeffrey Feltman reste le numéro 2 des Nations unies. Il y a rédigé un plan de capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie et a fait traîner les négociations de paix, en espérant la défaite de l’Armée arabe syrienne [8]. La Maison-Blanche a contraint, en juin 2013, l’émir Hamad al-e Thani du Qatar à abdiquer, et son Premier ministre, Hamad ben Jassem, à se retirer de la vie politique [9]. Toutefois, ce dernier est devenu le co-président de la Brookings Intitution Doha, tandis que le nouvel émir Tamim a maintenu le financement des Frères musulmans et de leurs organisations terroristes, jusqu’à la crise diplomatique avec son voisin saoudien, en mars 2014 [10]. Malgré les mises en garde de la Defense Intelligence Agency, (DIA), le groupe de David Petraeus est parvenu, à la mi 2014, à piloter le développement d’une organisation, qu’il avait créée, en 2004, avec le colonel James Steele, le colonel James Coffman et l’ambassadeur John Negroponte, sous le nom d’«Émirat islamique, en Irak». Ils l’ont utilisée, pour nettoyer, ethniquement, une partie de ce pays, en vue de sa partition. Cette opération a été soutenue par des États, (l’Arabie saoudite, Chypre, les Émirats arabes unis, la France, l’Italie, Israël, le Qatar, la Turquie et l’Ukraine), et des multinationales (Exxon-Mobil, KKR, Academi). La Maison-Blanche est parvenue à éliminer, aussi bien, le clan de l’ancien roi Abdallah, que celui du prince Bandar ben Sultan, de la direction saoudienne, et à ne confier celle-ci qu’aux princes Mohamed ben Nayef et Mohamad ben Salman, sous l’autorité du nouveau roi Salman. Cette nouvelle distribution affaiblit le pouvoir, mais rend un changement de politique envisageable. L’accord 5+1 avec l’Iran a marqué le renoncement de Téhéran à son ambition révolutionnaire, [11], de sorte qu’un modus vivendi avec les Saoudiens devient envisageabl,e [12], même si l’épisode yéménite est venu compliquer la tâche. Aussi bien, Washington, que Moscou, ont pris en grippe le Président turc, Recep Tayyip Erdoğan [13]. Cependant, l’appartenance de la Turquie à l’OTAN contraint la Maison-Blanche à la prudence, d’autant qu’Ankara s’est allié à Kiev, [14], autre théâtre de guerre important, pour la stratégie globale des États-Unis [15]. Le rapport de forces entre Washington et Moscou s’est, progressivement, inversé, en juin 2012 et en septembre 2015. L’OTAN a perdu sa supériorité, à la fois, en matière de missiles intercontinentaux, [16] et en matière de guerre conventionnelle, [17] de sorte que la Russie est, désormais, la première puissance militaire du monde. Par conséquent, les rôles se sont inversés. En 2012, le Kremlin entendait se hisser à un niveau d’égalité avec la Maison-Blanche. Aujourd’hui, cette dernière a besoin de négocier, au plan politique, la perte de sa domination militaire. Signe du temps, la Rand Corporation, think tank emblématique du complexe militaro-industriel, vient de publier son Plan de paix, pour la Syrie. Ce puissant groupe de réflexion avait, déjà, choqué l’establishment états-unien, en octobre 2014, en affirmant que la victoire du Président Al-Assad était la meilleure issue, pour Washington [18]. Il propose, désormais, un cessez-le-feu, qui permette de justifier la présence de représentants de l’opposition et des Kurdes, dans le futur gouvernement d’Union nationale [19].
L’opposition à la nouvelle donne mondiale
L’opposition à la politique de Barack Obama n’a pas, pour autant, disparu. Ainsi, le "Washington Post" l’accuse d’avoir capitulé sur la question du changement de régime, en Syrie, face à la Russie [20]. En 2012, on pouvait interpréter l’opposition du clan Petraeus-Clinton à la paix, comme une volonté de profiter, au maximum, de la supériorité militaire US. Mais avec le développement des nouvelles armes russes, cela n’a plus de sens. Dès lors, la seule interprétation possible est le pari de provoquer, sans tarder, un affrontement mondial, sachant que les Occidentaux pourraient, éventuellement, encore le gagner ; chose qu’ils ne pourraient, aucunement, espérer, lorsque la Chine sera capable d’aligner, également, son armée. Comme, lors de la Conférence de Genève, la France est intervenue, dès la résolution 2.254 adoptée. Son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a, à nouveau, déclaré que si tous les groupes d’opposition devaient pouvoir participer à la transition, en Syrie, le seul Président Al-Assad devait en être exclu ; une idée contraire aux principes du Communiqué de Genève et de la résolution 2.254. Si l’on pouvait interpréter, en 2012, la position française, comme une volonté de changer le régime, en substituant un gouvernement des Frères musulmans à celui du Baath, dans la continuité du renversement des régimes laïques arabes, («Printemps arabe») ; ou comme une tentative de «faire saigner l’armée syrienne», pour faciliter la domination régionale, par Israël ; ou tout simplement, comme une ambition de recolonisation ; ce n’est plus possible, aujourd’hui, parce que chacun de ces trois objectifs passe par une guerre contre la Russie. La France instrumente la question syrienne, pour le compte des faucons libéraux et des néo-conservateurs US. Ce faisant, elle est soutenue par les Sionistes messianistes, qui, comme Benyamin Netanyahu, considèrent, comme un devoir religieux, de hâter la venue du Messie, en provoquant l’affrontement eschatologique.
La paix, en Syrie, ou la Guerre nucléaire ?
Il serait, extrêmement, étonnant que les faucons libéraux, les néo-conservateurs et les Sionistes messianiques parviennent à imposer leur politique aux deux Grands. Toutefois, il sera difficile de parvenir un résultat définitif, avant janvier 2017, et l’arrivée d’un nouveau président, à la Maison-Blanche. Dès lors, on comprend mieux le soutien affiché de Vladimir Poutine, pour Donald Trump, qui semble le mieux placé, pour faire barrage à son amie, Hillary Clinton [21]. En réalité, tout est prêt, pour conclure une paix, qui permette aux perdants de conserver la tête haute.
Réponse d’un professeur d’université canadien à la lettre de l’Ayatollah Khamenei
Denis Rankort, ancien professeur de physiques à l’université d’Ottawa, dans sa réponse à la seconde lettre de l’Ayatollah Khamenei aux jeunes Occidentaux, a déclaré que les explications du Guide de la révolution sur les origines du terrorisme l’avaient beaucoup intéressé.
« Bien que je ne sois ni un jeune ni le destinataire de votre lettre, je dois dire que je reconnais les raisons psychologiques et géopolitiques du terrorisme que vous avez présentées. Il est nécessaire à mon avis, que les jeunes Occidentaux réfléchissent sur le contenu de cette lettre car nous avons en Occident, des politiciens hypocrites qui ne travaillent que pour les grandes compagnies américaines. L’Iran doit être fier d’avoir un dirigeant comme l’ayatollah Khamenei », a-t-il dit.
Les sanctions US ne resteront pas sans réponse (diplomatie russe)
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que les nouvelles sanctions américaines contre Moscou ne resteront pas sans réponse.
Cité par Itartass, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a annoncé mardi que toutes les mesures anti-russes des Etats-Unis sont vouées à l’échec. « Les Etats-Unis insistent toujours sur leurs points de vue erronés. La réponse de Moscou aux démarches américaines pourrait être en retard mais elle sera évidente. », a fait remarquer le vice-ministre russe des Affaires étrangères, ajoutant que les autorités américaines seraient surprises de la réaction russe.
Le gouvernement américain a rajouté mardi, les noms de 34 autres individus et établissements russes à la liste de sanctions anti-russes, les accusant d'être impliqués dans les évolutions en Ukraine.
Nasrallah: "Nous riposterons convenablement à l’assassinat de Samir Qintar"
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a promis de riposter à l'assassinat du combattant Samir Qintar "au moment, à l'endroit et de la manière convenables".
S'exprimant dans une allocution en direct diffusée ce soir sur la chaine de télévision alManar, Sayed Nasrallah a imputé à Israël l'entière responsabilité de cet assassinat, précisant que ces tentatives ne pourront point anéantir l'esprit de résistance chez les jeunes générations.
Pour lui, cette politique insufflera plus de force et de décision et Samir sera l'icône de la lutte contre Israël pour les jeunes palesiniens qui font preuve de courage et de décision face aux colons et aux soldats israéliens".
Dans son discours, Sayed Nasrallah s'est également attardé sur les mesures de sanctions américaines prises contre le Hezbollah. "C'est un signe que nous sommes sur le bon chemin", a-t-il répété.
Dans ce qui suit, les idées principales du discours de Sayed Nasrallah:
"Que la paix de Dieu soit sur vous. Dans mon discours de ce soir, je vais me limiter à un plafond bien précis, j'évoquerai plusieurs sujets importants mais je vais respecter le temps qui m'est fixé. Je détaillerai donc ultérieurement les sujets que je ne pourrai pas aborder suffisamment maintenant.
Dans quelques jours, le monde va célébrer la naissance de Jésus Christ, et dans les jours d'après, la naissance du prophète de l'Islam, Mohammad. Nous félicitons la nation, musulmans et chrétiens, pour ces deux occasions, et nous implorons Dieu d'accorder aux peuples du monde entier, le salut, la paix, la sureté, le bonheur, et d'ouvrir les esprits des gens aux valeurs de l'amour et de la miséricorde, promues par ces deux messagers.
Nous nous soumettons complètement à la volonté de Dieu. Hier, un de nos chers frères qui a joué un rôle important dans la naissance de la résistance est décédé. Cheikh Mohammad Khatoun a assumé de grandes responsabilités et a enduré les souffrances pour la défense de la voie de la résistance. Il était pour moi un frère spirituel et un ami fidèle. Son corps sera inhumé demain dans son village natal au sud du pays, Jowaya. J'aurai un mot à dire en ce jour. Je présente mes condoléances à sa famille et ses proches, et je prie Dieu pour qu'il lui accorde son paradis.
Massacre au Nigéria: main takfiriste, sioniste..
Je vais maintenant aborder le massacre sanguinaire commis au Nigéria, à Zaria, où des centaines d'adeptes du mouvement islamique ont péri, ainsi que des centaines de blessés. Des centaines d'autres ont été arrêtés, dont son éminence cheikh Ibrahim Zakzaki. Nous sommes parmi ceux qui ont condamné ce massacre, mais aussi le mutisme de la communauté internationale face à la mort de plus de 1000 personnes.
Nous sollicitons le président nigérian, et les grands dirigeants et oulémas du pays à libérer cheikh Zakzaki et à résoudre ce problème. Nous ne souhaitons que le bien et la paix pour le Nigéria. Ce pays souffre de problèmes majeurs, à leur tête le problème du groupe terroriste Boko Haram. Nous avons l'obligation de sympathiser avec les opprimés qui n'ont commis aucune faute.
Parmi les personnes affligées par les crimes survenus dans ce pays, cheikh Zakzaki qui a perdu trois de ses fils, tués par les militaires nigérians, lors de la commémoration de la journée mondiale d'al-Qods.
Malgré cela, il a observé le calme et appelé à la retenue. Nous craignons que des mains américaines, takfiristes ou sionistes soient impliquées dans ce massacre odieux dans le but d'entrainer le Nigéria dans une grande division. Cette période nécessite de la patience et de la sagesse pour surmonter la crise, et nous prions Dieu pour la libération de cheikh Zakzaki.
Passons à l'incident majeur qui a préoccupé le monde ces deux derniers jours, celui de l'assassinat du doyen des détenus, le frère combattant et commandant Samir Qintar.
Sans aucun doute, c'est l'ennemi israélien qui a commis cet assassinat par une opération retentissante. Il ne s'agit pas d'une opération sécuritaire discrète. Des avions israéliens ont lancé des missiles à haute précision sur l'appartement dans lequel se trouvaient le frère Samir Qintar, et des combattants et commandants syriens.
Il est clair que l'aviation israélienne est derrière le bombardement du bâtiment à Jaramana. Je présente mes condoléances aux familles des martyrs.
Une polémique a été lancée autour de la véritable nature de l'attaque. D'aucuns ont avancé que des avions israéliens ont bombardé et violé l'espace syrien, d'autres ont dit que des missiles sol-sol ont été tirés au-delà de la frontière syrienne. Quelle que soit la version réelle, le résultat est unique.
Certains médias ont aussi prétendu que des groupes de l'opposition armés ont commis l'attaque. Ceci n'est pas vrai. Dans tous les cas, ces propos prouvent que les groupes de l'opposition agissent au service d'Israël, parce que celui qui assassine une icône de la résistance sert avant tout le projet sioniste.
Pleine responsabilité d'Israël
Israël a depuis toujours averti qu'il n'allait point pardonner à Samir son choix de la résistance, son long combat depuis de longues années, son endurance et sa ténacité en prison, et ensuite sa persévérance sur le choix de la résistance. On sait bien qu'Israël ne pardonne pas, contrairement à nos gouvernements malheureusement.
Nous imputons à Israël l'entière responsabilité de l'assassinat de Samir Qintar. Sans aucun doute, c'est Israël qui a commis cet attentat. Et nous n'allons pas attendre les analyses.
Tout le monde parlait de l'amour passionné de Samir à la Palestine, de son attachement au peuple et à la cause palestiniens. La Palestine représentait tout pour le martyre. Son premier souci était la résistance palestinienne et le sort du peuple palestinien.
Durant la première rencontre avec lui après sa libération, il a voulu savoir dans quel domaine pourrait-il participer aux côtés de nos combattants. Je lui ai proposé d'opter pour le travail politique, médiatique, académique, culturel et militaire. Mais Samir m'a clairement dit, comme il l'a clamé au public dans la Banlieue Sud: "Je suis sorti de la Palestine pour y revenir un jour".
Il m'a dit qu'il était prêt à participer à toute opération militaire à l'intérieur des territoires palestiniens ou à Chebaa pour combattre et tomber en martyre. "C'est un grand honneur pour moi d'être un combattant dans les rangs de cette résistance honnête. Je ne cherche pas à devenir responsable, mais plutôt un combattant", a-t-il dit.
Esprit de combat invincible
L'ennemi israélien pense-t-il vraiment qu'en tuant un combattant comme Samir, il serait capable d'anéantir l'esprit de lutte? Cet ennemi a tué pendant des décennies nos dirigeants, nos élites politiques, militaires et médiatiques, sur toute l'étendue des territoires arabes. Mais ceci n'a pas entamé la résistance. Bien au contraire, les jeunes générations ont hérité des martyrs l'attachement au choix de la résistance.
Le sang de Samir et de tous les autres combattants confirme que la bannière de la résistance ne sera jamais en berne.
La jeune génération palestinienne réalise l'épopée en Palestine. Ces combattants qui ont terrifié Israël. Quand une jeune fille palestinienne comme Ashraqat et les autres jeunes combattants, dotés d'une grande clairvoyance, d'une grande décision et d'une grande compréhension de la cause pour laquelle ils veulent se sacrifier. Leur volonté de se défendre découle de leur attachement conscient à la cause de leur pays. Ces jeunes palestiniens portent en eux la même passion de Samir envers la Palestine.
Le sang pur de Samir Qintar insufflera plus de passion et de décision pour les jeunes de la Palestine.
"Nous riposterons de la manière convenable"
Je vais reprendre certaines phrases que j'ai prononcées lors des funérailles de quatre martyrs tués par l'ennemi sioniste à Qouneitra. Je ne changerai aucun mot:
"Lorsque l'ennemi israélien nous attaque en tout endroit, en tout moment, et n'importe comment, nous aurons le droit de riposter en tout endroit, à tout moment et de la manière que nous trouvons propice".
Mon message, datant du 30/01/2015, est clair: "Nous allons imputer la responsabilité du martyre de nos combattants à l'ennemi israélien, et nous allons choisir le moment et le moyen de riposte convenable".
Samir Qintar est l'un de nos combattants, il a été tué par l'ennemi sioniste. Il est de notre droit de riposter à tout moment, en tout endroit et de la manière que nous trouvons propice.
Les sanctions US contre le Hezbollah, signe de notre force
Dans le même cadre de la guerre menée contre la résistance, surgit le dossier des sanctions américaines contre le Hezbollah. Ces sanctions visent à nous assiéger et à nous étrangler.
Sur ce point, je vous rappelle que depuis 1995, nous avons été placés sur la liste américaine du terrorisme. Nous faisons partie des organisations, des partis voire des personnalités inscrites sur cette liste.
L'Union européenne a seulement inscrit la branche militaire du Hezbollah sur sa liste du terrorisme. Malgré des décennies d'efforts, les Américains n'ont pas réussi à convaincre le monde que nous sommes une organisation terroriste.
Face à cet échec, les Américains ont opté pour un autre stratagème. Taxer le Hezbollah de criminel. Ils nous accusent de trafic de drogue, de blanchiment d'argent, et de traite des êtres humains.
Bref, ces accusations sont injustes, et nous ne sommes pas appelés à présenter des preuves sur notre innocence. Au contraire, il revient aux Américains de fournir leurs preuves. Cette campagne vise à déformer l'image du Hezbollah. Ils ont dépensé des millions de dollars pour dresser un barrage entre le Hezbollah et les jeunes du monde arabe. L'objectif en est de porter atteinte à ce mouvement de résistance efficace dans la lutte contre Israël.
La guerre multiforme et la défaite américaines
Il y a quelques jours, l'agence internationale de l'énergie atomique a présenté son rapport sur le nucléaire iranien. Dans ce rapport, l'AIEA considère que le nucléaire iranien est pacifique.
Ce rapport a été déposé au conseil des experts de ladite agence, qui comprend dans ses rangs un délégué américain. Ce conseil a clôturé le dossier iranien, longuement utilisé par les grandes puissances et les dirigeants sionistes pour accuser l'Iran de chercher à s'approprier de la bombe atomique. Mais le dernier rapport confirme le contraire.
Ils ont sanctionné plus de 80 millions citoyens iraniens. Ils ont intimidé ce peuple pendant de longues années et de nombreux Iraniens ont payé un prix cher. Mais lorsque les accusations politiques sont apparues vaines, et que l'Iran a tenu bon face aux menaces, les Etats-Unis ont changé de politiqué et ont fléchi.
Dans la bataille qu'ils dirigent contre nous, ils vont nous traiter de terroristes ou de criminels. Ils n'ont pas d'autres options. Mais les mensonges finissent par s'éclater au grand jour et la vérité sera connue tôt ou tard. Pour nous, l'important c'est que nous ne sommes ni terroristes ni criminels devant Dieu.
Sanctions financières et craintes libanaises
Sur le plan financier, les Américains ont imposé aux banques mondiales de ne pas effectuer des virements bancaires ni d'accepter des dépôts pour le compte du Hezbollah. Sachez que nous ne sommes point concernés.
Nous ne possédons pas d'argent dans les banques libanaises. Nous n'y déposons pas d'argent, et nous n'effectuons pas de virements bancaires. Nous ne possédons pas de compagnies commerciales non plus. Tout notre argent est réparti sur nos combattants, leurs familles ou nous épargnons une somme pour le temps de crise. Toutefois, les banques libanaises doivent protéger les citoyens et les commerçants libanais.
Un petit signal américain contre telle personne ou telle compagnie libanaise sous le prétexte de financer le Hezbollah, suffit pour pousser les banques à prendre des mesures rapides pour sanctionner les parties citées par les Américains. Malheureusement, les banques obtempèrent immédiatement. Je ne demande pas à l'Etat libanais de protéger le Hezbollah, mais ses citoyens.
Sanctions médiatiques pour étrangler la résistance
Ce qui est plus dangereux encore ce sont les accusations portées contre les médias. Toute une procédure a été mise en place pour sanctionner tous les médias appartenant au Hezbollah, ou même les médias sympathisant avec nous.
Les Etats-Unis veulent museler notre voix et refusent de nous laisser parler. Un jour, il ne sera pas permis à des médias proches de nous de transmettre notre voix. Pourtant, des milliers de chaines de télévision promeuvent l'apostasie sur les multiples satellites.
"Nous n'allons pas capituler"
La véritable raison derrière notre sanction est que nous représentons un mouvement de résistance. Tout le projet de la résistance est visé. Ceci fait partie de la bataille. Nous n'allons pas capituler et nous aurons recours à tous les moyens pour transmettre toute voix opposée au projet hégémonique américain.
Pour nous, la préoccupation de l'administration américaine, et le lancement de nouvelles formes de guerre, nous confirme que nous sommes sur la bonne voie et dans la vraie bataille. Celui qui se voit, sciemment ou pas, dans le camp américain, qu'il revoie sa logique et ses choix.
Nous ne sommes donc pas marginaux aux yeux des Américains. Ceux-ci admettent que le Hezbollah joue un rôle primordial face aux projets de l'arrogance mondiale. Nous avons saboté plusieurs projets israéliens dans la région, depuis 1982. Nous faisons partie de ce front qui a asséné des coups durs au projet américain.
Nous comprenons bien leur position. Nous sommes des ennemis aux Américains, aux Israéliens, nous sommes des ennemis pour tous ceux qui volent nos ressources. Nous comprenons donc tous leurs plans belliqueux. De notre part, nous n'allons pas capituler, nous n'allons pas nous affaiblir.
Aux Américains, aux criminels, aux responsables des sanctions, je leur dis, comme l'a dit exactement Sayeda Zeinab devant Yazid: "Déploie tes fourberies et tous tes efforts. Par Allah, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées que tu rassembles seront dispersées".
Ces propos ont été dits en l'an 61 de l'Hégire. Regardez aujourd'hui, où en est Yazid, et où en est l'imam Hussein? Il y a quelques semaines, des millions de fidèles sont allés à pied pour afficher leur attachement à l'imam Hussein. Toutes les mesures prises contre nous ne seront pas capables d'effacer notre voix.
A la fin de mon discours, je prie Dieu pour accorder sa miséricorde à l'âme du martyr Sami Qintar, au cheikh Mohammad Khatoun, et à tous les martyrs sacrifiés sur l'autel de la nation pour qu'elle puisse vivre dignement.
Irak : La Turquie s’acharne dans son aventurisme
Le Premier ministre turc a affirmé qu’Ankara renforcera sa présence militaire, dans la ville de Mossoul, Chef-lieu de la province de Ninive, dans le Nord de l’Irak.
Ahmet Davutoglu, le Premier ministre turc, a affirmé que son pays renforcera sa présence militaire, en Irak.
Ahmet Davutoglu a prétendu que la présence militaire de la Turquie, dans le Nord de l’Irak, sera maintenue, jusqu’à la libération de Mossoul des mains de Daech.
les Pasdarans dénoncent la présence US dans la région...
«La présence des Etats-Unis est à l’origine de l’aggravation de l’insécurité, dans la région», a affirmé le commandant des forces navales du corps des Gardiens de la Révolution islamique, (CGRI).
«La RII et les pays riverains du golfe Persique, notamment, Oman, souhaitent, toujours, un rapprochement, dans le processus sécuritaire, sans l’ingérence des autres pays», a déclaré le contre-amiral Ali Fadavi, commandant des forces navales du CGRI.
L’Iran et Oman, 2 pays musulmans et voisins, partagent des affinités, qui aboutiront au développement des relations bilatérales, dans différents domaines.
Selon le commandant iranien, les délégations militaires conjointes irano-omanaises agissent en pleine interaction et mettent en œuvre des projets communs, notamment, dans le domaine maritime.
«Le monde a besoin du détroit d’Hormuz. L’absence d’énergie poserait, certainement, des difficultés au monde», a-t-il martelé.
Le général Hamad Ben Rachad Ben Seid al-Balouchi, le chef de la haute délégation militaire omanaise, a, pour sa part, souligné les relations solides entre les deux pays.
«Ces relations devront être dynamiques et se développer, de jour en jour», a-t-il ajouté