تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 27 mai 2015 11:33

Les pompiers pyromanes

Bon nombre parmi les Etats que sidèrent la montée en puissance, les avancées de l'organisation djihado-terroriste et les horreurs dont elles s'accompagnent, déversent des larmes de crocodile sur une situation qu'ils n'ont pas peu contribué à créer. 
Ceux à qui l'on fait référence sont les Etats-Unis et les pays de la région où sévit cette organisation terroriste, principalement, l'Arabie saoudite et les autres pétromonarchies, mais aussi, la Turquie. Ce sont ces puissances, qui ont donné naissance au monstre qu'elles dénoncent, aujourd'hui, et prétendent vouloir écraser. Les accuser d'être responsables que l'Etat islamique de groupuscule jihado-islamique qu'il fut à ses débuts, est devenu la machine de guerre, qui bouscule, présentement, les armées locales, et se taille d'immenses territoires, ne relève pas de l'addiction à la «théorie du complot». Le rôle des Etats-Unis et des pétromonarchies, dans la création de l'Etat islamique, s'est, désormais, démontré. L'émergence, en Irak, de cette organisation, puis, son implantation, en Syrie, répondaient à l'une des conditions que les concepteurs du plan du «Grand Moyen-Orient» ont mises, pour sa réussite. Que ce plan soit américain, c'est un fait, mais les pétromonarchies et la Turquie y ont acquiescé et ont mis la main à sa réussite. Après avoir été les pyromanes ayant allumé le brasier, qui consume, maintenant, le Moyen-Orient et menace de s'étendre plus loin que là où ils ont cru pouvoir le circonscrire, ils versent des larmes de crocodile sur les tragédies humaines et civilisationnelles qu'il occasionne, et se présentent en pompiers venant au secours des peuples qui les subissent. C'est la pire des mystifications, en même temps qu'une immonde hypocrisie. Ce qu'ils ont commis relève du crime contre l'humanité, et ce serait faire preuve de complicité que de vouloir les en absoudre, au motif qu'ayant «pris conscience» qu'ils sont dépassés par le monstre qu'ils ont créé et nourri, ils chercheraient à le neutraliser. Le combattent-ils, vraiment, ce monstre ? Rien n'est moins évident, par la façon dont ils font face à sa progression, et encore moins, au constat de la terrible connivence qu'ils persistent à lui marquer. Par où l'organisation de l'Etat islamique reçoit les renforts de Jihado-terroristes du monde entier, qui viennent gonfler ses rangs, et achemine-t-elle l'armement dont elle les dote ? De Turquie. Par où l'Etat islamique écoule les produits de ses «conquêtes», qui lui rapportent l'argent nécessaire à l'entretien de sa machine de guerre ? De Turquie, encore. Et qui profite de ce trésor de guerre dégoulinant de sang ? La Turquie, encore, mais aussi, Israël et des puissances occidentales et régionales. Ces mêmes puissances, qui proclament être déterminées à assécher les sources de financement et d'approvisionnement en armement, qui permettent à l'Etat islamique d'entretenir et de renforcer ses capacités combatives. Les pompiers pyromanes, qui ont enfoncé l'Irak et la Syrie, dans le chaos, n'entendent pas éradiquer, dans le court terme, l'organisation jihado-terroriste. Ils se sont entendus, pour en maîtriser le débordement au-delà de l'Irak et de la Syrie, mais en la maintenant, dans ces deux pays, en des capacités de nuisance propices à la concrétisation du plan du «Grand Moyen-Orient». Ce n'est que cet objectif atteint qu'ils s'attaqueront à la neutralisation effective du monstre qu'ils ont créé et lâché contre les peuples d'Irak et de Syrie. D'ici là, peu leur importe ce qu'endurent et subissent les peuples contre lesquels il a été lâché.

«La Force terrestre de l’armée iranienne se prépare à se mettre dans l’ambiance des guerres, par procuration», a déclaré le commandant de la Force terrestre de l’armée de la RII.

A l’issue de la manœuvre militaire "Beit-ol-Moqaddas 27", le commandant de la Force terrestre de l’armée iranienne, le général Ahmad-Reza Pourdastan, a déclaré : «Durant ces dernières années, les menaces les plus grandes concernaient les guerres par procuration. C’est pourquoi l’armée iranienne a élaboré des techniques et des tactiques adaptées à la lutte dans de telles conditions». Concernant l’organisation de la manoeuvre "Beit-ol-Moqaddas 27", le général Pourdastan s’est exprimé en ces termes : «A la première étape de cette manœuvre, qui s’est déroulée, dans l’Ouest de l’Iran, y participaient les forces de l’infanterie, les blindés, les forces de l’artillerie, les unités de réaction rapide, les commandos et les forces aériennes. La deuxième étape de la manœuvre a commencé par le tir réussi des missiles Nazëat et Fadjt, appartenant à la Force terrestre, dans le centre de l’Iran. A l’étape finale ont été impliqués les unités d’infanterie, les unités de blindsé, les forces aériennes, le bataillon spécial, les commandos et des chasseurs de la Force aérienne».

A noter que les exercices militaires "Beit-ol-Moqaddas 27" ont pris fin, lundi, avec succès.

La France a appelé de ses vœux, mardi, un renforcement rapide de la mobilisation internationale contre Daeshistes, qui continuent leur progression, en Irak et en Syrie, malgré les frappes de la coalition arabo-occidentale.

A une semaine d'un sommet, à Paris, consacré à la lutte contre Daesh, le Chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a mis en garde contre une partition des deux pays et contre de nouveaux massacres, en cas de statu quo. "Sur l'Irak, comme sur la Syrie, la mobilisation internationale doit se renforcer très vite, sinon je le dis, on va vers une partition de l'un ou l'autre pays, voire, des deux, avec de nouveaux massacres et des conséquences désastreuses", a-t-il dit, à l'Assemblée nationale.

«La livraison, par Moscou, des missiles S-300 à Téhéran est définitive», a déclaré l’ambassadeur russe, en Iran.

Interviewé par l'IRNA, l’ambassadeur russe, en poste, à Téhéran, s’est exprimé, mardi, sur le calendrier de la livraison des missiles S-300 à l’Iran. «Les négociations, avec, pour thème, le transfert des missiles S-300 à l’Iran, se poursuivent, dans les différents domaines techniques, et une fois, les conditions réunies, les S-300 seront remis aux responsables iraniens», a déclaré l’ambassadeur russe, en Iran, avant d’ajouter : «Le système balistique S-300 ne fait pas l’objet des sanctions anti-iraniennes, et la Russie respecte ses engagements concernant la livraison dudit système à l’Iran».

Il a, ensuite, démenti tout impact de la rencontre entre le Premier ministre israélien et le président russe, sur le report de la livraison des missiles S-300 à l’Iran. «Les relations qu’entretiennent l’Iran et la Russie sont en plein essor, dans tous les domaines, et le développement des relations de ces deux pays est dans l’intérêt de la paix et de la stabilité, au Moyen-Orient», a-t-il ajouté.

Lundi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, en visite, à Moscou, a déclaré que les pourparlers, sur la livraison des missiles S-300 à l’Iran, avaient été couronnés de succès, et que les missiles seraient remis à l’Iran, dans les plus brefs délais.

" La marine iranienne a une nouvelle mission: accroître leur présence offshore " afin de sauvegarder les intérêts nationaux, il a déclaré le chef de la marine iranienne a déclaré à l'agence de nouvelles IRNA.

Que l'Iran est une «nation pacifique» et jamais « violé les frontières des autres pays », mais ses navires militaires sillonnent les eaux internationales car ils sont dans le monde entier.

La Marine, a-t-il dit, a renforcé sa présence dans le nord parallèlement 10, qui comprend la zone nord de l'océan Indien, pertinentes du point de " géopolitique et commercial " pour une vue Iran.

Rappelant que un tiers du commerce mondial est menée dans ce parallèle, a souligné : " Nous devons accroître la sécurité de cette région pour assurer la sécurité de la navigation de nos navires commerciaux “.

D'autre part, le bureau militaire le plus élevé mentionné les intérêts de l'Iran dans le Golfe d’Aden." Ce que nous avons des intérêts parce que nos bateaux sont là et nous devons les protéger, " piratage ", a-t-il dit.

À cet égard, il a rappelé la présence de la flotte 34, composée du destroyer Alborz et le navire logistique Bushehr, patrouillant le golfe d'Aden avec pour mission de protéger non seulement les navires iraniens, mais tous les navires.

Selon Sayari, la flotte 34 marine iranienne a navigué le 8 golfe Persique pour patrouiller le détroit Babal-Mandeb, le golfe d'Aden et la mer Rouge.

 Le premier système balistique « Najm al-Thaqeb » a été dévoilé au Yémen.  Selon la chaîne d’information yéménite Al-Massira, les spécialistes des industries militaires du Yémen, ont dévoilé et exposé pour la première fois, la ligne de production du missile « Najm al-Thaqeb ». Ce système balistique, conçu sous diverses formes, une fois insatallé sur les plates-formes mobiles ou fixes, lancera un ou trois missiles à la fois. En ce qui concerne la portée de ces missiles, Al-Massira a rapporté que le missile « Najm al-Thaqeb 1 » a une portée de 45 kilomètres dont à la tête, des matières explosives ont été déposées, capables de porter des coups durs aux positions de l’ennemi. S’agissant du missile « Najm al-Thaqeb 2 », la chaîne Al-Massira a rapporté qu’il avait une portée de 75 kilomètres, muni d’une tête avec 75 kg d’explosifs. Ce missile sera utilisé en riposte aux attaques de l’Arabie saoudite sur le Yémen, et l’armée yéménite a visé diverses régions de Jizan, dans le sud de l’Arabie saoudite, avec toutes sortes de missiles Najm al-Thaqeb », a rapporté la chaîne d’information Al-Massira.

L'Irak a rejeté lundi les accusations du secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, selon lesquelles les forces de sécurité irakiennes n'avaient pas la volonté de combattre le groupe extrémiste.
Selon les médias irakiens, le Premier ministre irakien Haider al- Abadi s'est dit surpris par les commentaires de Carter et a promis de reprendre Ramadi bientôt.

"Je peux vous assurer que nous pouvons la reprendre bientôt", a- t-il déclaré.

Il a dit que les forces irakiennes, soutenues par des milices chiites et sunnites connues sous le nom Hashd Shaabi, ont commencé à reprendre des territoires à l'est de Ramadi, qui est située à quelque 110 km à l'ouest de Bagdad.

"La principale contre-offensive à Anbar serait bientôt lancée", a précisé M. Abadi.

M. Carter a déclaré dans une interview à la chaîne CNN dimanche que les forces irakiennes ne montrent pas une "volonté de prendre part" à la bataille pour la ville de Ramadi''.

Des oulémas sunnites de Kurdistan iranien ont exprimé la place des sunnites et les préoccupations populaires concernant cette question en Iran.
Les ennemis de l'islam essaient toujours de créer des discordes parmi les musulmans. Ils font des efforts pour suggérer aux partisans des écoles islamiques que dans une région où une école détient la majorité, d'autres écoles islamiques doivent être limitées par des restrictions.

Heureusement, la coopération et la solidarité entre les écoles islamiques en Iran neutralisent toujours de tels complots. Dans ce sens, le rôle des oulémas est également très important.

Pour présenter la situation des sunnite surtout ceux de la région de Kurdistan iranien, le journaliste de l'agence de presse Taghrib (APT) avaient des entretiens avec des oulémas sunnites kurdes.

L'islam est la religion de la fraternité et plus les musulmans soient unis, plus ils peuvent parcourir le chemin de gloire, a déclaré Mamusta Abdo al-Rahman khodae, représentant du peuple kurde auprès du parlement des Experts et Imam de la ville Sanandaj.

Grâce à la Révolution islamique, nous sommes témoignes d'une nouvelle situation concernant l'exécution des programmes islamique en Iran. Au cours de ces 36 ans (depuis la Révolution islamique) nous s'apercevons la création d'une situation pour la réalisation des activités religieuses.

Malgré l'existence des mosquées et des cérémonies de la prière du vendredi dans les régions kurdes iraniennes, mais après la victoire de la révolution islamique d'Iran nous sommes témoignes du développement des endroits religieux des sunnites au Kurdistan, a-t-il souligné.

Actuellement, deux députés sunnites sont parmi ceux du parlement des Experts iraniens et le nombre des députés du parlement iranien dépasse dix personnes, a-t-il ajouté.

Heureusement, nous sommes témoignes de la restauration de la gouvernance islamique et coranique en Iran. Selon la Constitution iranienne, toutes les religions sont respectées en Iran, a déclaré Mamusta Iqbal bahmani, Imam de la ville iranienne de Mouchesh.

On peut dire que l'Iran est l'exemple parfait de la solidarité entre les écoles islamique. Le rapprochement islamique est intériorisé en Iran de manière pratique, a-t-il souligné.

Actuellement, il n'y a aucune différence entre un sunnite et un chiite concernant le profit de la situation culturelle, sociale et religieuse. Cela est constaté dans les régions sunnites, surtout celles des sunnites kurdes, a-t-il indiqué.

La province de Kurdistan est l'une des provinces ayant des richesses naturelles et des terres fertiles. La production des centaines de milliers de tons de productions agricoles à côté des mines abondantes de cette province, a déclaré
Mamusta Abdo al-Hamid Hassani, Imam sunnite de la ville Divandareh.

Les oulémas sunnites iraniens peuvent être ambassadeurs et des représentants culturels et religieux du pays. Actuellement, l'Iran est un exemple réel pour le rapprochement islamique, a-t-il ajouté.

Il a ensuite déclaré que les deux la nation perse et les forces armées sont prêts à défendre leur pays , sous le commandement de leur chef , l'ayatollah Seyed Ali Khamenei , et peuvent faire face à toute attaque ennemie contre ses frontières et de ses idéaux .

" Dans la situation actuelle , il est nécessaire d'augmenter la force de dissuasion du pays , et si l'ennemi ose mettre leurs menaces méprisables qui transforment le feu les consumera , " at-il affirmé .
General Hasan Firuzabadi, a lancé cet appel dans un message publié lundi, dans lequel il a souligné l'importance de toutes les composantes du pays soit à l'affût des parcelles de l’ennemi.

Dans ce contexte, il a demandé de l'aide de tous les secteurs, dans tout ce qu'ils peuvent pour soutenir la délégation nucléaire ", dans la difficile campagne qui ont entrepris ces enfants de la diplomatie iranienne, face à un ennemi tenace devant bataille pour le droit de l'Iran à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire “.

Dans son message, le major général a noté les efforts de l'ennemi pour saper les fondements de la République islamique depuis sa création en 1979, dans une tentative de mettre fin à ce système.

" Cependant, l'histoire a montré que ces tentatives ont pas été victorieuse, mais ont reçu l'humiliation et la défaite. Pourtant, l'ennemi continue son attitude illogique et hostile, comme nous le voyons dans le cas du dialogue sur l'énergie nucléaire pacifique de l'Iran “, a-t-il ajouté.

Par exemple, Firuzabadi mentionné les demandes formulées par la contrepartie sur l'inspection des installations militaires et des scientifiques nucléaires interrogés et ensuite veiller à ce que toutes ces allégations, menés par l'arrogance mondiale et le régime sioniste sont destinés à détruire les installations nucléaires de pays Persique.

Il a ensuite déclaré que les deux la nation perse et les forces armées sont prêts à défendre leur pays, sous le commandement de leur chef, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, et peuvent faire face à toute attaque ennemie contre ses frontières et de ses idéaux.

" Dans la situation actuelle, il est nécessaire d'augmenter la force de dissuasion du pays, et si l'ennemi ose mettre leurs menaces méprisables qui transforment le feu les consumera, " a-t-il affirmé.

L'aviation syrienne a mené lundi d'intenses raids sur la ville de Palmyre et sa banlieue, prise jeudi par les rebelles de Daech.
L'armée de l'air a frappé plus de 160 objectifs de Daech tuant et blessant des terroristes et détruisant des armes et des engins équipés de mitrailleuses dans le périmètre de Tadmor (nom arabe de Palmyre) et dans tout l'est de la province de Homs, où se trouve la ville, a affirmé la source militaire.

Les opérations militaires se poursuivent dans le périmètre de la localité d'al-Sokhna, de Tadmor, des champs gaziers d'al-Hel et Arak et sur toutes les routes qui conduisent vers Tadmor, a-t-elle ajouté.

Les raids ont visé plusieurs quartiers de la ville ainsi qu'une zone proche du célèbre site gréco-romain.