تقي زاده

تقي زاده

L'institution culturelle du Liban a tenu la conférence ''Etude et Réveil islamique, d'éventuels horizons'' en présence des activistes politiques et religieux à Beyrouth.
Lors de la cérémonie d'ouverture de cette conférence, Emad Hashem, représentant du ministre libanais de la culture a pris son discours. L'ayatollah Araki a remercié les efforts déployés pas Afaf Hakim, directeur de l'institution.

Est-ce que la société peut continuer sans la culture. La culture, simple ou compliquée, est celle sur laquelle la société est constituée, a-t-il souligné.

La culture est issue de la création divine. Cette dernière a créé l'homme selon des valeurs. L'homme est muni d'une source qui fait des distinctions entre laid et beau, entre bon et mieux, a-t-il souligné.

Dieu a donné la puissance de réflexion à l'homme. La puissance du cerveau et le cœur aident l'homme à diriger ses affaires, a-t-il ajouté.

Allamma cheikh Afif al-Nabulsi, dans une rencontre avec l'ayatollah Araki, a apprécié le rôle du secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique dans le renforcement de la culture d'unité islamique.
Selon l'agence de presse Taghrib (APT), cheikh Afif al-Nabulsi a rencontré l'ayatollah Araki dans son bureau et a apprécié les efforts déployés par l'ayatollah Araki au sein de l'umma islamique.

Après avoir connu le Guide suprême iranien et les pensées de l'Imam khomeiny, nous avons présenté notre allégeance aux leaders iraniens dans leur lutte contre le Satan, a déclaré cheikh Nabulsi.

Nous cherchons des intérêts spirituels. Nous vivons une situation difficile mais nous sommes prêts à arriver à la victoire, a-t-il dit.

Notre puissance est mesurée avec les critères politiques et islamiques et nous ne sommes pas une petite puissance. La République islamique est une grande puissance devant les yeux du monde, a-t-il indiqué;

La branche syrienne d'Al-Qaïda et des groupes rebelles avançaient vendredi vers la ville de Jisr al-Choughour, l'un des bastions de l'armée syrienne dans la province d'Idleb (nord-ouest), selon une ONG proèrebelles basée à Londres.
Les combats ont fait au moins 73 morts des deux bords entre jeudi et vendredi, selon un nouveau bilan de l'ONG.

Jisr al-Choughour est stratégique car elle très proche de la frontière avec la Turquie, qui soutient la rébellion anti-Syrie, et surtout, elle mène à la province de Lattaquié.


Le Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie, a lancé l'assaut en envoyant au moins 15 kamikazes ceinturés d'explosifs dans Jisr al-Choughour et a commis une série d'attentats suicide autour de la ville, toujours selon l'ONG.

Sur ses comptes Twitter et Facebook, Al-Nosra a posté des photos d'explosifs et de bâtiments détruits, affirmant que cela allait purifier Jisr al-Choughour de l'armée d'Assad.

La République islamique d’Iran insiste toujours sur l’unité du monde musulman et la coopération entre les musulmans, a déclaré l’ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans une rencontre avec cheikh Abdo al-Amir Ghablan, adjoint du chef du Conseil suprême des chiites libanais.
Inviter au rapprochement des écoles islamiques est un moyen de défense puissant contre les ennemis de l’islam. L’unité islamique défend l’umma islamique et la seule voie pour faire sortir les musulmans des crises, a-t-il souligné.

Cheikh Ghablan et l’ayatollah Araki ont mené des discutions concernant des questions du monde musulman, des évolutions du Liban. Ils ont insisté sur le dialogue et la nécessité de la croissance de l’effort des musulmans pour l’unité et la résistance contre le terrorisme du régime sioniste et des groupes takfiris.

Les deux côtés se sont alarmés sur le danger des groups takfiris qui présente une mauvaise image de l’islam.
La République islamique d’Iran soutien toujours la résistance contre le régime sioniste. Elle neutralise les complots de la colonisation israélienne, a indiqué cheikh Ghablan.

Il a demandé aux arabes et aux musulmans de mettre du coté les discordes et rassembler toutes leurs forces pour contrer le régime sioniste qui vise à détruire les pays islamiques.

Vali Nasr, spécialiste du Moyen-Orient, estime que l’héritage du passé et les pactes des puissances colonialistes, pour se partager les possessions arabes de l’Empire ottoman, se sont effondrés, aujourd’hui. Le quotidien égyptien, "Al-Ahram", vient de publier un article portant sur la situation générale du monde arabe. Nous reproduisons ici un extrait de cet article.

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De nos jours, le monde arabe est le théâtre d’une grande vague de violence politique et religieuse, dont la réalité semble irréfutable, après plusieurs décennies d’instabilité et d’incertitude, dans les grands pays du monde arabe. Dans ce cadre, il semble, aussi, que douze ans après le déclenchement de la guerre, en Irak, les puissances occidentales sont en train de payer le retour des sociétés arabes à la situation qui existait, dans le monde arabe, avant la Première guerre mondiale, avec l’aggravation du conflit entre Sunnites et Chiites.
Ce qui s’est produit, au Liban, et dans d’autres pays arabes, pendant l’histoire contemporaine de la région, la destruction des infrastructures, dans les pays, comme l’Irak, la Syrie, la Libye et le Yémen, les conflits ethniques et tribaux ou les révolutions populaires, qui semblent s'être dévoyées, ont, tous, créé une situation favorable à l’intervention en profondeur des puissances non-arabes, dans la région, puissances, qui se servent, avant tout, de l’instabilité politique et sociale,au sein des pays arabes.
Mais pour changer la donne et mettre fin aux crises, dans les pays arabes, le monde arabe n’a pas besoin du levier militaire, mais d’une puissance capable de remédier aux problèmes politiques et sociaux des pays de la région, car ces problèmes ne peuvent plus être résolus par des solutions provisoires.
Nous devons rappeler que, depuis assez longtemps, les centres de recherche occidentaux parlent de la nécessité de la modification de la carte politique du Moyen-Orient. Le but de ces recherches était l’effondrement des gouvernements puissants, dans certains pays arabes. L’Egypte est, peut-être, le seul pays arabe à avoir gardé sa structure politique, malgré la révolution qui a eu lieu, dans ce pays.
Le quotidien américain, "Wall Street Journal" a publié, dimanche dernier, un article de Vali Nasr, professeur de relations internationales, à l’Université John Hopkins. Selon Vali Nasr, spécialiste du Moyen-Orient, l’héritage du passé et les pactes des puissances colonialistes, pour se partager les possessions arabes de l’Empire ottoman, se sont effondrés, aujourd’hui. Nas prévoit que le Moyen-Orient connaîtra une période d’agitations profondes et qu’un nouvel Ordre politique va, bientôt, apparaître, dans cette partie du monde.
Par exemple, désormais, il est difficile de croire que l’on puisse détruire, totalement, Daesh. Cette organisation est devenue une puissance militaire importante, qui tient tête aux armées classiques de la région. En outre, Daesh profite du soutien d’une partie de la population, dans certains pays arabes.
La guerre religieuse semble devenir l’élément, qui pourrait déterminer le sort des sociétés arabes. Selon ce scénario de conflits religieux, de nouveaux pays sunnites et chiites apparaîtront, au sein du Monde arabe. Ces conflits feront disparaître les frontières et créeront un immense espace, où se propageront des guerres ethniques et confessionnelles sanglantes.
Le danger de la division des pays, comme la Syrie, le Yémen ou la Libye, provient des problèmes internes, et aucune puissance étrangère ne sera en mesure de les régler de l’extérieur.

La République islamique d'Iran n'est jamais une menace pour la région et pour les pays voisins, mais il se défendra avec sa force contre toute agression, a déclaré l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l'Iran dans une rencontre avec des personnels des forces armées.
Grâce à la sagesse de l'Imam Khomeiny qui a gradé l'armée iranienne après la révolution islamique, l'armée iranienne peut jouer ses rôles importants que le pays lui accorde comme la défense du pays pendant la guerre imposée par Saddam Hussein, a-t-il souligné.

La plupart des armées des pays du monde ne respectent pas les lois internationales et les valeurs humaines dont l'exemple parfait est le comportement des puissances mondiales dont les Etats-Unis. L'armée américaine viole les lois internationales et humaines et commet toute sorte de crime, a-t-il indiqué.

La guerre contre le Yémen, celle du Liban et celle contre la Bande de Gaza sont des exemples du non-respect des lois internationales. L'armée iranienne est toujours soumise aux lois islamiques et internationales. L'Iran ne cherche pas la bombe atomique. Cela s'explique par le respect de l'Iran envers les lois religieuses, a-t-il dit.

Nous détestons ceux qui attaquent les femmes et les enfants innocents. Ces gens ne connaissent ni l'islam ni le comportement humanitaire. Mais ne s'ingérons pas dans les affaires intérieures des autres pays, a-t-il ajouté.

L'Iran et l'Afghanistan vont renforcer leur coopération pour lutter contre "le terrorisme et l'extrémisme" qui se propagent dans la région, ont annoncé dimanche à Téhéran les présidents iranien Hassan Rohani et afghan Ashraf Ghani.
"Nous avons convenu de coopérer davantage pour lutter contre le terrorisme, la violence et l'extrémisme dans la région, notamment dans les régions frontalières", a déclaré M. Rohani lors d'une conférence de presse commune au premier jour de la visite de M. Ghani.


Il a cité l'échange d'informations et "si nécessaire des opérations" conjointes car les problèmes de sécurité "ne se limitent pas à un pays et se propagent progressivement dans la région".

Le président Ghani est arrivé à Téhéran au lendemain d'un attentat sanglant qui a fait 33 morts à Jalalabad (est), la première attaque d'envergure attribuée au groupe Daech (EI) dans une région considérée comme le berceau historique des talibans et d'Al-Qaïda.

"Nous faisons face à un sérieux danger et différentes formes de terrorisme (...) Nous faisons face à la peur et la barbarie. Sans une coopération élargie et forte, un phénomène macabre comme celui de Daech (acronyme de l'EI) ne peut être endigué", a déclaré M. Ghani.

L'Iran est engagé dans la lutte contre Daech en soutenant les gouvernements syrien et irakien, deux pays où l'organisation extrémiste s'est emparée de pans entiers de territoires.

L'Iran et l'Afghanistan vont également coopérer dans les domaines économique, de l'énergie et de l'industrie, ainsi que dans la lutte contre le trafic de drogue.

L'Iran est l'une des principales voies de transit vers le Moyen-Orient et l'Europe de l'opium ou de l'héroïne en provenance d'Afghanistan, premier producteur mondial de drogue.

"Le trafic de drogue est un problème pour l'Iran, l'Afghanistan et d'autres pays. Nous avons convenu de coopérer pour avoir des échanges d'informations et mener des opérations ensemble contre les bandes de trafiquants", a déclaré le président iranien qui a ajouté que l'Iran était également prêt à aider l'Afghanistan pour trouver des "cultures de remplacement".

" Il est inquiétant pour nous de dire avoir « une option militaire sur la table, " Salami souligné lors d'une émission télévisée où l'Iran a souligné que toutes les préparations prêtes à " la guerre totale avec les États-Unis. "

Salami a rappelé que l'Iran a émergé avec succès à partir d'une " guerre par procuration " avec les États-Unis lors de la défense sacrée (huit ans de guerre imposée par l'Irak baasiste l’ex-régime contre la nation perse entre 1980 et 1988) lorsque Washington a offert toutes sortes de soutien à l’armée irakienne.

En ligne avec la rhétorique de guerre américain contre l’Iran, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter dit pendant des semaines que si Téhéran et le groupe 5 + 1 ne peuvent pas parvenir à un accord sur le nucléaire " l'option militaire sera certainement sur la table”.

En réponse, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Hussein dehqân après satire son homologue américain souffre d'Alzheimer apparemment ajouté que si Carter était souvenu les échecs de son pays dans la région et le monde, aurait évité leurs commentaires stupides.

Dans ce contexte, Salami a souligné que le thème militaire ne fera jamais partie des négociations sur le nucléaire et l'Iran comme les autres pays du monde ne permettra jamais inspecter étrangère leurs centres défensifs.

" L'inspection d'une des bases militaires étrangères signifie l'occupation du pays (...) jamais le tapis rouge pour l’ennemi. L'Iran ne deviendra pas un refuge pour les espions, " a-t-il ajouté.

Les efforts de Israel

Ailleurs dans ses remarques, le commandant militaire iranien a dit que les efforts du régime israélien à l'Iran Phobie répartis dans le monde sont dus à des défaillances subies par ce régime au cours des dernières années.

Ses tentatives ", a ajouté le commandant Persique.

Il n’a également déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, manque de crédibilité politique, appelant Israël un régime faible qui ne peut être renforcée si les peuples musulmans demeurent solides.

Agression saoudienne au Yémen

Sarah a été soulignée que le régime d’Al Saud a commencé dans la poursuite de ses objectifs hégémoniques d'arabe et les défis et les problèmes rencontrés au sein de son propre pays pour fuir les attaques aériennes contre l'Yémen.

\"L'attaque au Yémen a été la plus exceptionnelle stupidité de Al Saud, a depuis révélé son israéliennes font face à des Nations musulmanes\", a fait valoir.

Après avoir décrit la participation «suicide» de pays de la région à l'offensive commencé par l'Arabie saoudite au Yémen, a insisté pour que l'Iran ne ménage aucun effort pour continuer à fournir un soutien politique et humanitaire du peuple yéménite.

Selon les observations faites chiffres disponibles lundi par le porte-parole de l'armée yéménite, le colonel Sharaf Luqman au moins 2571 civils ont été tués, dont 381 enfants de moins de 15 ans et 214 femmes, cinq d'entre eux dans des frappes aériennes saoudiennes enceinte dans Yémen.

Le président iranien Hassan Rohani a affirmé samedi que les forces armées de son pays ne menaçaient personne dans la région, alors que l'Arabie saoudite attaque son voisin, Yémen.
Il s'exprimait dans un discours retransmis en direct par la télévision iranienne, à l'occasion du défilé annuel de l'armée.

Les forces armées apportent le calme à la nation et aux autres peuples de la région. Nos forces navales hissent notre drapeau du Golfe Persique au Golfe d'Aden, de la mer d'Oman jusqu'en Méditerranée (...) Mais cette présence vise à assurer la sécurité des pays riverains et le trafic maritime, a déclaré M. Rohani.

Depuis plusieurs années, des navires iraniens mènent régulièrement des missions dans le Golfe d'Aden et au large de la Somalie pour escorter les navires marchands et pétroliers iraniens. Des bâtiments de guerre iraniens se sont également rendus en Méditerranée ou en Asie, notamment en Chine.

Personne ne s'inquiète de la présence des forces navales iraniennes (...) Les manoeuvres de l'armée et des Gardiens de la révolution apportent le calme aux peuples de la région. Notre stratégie a toujours été une stratégie de dissuasion pour apporter la paix et la sécurité dans la région, a encore déclaré M. Rohani.

L'Iran a critiqué Ryad l'accusant de commettre des crimes en bombardant le Yémen.

Lors du défilé, le système anti-missiles Bavar-373, construit localement et identique au S-300 russes, a été montré. Selon Téhéran, le système Bavar-373 a des capacités similaires au S-300 russe. Ce dernier est un équivalent des Patriot américains capable d'abattre avions et missiles.

Le président russe Vladimir Poutine a mis fin lundi à l'interdiction de livrer des batteries antiaériennes russes S-300 à l'Iran, estimant que l'accord-cadre sur le nucléaire conclu à Lausanne entre les grandes puissances et la République islamique le permettait sans attendre une éventuelle levée des sanctions.

Les Etats-Unis et Israël ont critiqué la décision de Moscou.

Le groupe Daech a revendiqué l'attentat-suicide qui a fait au moins 33 morts et plus de 100 blessés samedi à Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan, a affirmé samedi le président afghan Ashraf Ghani.
Qui a revendiqué cet attentat épouvantable dans le Nangarhar aujourd'hui? Les Talibans n'ont pas revendiqué cet attentat, Daesc a revendiqué cet attentat, a déclaré le président Ghani, tandis que les talibans afghans niaient toute implication dans cette attaque.

Au cours des derniers mois, les autorités afghanes ont répété leurs craintes de voir un nombre croissant d'rebelles locaux se rallier à l'organisation Daech qui contrôle des pans entiers de la Syrie et de l'Irak.

Dans un appel à l'AFP, Shahidullah Shahid, un ex-porte-parole des talibans pakistanais du TTP limogé après avoir fait allégeance à Daech, a revendiqué l'attentat-suicide perpétré samedi devant une banque de Jalalabad, grande ville de l'est afghan près de la frontière pakistanaise.

Si cette revendication était confirmée par la direction de Daech, il s'agirait de la première attaque d'envergure de ce groupe dans la région Afghanistan/Pakistan, berceau historique d'Al-Qaïda et des talibans.