
تقي زاده
LES CHIITES DANS LE MONDE
Selon l’UNFPA (The united Nations Population Fund – Fondation de la Population des Nations Unis), en 1999, la population mondiale dépassait les six milliards [1]. Environ vint pour cent de cette population (soit environ 1,2 milliard) adhère à l’Islam. Un résumé de la population Musulmane dans le monde en (milieu de) 1998 est estimé comme suite [2]:
Afrique: 315000 000
Asie: 812 000 000
Europe: 31401 000
Amérique Latine: 1624 000
Amérique du Nord: 4 349 000
Océanie: 248 000.
Les Musulmans vivent partout dans le monde. Le nombre total de pays où habitent les Musulmans est de 208 [3]. Environ 85% des Musulmans vivent en dehors du monde Arabe [4]. La majorité des Musulmans vivent à l’est de la frontière de l’Iran, spécialement au Pakistan, l’Inde, le Bangladesh, la Malaisie et l’Indonésie. L’Indonésie est le pays le plus peuplé de Musulmans.
Parmi les Musulmans, qui constitue la minorité de la population mondiale, les chiites représentent 10% des Musulmans, ce qui selon la population courante du monde compteraient 150000000 [5]. On lit par exemple dans Britannica 2002 (Deluxe Edition):
«Pendant de centenaires, le mouvement chiite a profondément influencé tout l’Islam sunnite, et ses adhérents sont dénombrés environ de 60 à 80 millions dans le dernier 20è siècle, ou dix pour cent de tout l’Islam. Le chiisme (en Arabe shi’ah ou shi’i Islam) est la foi majoritaire en Iran, Iraq, et peut être Yémen (San’a) et a ses adhérents en Syrie, Liban, l’Afrique de l’Est, l’Inde et le Pakistan.
Selon certaines sources, le chiffre estimé est de 11% [6] . Ainsi, la population chiite actuelle du monde doit être de 165000000. Un résumé de la population chiite dans certains pays d’Asie, avec une majorité de chiites ou avec un forte pourcentage de population chiites peut être présenté comme ci-dessous: [7][8]
Afghanistan:
Population (1998): 24792 000. / Affiliation religieuse (1990): Musulmans Sunnites 84%; Musulmans Chiites 15%; Autres 1%. [9]
Azerbaijan:
Population (1998): 7650 000. / Affiliation religieuse (1991): Musulmans Chiites 70%; Musulmans Sunnites 30%.
Bahrain:
Population (1998): 633,000. / Affiliation religieuse (1991): Musulmans 81,8%, dont Chiites 61.3%, Sunnites 20,5%; Chrétiens 8,5%; Autres 9,7%. [10]
Inde:
Population (1998): 984004 000. / Affiliation religieuse (1995): Hindous 81,3%; Musulmans 12%, dont Sunnites 9%, Chiites 3%; Chrétiens 2,3%, dont Protestants 1,1%, Catholiques Romains 1%; Sikhs 1,9%; Bouddhistes 0,8%; Jains 0,4%; Zoroastriens 0,01%; Autres 1,3%.
Iran:
Population (1998): 61 531 000 / Affiliation religieuse (1995): Musulman 99%; (Chiites 93,4%, Sunnites 5,6%); Chrétiens 0,3%; Zoroastriens 0,05%; Juifs 0,05%. [11]
Iraq:
Population (1998): 21 722 000. / Affiliation religieuse (1994): Musulmans Chiites 62,5%; Musulmans Sunnites 34,5%; Chrétiens (essentiellement rite Chaldéen et rite Syrien, Catholique Romain et Nestorien) 2,7%; Autres (essentiellement syncrétiste Yazidis) 0,3%. [12]
Jordan:
Population (1998): 4 682 000. / Affiliation religieuse (1995): Musulmans Sunnites 96,5%; Chrétiens 3,5%. [13]
Koweït:
Population (1998): 1 866 000. / Affiliation religieuse (1995): Musulman 85%, dont Sunnites 45%, Chiites 30%; Autres Musulmans 10%; Autres (la plupart Chrétiens et Hindous) 15%.
Liban:
Population (1998): 3 506 000. / Affiliation religieuse (1995): Musulmans 55,3%, dont Chiites 34%, Sunnites 21,3%; Chrétiens 37,6%, dont Catholiques 25,1% (Maronites 19%, Grec Catholiques Grecques ou Malachites 4,6%), Orthodoxes 11,7% (Orthodoxes Grecques 6%, Arméniens Apostoliques 5,2%), Protestants 0,5%; Druze 7,1%. [14]
Oman:
Population (1998): 2 364 000. / Affiliation religieuse (1993): Musulman 87,7%, dont les Musulmans Ibadiyah 75% (minorités principales Musulmans Sunnites Chiites); .Hindou 7,4%; Chrétiens 3,9%; Bouddhistes 0,5%; autres 0,5%. [15]
Pakistan:
Population (1998): 141 900 000. / Affiliation religieuse (1993): Musulmans 95% (majoritairement Sunnites, les Chiites représentent 20% de la population totale); Chrétiens 2%; Hindou 1,8%; autres (incluant Ahmadiyah) 1,2%. [16]
Arabie Saoudite:
Population (1998): 20 786 000. / Affiliation religieuse (1992): Musulmans Sunnites 93,3%, Musulmans Chiites 3,3%. [17]
Syrie:
Population (1998): 15 335 000. / Affiliation religieuse (1992): Musulman 86%, dont Sunnites 74%, 'Alawite (Chiites) 12%; Chrétiens 8,9%; Druze 3%; autres 1%. [18]
Tadjikistan:
Population (1997): 6 112 000. / Affiliation religieuse (1995): Musulmans Sunnites 80%; Musulmans Chiites 5%; Orthodoxes Russes 1,5%; Juifs 0,1%; autres (non religieux) 13,4%.
Turquie:
Population (1998): 64 567 000. / Affiliation religieuse (1994): Musulmans Sunnites 80%; Musulmans Chiites 19,8%, dont Alevi non orthodoxes 14%; Chrétiens 0,2%. [19]
Emirats Arabe Unis:
Population (1998): 2 744 000. / Affiliation religieuse (1995): Musulmans 96% (Sunnites 80%, Chiites 16%); autres (La plupart Chrétien et Hindou) 4%.
Yémen:
Population (2000): 18 260 000. [20]/ Affiliation religieuse (1995): Musulmans 99,9% (Sunnites 60%, Chiites 40%); autres 0,1%. [21]
La population chiite dans certains pays est sujette à discussion. Certains croient que la population des chiites est beaucoup plus forte que les statistiques officielles, soit à cause du manque de statistiques réelles, soit à cause des incidences politiques…
Note:
[1]La population mondiale au 01/01/2002 est estimée à 6196141294. (Voir le bureau de recensement des U.S.A au www.census.gov).
[2]Britannica, 2002, Deluxe version. Selon cette source, la totalité de la population musulmane dans le monde en mi-1998 était de 1164622000, soit 19,6% de la population mondiale.
[3]Britannica, 2002, Deluxe version.
[4]Voyez, par exemple, «Islam Outside the Arab World» par D. Westerland et I. Svanberg.
[5]Les restes sont presque tous des Musulmans Sunnites comprenant les Hanafis (qu’on trouve en Egypte, Liban, Syrie, Jordanie, Iraq et Turquie), les Malikis (dominants au Maroc et Soudan), les Shafi’i (L’Ecole Shafi’i est pratiquée en Syrie, Yémen, Oman, Les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et Koweït et coexiste avec les autres Ecoles en Jordanie et Egypte), et les Hanbalis. Selon le MEDEA («the entry SUNNISM»), le Hanbali est l’Ecole officielle en Arabie Saoudite et au Qatar.
[6]Yann Richard (1991, Traduction anglaise 1995, p. 2) utilisant les principales prévisions met en avant Md-R. Djalili, Religion et révolution, Paris, Economica, 1981, p. 23ff, et M. Momen, An Introduction to Shi’i Islam, New Haven et London, Yale University Press, 1985, pp. 264ff. Donc les prévisions de Richard ne se projettent pas au delà des années 80. Ces estimations sont comme suit: Iraq: 55 pour cent , soit 18 000 000; Bahreïn: 70 pour cent ou environ 170 000; Koweït: 24 pour cent des citoyens Koweitiens ou 137 000; Qatar: 20 pour cent de la population ou 50 000; Emirats Arabe Unis : 6 pour cent ou 60 000; Arabie Saoudite : 7 pour cent des citoyens Saoudiens ou 440 000; Liban: un tiers ou un million; Inde: 15 à 20 pour cent de la population musulmane, ce qui atteint 80 millions ou 12 pour cent de la population totale (Imamiens et Ismaïliens); Pakistan: 12000000; Afghanistan: 15 pour cent ou environ 2,5 million; Azerbaïdjan: une grande communauté chiite (4,5 million); Turquie: 1500 000 mise à part les ‘Alaouites; Syrie: 50 000 mise à part les ‘Alaouites (Note: Les chiites et les Alaouites ensemble atteignent 4900 000).
[7]Les estimations mentionnées dans le texte sont selon Britannica 2002, Deluxe Edition. Elles sont de 1998. Par conséquent, la population doit avoir été augmentée dans les cinq dernières années. Cependant le pourcentage serait le même.
[8]Il faut noter que la liste ci-dessus n’a pas une signification inclusive, c’est une sélection basée sur l’information collectée de chaque pays. Par exemple le Qatar n’y est pas alors que selon MEDEA 10% de sa population sont chiites.
[9]La “CIA World Factbook” estime la population d’Afghanistan en Juillet 2001 comme suit: 26813 057 / Musulmans sunnites 84%, Musulmans chiites 15%, autres 1%. Ci-dessous, je me référerai à cette source par CWF. Selon Westerlund et Svanberg (1999, p. 177), environs 18% de la population d’Afghanistan sont considérés comme adhérents au chiisme duodécimain et quelques 2% Ismaïliens.
[10]Selon CWF, les chiites de Bahreïn constituent 70% de la population Musulmane. Selon MEDEA (Institution Européenne de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro Arabe), 85% de la population est musulmane, dont 1/3 est sunnite et 2/3 chiite (Arabe en majorité, mais aussi 70000 iraniens). Selon Fuller et Francke (1999, p. 120), les chiites forment approximativement 70% de la population native de Bahreïn.
[11]Selon CWF, les chiites constituent 89% de la population de l’Etat.
[12]Selon CWF, les chiites sont 60%-65% et les sunnites 32%-37% de la population totale. Selon MEDEA, les musulmans d’Iraq sont 97%, dont les musulmans Chiites sont 65% et les Sunnites sont 32%. Selon Fuller et Francke, (1999, p. 87) les Chiites forment 55-60 pour cent de la population d’Iraq. Il ajoute que depuis les années 70 les Chiites Iraqiens quittent l’Iraq en grand nombre pour s’installer en Iran, Syrie et Grande Bretagne et d’autres pays.
[13]Selon CWF, les Musulmans Sunnites sont 92%, les Chrétiens sont 6% (Orthodoxes Grecques en majorité, mais aussi des Grecques Catholiques, des Catholiques Romains, des Orthodoxes Syriens, des Orthodoxes Coptes, des Orthodoxes Arméniens et des Protestants) et les autres sont 2% (Plusieurs Musulmans Chiites et Druzes) (Est. 2000).
[14]Selon CWF, les Musulmans sont 70% (incluant les Chiites, Sunnites, Druzes, Ismaïliens, Alawites ou Noussayris). Selon MEDEA, Les Musulmans sont 70% (5 groupes islamiques légalement reconnus – Chiites, Sunnites, Druzes, Ismaïliens, Alawites ou Noussayris) et les Chrétiens sont 30% (11 groupes Chrétiens légalement reconnus: 4 Chrétiens Orthodoxes, 6 Catholiques, 1 Protestants). Les Juifs sont en petits pourcentages. Selon Fuller et Franke (1999, p. 203), les Chiites forment 30 à 40 pourcent de la population et représentent le seule plus grand groupe sectaire du Liban.
[15]Selon CFW, les Musulmans Ibadites sont 75% et les restes sont des Musulmans Sunnites, Musulmans Chiites et Hindous. Selon MEDEA, Les Musulmans sont 75% dont ¾ de la secte Ibadite.
[16]Selon CWF, Les Musulmans sont 97% (Sunnites 77% et Chiites 20%). Les Chrétiens, Hindous et autres sont 3%. Selon Westerlund et Svanberg (1999, p. 225), les Musulmans font plus de 96% de la population totale. Parmi les Musulmans 15-20 pourcent sont estimés être des Chiites.
[17]CWF ne mentionne pas le pourcentage de la population Chiite en Arabie Saoudite, bien que le nombre est plus élevé que certains autres pays mentionnés ici. Il dit juste que les Musulmans forment 100% de la population du pays. Selon MEDEA, les Chiites font 2,5% de la population totale et les Sunnites sont 97%. Selon Fuller et Frankle (1999, p. 180), le gouvernement Saoudite compte les Chiites autour de 2 à 3 pourcent de la population aux environs de 300 000, mais le nombre est malgré tout bien plus qu’un demi million.
[18]Selon CWF, Les Musulmans Sunnites sont 74%. Les Alawites, Druzes et les autres sectes musulmanes sont 16%. Les Chrétiens (différentes sectes) sont 10% et les juifs sont de toutes petites communautés à Damas, Al Qamishli et Alep. Selon MEDEA les Musulmans Sunnites sont 75%, les Musulmans Alawites 11%, Chrétiens (toutes tendances) 10% et les Druzes 3%.
[19]CWF indique juste que 99,8% sont Musulmans (la plupart Sunnites) et les autres (Chrétiens et Juifs) sont 0,2%. Ce qui est surprenant, le rapport de MEDEA néglige la population Chiite en Turquie et dit:«Religion: Musulmans 99% Sunnites, autres 1% (Chrétien et Juif).» (http://www.medea.be/en/index059.htm). Selon Westerlund et Svanberg (1999, p. 133), Les Musulmans Sunnites sont estimés à 70 à80% de la population et les gros des restants 20 à 30 % sont Alevis.
[20]Ceci est selon SESRTCIC affilié à l’organisation de la conférence islamiques (Organization of Islamic Conference (OIC)).
[21]CWF indique juste que : “Musulmans incluant les Shaf’i (Sunnites) et Zaydi (Chiites), petits nombres de Juifs, Chrétiens, et Hindou”. Selon MEDEA,
Boko Haram est un complot des pays occidentaux pour le pillage du Nigéria
Selon Shafaqna, « Abubakar Shekau (leader du groupe terroriste de Boko Haram) vit tranquillement dans un centre militaire, faites attention, tout cela n’est qu’un complot pour diviser le Nigéria et piller ses immenses richesses.
Ce qui s’est passé récemment dans le nord du pays, est une copie de ce qui s’est passé en Irak et en Afghanistan, et est une menace pour l’Histoire du pays. Les pays occidentaux se sont tendus compte qu’il existait dans certaines régions du Nigéria, des mines d’or et de plutonium, et refont ce qu’ils ont fait en Irak, c’est à dire occuper pour certaines raisons et ensuite s’imposer dans le pays.
Les occidentaux veulent accomplir la seconde étape de leur plan en Afrique. Nous condamnons les arrestations illégales des chiites par le gouvernement», a-t-il dit. Le Nigéria compte 80 millions de musulmans et 6 millions de chiites.
EIIL menace de détruire la Kaaba
Abu al - Maqdasi Torab, un membre du groupe EIIL déclaré via un message sur son compte Twitter, que le chef du groupe terroriste, Abou Bakr al - Baqdadi avait ordonné la démolition Kaaba.
En réponse au commentaire sur ces menaces, Al- Maqdasi soutenu dans son message que le pèlerinage en contradiction avec le monothéisme et donc condamner tout édifice sacré doit être détruit.
En parallèle avec les menaces de EIIL , le roi d'Arabie Saoudite , Abdollah bin Abdelaziz Al Saoud , a publié un message pour marquer le début du mois sacré du Ramadan , qui a indiqué qu'il ne permettra pas à des groupes terroristes font des dégâts dans votre pays.
Une source gouvernementale Arabie saoudite a indiqué samedi que les forces du pays sont en état d'alerte pour les menaces EIIL. Il a été libéré quelques jours après la communication des médias saoudiens veillera à ce que les membres de EIIL avaient pris le contrôle de la frontière avec l'Irak Arabie ville de Arar.
Guide suprême : les ennemis se battent contre l'Islam au nom de l'Islam
Dans un discours prononcé à l'occasion du premier jour du mois sacré du Ramadan , le guide spirituel de l'Iran a déclaré que les intentions des ennemis sont dues à une sensibilisation accrue et un aperçu de la communauté islamique .
En se référant à la notion de « islam américain » présenté par le fondateur de la République islamique d'Iran, l'Imam Khomeiny (que Dieu ait son Gloria), l'ayatollah Khamenei a souligné ses différences avec le vrai islam promues par le Prophète Mohammad (que la paix soit sur lui et sa famille).
" Bien que l'islam est le nom islamique américaine et l'apparence, est compatible avec la suprématie et le sionisme, accepter la souveraineté des oppresseurs, et entièrement servir les objectifs de l'hégémonie et les Etats-Unis, " a-t-il noté.
En ce qui concerne la documentation et les preuves confirmant le rôle et les services de renseignement ennemi création imminente dans la propagation des conflits dans certains pays islamiques comme l'Irak, le chef suprême a ajouté que la connaissance de la communauté islamique de la connaissance empêche les deux tels événements Coran comme la trahison des enseignements du Coran.
Le samedi, l'ayatollah Khamenei a examiné les éléments restants de Saddam Hussein, ainsi que des membres du groupe takfirie Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) que les auteurs de crimes récents enregistrés en Irak et a dit que nones un conflit entre chiites et sunnites, mais une guerre entre le terrorisme et ceux qui s'opposent à ce fléau.
Rebelles de l'EIIL en Irak - Les rebelles syriens rejettent la proclamation d'un califat
Les rebelles syriens ont rejeté, la proclamation par les rebelles de "l'Etat islamique" (EI) d'un califat à cheval entre la Syrie et l'Irak, la qualifiant de "nulle et non avenue".
"Nous considérons l'annonce" par l'EI de la proclamation d'un "califat comme nulle et non avenue, légalement et logiquement", ont déclaré ces principales factions de la rebellion syrienne dans un communiqué.
Dimanche, les rebelles de l'EIIL --qui se fait désormais appeler "l'Etat islamique" (EI)-- a proclamé la création d'un "califat" sur une zone allant d'Alep, dans le nord de la Syrie, à Diyala, dans l'est de l'Irak.
Irak : Washington a-t-il reculé face à Maliki?!
Le gouvernement de Nouri al-Maliki considère la crise sécuritaire dans le nord-ouest du pays pour éradiquer les groupes terroristes par une politique de « main de fer ».
Selon l’agence iranienne Fars, 21 jours après l’attaque surprise des terroristes étrangers de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et des mercenaires internes de l’ancien parti Baath contre des régions du nord-ouest de l’Irak, la situation qui prévaut en Irak est qualifié par beaucoup d’analystes comme « le calme avant la tempête ».
- Une vaste campagne médiatique :
Aux premiers jours du combat, l’armée irakienne était sous le choc de la surprise. Mais à la deuxième semaine, tandis que la crise sécuritaire entrait progressivement dans une phase politique, l’armée a su retrouver et se remettre en Etat à l’aide de la mobilisation populaire et des sources d’imitation et des dignitaires religieux. En outre, l’armée a réussi à arrêter l’avancée des groupes terroristes, et a pu sortir plusieurs zones importantes, comme la ville de Kirkuk, du contrôle des terroristes de l’EIIL. Aux premiers jours de la crise, l’EIIL profitait aussi d’une vaste campagne médiatique de ses soutiens régionaux et internationaux : les médias régionaux et internationaux voulaient suggérer que la crise en Irak n’avait pas des sources extérieures, mais qu’il s’agissait d’une révolution interne contre la tyrannie et l’oppression. Ces médias n’ont pas hésité par exemple de désigner l’action des terroristes de l’EIIL comme « révolution des tribus sunnites ».
- La révélation de la complicité des résidus du parti Baath avec l’EIIL :
La complicité des résidus de l’ancien parti Baath de Saddam Hussein avec les terroristes de l’EIIL a été révélée à la deuxième semaine de la crise. En même temps, certaines informations ont été diffusées sur la survenance des divergences entre l’EIIL et les baathistes en ce qui concernait l’application ou non des lois de la Charia dans les régions sous contrôle des terroristes extrémistes de l’EIIL. Dès le début, on a compris qu’il serait tout à fait possible que le scénario des différends internes parmi les groupes terroristes pourrait se répéter en Irak comme cela a été le cas en Syrie.
- Le comportement douteux des hommes politiques kurdes, et le combat courageux des peshmergas :
La tentative de certaines autorités du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien pour exploiter la crise survenue dans le nord-ouest de l’Irak a soulevé de nombreuses questions quant à la position d’Arbil par rapport au gouvernement central de Bagdad. Il est évident que quand la crise sera terminée, les autorités de Bagdad devront trouver une réponse appropriée et sage à ce type de comportant de la part des responsables du Kurdistan irakien. Certes, les peshmergas se sont mobilisés pour empêcher les terroristes de l’EIIL de s’infiltrer dans les régions kurdes d’Irak. Lors des affrontements qui ont eu lieu entre les terroristes de l’EIIL et les peshmergas, de nombreux combattants kurdes sont tombés courageusement en martyr. Pourtant au niveau des dirigeants politiques, certains courants ont voulu exploiter la situation prévalant dans le pays pour proclamer leur indépendance par rapport au gouvernement central de Bagdad.
- La crise sécuritaire entre dans une phase politique :
A la deuxième semaine de la crise, la survenance de deux événements politiques liés à la crise en Irak, a dévoilé les plans politiques auxquels correspondaient les activités des terroristes de l’EIIL : d’abord, Tareq al-Hachemi, ancien vice-président irakien, recherché par la justice irakienne, a déclaré que le Premier ministre Nouri al-Maliki était responsable de la crise et a demandé sa démission. Ensuite, le président du Parlement irakien, Oussama Al-Nujaïfi, s’est opposé à la tenue d’une session du Parlement pour délibérer sur l’annonce de l’état d’urgence.
- Les dignitaires religieux appellent le peuple à soutenir le gouvernement :
Tout de suite après l’intensification de la crise et dès le début de la phase politique des tensions, les sources d’imitation chiites et les grands dignitaires religieux qui avaient parfaitement identifié les éléments qui se cachent derrière la crise actuelle, ont appelé le peuple irakien a se mobiliser massivement afin de soutenir la position du gouvernement de Bagdad dans son combat contre les terroristes de l’EIIL. En très peu de temps, plus de deux millions d’Irakiens chiites, sunnites ou appartenant aux autres groupes ethniques et confessionnels ont répondu affirmativement à l’appel des dignitaires religieux et se sont inscrits pour prendre l’arme et se battre contre les terroristes de l’EIIL.
A partir de là, la situation tourne peu à peu en faveur du gouvernement. Pourtant le manque d’expérience du gouvernement pour des situations d’urgence comme celle-ci a créé en quelque sorte une nouvelle crise en ce qui concerne l’inscription des volontaires et leur encadrement. En tout état de cause, en dépit de ce type de problèmes, la foule des volontaires qui précipitaient à s’inscrire pour faire la guerre contre les terroristes a changé considérablement la donne en faveur du gouvernement de Nouri al-Maliki.
- Les visites des diplomates étrangers à Bagdad :
A cette étape, de nombreuses personnalités internationales et les hauts diplomates de plusieurs pays se sont rendus à Bagdad afin d’arracher des concessions politiques au gouvernement de Nouri al-Maliki, en essayant de profiter de la crise actuelle en Irak. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry et le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague se sont rendus, dans ce cadre, à Bagdad, mais le gouvernement central de l’Irak a résisté aux pressions politiques internes et externes en faisant état de sa ferme volonté à combattre les terroristes et à les expulser tous d’Irak.
- Les débuts de la politique de « main de fer » :
Le gouvernement de Nouri al-Maliki considère la crise sécuritaire dans le nord-ouest du pays pour éradiquer les groupes terroristes par une politique de « main de fer ». Après l’adoption de cette stratégie par le gouvernement irakien, les Etats-Unis ont renoncé à leur position initiale vis-à-vis du gouvernement du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Les signes en été clairs pendant la visite du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à Bagdad. Avant de se rendre en Irak, John Kerry avait dit devant les journalistes que Washington exigeait la démission du Premier ministre irakien, mais quand il est allé à Bagdad, Nouri al-Maliki lui a dit explicitement que l’idée de la formation d’un gouvernement de salut national serait le prélude d’un coup d’Etat contre le processus démocratique en Irak. La fermeté de la position de Bagdad a amené le secrétaire d’Etat américain à renoncer à sa position initiale.
- Washington recule de sa position initiale :
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déclaré que pour calmer la tension en Irak, il vaudrait mieux qu’un gouvernement de salut national soit formé à Bagdad. Mais le changement de cap rapide de John Kerry à ce sujet a rappelé celui de 2013 quand la Maison Blanche a changé sa position à l’égard d’une éventuelle intervention militaire contre la Syrie. On ne sait pas exactement ce qui s’est passé pendant la rencontre de John Kerry avec Nouri al-Maliki à Bagdad, mais après cette rencontre, la Maison Blanche a décidé de changer de cap vis-à-vis des événements de l’Irak.
En tout état de cause, cela a augmenté le moral et la confiance en soi des partisans du gouvernement de Nouri al-Maliki leur donnant plus de courage pour réprimer les terroristes extrémistes de l’EIIL et les résidus de l’ancien parti Baath, confiance de soi que l’on a déjà vu en Syrie dans le visage du président Bachar al-Assad lors de ses rencontres avec les représentants des pays occidentaux auxquels ils avait confié la ferme volonté des Syriens pour résister aux complots étrangers visant le reversement du gouvernement de Damas.
- La mobilisation de 2 millions de volontaires chiites et sunnites, l’arrivée des Soukhoïs russes :
Quelques heures après le départ du secrétaire d’Etat américain qui a quitté Bagdad pour Arbil, le gouvernement irakien a annoncé la nouvelle de la livraison par la Russie des avions Soukhoï. Ne même temps, les médias ont fait état de l’organisation par Bagdad de près de 2 millions de combattants volontaires pour faire la guerre contre les terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ces annonces ont révélé la ferme volonté du gouvernement irakien a se battre contre cette crise sécuritaire qui a été imposée au pays par les puissances étrangères. En outre, tout le monde a compris que Bagdad était prêt à entrer dans de nouvelles alliances régionales et internationales.
- Des alternatives pour importations des marchandises en Irak :
Sur le plan économique, il faut souligner que les gouvernements jordanien et turc, ont fermé leurs frontières avec l’Irak, dans une décision prise en conformité avec les objectifs des terroristes, en empêchant l’exportation des marchandises vers l’Irak. Mais il s’est avéré très vite que Bagdad a des alternatives rassurantes en ce qui concerne l’importation des marchandises de première nécessité, ce qui permet à Bagdad de poursuivre avec force son projet de combat contre le terrorisme.
- La tenue de la première session du Parlement :
Le Premier ministre irakien a appelé le Parlement à tenir sa première session. Le but de Nouri al-Maliki est de montrer que le procès politique qui a commencé par la tenue des élections législatives doit se poursuivre par la tenue du nouveau Parlement. Cependant, certains groupes politiques qui ont perdu les élections et se trouvent dans la minorité parlementaire ont décidé de boycotter les séances du Parlement. L’accent que le gouvernement met sur la nécessité de la tenue des séances du Parlement montre que Bagdad ne se soumet pas aux propagandes des Occidentaux et de leurs alliés régionaux pour semer le chaos et la tension politique en Irak. Par contre, le gouvernement se dit déterminé à respecter les résultats des élections, d’autant plus que l’un des objectifs des fauteurs de troubles en Irak était justement l’annulation des résultats des élections législatives.
- Les dernières évolutions sur le terrain :
A l’intérieur du pays, le gouvernement irakien s’appuie sur ses nouveaux équipements et ses nouvelles alliances régionales pour se battre contre les terroristes. Jusqu’à présent, plusieurs bases des groupes terroristes ont été détruites et ils ont été repoussés dans plusieurs régions. Les terroristes de l’EIIL prétendent qu’ils occupent trois provinces à population sunnites. Quant à la province de Salaheddin, à l’exception de la ville de Baiji (non pas sa raffinerie), les autres parties de la province ont été nettoyées de la présence des terroristes de l’EIIL. Dans la province de Ninive, la ville de Kirkuk est contrôlée par les peshmergas kurdes, et les Chiites et les Turcomans ont pris en main le contrôle de la ville de Talaafar. Des affrontements se poursuivent encore à Talaafar entre les forces irakiennes et les terroristes. Certaines parties de la ville de Mossoul reste encore dans les mains des terroristes de l’EIIL. Dans la province d’al-Anbar, à l’exception de la ville de Faloujah qui est occupée par les résidus du parti Baath, les autres villes ont été libérées par les forces de l’armée irakienne. A présent, la ville de Faloujah est encerclée par l’armée.
- La campagne médiatique de l’Occident pour exagérer les « réussites » de l’EIIL :
Les médias occidentaux et régionaux essaient d’exagérer sur l’importance des attaques brèves des groupes terroristes contre des régions près de Bagdad ou Karbala pour créer un climat psychologique particulier sur le terrain et dans le monde, afin de suggérer que ces terroristes seraient arrivés à Bagdad ou Karbala. Or, c’est la situation désertique des régions du sud de l’Irak qui permet aux terroristes d’organiser des opérations isolées dans certaines zones, opérations que les médias utilisent ensuite pour développer leur guerre psychologique.
- Le gouvernement de Bagdad est dans la position de force :
Contrairement aux propagandes des puissances occidentales et de leurs alliés régionaux, le gouvernement de Bagdad ne se trouve point dans une position de faiblesse pour qu’il se résigne à donner des concessions aux terroristes. Par contre, le gouvernement central est aujourd’hui dans une position offensive, ce qui donne plus de confiance en soi aux autorités irakiennes qui profitent aussi du soutien du peuple et des grands dignitaires religieux. Maintenant, le gouvernement irakien adopte la politique de la «main d fer » contre les groupes terroristes, comme cela a été le cas en Syrie. Cela inquiète les pays qui soutiennent les groupes terroristes, dans la région et dans le monde, car la prise de position de Bagdad contre les terroristes leur a envoyé des messages très clairs sur la détermination des Irakiens à battre les terroristes.
Meeting international en faveur de l’ÉIIL en France!!!
Les Moujahidines du peuple (opposition armée iranienne financée par Washington) ont tenu un très grand meeting à Villepinte, en région parisienne, le 27 juin 2014. Plus de 80 000 personnes participaient à cet événement.
Si le meeting visait d’abord à soutenir la base militaire des Moujahidines en Irak, le camp Asharaf, et leur combat contre l’Iran, la présidente Maryam Rajavi a profité de son discours pour violemment condamner le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et se réjouir de la progression de l’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL).
La politique française est aujourd’hui profondément schizophrénique : d’un côté la France (comme les États-Unis) dénonce officiellement la déstabilisation d’un État par une organisation terroriste, tandis que d’un autre côté, l’Élysée participe aux côtés des États-Unis à la guerre secrète au Proche-Orient et envoie des officiers de la Légion étrangère encadrer l’ÉIIL en Syrie et en Irak.
Plus de 600 personnalités politiques des pays membres de l’Otan participaient à ce meeting. Parmi celles-ci l’ancien chef d’état-major interarmes des États-Unis, le général Hugh Shelton ;
l’ancien commandant de l’opération Iraqi Freedom, le général William Casey ;
l’ancien président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich ;
le sénateur Joseph Lieberman (son ami le sénateur John McCain n’avait pu faire le déplacement, mais s’est exprimé par vidéo) ;
l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani ;
l’ancien Premier ministre socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero ;
l’ancienne ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie ;
l’ancien ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner ;
la vice-présidente du Parti radical valoisien Rama Yade.
Des membres des Moujahidines du peuple se battent en Syrie et en Irak aux côtés de l’ÉIIL depuis trois mois. Maryam Rajavi a rencontré le président de la Coalition nationale syrienne à Paris, le 23 mai 2014.
Moqtada Sadr a mis en garde EIIL
Le chef du courant sadriste, Moqtada Sadr a demandé aux responsables irakiens, au cours d’un discours télévisé, d’assurer un soutien international pour l’armée irakien et ce soutien doit être des pays qui n’ont pas occupé l’Irak.
Selon le site Al Manar, il entendait par ses mots, les Etats-Unis qui sont considérés comme une force occupante.
Mostada Sadr a en même temps exprimé son opposition aux aides militaires américaines.
Le chef du courant sadriste en Irak a appelé les chiites et les sunnites de dénoncer les groupes terroristes actifs ça et là, de manière unie et cohérente.
Selon le site AlsumariaNews, 11 membres de l’EIIL dont le gouverneur religieux du groupe terroriste à Al Ramadi ont été tués au cours des opérations aériennes de l’armée irakienne.
Hamed al Maleki, commandant de la force aérienne de l’Irak a annoncé : « La force aérienne a pris pour cible un centre des terroristes à Al Tamim à Al Ramadi (province d’Al Anbar) et 11 membres de l’EIIL ont été tués. »
Par ailleurs une explosion à Kademeyn au Nord de la capitale irakienne a fait 19 morts.
Selon la police irakienne 41 personnes ont été blessés à la suite de cette explosion ayant eu lieu dans un marché à Kademeyn.
Le premier ministre irakien, Nouri al maleki a souligné lors d’une rencontre avec le ministre britannique des affaires étrangères que l’armée et le peuple irakiens sont en mesure de vaincre les terroristes de l’EIIL.
S’exprimant lors d’une rencontre avec William Hague, arrivé à l’improviste à Bagdad, Nouri al Maleki a indiqué : « Les forces de l’armée et le peuple irakien ont repris aux terroristes l’initiative d’action et les évolutions en Irak changeront bientôt. »
Il a ajouté : « Un règlement politique est nécessaire en coordination de l’action militaire en vue de mettre fin à la crise irakienne. »
Les anti Balaka empêchent les musulmans de fuir le pays
De nombreux musulmans sont encerclés à Bangui par les anti Balaka soutenus par l’armée, et privés de nourriture et de soins.
Selon Shafaqna, Babakar Gaye, représentant des Nations unies en Afrique centrale, a déclaré au Conseil de sécurité que 20000 habitants des régions musulmanes d’Afrique centrale, étaient menacés et ne pouvaient pas quitter la région à cause des attaques répétées des forces de l’ordre.
« De nombreux musulmans sont encerclés à Bangui par les anti Balaka soutenus par l’armée, et privés de nourriture et de soins. Les chrétiens qui cherchent à aider les musulmans sont aussi menacés et plus de 50 personnes ont été tuées en deux jours.
L’année dernière les Balakas avaient pris le pouvoir et actuellement, les anti Balakas et les chrétiens qui sont majoritaires dans ce pays, se vengent sur les musulmans.
Des milliers de personnes ont été tuées et un million de personnes ont été obligées de quitter leurs habitations », a-t-il dit.
La doctrine salafiste est condamnée à l’échec
La doctrine salafite du djihad qui est celle du groupe Daech, est condamnée à l’échec.
Seyed Hemadoddin Hamruni, professeur tunisien et directeur du Centre des Ahl-ul-Bayt (AS) à Paris, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que la meilleure solution pour lutter contre le terrorisme était de développer les pays de la région au niveau économique, culturel et social.
« La doctrine salafite du djihad qui est celle du groupe Daech, est condamnée à l’échec. Certains pays occidentaux et régionaux soutiennent financièrement ces groupes terroristes et le groupe Daech est entré en guerre contre l’Irak sur leur ordre.
Ce groupe s’est formé en Jordanie dans l’optique d’un terrorisme international, et il est condamné à l’échec. L’Arabie saoudite, les Émirats, la Turquie et la Jordanie sont des pays qui aident les groupes terroristes, le régime sioniste et la France les aident au niveau de l’approvisionnement en armes et de la formation militaire et logistique.
Les grands perdants dans le conflit syrien, seront assurément la France, l’Arabie saoudite et la Turquie qui cherchaient à diviser la Syrie et l’Irak, et à affaiblir l’Iran pour profiter des richesses gazières et pétrolières de la région.
L’avenir de l’Irak dépend des Irakiens qui s’ils s’unissent, pourront sortir victorieux de ce conflit et préserver leur indépendance.
La lutte contre le terrorisme doit être internationale et les pays de la région doivent coopérer dans le respect des droits des minorités », a-t-il dit.