تقي زاده

تقي زاده

Au moins 10 personnes et 10 militants ont été tués dans l'échange de tirs qui a fait suite à l'attaque terroriste de dimanche soir à l'aéroport international de Jinnah dans la ville portuaire de Karachi, sud du Pakistan, ont rapporté des médias locaux lundi.

Aaj TV a rapporté qu'au moins 10 personnes, dont sept membres de la Force de sécurité aéroportuaire, un policier, un employé de l'autorité de l'aviation civile et un capitaine de Pakistan International Airlines ont été tués dans l'attaque.

Au moins 17 agents de sécurité ont également été blessés dans l'attaque. Ils ont été transportés à l'hôpital Abbasi Shaheed.

Un insurgé qui tentait de fuir a été arrêté et transporté en un lieu non identifié par les forces de sécurité.

Selon une déclaration du porte-parole du bureau du Premier ministre, au moins 10 insurgés lourdement armés sont entrés dans l'aéroport à partir d'un terminal utilisé pour les frets et les opérations VIP, vers 23h20 (heure locale).

Les assaillants ont réussi à entrer dans l'aéroport en lançant des grenades sur le personnel de sécurité en service et ont ouvert le feu sur eux.

Les insurgés ont mis le feu à deux avions, y compris un avion-cargo d'une société étrangère, et en ont partiellement endommagé quatre autres en leur tirant dessus.

Les représentants du gouvernement ont par la suite nié les reportages faisant état de dommages aux avions. Cependant, les médias locaux continuent d'insister sur le fait que les assaillants ont lourdement endommagé les avions stationnés à l'aéroport.

Des chaînes de télévision locales ont également présenté des images d'un énorme incendie qui semble engloutir un avion.

Des militants auraient également incendié un terminal pétrolier.

L'incendie de l'aéroport a été éteint par les pompiers, qui ont indiqué que 30 véhicules ont été impliqués dans l'opération.

La Cour suprême libyenne a jugé anticonstitutionnelle l'élection début mai du Premier ministre Ahmed Miitig. Cette mesure a ouvert la voie à un règlement de la crise en Libye où deux gouvernements se disputaient la légitimité du pouvoir.

"La Cour a jugé anticonstitutionnelle l'élection de M. Miitig au Congrès général national (CGN, Parlement)", a souligné à l'AFP un juge de la Cour à l'issue d'une brève audience.

Le gouvernement d'Ahmed Miitig avait pris lundi dernier à Tripoli possession du siège de la primature malgré le refus du cabinet sortant d'Abdallah al-Theni de lui remettre le pouvoir.

Le gouvernement sortant d'Abdallah al-Theni avait affirmé mercredi qu'il s'en remettait à la justice pour établir s'il devait céder le pouvoir au nouveau cabinet, évoquant les recours déposés par des députés contre l'élection de M. Miitig au Parlement.

La controverse remonte à début mai lorsque M. Miitig avait été élu au Parlement. Plusieurs députés libéraux avaient accusé les blocs islamistes d'avoir laissé le vote ouvert pour des retardataires après l'annonce du résultat, afin d'atteindre les 121 voix requises, alors que M. Miitig n'avait recueilli initialement que 113 votes.

Selon The Independent, le cours des événements et les prises de positions de l’Iran et du Hezbollah libanais ont créé un véritable désaccord au sein du cabinet du régime sioniste. L’auteur de l’article publié par The Independent cite le général Benny Gantz, qui a déclaré hier lors de la conférence de sécurité de Herzliya, que le Hezbollah libanais dispose d’une puissance de feu très puissante, comparable à celle de certaines grandes armées du monde. « A mon avis, quatre ou cinq armées du monde ont une puissance de feu supérieure à celle du Hezbollah libanais : les Etats-Unis, la Russie, Israël, la France et la Grande-Bretagne », a-t-il précisé.

Dans ses propos, le général Benny Gantz a déclaré au le Hezbollah est la plus grande menace qui existe pour les intérêts du régime israélien. Il a ajouté que depuis 2006, le Hezbollah n’a cessé de renforcer son potentiel militaire, notamment depuis le début de la crise en Syrie. « Pour nous c’est une mauvaise nouvelle d’entendre que le Hezbollah se bat sur trois front. Car cela permet aux effectifs du Hezbollah d’acquérir de grandes expériences de combat, expériences qu’ils utiliseront un jour contre nous »., a déclaré le général Benny Gantz. En effet, Benny Gantz croit que la guerre en Syrie va durer au moins dix ans, et pendant ce temps, le Hezbollah libanais restera un ennemi formidablement armé à la frontière de la Palestine occupée.

Le quotidien The Independent ajoute que derrière le Hezbollah, c’est l’Iran qui fait peur au Premier ministre du régime israélien Benyamin Netanyahu et les autres autorités de Tel-Aviv comme une menace substantielle pour l’Etat hébreux. Selon Benny Gantz, l’Iran n’a pas réellement abandonné ses « ambitions nucléaires », et qu’il faut à tout prix l’empêcher l’Iran d’avoir accès à la bombe atomique, avec ou sans recours à la force. Le général Benny Gantz estime que les sanctions imposées à la République islamique d’Iran ont été efficaces. D’ailleurs, à l’époque où le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahu battait le tambour de la guerre, le général Gantz s’était opposé au calendrier proposé par le Premier ministre israélien. Dans ses propos d’hier, le général Gantz a estimé que le gouvernement iranien se trouve devant de véritables tensions et pressions intérieures en ce qui concerne l’accès à l’arme atomique.

En outre, tandis que les diplomates de haut rang des Etats-Unis et de l’Iran se sont réunis à Genève, Youval Steintz, Affaires stratégiques et du Renseignement, a déclaré à la conférence de sécurité de Herzliya que le gouvernement israélien serait informé du contenu des négociations bilatérales entre les diplomates américains et iraniens. Cependant, dans son discours, il a essayé de présenter l’image d’un Iran doté de l’arme atomique et des centaines de missile balistiques de long portée capables de toucher Israël, l’Europe et la côte est des Etats-Unis. « Il ne s’agit pas seulement de l’avenir d’Israël ou du Moyen-Orient, mais du sort de la planète tout entière », a-t-il prétendu. En outre, il a estimé que les pays sunnites de la région comme l’Arabie saoudite et la Turquie seront entrés, à leur tour, dans une course aux armements nucléaires, de manière incontrôlable, pour ne pas rester en arrière par rapport à leur rival chiite. Dans ses propos, il a soutenu l’idée du président américain Barack Obama qui avait dit que l’absence d’un accord serait préférable à un mauvais accord avec l’Iran. Il en a conclu qu’un accord avec l’Iran qui laisserait ce pays au seuil nucléaire, en se contentant seulement de retarder la nucléarisation de l’Iran (comme c’était le cas de la Corée du Nord) serait inutile.

Il a estimé que les grandes puissances doivent exiger de l’Iran de donner des concessions réelles, sinon le régime israélien s’opposerait à tout accord avec Téhéran. Mais quels seraient les conséquences de l’absence d’un accord avec l’Iran ? La poursuite des sanctions ? Des frappes militaires ? Les ministres du gouvernement israéliens ont déclaré devant la conférence de sécurité de Herzliya que Tel-Aviv pourrait prendre tout seul la décision d’une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes, sans l’aval de Washington. Pourtant, cette idée n’est pas très appréciée à Tel-Aviv. La semaine dernière, le général Benny Gantz et Moche Yaloun, ministre de la guerre du régime sioniste ont annoncé l’annulation des manœuvres dont l’objectif était de préparer les habitants de la Palestine occupée à contrer les attaques balistiques de l’ennemi. Cette annulation s’explique officiellement par le manque de budget, mais en général, cela pourrait dire aussi que d’après les dirigeants du régime sioniste, une attaque militaire iranienne contre Israël n’est pas imminente

En outre, l’idée générale c’est que les Etats-Unis et l’Occident ne sont pas en mesure de pouvoir ouvrir un nouveau front de guerre, étant donné la crise actuelle tant en Syrie qu’en Ukraine. Autrement dit, à Tel-Aviv on a ce sentiment que Netanyahu a perdu le jeu face à Barack Obama, surtout depuis que la Maison Blanche a rejeté la demande de Tel-Aviv de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement palestinien issu conjointement du Hamas et du Fatah. Les opposants à Benyamin Netanyahu prétendent qu’il déteste Barack Obama. Cela revient surtout à l’époque où l’ancien miinstre du cabinet de Netanyahu, Isaac Herzog avait accusé le Premier ministre israélien de ne pas respecter la demande de la communauté internationale, sans pouvoir arriver à un accord de paix avec les Palestiniens en collaboration avec les Etats-Unis. Herzog avait dit : « C’est une tragédie dans laquelle la répugnance et l’animosité que Netanyahu exprime pour Obama mettent en danger la sécurité d’Israël ».

Le gouvernement du régime sioniste a annoncé qu’en représailles à l’accord conclu entre le Hamas et le Fatah pour former un gouvernement d’union nationale, des centaines de logements seront construits dans les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Qods orientale. Cependant, les différends persistent encore entre le Hamas et le Fatah. Les cadres et les fonctionnaires issus du Fatah reçoivent leurs salaires, tandis que ceux issus du Hamas ne gagnent rien. Pourtant le Qatar s’est engagé de payer le salaire des cadres et des fonctionnaires issus du Hamas aussi. Dimanche dernier, quatre autres personnalités ont prononcé des discours devant la conférence de sécurité de Herzliya, dont l’ancien Premier ministre, Tzipi Livni,. Ses propos ont prouvé que le cabinet de coalition du régime sioniste souffre encore de sérieux discords intérieurs.

Cela a été rapporté samedi l'agence iranienne nouvelles IRNA, citant un article de Barbara Slavin, correspondant à Washington pour le portail " Almanitor ".

Selon Slavin, la conclusion des travaux de ces deux autorités (européennes et autres États) à la fin de cette année et la primauté possible des républicains au Sénat après les prochaines élections, pourrait créer un climat d'urgence quant à la réalisation accord final Iran-G5+1.

Citant une source bien informée, le journaliste pose la candidature éventuelle de sous-secrétaire d'État adjoint aux affaires politiques Wendy Sherman (actuellement en tête de la délégation des États-Unis de négocier à Vienne, Autriche), en remplacement de la secrétaire d'État des États-Unis, William Burns.

Toutefois, le gouvernement veille à ce que le président américain Barack Obama veut Sherman conclure les négociations nucléaires avec l'Iran avant sa promotion.

Par ailleurs, un autre fonctionnaire de l'administration Obama a indiqué que le secrétaire d'État, John Kerry, n'a pas encore pris de décision sur qui va remplacer Burns.

Selon l'auteur de l'article, Ashton et son équipe ont gagné la confiance des États-Unis et l'Iran, et il serait difficile pour une nouvelle équipe a rapidement conclu les négociations.

Ashton quittera son poste à la fin de cette année pour conclure la période maximale qui peut être en face de lui (5 ans).

Iran et le Sextet repris en 2011 les négociations sur le programme nucléaire iranien.Dans ces dialogues nucléaires a atteint un accord provisoire six mois Novembre 2013, dans la ville suisse de Genève, qui est entré en vigueur le 20 Janvier et se termine le 20 Juillet.

Depuis lors, les partenaires ont tenu plusieurs séries de réunions bilatérales afin de créer un climat de confiance et de réaliser un accord global avant la fin de la date limite de l'accord de Genève enfin.

Lors d'une réunion tenue le lundi avec un groupe de chercheurs universitaires, l'ayatollah Khamenei a déclaré que l'objectif principal de scientifiques iraniens devrait être " très avancées scientifiques dans le monde entier développement de nouveaux produits. "

" Aujourd'hui, l'Iran possède certaines des technologies les plus complexes qui sont considérés comme importants, sans doute, mais ces succès avait déjà fait dans d'autres pays. Ensuite, les chercheurs iraniens à rechercher de nouveaux produits scientifiques ", a souligné.

Le guide suprême de l'Iran a souligné la " gestion efficace " comme une clé pour mettre fin à l'écart scientifique entre les pays occidentaux et d'autres facteurs nations.

Il a également exhorté les Iraniens à renforcer " la confiance nationale ", rappelant que le fondateur de la République islamique, l'imam Khomeiny (que Dieu ait son Gloria) " défini le slogan « nous pouvons » qui a conduit au développement de pays Persique dans différents domaines ".

L'ayatollah Khamenei a ensuite précisé que le progrès scientifique devrait avoir lieu dans le contexte des valeurs divines et humanitaires, mais sera dommage pour l'homme.

À son avis, bien que le monde actuel bénéficie d'avancées scientifiques répandues, souffre également de politiques hégémoniques adoptées par certains pays qui exploitent la science pour répondre à leurs propres intérêts.

A titre d'exemple, le Guide suprême a fait allusion à l'énergie nucléaire, en dépit de sa grande importance pour tous les pays, pourrait être utilisé pour construire des bombes atomiques.

Bien entendu, dans toutes les compétitions, les organisateurs sont au service du Coran mais les compétitions iraniennes se déroulent dans un pays qui défend l’islam.

Samih Ahmad Othmane, responsable du Comité d’organisation des compétitions coraniques jordaniennes « Al Hashemi », dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les compétitions coraniques en Iran, étaient un pont entre l’Orient et l’Occident.

« Je suis depuis neuf ans, responsable du Comité d’organisation des compétitions coraniques jordaniennes « Al Hashemi », responsable du centre d’éducation religieuse du ministère des Oqafs et du Centre de documentation nationale et de publication du Coran dans différents pays (Jordanie, Palestine et Brunei), et des œuvres des Ahl-ul-bayt (AS), et j’ai participé à des activités scientifiques dans différentes universités et à différentes conférences.

J’ai été membre de 13 jurys de compétitions coraniques, à Dubaï, en Libye pendant le mois de ramadan l’année dernière, au Soudan, en Palestine, en Russie, au Yémen, en Algérie, en Malaisie en Arabie saoudite et en Indonésie.

Tous les spécialistes coraniques dans le monde souhaitent venir en Iran et participer à ces compétitions. Le règlement des compétitions en Iran est très précis et très juste, et le jury est un jury spécialisé dont les membres ont été choisis avec précision dans différents pays.

Le comité des compétitions coraniques créé il y a trois ans, a eu trois réunions à Djeddah, à Dubaï et au Koweït. Les participants souhaitaient que le règlement des compétitions iraniennes soit la référence pour l’élaboration d’un règlement commun mais pour des questions politiques qui n’ont rien à voir avec la religion, certains n’ont pas osé avouer la supériorité des compétitions iraniennes.

Bien entendu, dans toutes les compétitions, les organisateurs sont au service du Coran mais les compétitions iraniennes se déroulent dans un pays qui défend l’islam. Je l’ai déjà déclaré à d’autres occasions et aussi en Jordanie. Si l’Iran est à la troisième place au niveau du nombre de compétitions, derrière la Malaisie et l’Arabie saoudite, la qualité des compétitions en Iran a beaucoup augmenté », a-t-il dit.

« Les Etats Unis ont reconnu cette réalité que le Hezbollah a de l’influence en Syrie, a affirmé la porte-parole du Département d’Etat, Marie Harf, en allusion aux récents propos du secrétaire d’Etat, John Kerry.

Ce dernier avait appelé mercredi à Beyrouth à « une contribution de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah au règlement de la crise syrienne ». « Mais les Etats-Unis ont-ils changé de position vis-à-vis du Hezbollah ? a demandé un journaliste à la porte-parole qui a répondu en ces termes : « il ne s’agit nullement là d’un changement de position ou de politique. Il s’agit seulement d’une réalité que les Etats Unis ont fini par accepter, celle de l’influence du Hezbollah sur le régime syrien. Cette influence devrait être mise à profit ». Les médias israéliens avaient accusé mercredi John Kerry d’avoir modifié la politique libanaise de la Maison Blanche en reconnaissant le rôle et le poids du Hezbollah en Syrie. Les analystes voient dans son nouveau discours le reflet de la victoire d’Assad à la présidentielle.

Sayed Nasrallah a en outre affirmé que la participation massive des Syriens au présidentielle prouve l’échec de la guerre imposé contre la Syrie.

S’agissant du Liban, Sayed Nasrallah a appelé les forces du 14 Mars à ne pas contribuer au vide présidentiel et à ne pas miser sur une décision étrangère pour élire un nouveau président. Il a dans ce contexte conseillé les forces du 14 Mars à ne pas attendre les résultats des discussions entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

Voici les principaux points de son discours :

Tout d’abord, je voudrais présenter mes condoléance à la famille du défunt cheikh Mostafa Kassir, et notamment au personnel de l’école al-Mahdi (S). (…)

Puis, je voudrais saisir cette occasion pour aborder le dossier libanais et syrien.

S’agissant du Liban, les forces du 14 Mars ont récemment accusé le duo chiite c'est-à-dire le Hezbollah et le mouvement Amal de vouloir le vide présidentiel au Liban afin de parvenir à un changement du régime actuel.

Ces accusations sont surement sans fondement. Nous les appelons à fournir une seule preuve démontrant que nous voulons une gouvernance à trois au Liban.

Les premiers à avoir proposé la gouvernance à trois ce sont les Français. Ils étaient allés à Téhéran pour proposer aux dirigeants iraniens cette idée, justifiant ceci par le fait que l’accord de Taef (qui a mis fin à la guerre civile au Liban) est devenu obsolète.

Si c’était vrai ce que vous prétendez (nous voulons le vide présidentiel), alors acceptez la candidature d'une personnalité forte sur le plan chrétien et national, et nous sommes prêts à l'élire dès ce soir.

De là, j’appelle à coordonner les efforts pour élire un nouveau président.

N'attendez pas l'issue des négociations irano-saoudiennes

Pourquoi attendez-vous une décision étrangère pour nommer un président. Bien que les dirigeants étrangers, préoccupés ces temps-ci, disent en public et en catimini qu’ils ne veulent pas s’ingérer dans ce dossier.

En tant qu’allié de l’Iran, je vous conseille de ne pas attendre l’issue des négociations entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Ces discussions n'ont pas encore débuté, aucune date n'a encore été fixée, et personne sait si l’échéance présidentielle serait au menu de ces négociations. Et de toute façon, tout le monde sait que l'Iran n'impose pas ses points de vue à ses alliés, ni au Hezbollah, ni à la Syrie.

Unanimité sur la protection de la stabilité au Liban

Le dernier point que je voudrais évoquer dans le dossier libanais, c’est qu’il semble qu’il y a une unanimité internationale sur la protection de la stabilité et de la paix au Liban.

D’où la nécessité de la coopération entre Libanais. L’un des facteurs contribuant à cette stabilité, c’est l’arrêt des discours incitant au confessionnalisme.

La tenue des élections malgré les menaces

S’agissant de la Syrie, l’organisation des élections présidentielles a été l’un des événements les plus importants qui a récemment eu lieu dans ce pays, malgré les pressions des Etats Unis et de leurs alliés.

Ces derniers avaient menacé et exercé des pressions pour saboter l’organisation de ce scrutin. Mais la position syrienne a été ferme : les présidentielles ont eu lieu dans les délais prévus.

Avant la tenue du scrutin, les Occidentaux et l’opposition de l’étranger ont qualifié de farce les présidentielles et affirmé qu’ils n’allaient pas reconnaitre les résultats. Ils veulent confisquer la volonté du peuple syrien. Mais, ces déclarations ne changent pas la réalité.

Et puis, ils ont interdit le vote dans les ambassades syriennes à l’étranger. Pourtant ils pourraient saisir cette occasion, ouvrir les ambassades au vote et montrer au monde que les Syriens boycottent ce scrutin, comme ils le prétendent.

La réalité est tout à fait différente, puisque les informations des services de renseignement prévoyaient que les Syriens allaient massivement participer au scrutin.

Certains sont allés plus loin, en taxant d’apostasie tous ceux qui participeront à ces élections.

Jarba et son appel stupide

Le chef de la coalition de l’opposition Ahmad Jarba est même allé à appeler les Syriens à rester dans leurs maisons, car selon lui, le régime va envoyer des voitures piégées dans les bureaux de vote. Il n’y a pas de plus stupide de recourir à menacer la vie des gens.

Ils sont mus par le sentiment de défaite et de déception. Ils s'attendaient à un boycottage populaire mais c'est le contraire qui s'est produit.

Donc, malgré tous ces menaces et pressions les élections ont eu lieu.

Le vote des Syriens au Liban

La participation des Syriens vivant au Liban n’a pas seulement surpris les forces du 14 Mars, mais nous aussi.

Ils (14 Mars) ont prétendu que ces Syriens sont des membres du Hezbollah. Or, les vidéos filmant ces Syriens sont toujours là, et vous pouvez les visionnez pour voir s’il s’agissait des membres du Hezbollah !

Certains peuvent discuter du pourcentage des participants au scrutin, mais personne ne peut discuter des millions qui ont participé au vote en Syrie et fait la queue pendant des heures.

Qu’est ce que le peuple syrien a prouvé via ce scrutin

Les résultats des présidentielles ont incarné :

1-L’unité de la Syrie,

2-La fermeté de l’Etat

3-La volonté de résistance des Syriens et leur participation dans l’avenir de la Syrie. L’avenir de la Syrie relève des Syriens et non pas des Américains ou des « Amis de la Syrie ».

4-Ces millions ont affirmé que le conflit n’est pas entre le régime et son peuple, comme vous le prétendez dans vos médias. On aurait vu que quelques centaines et non pas des millions dans les bureaux de vote. Tout cela implique que ce régime jouit d’une grande popularité.

5-L’échec de la guerre destructrice contre la Syrie.

6- Les résultats prouvent que toute solution politique en Syrie ne pourra pas ignorer ces élections. Il n’y a plus de solution basé sur Genève1 ou 2, ou réclamant la démission de Bachar Assad.

Ces élections disent à tous les Etats et à l’opposition que toute solution politique en Syrie commence et se termine avec le président Bachar al-Assad. C'est un président qui a été élu par des millions de personnes pour un nouveau mandat de sept ans, et ceux qui veulent agir en vue d'une solution politique doivent négocier avec lui pour arriver à une solution politique. Ce sont des élections de millions de personnes et non de zéro, comme certains l'ont qualifié (allusion à John Kerry).

L’arrêt du soutien des takfiristes

Toute solution en Syrie est désormais basée sur deux fondements : la prise en considération des résultats du scrutin et l’arrêt du soutien des groupes takfiristes.

Il ne suffit pas d’inscrire les groupes takfiristes sur la liste des organisations terroristes, alors certains pays les soutiennent toujours au niveau logistique et financier.

Et nous dès le début nous avons appelé à une solution politique en Syrie.

De là, je dis aux rebelles qu’il n’y a pas d’avenir à votre combat, et je les appelle à prendre le chemin de la réconciliation et du dialogue, à rechercher une issue politique et à cesser l'effusion de sang ainsi que les combats.

Chacun doit reconnaitre que la guerre ne va pas permettre aux autres de prendre le contrôle de la Syrie.

A cette occasion, je félicite le peuple syrien et le président Assad et prie Dieu pour qui il aide les Syriens à rétablir la paix, reconstruire la Syrie et à restituer sa place au niveau régional.

Et enfin, je dis au Libanais-qui sont contre le pouvoir- ne vous inquiétez pas si la Syrie sort victorieuse, si la Syrie n’est pas démembrée, mais inquiétez-vous s'il elle est découpée et contrôlée par les groupes armés.

La victoire et le rétablissement de la Syrie portera ses fruits sur le Liban et toute la région.

Le 3 Juin 1963, coïncidant avec l'Achoura (le jour où les musulmans chiites commémorent l'anniversaire du martyre du petit-fils du Prophète de l'Islam Mohammad, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui), l'imam Khomeiny distribué dans la ville sainte de Qom, au sud de la capitale de Téhéran, un discours historique.

A cette époque, l'imam Khomeiny a condamné le régime Pahlavi et de son soutien à Israël ce régime et a appelé tous les musulmans à s'unir dans la lutte contre la monarchie et le sionisme.

Deux jours plus tard, le 5 Juin, les forces de sécurité ont attaqué la maison du régime Pahlavi Imam Khomeiny et l'ont arrêté.

Après cet événement, de nombreux Iraniens sont descendus dans les rues dans de nombreuses villes à travers le pays dans un acte de solidarité avec le leader révolutionnaire. Au cours de cette journée de manifestations sanglantes, les forces du régime Pahlavi attaqué les groupes de protestation, ont pris les vies de beaucoup et fait des centaines de blessés.

Ce jour-là, a ouvert une nouvelle page dans l'histoire de l'Iran. Imam Khomeiny, qui avait fait un grand pas vers la révolution islamique, à travers son discours, il a été emprisonné puis exilé et pendant de nombreuses années, et la monarchie a commencé à réprimer davantage les gens, l'approfondissement du sentiment d'insatisfaction en lui.

Le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Sayed Ali Khamenei, a affirmé mercredi que des années de "troubles" fomentés par les États-Unis n’avaient pas fait vaciller son pays.

Sayed Khamenei s’exprimait dans un discours à l’occasion du 25e anniversaire du décès du fondateur de la République islamique l’Ayatollah Sayed Rouhollah Khomeiny.

"Nous devons comprendre les obstacles (qui se trouvent) sur le chemin tracé par l’imam" Khomeiny, a déclaré le guide.

"Le défi extérieur, ce sont les troubles semés par l’arrogance mondiale ; et soyons francs, par les États-Unis", a-t-il affirmé dans son discours au mausolée de l’imam Khomeiny, au sud de Téhéran.

L’ayatollah Sayed Khamenei, qui a le dernier mot sur les dossiers stratégiques du pays, a mis en garde contre les efforts américains de "provoquer la discorde" entre les États, ou de fomenter des coups d’État et des "révolutions de couleur".

Il a semblé écarter la menace d’une intervention militaire, affirmant que celle-ci n’était "pas une priorité pour les États-Unis" après les "pertes" américaines en Afghanistan et en Irak.

L’Ayatollah sayed Khamenei a dans ce contexte appelé les responsables iraniens à ne pas "détourner leur attention de l’ennemi réel" en se focalisant sur des "conflits" intérieurs qui risquent de porter atteinte à "l’unité nationale".