تقي زاده

تقي زاده

Une autre particularité de ces compétitions est la spécialisation des jurys dans les différentes disciplines de lecture et de récitation.

Mohamad Ahmad Ebrahim Basiuni, lecteur égyptien et membre du jury des 31èmes compétitions internationales coraniques de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les membres du jury utilisaient des ordinateurs pour l’évaluation des candidats.

« C’est la seconde fois que je participe à ces compétitions. La première fois c’était en 1990. Nous ne sommes qu’au début des compétitions mais je peux déjà dire que le système d’évaluation est très précis et très juste. Une autre particularité de ces compétitions est la spécialisation des jurys dans les différentes disciplines de lecture et de récitation.

Les gens seront attirés par les activités coraniques si nous retransmettons ces compétitions sur les différentes chaines satellitaires, cela peut aussi faire comprendre aux minorités musulmanes dans les pays non islamiques, combien les pays islamique accordent d’importance aux activités coraniques et que le Coran est un livre unificateur commun à tous les musulmans », a-t-il dit.

Nous devons aussi présenter aux gens les enseignements islamiques, le commentaire juste du Coran et les beautés de l’islam.

Selon Irna, l’Ayatollah Mohsen Araki, directeur du Conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques, a déclaré dans son discours avant le prêche de la prière du vendredi de Qom, que le complot des ennemis encouragé par des gens ignorants, était de lacer de nouvelles guerres de religion dans le monde.

« Cela ne fera qu’augmenter l’assurance du régime sioniste ? les musulmans doivent être en éveil et les chiites doivent faire des efforts pour respecter les directives des Saints Imams (AS) sur l’union des musulmans qui est un principe de l’islam qui exige la défense de la société islamique, du gouvernement islamique et des frontières des territoires islamiques.

Nous devons aussi présenter aux gens les enseignements islamiques, le commentaire juste du Coran et les beautés de l’islam. La République islamique doit contribuer à l’instauration d’une communauté unie et le respect de l’héritage du prophète (AS). L’Imam Reza (AS) a déclaré que ceux qui défendent les territoires islamiques ne défendent pas les Omeyyades ou les Abbassides mais l’islam.

Certains critiquent la République islamique d’Iran pour sa défense de la Palestine, ce sont des gens qui ignorent semble-t-il, les enseignements des Ahl-ul-bayt (AS) et du Coran qui nous ont donné l’ordre de défendre les frontières des pays musulmans. L’union islamique signifie que tous les musulmans qui représentent le tiers de la population mondiale, protègent l’islam et le Coran, renforcent leur coopération et leur union interne.

Les territoires de l’islam sont les territoires de l’Imam du temps (AS) que nous devons défendre ainsi que notre union autour des enseignements du prophète (AS) et des valeurs de son gouvernement. Si les enseignements divins sont respectés dans la société et cela dépend de notre union, nous assisterons l’instauration du gouvernement de l’Imam du Temps (AS).

Les chaines satellitaires doivent éviter les atteintes aux valeurs des écoles islamiques. La ville de Qom ne doit pas être le siège de discours qui contribuent au massacre des chiites dans le monde.

Les gens doivent faire attention aux discours qui sont prononcés et qui ne sont pas dans l’intérêt de l’islam, des chiites et des Ahl-ul-bayt (AS).

Ces discours sont dangereux et ne sont pas dans l’intérêt des chiites, ils ne font qu’encourager les dissensions dans les pays islamiques et attiser le feu de la guerre », a-t-il dit.

Le membre du conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques a affirmé que les ennemis cherchaient à semer la discorde au sein des chiites et des sunnites, ajoutant : « Il faut s’unir et ne pas permettre aux ennemis de diviser les écoles islamiques. »

Lors d’une conférence ayant pour titre « Avènement : symbole de l’unité et de la miséricorde », le membre du conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques, Molavi Eshaq Madani a présenté le Prophète(PSL) comme une miséricorde pour le monde entier, ajoutant : « Le Prophète Mohammad(PSL) est la source de toutes les bontés dans le monde. »

Il a souligné : « Aujourd’hui, toute la communauté musulmane et le monde entier peuvent bénéficier de cette miséricorde et s’ils manquent à cette miséricorde, ils auront un jour le remords. »

Qualifiant les musulmans d’une communauté unie, Eshaq Madani a ajouté : « Il faut s’unir pour ne pas permettre aux ennemis de semer la discorde au sein des écoles islamiques. »

« Malheureusement, aujourd’hui le nombre des musulmans tués par un autre musulman est plus important que ceux tués par un Israélien. De même, le nombre des livres écrits par les musulmans contre l’Islam est plus important que ceux écrits par les non musulmans contre l’Islam », a-t-il précisé.

Il a encore ajouté : « Aujourd’hui il est nécessaire que les musulmans, qu’ils soient chiites ou sunnites, s’alignent les uns à côté des autres pour ne pas permettre aux ennemis de l’Islam d’atteindre leurs objectifs. »

Avant d’aborder la question , je tiens à souligner que dans notre discussion, nous suivons la stratégie de rapproche aux frères sunnites et non celle de takfirisme, non pas qu’il soit une technique de propagande et de prédication, mais il provient de nos convictions que : les sunnites sont musulmans et puis, on peut, en appuyant sur nos points communs, parvenir et on le doit par le dialogue religieux, à une preuve de la vérité, et ensuite, à l’unification devant les ennemies de l’islam qui sont nos ennemies communs.

Je traite le sujet dans trois domaines : l’imamat, la justice de Dieu et la jurisprudence

Imamat

L’imamat, d’après les chiites, constitue un fondement de la religion, et la dernière brique, qui complète et perfectionne l’édifice de l’islam (verset 3- Table servie). Je ne veux pas dire, en effet, que la personne dépourvue de cette croyance n’est pas du tout musulman. Car, la lumière d’islam est un fait graduel. Son premier degré se fait par une simple attestation orale de l’unicité de Dieu et de la prophétie de notre grand prophète, qui fournit à son porteur, les droits et les privilèges canoniques dans la communauté musulmane, tels que la pureté (selon l’impureté des infidèles), la permission du mariage, la protection et l’inviolabilité sociales, et cetera. Ce degré comprend aussi les hypocrites ! On l’appelle l’islam juridique.

Le deuxième degré apparait pour un musulman par l’attestation de tout son cœur de l’unicité divine et de la prophétie du Prophète et par son engagement envers des pratiques telles que la prière, le jeûne, la Zakat, le pèlerinage et cetera. Ce degré de l’islam est la condition de la validité des actes rituels. On l’appelle l’islam juridique du cœur.

Un autre degré de l’islam se réalise, en plus des conditions précédentes, par suivre les imams et obéir à Ahlulbayt et reconnaitre leur Wilayat qui est la condition d’entrée au Paradis et d’acceptation des œuvres du musulman par Dieu tout puissant, après les avoir correctement accomplies. On l’appelle la foi et son porteur, le croyant.

ـــ عن ابن عباس عن رسول الله ص: فلو أن رجلا صفن بین الركن و المقام و صّلی و صام ثمّ مات و هو مبغض لآل بیت محمّد دخل النار (هیثمی 9/272)

ــ عن جابر بن عبدالله الانصاری عن رسول الله ص: أیها الناس من أبغضنا أهل البیت حشره الله یوم القیامة یهودیا فقلت: یا رسول الله! و إن صام و صلی ؟ قال : و ان صام و صلی و زعم انه مسلم ...(هیثمی 9/272)

ـ عن عبدالله بن عمر عن رسول الله ص: من مات بغیر إمام، مات میته جاهلیه

( طیالسی 259، طبرانی 5/224، ابن حنبل 3/446، ابن حبان 7/49، هیثمی 5/223)

ـ عن رسول الله ص:من مات و لیس فی عنقه بیعه، مات میته جاهلیه

(مسلم، کتاب الاماره ح 58، بیهقی 8/156، ابن کثیر 2/ 302، البانی 2/715)

ـــ عن عجلان أبي صالح قال: قلت لابي عبدالله عليه السلام: أوقفني على حدود الايمان، فقال: شهادة أن لا إلة إلا الله وأن محمدا رسول الله والاقرار بما جاء به من عندالله وصلوة الخمس وأداء الزكاة وصوم شهر رمضان وحج البيت وولاية ولينا وعداوة عدونا والدخول مع الصادقين.

ـــ عن أبي جعفر عليه السلام قال: بني الاسلام على خمس: على الصلاة والزكاة والصوم والحج والولاية ولم يناد بشئ كما نودي بالولاية، فأخذ الناس بأربع وتركوا هذه يعني الولاية.

ـــ عن أبي عبدالله (عليه السلام) - في حديث - قال : الإسلام هو الظاهر الذي عليه الناس ، شهادة أن لا إله إلا الله وحده لا شریک له ، و أن محمدا عبده و رسوله (صلى الله عليه وآله) ، وإقام الصلاة ، وإيتاء الزكاة، وحج البيت ، وصيام شهر رمضان ، فهذا الإسلام .

ـــ عن حمران بن أعين ، عن أبي جعفر (عليه السلام) - في حديث الإسلام والإيمان - قال : واجتمعوا على الصلاة ، والزكاة ، والصوم ، والحج ، فخرجوا بذلك من الكفر ، وأضيفوا إلى الإيمان

عن أبي حمزة الثمالي قال : قال أبوجعفر (عليه السلام): بني الإسلام على خمس : إقام الصلاة، وإيتاء الزكاة، وحج البيت، وصوم شهر رمضان، والولاية لنا أهل البيت، فجعل في أربع منها رخصة، ولم يجعل في الولاية رخصة، من لم يكن له مال لم تكن عليه الزكاة، ومن لم يكن له مال فليس عليه حج، ومن كان مريضا صلى قاعدا، وأفطر شهر رمضان، والولاية صحيحا كان أو مريضا، أو ذا مال أولا مال له، فهي لازمة

 

En fait, il y a une question essentielle : Parmi les divers éléments d’une religion lequel mérite d’être cru comme le fondement de la religion ? Est-ce que l’imamat jouit des caractères nécessaires ? En réponse, on dit :

- L’imamat en tant que testament, engagement, alliance et pacte divin (verset124- la Vache) est un élément religieux par lequel Dieu accomplit la religion (verset 3- la Table servie) et désigna comme le but de Son message (verset 67- la table servie),

- Notre grand Prophète(p) déclara mort d’ignorance la mort de celui qui ne reconnaitrait pas son imam,

- Et désigna la connaissance et l’amour d’Ahlulbayt en tant que la condition d’acceptation des œuvres et des actes rituels des musulmans par Dieu (l’islam de cœur en est la condition de validité canonique),

- D’après le hadith de Thaqalin (les deux poids chers), célèbre auprès des deux écoles, suivre le Coran et les imams d’Ahlulbayt est la condition nécessaire et satisfaisante pour que la communauté musulmane s’abstienne de l’égarement jusqu’au jour du jugement,

- L’autorité politico-religieuse des musulmans après le grand Prophète est une place et responsabilité totalement consacrée aux gens infaillibles (verset 59- les femmes) qui sont déterminés dans le verset de la purification (verset 33/ 33) c’est-à-dire, les imams d’Ahlulbayt du Prophète,

- L’imamat est l’origine de beaucoup de connaissances principales de l’islam,

- Une étude comparative entre le livre de Nahjulbalagha (un recueil des paroles éloquentes) de l’imam Ali démontre que la vérité de l’unicité de Dieu et de la prophétie de notre grand Prophète ne peut être véritablement connue que par la théologie et la prophétologie des saints imams d’Ahlulbayt,

- L’exégèse du Coran et le commentaire de la sunna de la manière exacte ne se fait que par les infaillibles « que seuls les purifiés le touchent » (verset 79- l’événement),

- Ce sont les gens d’Ahlulbayt dont l’amour est accepté par tous les musulmans et que Dieu la prescrivit à tous (verset 23/42). Donc, l’accord et de l’unification de la communauté musulmane qui doit être un amour incarné se trouve seulement auprès d’Ahlulbayt .

Considérant tous ces points, l’imamat d’Ahlulbayt constitue un fondement de la croyance islamique.

Statut de l'Imam

Chez les chiites l’imamat, incarnant à la fois le pouvoir temporel et spirituel, est considéré comme la succession du cycle de la prophétie définitivement bouclé par notre grand Prophète. L’imam est la preuve de Dieu (Hujjat Allâh) sur terre, le gardien du sens caché de la révélation et il est un guide impeccable (ma‘sûm) pour la communauté musulmane. La succession de Prophète est une désignation divine et le successeur doit être infaillible.

Une attestation de cette opinion dan les sources sunnites : Buhayra ben Foras de la tribu de Bani Amer ben Sasaa, dit qu’il a posé une question au Messager de Dieu, lors que le Prophète demanda à son tribu de lui aider dans sa mission prophétique :

أرأیت إن نحن تابعناک علی أمرک ثمّ أظهرک الله علی من یخالفک، أیكون لنا الأمر من بعدک؟

فقال : الأمر لله یضعه حیث یشاء (مسلم، ۱۳۹۸ : كتاب الاماره، باب ۱)

En islam sunnite l’imam est le détenteur d’ordre politique de la communauté qui se fait élire par le peuple. A son sujet le Prophète n’a rien dit et l’a laissé aux musulmans pour qu’ils le déterminent.

En islam chiite ne seulement le grand Prophète a historiquement désigné son successeur par l’ordre de Dieu à Ghadir Khom, mais il le doit par un argument de raison. Il faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une preuve de la véracité de la religion et qui dirige la communauté. L'imam doit remplir un certain nombre de conditions : être instruit de la religion, être juste, exempt de défauts, donc être le plus parfait de son temps. Son investiture divine est confirmée par le Prophète, puis par l'imam précédent.

Pour les chiites, les imams sont les guides, les mainteneurs du Livre et le détenteur de l’ordre politico-religieuse. Leur légitimité n'est pas due à leur descendance charnelle du Prophète, ni du choix de la communauté musulmane, mais à leur héritage spirituel, ils ont une connaissance « par le cœur » du Coran, en expliquant l'ésotérique (batin) aux fidèles. L'imam tire son autorité de Dieu, il est donc impeccable.

La justice

Tout d’abord, je souligne que le terme sunnisme n’est point un terme formé à l’antipode du terme le chiisme, signant que les sunnites pratiquent la tradition du Prophète et pas les chiites. Mais, ce terme a une autre histoire.

Un peu de l’histoire

On remonte dans le temps après l’événement de Sqifa et surtout l’époque des Omeyyades. Le camp de la majorité qui a accepté l’école des califes et des compagnons, refusant l’autorité politico-religieuse et scientifique d’Ahlulbayt et réduisant leur devoir devant Ahlulbayt à une simple amitié limitée, sans obligation de les obéir même sur le plan des connaissances religieuses, est au pouvoir et devait normalement produire une administration, un logiciel juridique, religieux et culturel afin de mener les affaires.

Au fur et à mesure qu’ils ont commencé à diriger la société, indépendamment d’Ahlulbayt, beaucoup de questions se posaient automatiquement pour le peuple musulman qu’ils cherchaient la réponse, par leur culture islamique, auprès du calife et bien évidemment auprès des élites pro-gouvernementaux, des juristes et des théologiens.

L’imamat était la première question théologique et politico-religieuse divergente, car à cause de désobéir le testament du Prophète par certains gens, la communauté musulmane s’est divisée en deux branches principales, Mais comme ils étaient en majorité et que le refus de l’imamat n’avait pas beaucoup d’effets économiques sur le peuple , au moins dans les premières années après le Prophète, ils ont réussi de s’en débarrasser, notamment que Ahlulbayt pour sauvegarder le jeune arbre d’islam, étaient commissionnés par le Prophète de patienter.

Pourtant, les gens ne pouvaient pas supporter l’injustice et les discriminations économiques envers eux-mêmes, sur tout à l’époque des Omeyyades. Alors, dans le cas de l’injustice, surtout s’il était de la part du pouvoir, les élites justificatrices du régime se mettaient à agir. Ils propageaient que la situation discriminatoire d’économie que le peuple vit, c’était leur sort fatal, la volonté de Dieu et cetera.

Alors petit à petit, deux groupes dans le camp de la majorité se formaient. L’un qui était plus rational et critiquait l’apparence des hadiths et les interprétait purement rationnelle et l’autre qui s’attaché à l’apparence des hadiths et s’écartais de la raison et était conformiste et conservateur. Le groupe intellectuel se nommé les moutazilites et l’autre qui était à l’antipode de moutazilites les acharites. Ces deux groupes, tout au long de l’histoire des califes musulmans, se confrontaient et chaque fois que le calife lui-même appartenait à l’un de ces groupes ou avait tendance envers un groupe, soutenait ce groupe et pour une période, ce doctrine s’épanouissait dans le monde musulman puis se mettait à décroitre. L’histoire des débats et des pressions gouvernementales qui se déroulaient autour de la création du Coran est célèbre.

C’était toujours ainsi, jusqu’à ce que finalement le groupe acharite pour toujours gagne et pour accuser les moutazilites du fait que ces derniers ne se basent pas sur les hadiths et sur la tradition du Prophète, se sont nommés les gens de la sunna, c’est-à-dire traditionaliste et orthodoxe et expert dans le domaine de hadith.

Alors, être sunnite revient davantage à perpétuer mimétiquement la tradition du Prophète, à travers les législations et pratiques des premiers califes et des compagnons du Prophète dans leur ensemble. Les chiites affirment également suivre la sunna du Prophète, mais ils rejettent la législation des premiers califes et de certains compagnons, qui a selon eux gravement altéré la véritable sunna du Prophète ; pour eux, celle-ci n'est authentiquement sauvegardée qu'à travers la pratique des imams d’Ahlulbayt.

En bref, l’ensemble des musulmans, se divisa en deux groupes généraux : une minorité chiites et une majorité non-chiite et cette dernière, à son tour, en deux catégories générales : les rationalistes mutazilites et les non-rationalistes acharites se nommant les gens du hadith et de la sunna à l’antipode des mutazilites qui ont disparus, il y a plusieurs de siècles et actuellement, c’est la branche acharite qui représente la majorité. Cependant, dans les discutions théologiques, on expose les avis mutazilites pour leur importance et bien entendu pour mieux distinguer les opinions.

Justice

Au sujet de la justice divine, il y une différence entre l’école chiite avec toutes les deux branches théologiques sunnites (plus exactement : de la majorité).

Le concept de la justice, dans la culture musulmane se divise en justice divine et justice humaine. La première se divise en justice créative et justice législative. La justice humaine, à son tour se divise en justice sociale justice individuelle.

 

 

 

 

 

 

La justice qui est un fondement distinctif de la foi chiite, c’est la justice divine. La raison pour la quelle la justice divine se trouve parmi les fondements de la doctrine chiite, c’est que dans la communauté musulmane un groupe a surgi qui niait le libre arbitre de l’homme.

La justice a en même temps deux aspects humaine et divine : D’une part, elle a des liens avec les œuvres de Dieu et d’autre part, avec les œuvres et le libre arbitrage de l’homme et son destin. La justice divine c’est-à-dire, croire en ce fait que Dieu tout puissant, dans ses créations et ses législations, agit avec justice et ne fait tort à personne.

Justice divine

Tous les musulmans croient que « Dieu est juste », mais ils donnent des commentaires différents là-dessus.

D’après les acharites, « Dieu est juste » ça veut dire que « Tout ce que dieu fait est juste » tandis que d’après les chiites et mutazilites cela signifie « Tout ce qui est juste, Dieu le fait ». C’est-à-dire, pour un acharite, on tire la justice d’une œuvre de Dieu du fait que Dieu l’a fait, mais pour un chiite ou bien un mutazilite la justice d’une œuvre se définit dans un rang avant l’action de Dieu. Pourtant, il y a une nuance entre la théorie des chiites et celle des mutazilites : Ces derniers disent que faire la justice est une obligation sur Dieu, alors que les chiites disent : une obligation (venant) de Dieu.

Libre arbitrage de l’homme

« Rien ne se fait que par Dieu ». Cela constitue le sens de l’unicité d’agir de Dieu. les acharites, d’après leur compréhension de ce rang de l’unicité de Dieu qui est le signe de Son omnipotence, disent que les effets et les œuvres de l’homme comme son existence appartient à Dieu et si on voit des effets d’un être, ce ne sont que les effets que Dieu crée, par l’habitude, dès qu’il aura existé cet être, sinon il n’y a point de lien de causalité entre un être et ses effets et ses actes car, لامؤثر فی الوجو الا الله . Donc, les actes de l’homme en tant que ses effets, sont seulement les actes de Dieu.

Les mutazilites ont répondu à cet avis : Dans ce cas, quand l’homme fait du mal, il ne doit pas entrer à l’enfer car, le mal ne serait pas l’acte de l’homme, mais de Dieu. Par conséquent, si Dieu punit cet homme, Il sera injuste ! Et, c’est Dieu qui fait du mal ! Donc, pour s’abstenir de ces fausses conséquences, il faut dire que l’acte de l’homme est seulement son acte et c’ sa créature, et que l’homme, après avoir reçu son existence, est indépendant de Dieu dans ses actes, sinon Dieu sera injuste.

On voit que tous les deux branches de la majorité s’accusent. Les acharites ne respectent pas la justice de Dieu et les mutazilites, l’omnipotence de Dieu. Ces derniers pour sauvegarder la justice de Dieu ont restreint l’omnipotence de Dieu et vice versa. Les mutazilites, en effet, sont dans une sorte d’association car, ils acceptent les hommes comme de petits dieux, en parallèles de Dieu et indépendant de Lui dans leurs actes. Les acharites, en revanche, nient le système des causes et effets.

Les chiites, d’après les connaissances reçues d’Ahlulbayt, disent que la volonté de Dieu est au-dessus de la volonté de l’homme et Dieu n’a pas velu l’œuvre de l’homme sans la volonté de l’homme, mais Il l’a velu si l’homme le veut. C’est Lui-même qui a crée dans le monde de savoir le système des réalités, parmi elles, le système des causes et des effets. Donc, l’acte de l’homme est en même temps qui est son acte est aussi l’acte de Dieu. Ainsi, ne se contredisent point l’omnipotence et la justice de Dieu.

Jurisprudence

Les sunnites, à coté du Livre et de la Sunna et en parallèle d’eux, reconnaissent les législations et des avis juridiques des califes et des compagnons, comme une source indépendante de la jurisprudence islamique, tandis que les chiites les refusent strictement. Les sources chiites de la jurisprudence consistent en Livre de Dieu, Sunna du Prophète. Quant à la sunna d’Ahlulbayt, c’est plutôt explication du Livre et de la Sunna du Prophète et ce n’était jamais une source en soi et indépendante de la législation islamique, mais comme les imams d’Ahlulbayt sont infaillibles, leurs pratiques (parole, agir et silence) est la pratique authentique du Prophète et l’explication exacte du Livre et de la Sunna. Si, seulement dans la limite de leur Wilayat, les imams d’Ahlulbayt jouissent du droit de législation, mais cela c’est autre chose et différent de la jurisprudence islamique. Cette conviction chiite revient au verset suivant :

يا أَيُّهَا الَّذينَ آمَنُوا أَطيعُوا اللَّهَ وَ أَطيعُوا الرَّسُولَ وَ أُولِي الْأَمْرِ مِنْكُمْ فَإِنْ تَنازَعْتُمْ في‏ شَيْ‏ءٍ فَرُدُّوهُ إِلَى اللَّهِ وَ الرَّسُولِ إِنْ كُنْتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَ الْيَوْمِ الْآخِرِ ذلِكَ خَيْرٌ وَ أَحْسَنُ تَأْويلاً

O les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent l’Ordre. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-la à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et aboutissement).

Les imams chiites ne prennent pas des démarches comme des juristes pour qu’ils atteignent au décret d’un sujet, mais par leur savoir divin et leur héritage spirituel du Prophète qui connaissent les décrets réels de tout objet.

Une autre différence, c’est que dans la jurisprudence chiite, tout objet a son décret religieux, en conséquent, il ne reste pas un terrain libre à faire de législation par les juristes. Mais les sunnites accepte qu’on ne peut pas tirer le décret de tout objet du Livre et de la Sunna, c’est à cause de ces trous, ils utilisent les méthodes incertaines comme Qias, Istehsan, Masaleh et cetera à coté des hadiths qui n’ont aucune origine religieuse.

Encore, dans l’utilisation des hadiths par les juristes chiites et sunnites, il y a une différence importante, cela c’est que les hadiths, tous, les valides et les invalides d’entre eux, doivent s’exposer à la présence du Coran et à ses critiques. Donc, si on démontre qu’un hadith authentique contredit au Coran ne sera une preuve juridique. Les sunnites, pourtant, les reconnaissent car, ils reconnaissent pour le Prophète un système de législation indépendante de celui du Coran et de Dieu. Par exemple, Abou Bakr à propos du jardin Fadak et son refus de céder l’héritage de Fatima, la vénérée fille bien-aimée du Prophète, se sert d’un hadith que si on accepte même sa validité, est contre des versets du Coran « Et Salomon hérita de David » et « qui (Yahya) hérite de moi (Zakaria) et hérite de la famille de Jacob » et le suivant :

وَ أُولُوا الْأَرْحامِ بَعْضُهُمْ أَوْلى‏ بِبَعْضٍ في‏ كِتابِ اللَّهِ مِنَ الْمُؤْمِنينَ وَ الْمُهاجِرين

 

 

Coincés dans des enclaves protégées par les forces internationales, 1 300 musulmans ont quitté la capitale centrafricaine pour fuir vers le nord.

1 300 musulmans ont quitté le quartier PK-12 de Bangui, le 27 avril, pour être évacués vers le nord, près de la frontière tchadienne.

Organisée par l’ONU, l’évacuation a été dénoncée par le gouvernement centrafricain, qui craint une partition du pays.

L’insécurité règne toujours : 13 musulmans et trois employés locaux de Médecins sans frontières, ont été tués.

Selon l’ONU, l’opération était devenue inéluctable : harcelés depuis des mois dans le quartier PK-12 de Bangui, 1 300 musulmans ont été évacués vers le nord, près de la frontière tchadienne. Dix-huit camions, chargés de familles et de leurs bagages, ont pris la route, escortés par des militaires africains de la Misca. Menacés par des miliciens des quartiers environnants, les musulmans vivaient dans une sorte d’enclave sous protection des soldats français et africains.

Sans attendre, des centaines de leurs anciens voisins, des extrémistes chrétiens se sont mis à piller la mosquée. « Si elle n’a pas été détruite, c’est seulement parce que les soldats de la Misca étaient présents », précise Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

Ont eu lieu des scènes de haine à la mesure de la tension qui règne entre les communautés à Bangui. Assimilés à la milice Séléka au pouvoir jusqu’en janvier, les musulmans étaient ciblés depuis décembre et le début de l’intervention française. Au PK-12, 18 musulmans seraient mortes par balles, grenade ou machette, et les blessés nombreux.

Des centaines de milliers d’habitants musulmans déplacés

Un transfert des habitants du PK-12 avait déjà eu lieu dimanche 20 et lundi 21 avril. Il concernait 90 habitants musulmans, réinstallés dans la ville de Bambari, en majorité chrétienne mais relativement épargnée par les violence contre les musulmans. Le HCR justifie ces relocalisations par la « radicalisation » des milices anti-balakas, acteurs de nombreuses exactions. Elles ont été créées pour combattre les ex-Séléka.

Représentant environ 15 % de la population avant le début de leur exode, les musulmans centrafricains sont les commerçants du pays. Avec leur départ, l’économie pourra difficilement se relancer et les marchés ne pourront être approvisionnés.

Quelques milliers de musulmans subsistent à Bangui, principalement dans le quartier PK-5. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers avant décembre 2013.

La lutte contre le sectarisme et le takfirisme nécessite la création d’un comité composé des représentants des pays islamiques.

Le directeur de la chaîne irakienne Asia, Intifad Kamal Qanbar qui s’exprimait au cours de la 7e conférence de l’Union des Radiotélévisions islamiques a indiqué : « Il est clair que les takfiristes continueront leurs agressions. Certes nous les vaincrons à l’aide de Dieu, mais pour remporter cette victoire il faut maintenir notre disposition. »

« Il y a un problème qui nous empêche d’accéder rapidement à la victoire : les divergences confessionnelles et sectaires », a-t-il souligné.

Qanbar a ajouté : « Certains pays et organisations d’espionnage soutiennent les takfiristes et il nous faut d’y faire face et avancer selon un plan précis. »

« Les membres de l’Union des Radiotélévisions Islamiques doivent avoir un programme détaillé qui favoriserait la lutte contre les mouvements takfiristes », a-t-il conclu.

Ce retour à l’islam et cette mobilisation des musulmans ne sont pas des choses faciles à accepter pour le front de l’arrogance.

L’agence chiite de presse Shafaqna dans un article sur l’Iran, a déclaré que l’Iran était doté d’une très ancienne civilisation, d’une position géographique et géopolitique importante, et avait été avant et après la révolution,un pays influent dans la région.

« Les États-Unis et leurs alliés occidentaux dès la victoire de la Révolution, ont tenté par des sanctions et un boycott économique, la guerre imposée et la lutte idéologique, de développer la peur de l’islam en occident et du chiisme en orient.

L’imam Khomeiny, leader de la révolution avait déclaré que les obstacles à l’éveil islamique étaient la falsification du message de l’islam, la présence de dirigeants mercenaires dans les pays islamiques, les dissensions au sein de la communauté, l’immobilisme idéologique et les fausses idées de pseudo intellectuels.

Le Guide suprême dans son discours aux responsables et aux représentants des pays islamiques, en juin 2008, a déclaré : «L’islam est face au grand évènement de l’éveil islamique et de l’engagement des gens dans les domaines décisifs. Vous le voyez en Tunisie, en Égypte au Yémen et au Bahreïn, et cela peut changer l’orientation de l’Histoire de l’islam et de la région. Ce retour à l’islam et cette mobilisation des musulmans ne sont pas des choses faciles à accepter pour le front de l’arrogance car elles sont contre ses intérêts personnels et gouvernementaux ».

Les États-Unis pour instaurer leur contrôle dans la région et le monde, doivent prendre le contrôle des centres pétroliers et des gouvernements des pays producteurs de pétrole, assurer la sécurité d’Israël et du sionisme dans la région, et détourner ou contrôler les mouvements islamiques, et éviter leur extension en dehors du moyen orient.

Les pays occidentaux et les États-Unis dans leur guerre idéologique contre l’islam, soutiennent les groupes terroristes dans la région et dans le monde. L’islamophobie qui a contribué à ces actions anti islamiques, remonte aux années 90 et a été utilisée surtout après le 11 septembre.

John Feffer, auteur d’un livre intitulé « Croisades 2 » écrit que l’islamophobie est le résultat d’une recrudescence de pouvoir des pays islamiques dans les domaines politiques et économiques.

« Aucun américain n’a été tué par des extrémistes en 2010, comment expliquer que l’islam soit présenté comme l’ennemi numéro 1 des États-Unis et de la démocratie ? » dit John Feffer qui explique que l’islam a toujours été perçu dans un contexte d’hostilité et que l’islam pour des questions géopolitiques et culturelles, est considéré comme un danger.

L’auteur propose un dialogue entre les religions monothéistes, la fin de l’occupation des pays de la région par les usa et l’entrée de la Turquie dans l’union européenne. Si ces propositions semblent en partie réalisées avec le retrait des forces américaines d’Irak et partiellement d’Afghanistan, la question est de savoir si les États-Unis pourront reconnaitre et respecter les mouvements démocratiques en Afrique du nord ?

La phobie de l’Iran qui est une autre tactique du front de l’arrogance, a pour but de vendre des armes aux pays arabes du Golfe persique, pour pouvoir éventuellement attaquer l’Iran et l’empêcher d’accéder à l’énergie nucléaire.

Présenter l’Iran comme un danger pour le monde et la région, comme un pays qui incite à la haine et soutient le terrorisme, un pays qui veut exterminer les juifs, est courant dans la propagande anti chiite. Cependant les responsables étasuniens reconnaissent que les mesures qui ont été prises dans le domaine politique et économique, ces trente dernières années, n’ont pas pu empêcher la prise de conscience et l’éveil islamique en Europe et aux États-Unis comme nous l’avons vu dans le mouvement de Wall Street.

Les terroristes salafis, wahhabites et takfiris qui se sont développés dans le monde et dans la région grâce au soutien de certains gouvernements, sont à l’origine du meurtre des chiites dans les pays islamiques et d’une propagande anti chiite en Malaisie et en Indonésie.

L’objectif est le contrôle des ressources pétrolières et gazières, et la défense des intérêts des occupants sionistes et des pays occidentaux. La question importante aujourd’hui, est celle de l’union islamique et de la défense de la puissance des musulmans comme le dit le verset 103 de la sourate Ale Imran :

وَاعْتَصِمُوابِحَبْلِ‌الله جَمِیعاً وَ لاتَفَرَّقُوا

« Et cramponnez-vous tous ensemble au "Habl" (câble) d'Allah et ne soyez pas divisés »

Le cheikh d’Al Azhar a affirmé le lundi 26 mai, au moment où il mettait son bulletin de vote à l’urne : « Ceux qui boycottent ces élections trahissent la religion et la partie. »

Selon le quotidien egyptianpeople, après avoir mis son bulletin de vote à l’urne, Ahmad al Tayyeb a accordé une interview à la chaîne de satellite Al Hayat, où il a indiqué : « Je suis très content aujourd’hui d’avoir participé aux élections. Je demande à Dieu de nous accorder un guide qui nous orienterait vers la paix. »

Le cheikh d’Al Azhar qui participait aux élections dans sa ville natale de Louxor, a appelé tous les Egyptiens à se rendre aux urnes pour participer à des élections libres et transparentes.

Ahmad al Tayyeb a demandé à tous les Egyptiens de ne pas attacher de l’importance aux rares fatwas malveillantes émises par les traîtres et qui appellent à boycotter les élections.

« Ces fatwas ne sont que de la bouffonnerie et ceux qui les émettent sont des traitres qui vendent leur paye et leur foi au Satan », a-t-il dit.

Al Tayyeb a souligné : « La participation aux élections est un devoir national et sacré ; il est du devoir de tout citoyen égyptien de se rendre aux urnes. »

Youssef al Qaradawi, chef de l’union des oulémas musulmans a boycotté dans une fatwa, les élections égyptiennes.

Des hommes armés ont attaqué à l'aube mardi à Tripoli la maison du nouveau Premier ministre libyen, Ahmed Miitig, a annoncé un responsable de son bureau.

Il y a eu une attaque à la roquette et aux armes légères contre la maison du Premier ministre, a indiqué ce responsable sous le couvert de l'anonymat, précisant que M. Miitig et sa famille se trouvaient chez eux au moment de l'attaque mais personne n'a été blessé.

Selon ce responsable, les membres du service de sécurité du Premier ministre ont riposté à l'attaque, blessant deux assaillants, qui ont été arrêtés.

Selon des témoins, l'attaque a eu lieu vers 03H00 locales (01H00 GMT) dans un quartier résidentiel de l'ouest de Tripoli.

Ahmed Miitig et son gouvernement ont été investis dimanche par le Parlement dans un climat de vives tensions alimentées par une lutte d'influence entre politiciens et milices armées.

Son gouvernement sera essentiellement chargé de préparer les élections législatives annoncées pour le 25 juin.

 

 

Dans le cadre d'une réunion avec les dirigeants du pays et les ambassadeurs des pays musulmans, le chef suprême de l'Iran a déclaré que le régime de Tel- Aviv a pour but de créer des écarts entre les peuples musulmans afin de surmonter leurs problèmes.

Ennemis, pointé par « iranophobie » et « Chiite phobie » cherchant à faire avancer les objectifs de l'hégémonie.

Ailleurs dans son discours, l'ayatollah Khamenei a condamné la pratique de l'oppression contre les musulmans en Afrique et l'enlèvement d'étudiants au Nigeria sous le nom de l'Islam.

À son avis, de tels événements est un exemple de malentendu, le message de l'Islam.

Les déclarations de guide suprême coïncident avec le grand jour de fête Mabas la nomination du Prophète de l'Islam, Hazrat Mohammad (la paix soit sur lui) comme le dernier prophète de Dieu.