
تقي زاده
Nécessité de porter de l’intérêt au rôle des oulémas et des médias dans le renforcement de la diplomatie de l’unité islamique
Beyrouth- L’unité islamique ne se réalisera que par des mécanismes et procédés pratiques dont le plus important est le rôle des oulémas et élites musulmans et des médias dans l’élimination des entraves à la réalisation de l’unité et le renforcement de la solidarité islamique.
Lors d’une interview accordée à l’Agence Internationale de Presse Coranique, Tallal Atrici, grand analyste politique libanais et directeur du centre libanais des études stratégiques a indiqué : « La réalisation de l’unité nécessite des programmes pratiques et les efforts des oulémas, des élites et de tous ceux qui peuvent offrir de nouveaux programmes unificateurs. »
Il a ajouté : « Dans les pays islamiques, il y a des gens qui ont de nouvelles idées et sont en quête des procédés unificateurs. Ces personnes peuvent se réunir dans un pays islamiques pour se débattre et accéder à un programme global qui peut être admis par tous. »
« Outre ces débats, les médias doivent placer l’unité islamique à la tête de leurs priorités et essayer de favoriser sa réalisation. Il semble que le rapprochement des écoles islamiques soit réalisable et qu’il y ait des progrès dans le processus de l’apparition de l’unité islamique », a-t-il précisé.
Tallal Atrici a ajouté : « Les troubles suscités au sein des musulmans ont pour but de faire en sorte que les nations musulmanes négligent leurs principaux ennemis à savoir l’arrogance mondiale et l’ennemi sioniste. »
Le professeur des sciences sociales de l’université du Liban a indiqué : « L’histoire se répète et en ayant recours aux séditions confessionnelles, l’ennemi cherche à engager des conflits entre chiites et sunnites, alors qu’il a occupé la Palestine et l’Afghanistan et intervient récemment au Mali. »
Appréciant le rôle de la république islamique d'Iran dans l’instauration de l’unité islamique, il a souligné : « La république islamique d'Iran a toujours mis l’accent sur l’importance de l’unité et dès la victoire de la révolution islamique, elle a déployé beaucoup d’efforts pour obtenir l’unité face à l’arrogance mondiale. »
Interrogé sur le projet de la république islamique d'Iran notamment dans les conditions critiques prévalant dans la région et son intérêt pour l’unité des musulmans, Atrici a affirmé : « La république islamique d'Iran est le seul pays protecteur de l’unité des musulmans et a organisé de nombreuses réunions et conférences dans le sens de la réalisation de l’unité. »
l’époque des ahlu-l-bayt
au cœur de l’histoire :
les avis diffèrent quant à l’apparition du shiisme dans l’histoire de l’Islam. en effet, certains pensent que le shiisme est apparu après la mort du prophète, qu’Allah prie sur lui et le salue, et que son développement s’est produit suite au problème de la succession qui s’est alors posé à la société Islamique.
alya‘qubî a écrit : « des muhâdjirûn et des ansâr se sont opposés à l’investiture d’abu bakr au califat et se sont rangés du côté de ‘ Ali ibn abi talib, parmi eux figurent al-‘abbâs ibn ‘abd al-mutalib, al-fadhal ibn ‘abbâs, azzubayr ibn al-‘awwâm, khâlid ibn sa‘îd, al-miqdâd ibn ‘umru, saân al-fârisî, abu dhar al-ghifârî, ‘ammâr ibn yâser, al-barâ’ ben ‘azib et abî ibn ka‘b ». al-mas‘ûdî affirme que salmân et ammâr étaient déjà shiites du vivant du prophète.
d’autres ont dit : « quant à tout ce que certains écrivains ont dit à propos de l’origine du shiisme en l’associant à l’hérésie de ‘abdu-Allah ibn sa’ab connu sous le nom de ibn assawdâ’, c’est de la pure ignorance de la réalité du shiisme.
car quiconque connaît la valeur de cet homme aux yeux de tous les shiites et de leur mépris aussi bien à son égard qu’à l’égard de ses compagnons, connaît la valeur d’une telle assertion.
quoi qu’il en soit, le shiisme est, sans aucun doute, apparu au hidjâz où il était encore faible, mais ferme et constant chez ses partisans, puis il s’est renforcé en Iraq du temps du califat de ‘ Ali ».
le prophète, réel fondateur du shiisme :
nous déduisons de ce que nous venons de dire qu’un certain nombre de chercheurs croient que le prophète, qu’Allah prie sur lui et le salue est le fondateur réel du shiisme, car il est le premier à avoir utilisé ce terme dans ses hadiths où il louait les vertus de ‘ Ali et de ses partisans.
les commentateurs sunnites ont affirmé que le verset coranique : « en vérité ceux qui croient et font œuvre pie, ce sont les meilleurs [êtres] de la création » avait été révélé en faveur de ‘ Ali : ibn ‘abbas rapporte à propos de ‘alhâfidh djamâl addîn azzarnadî : lorsque ce verset a été révélé, le prophète, qu’Allah prie sur lui et le salue, a dit à ‘ Ali : « c’est toi et tes partisans, le jour de la résurrection , toi et tes partisans serez satisfaits et agréés, tandis que tes ennemis seront tristes et décrépits ».
c’est également l’avis de tabarî, célèbre commentateur et historien, comme hassan ibn Mussa annubakhtî l’a rapporté : « le premier groupe de shiites formé des premiers partisans de ‘ Ali ibn abi talib, du vivant de l’envoyé, qu’Allah prie sur lui et le salue, et après sa mort, sont connus pour leur dévouement à son égard, et pour leur soutien à son Imamat. ce sont entre autres, muqdâd ibn al-aswad, salmân al-fârisî, abu dhar al-ghifârî, ‘ammâr ibn yâser, qui ont été le plus influencés par lui, et bien d’autres qui étaient d’accord pour la conduite des affaires par ‘ Ali ibn abi talib. ils étaient les premiers de cette nation que l’on désignait par le nom de shiites, car en fait le terme lui-même est vieux, il avait été employé dans d’autres contextes avec Nouh, Ibrahim, Mussa, et les prophètes ».
c’est donc, le prophète, qu’Allah prie sur lui et le salue, qui a jeté les bases du shiisme lorsque dans ses nobles hadiths il louait les vertus de ‘ Ali qui est le symbole de la vérité, de la probité, de la piété.
le shiisme signifie l’Islam Muhammadien :
le shiisme, dans ses principes comme dans ses branches ne peut être que l’essence même de l’Islam véritable... l’Islam tel que l’a apporté l’envoyé d’Allah, qu’Allah prie sur lui et le salue ; ainsi lorsqu’on dit des shiites qu’ils ont suivi l’école jafarite, c’est par rapport à l’Imam jafar sâdiq, un des descendants de l’envoyé d’Allah et des Imams faisant partie des ahlu-l-bayt, qui a fait jaillir les sources de la science et de la connaissance. en effet, durant son califat, le shiisme a connu un essor considérable en raison de circonstances qui lui étaient favorables, durant lesquelles état omeyyade devait faire face à des soulèvements contre son régime oppressif, ayant conduit à son renversement.
le shiisme représente le cœur de l’Islam vivant et comme le dit l’écrivain et penseur égyptien Muhammad fakrî abu nasr : « les shiites n’ont aucune relation avec abu al hassan al-ash‘arî, ni dans les principes, ni dans les quatre ecoles nées des branches, car l’école à laquelle appartiennent les Imams shiites a précédé les autres ecoles, et elle est la plus digne d’observance dans la mesure où elle ouvre la voie à l’ijtihâd jusqu’au jour de la résurrection. en outre cette école n’a pas subi l’influence des forces et tendances politiques ».
le professeur abu safâ’ al-ghanîmî attaftâzânî a dit : « nombreux sont les chercheurs, orientaux ou occidentaux, anciens ou contemporains, qui ont porté des jugements erronés sur le shiisme sans prendre appui sur des sources fiables, dignes de confiance, tandis que des gens les font circuler sans s’assurer s’ils sont justes ou faux. parmi les facteurs qui ont conduit ces chercheurs à tenir de tels propos injustes à l’égard du shiisme, il y a avant tout leur ignorance, car au lieu de consulter les véritables sources shiites, ils se sont contentés des sources de leurs adversaires ».
ainsi, pour connaître le rôle du shiisme dans le parcours de l’Islam, aussi bien du point de vue culturel que sur tous les autres plans, nous passerons en revue, de façon globale, les vies des Imams des ahlu-l-bayt.
l’Imam ‘ Ali (11 - 40 h) :
nous pouvons diviser cette époque en deux parties : la première concerne la vie de l’Imam du temps des trois premiers califes et la deuxième partie, la période de son califat qui a duré quatre années, neuf mois et quelques jours.
première partie : les nobles du parcours Islamique :
durant cette période qui a duré près d’un quart de siècle, l’Imam ‘ Ali, que la paix soit sur lui, a efficacement contribué à corriger certaines déviations fondamentales. car après le prophète, qu’Allah prie sur lui et le salue, il fallait continuer à établir l’Islam dans la vie humaine.
c’est pour cela que l’Imam ‘ Ali agit toujours en conformité avec les principes de l’Islam et dans les limites des lois Islamiques. l’Imam et l’ensemble des compagnons qui l’entouraient surveillaient le déroulement des activités de état, dans l’administration, la politique, les conquêtes ainsi que les dangers qui menaçaient Médine, premier bastion de l’Islam. nous n’oublierons pas de mentionner également le rôle important de l’Imam dans le développement de l’agriculture et les hauts rendements auxquels il a abouti grâce aux nombreux puits qu’ils a creusés pour l’irrigation des terres.
la philosophie de l’Imam était alors de garder le silence tant que les affaires des musulmans n’étaient pas en réel danger. a cet égard, il convient de souligner la position de l’Imam vis à vis du comportement immoral d’al-wAlid qui était en état d’ébriété alors qu’il dirigeait la prière à la mosquée de kufa et que le calife ‘uthmân passa sous silence pour des raisons familiales.
l’Imam ‘ Ali entreprit de rétablir l’ordre en appliquant lui-même les lois divines. il annonça qu’il ne tolérerait pas leur dépassement et qu’il ne croiserait pas les bras devant les déviations.
deuxième partie : le redressement intellectuel :
la période durant laquelle l’Imam a assumé son califat fut relativement courte. il passa la plupart du temps à faire face aux luttes intestines et aux combats politiques. l’Imam ‘ Ali qui était un modèle de probité, devait faire face à des déviations de moeurs qui avaient pris racine dans la société Islamique durant vingt cinq années.
nous pouvons faire une évaluation de la position de l’Imam durant cette période, et son rôle dans le rétablissement de l’ordre des affaires, dans le « nahdj al-balâgha » qui est un grand patrimoine Islamique occupant la seconde place après le noble coran.
l’Imam, que la paix soit sur lui, devait, entre autres problèmes durant son califat, faire face à un phénomène dangereux caractérisé par la perte de toute spiritualité et l’intérêt excessif de la société Islamique pour les choses matérielles de la vie mondaine. ainsi, les conquêtes Islamiques, de par la politique des califes, avaient eu des effets négatifs en sorte que des butins considérables étaient acheminés vers la capitale de l’Islam. cette situation a poussé l’Imam ‘ Ali a prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin à cette dérive de la société en l’orientant vers la piété, outre le rétablissement de la justice sociale dans la vie quotidienne. c’est ainsi qu’il a payé tout cela du prix de sa vie, lorsqu’il mourut en martyr au mihrâb de la mosquée.
l’Imam ‘ Ali a accordé une importance particulière à l’éducation en prenant en charge des élèves qu’il a nourris de sa science, de sa connaissance et de l’Islam réel qu’il est apparu à l’origine.
l’Imam al hassan (40 - 50 h) :
l’Imam al hassan a tenté au début de cette période, de faire face aux déviations par une intervention militaire. cependant les conditions ne lui étaient pas favorables et l’injustice a triomphé sur la justice.
de plus, mu‘âwiya, par sa politique subversive, a réussi à soudoyer les commandants de l’armée de l’Imam al hassan en leur offrant de grosses sommes d’argent, pour qu’ils se rebellent contre lui et l’abandonnent.
il ne restait donc plus à l’Imam que de choisir entre deux options : s’aventurer dans une guerre vouée à l’échec qui aboutirait inévitablement à une effusion de sang et à l’extermination du reste des musulmans sincères, ou alors céder et signer un traité de paix.
en réalité, même si les conditions lui étaient favorables, l’Imam avait l’intention de faire face à mu‘âwiya, uniquement par un duel au sabre, mais les choses se sont précipitées et se sont passées autrement, ce qui l’a contraint à choisir la réconciliation en interrompant la bataille sur le champ, évitant ainsi une effusion de sang.
son attitude a, en fait, été dictée par son souci de se conformer à la sunna de son grand-père, lorsque ce dernier avait signé le traité de paix de hudaybiya.
la philosophie de l’Imam, que la paix soit sur lui, était en premier lieu, d’éviter l’effusion de sang, et en second lieu de dévoiler le vrai visage répugnant de mu‘âwiya qui n’était en aucun cas, digne de gouverneur musulman.
al hassan a en effet posé les conditions relatives à cette paix, mais la malhonnêteté de mu‘âwiya et ses projets machiavéliques ont été vite mis à nu, et c’est ainsi que l’Imam, de par sa position, a levé toute équivoque sur cette période de l’histoire de l’Islam.
l’Imam al-hussein (50 - 61 h) :
l’Imam al-hussein, que la paix soit sur lui, a pris deux positions, en fonction des conditions qui prévalaient durant cette période. dans la première position qui a coïncidé avec le règne de mu‘âwiya, l’Imam a respecté le traité de paix que son frère avait signé avec lui, outre son refus d’entreprendre toute action militaire comme le lui avaient demandé certains kufis. cependant il lança un appel à tous ceux qui voulaient se venger, d’être sur leurs gardes tant que mu‘âwiya était en vie.
cela n’impliquait pas pour autant que l’Imam avait préféré le repliement et qu’il n’avait aucune activité sociale. il était à l’écoute de tout ce qui se passait alors, et avait des positions fermes à l’égard de la politique de mu‘âwiya. il réprouvait avec la plus grande énergie les injustices et la répression exercées sur les musulmans, particulièrement sur ceux qui dégageaient une odeur de shiisme.
l’histoire a enregistré sa position lors du pèlerinage : il réunit des centaines de ses compagnons et partisans et lança un appel en vue de la préparation d’une action militaire, suite à la demande du calife de reconnaître son gouvernement.
la deuxième position est celle qui a coïncidé avec le règne de yazid. malgré le traité de paix passé entre mu‘âwiya et l’Imam al hassan qui prévoyait la reprise du califat par al hassan après la mort de mu‘âwiya, et son transfert à l’Imam al-hussein après la mort al hassan, mu‘âwiya ignora complètement les conditions de ce traité comme il l’a fait auparavant avec d’autres traités.
mu‘âwiya ne s’est pas contenté de cela puisqu’il a transformé le califat en monarchie et a entrepris d’asseoir les bases nécessaires pour la succession de son fils yazid.
outre les défauts qu’ils avait hérités de son père, en l’occurrence, sa malhonnêteté et sa ruse politique, yazid était un personnage impudent, ignorant, qui passait la plupart de son temps à se divertir, à se quereller et à se débaucher. il était grossier car il avait été élevé dans un environnement en marge de toute civilisation.
sa mère, une femme appartenant à la tribu des nasrâniya, menait une vie bédouine et son fils avait donc grandi dans un environnement non musulman.
yazid s’adonnait à l’alcool et aux jeux, sans se soucier de la moindre loi Islamique. il parlait sans pudeur, ni crainte, se saoulait, se querellait même devant des délégations de compagnons qui voulaient le voir de près.
c’est à un gouvernement aussi dépravé, que l’Imam al-hussein devait faire face, et c’est ainsi qu’il résuma sa position dans un hadith qu’il avait entendu chez son grand-père Muhammad, qu’Allah prie sur lui et le salue : « celui qui parmi vous voit un roi rendre licite ce que la loi interdit et violer le pacte d’Allah, commet lui-même des péchés envers ses serviteurs s’il ne fait rien pour changer l’état des choses par l’acte ou par la parole, et Allah lui fera subir le même sort ».
cela veut dire que le sort réservé aux gens qui garderont le silence en présence d’injustices sera pareil à celui qui est réservé au tyran, sa demeure sera l’enfer.
l’Imam al-hussein exprima son mécontentement vis à vis du gouvernement en place en disant : « que la paix soit sur l’Islam si la nation est frappée du malheur d’un gouverneur comme yazid ».
c’est dans des conditions très pénibles que l’Imam al-hussein subissant les fortes pressions du calife yazid qui voulait le contraindre à lui prêter allégeance, annonça son soulèvement armé.
l’Imam fut donc obligé de quitter Médine et de se rendre à la Mecque afin d’y rencontrer les grands chefs. la nation Islamique ne tarda pas à manifester à l’Imam sa sympathie. de part et d’autre affluaient des dizaines, des centaines et des milliers de lettres en provenance de différentes villes, à leur tête la ville de kufa, alors asile des opposants.
les kufis, invitaient avec insistance l’Imam al-hussein à se rendre chez eux pour le délivrer du joug du pouvoir omeyyade. l’Imam envoya alors son cousin muslim ben ‘uqayl pour s’enquérir de l’état réel des choses. le représentant de l’Imam trouva alors kufa en pleine révolte et pressa donc l’Imam de l’y rejoindre le plus rapidement possible tant que les conditions lui étaient très favorables.
mais les conditions ont vite fait de changer avec la rapide intervention des autorités qui avaient pris des mesures nécessaires pour contrecarrer la révolte, et c’est ainsi que les kufis ont une fois de plus enregistré leur défection à la vérité, et ceux qui avaient demandé à l’Imam de venir chez eux se sont retrouvés entraînés dans les rangs de l’armée omeyyade dans le but de contraindre l’Imam à prêter allégeance à yazid !
c’est ainsi qu’arriva ce qui devait arriver, lorsque les troupes omeyyades assiégèrent de tous côtés l’Imam et ses compagnons et lui coupèrent la route vers kufa comme vers Médine
il ne restait plus que cette alternative à l’Imam al-hussein, soit de combattre ou de se rendre, et il n’hésita pas à faire son choix en lançant : « jamais de la vie nous ne céderons à l’infamie, Allah abhorre les infâmes, de même que son envoyé et les croyants ».
il fit alors un rang avec sa famille et ses compagnons et ils s’engagèrent tous dans une bataille corps à corps avec l’ennemi jusqu'à leur dernier souffle.
la bataille héroïque de l’Imam dans le désert ardent de karbala et le carnage qui s’ensuivit mirent en émoi toute la communauté Islamique. la peur a été ainsi vaincue et l’Islam révolté entreprit un mouvement afin de retrouver son essence que les tyrans ont tenté de détruire à jamais.
ce carnage et cette bataille héroïque ont également eu pour effet le soulèvement du peuple iranien qui a rendu hommage aux ahl-l-bayt par une révolution singulière, sous l’égide d’ibn al-hussein, le cheminant dans sa voie, le défunt Imam al-khumeïni.
résumé :
1 - le avis diffèrent au sujet de l’apparition du shiisme. certains se basent sur de fausses informations fournies par les adversaires du shiisme.
2 - le noble envoyé, qu’Allah prie sur lui et le salue, est le réel fondateur du shiisme. les hadiths se rapportant à ‘ Ali, que la paix soit sur lui, l’indiquent bien s’ils sont compris convenablement. le terme shiite a été employé pour la première fois par le prophète pour désigner les compagnons qui se sont rangés du côté de ‘ Ali.
3 - le shiisme, y compris ses branches, est l’Islam réel tel qu’il a été révélé à son origine. il signifie simplement la poursuite de la voie triée par le prophète et sa famille c’est-à-dire les ahlu-l-bayt.
4 - l’hostilité au shiisme résulte pour la plupart, du défaut de consultation des véritables sources shiites et l’appui sur des sources adverses.
5 - l’Imam ‘ Ali, que la paix soit sur lui, a été lésé de son droit durant vingt cinq années, période où il a assumé la responsabilité de surveiller le déroulement des activités de état, et où il a efficacement contribué à la construction et au redressement des affaires.
6 - l’Imam al hassan, que la paix soit sur lui, en signant le traité de paix, a agi en conformité avec la sunna de son grand-père, l’envoyé d’Allah, qu’Allah prie sur lui et le salue, qui avait signé le traité de paix de hudaybiya.
7 - l’Imam al-hussein s’est distingué par la correction des déviations, avant d’être horriblement martyrisé. son martyre a eu pour effet de vaincre la traîtrise et la peur qui avaient entouré la nation de son grand-père, qu’Allah prie sur lui et le salue.
questions et débats :
1 - quand est apparu le shiisme et comment ?
2 - quelles sont les causes qui ont conduit à se faire de fausses idées sur le shiisme ?
3 - écrivez un rapport où vous indiquerez le nombre de savants sunnites qui ont étudié chez des professeurs shiites.
4 - quelle est la nature des services réciproques que se sont rendus l’Iran et l’Islam ? qu’a fait l’Iran pour l’Islam ? et inversement, quels sont les avantages que Iran a tirés de l’Islam ?
5 - écrivez un rapport où vous indiquerez le nombre de savants iraniens sunnites, et le nombre de savants shiites arabes.
6 - expliquez brièvement la période l’Imam ‘ Ali ibn abi talib et sa responsabilité durant cette période.
7 - pourquoi l’Imam al hassan a-t-il signé un traité de paix avec mu‘âwiya ? a quels résultats a-t-il abouti ?
8 - quelle est la philosophie de la révolution chez l’Imam al-hussein ? indiquez huit facteurs ayant contribué à cela.
Que dit l’Islam à propos des dinosaures?
Le Coran est un livre de la guidée et tout qui supporte cet objectif (celui de guider les gens) a été mentionné dans ce Livre Sacré. La méthode utilisée pour exprimer divers sujets est : celle de se concentrer sur les aspects généraux et moins sur les détails et les particularités, et la raison pour cela peut être la quantité inimaginable des sujets spécifiques et de lois Islamiques.[1]
Dans le Coran, même si beaucoup de propos ont été mentionnés au sujet de la réalité de la vie, des autres créatures, de la classification des organismes vivants en plantes[2] et animaux, et la catégorisation des animaux de la terre (des oiseaux[3]), la catégorisation des animaux rampants (reptiles), des animaux qui marchent sur les deux jambes et les animaux qui marchent sur les quatre jambes[4]. Non seulement le nom de quelques insectes, poissons et autres créatures ont été mentionnés dans le Coran, mais des détails précieux ont aussi été mentionnés à leur sujet. Cependant, concernant les dinosaures et la nature de leur vie, rien n'a été [spécifiquement] mentionné dans le Coran, et l’Islam n'a pas exprimé un point de vue particulier à ce sujet. Pour ces types des questions, nous devons faire référence à la science et aux savants des domaines de recherches particulières pour en dériver les lois Islamiques sur la base de leurs opinions.
Les discussions concernant les différentes formes d'animaux, de plantes et d’objets inanimés font toutes parties, des sciences naturelles ; ainsi la réponse doit être cherchée dans ces sciences naturelles. Les informations au sujet des dinosaures doivent être recherchées dans les livres de paléontologie, traitant des animaux éteints et aussi dans les musées zoologiques.
Comme il a été mentionné dans le Coran et dans les autres sources Islamiques : beaucoup d'importance a été donnée à la nature, à sa manifestation et à une variété d’existence, et ils sont considérés comme une bénédiction et comme des signes d’un Dieu Unique et de Sa Magnificence; car selon l’un des concepts méthodiques du théisme, nous devons faire attention à l'existence des autres créatures et des créations de Dieu. C'est pourquoi la majorité des animaux que les gens ont vu et en sont familier a été mentionnée [dans le Coran], afin que nous puissions réfléchir sur leur création.
Si la science est capable de prouver l'existence et les détails des animaux préhistoriques et éteints, tel que les dinosaures, alors cette possibilité en elle-même, est une preuve des signes nombreux de Dieu et pave un nouveau chemin pour comprendre la grandeur de notre Seigneur, comme il a été affirmé dans le Saint Coran :
Dis : « Parcourez la terre et considérez comme il donne un commencement à la création. Dieu la fera ensuite renaître de la dernière naissance. Dieu est puissant sur toute chose ! »[5]
Dans le commentaire coranique, Nemuneh, explique ce verset par : aujourd'hui, ces types des verset peuvent correspondre à une signification plus précise et plus profonde pour les scientifiques, signifiant qu'ils doivent aller et observer les vestiges des créatures préhistoriques qui peuvent être trouvées, comme les fossiles dans les profondeurs des mers, dans le cœur des montagnes ou entre les couches du monde, pour comprendre quelques-uns des mystères de la création sur cette terre, et la suprématie et la splendeur de Dieu, et de se rendre compte qu'Il est capable de restituer la vie à qui il veut.[6]
Un autre point dont nous devons faire attention c’est que – l’Islam est différent des autres religions qui parfois ont un enseignement qui contredit et s'oppose à des faits scientifiques (particulièrement les sciences naturelles et les questions concernant la création) et devient par conséquent la raison fondamentale de la séparation de leurs discours religieux sur des discours scientifiques, aussi bien que la séparation d’une méthodologie religieuse à celle qui s’attache à la science. Cela est aussi une des raisons des certains discours religieux absurdes.
Les enseignements islamiques et le Coran, n'ont absolument pas ce type de contradiction avec les faits scientifiques, mais à l’époque même du Prophète Muhammad (P.B.U.H.) et lorsqu’il commença sa mission prophétique, l’Islam prédit beaucoup d'avancements scientifiques, d’inventions et de découvertes, et restitué de la valeur à la connaissance au sens absolu du terme, aux savants et à leurs opinions, et dans beaucoup d'exemples, l’Islam a utilisé les phénomènes et les merveilles de la création comme évidences et preuves sur « l’origine et de la fin » (création initiale et la résurrection).
Mais, les lois Islamiques à propos des créatures vivantes dont l'existence a été prouvée par la science, au sujet de Taharat et Nijasat (pureté et impureté rituelle), Hiliyat (permissivité par la loi Islamique) et Hurmat (prohibition par loi Islamique) sont présenté à la forme des "propositions des faits" dans le fiqh islamique ; ou on peut dire qu’elles sont présentés comme des lois générales exécutables dans les temps où ces créatures existent. Alors, si les dinosaures existent dans notre temps ou encore si dans le future, une telle créature avec les caractéristiques d’un dinosaure vient à exister, même si les lois légales Islamiques (fiqh) n’ont à priori, aucune opinion spécifique sur cet animal, les juristes peuvent cependant donner les décisions Islamique, sans aucune ambiguïté, à la base de la lois Islamique, de même qu’ils ont déjà donné pour plusieurs de fois, des décisions de « Mustahdatha » (les exemples sans précédents).
[1] Pour plus d’information veuillez consulter : “ Vicegerency and Religiosity”, Studies in Islamic Political Thought : Dr. Mehdi Hadavi Tehrani – Pages 47-57.
[2] Sourate 6, les troupeaux, verset 99 : C’est lui qui fait descendre l’eau avec laquelle nous faisons croître la végétation de toute plante. Nous en faisons surgir la verdure d’où nous faisons sortir les grains groupés en épis ; et de spathe du palmier, des régimes de dattes à portée de la main. Nous faisons croître des jardins plantés de vignes, des oliviers et des grenadiers, semblables ou différents les uns des autres. Considérez leurs fruits lorsqu’ils fructifient et qu’ils mûrissent. – Voilà des Signes, pour un peuple qui croit ! –
[3] Sourate 6, les troupeaux, verset 38 : Il n’y a pas de bêtes sur la terre ; il n’y a pas d’oiseaux volant de leurs ailes qui ne forment, comme vous, des communautés. – Nous n’avons rien négligé dans le Livre – Ils seront ensuite rassemblés vers leur Seigneur.
[4] Sourate 24, la lumière, verset 45 : Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l’eau. Certains d’entre eux rampent sur leurs ventres ; certains marchent sur deux pattes, et d’autres sur quatre. – Dieu créé ce qu’il veut. Dieu est puissant sur toute chose –
[5] Sourate 20 l’araignée, verset 20
[6] Commentaire Nemuneh, vol. 16, p.238.
comment faire pour se protéger du mauvais sort ?
le mauvais sort est un phénomène psychologique qui se produit très souvent et aucune preuve ne peut dénier son existence. Certains hadiths confirment l’existence de ce phénomène. Il est rapporté du prophète dans Dourou Mansour : «le mauvais sort est un fait réel. Il dit aussi : le mauvais sort envoie l’homme bien portant dans la tombe et le chameau sain dans la marmite »[1]
L’imam Ali (as) dit : «le prophète avait fait une amulette (bout de papier sur lequel on lit une invocation pour Hassan et Hossein sur laquelle il lit cette invocation
« أُعِیذُکُمَا بِکَلِمَاتِ اللَّهِ التَّامَّاتِ وَ أَسْمَائِهِ الْحُسْنَى کُلِّهَا عَامَّةً مِنْ شَرِّ السَّامَّةِ وَ الْهَامَّةِ وَ مِنْ شَرِّ کُلِّ عَیْنٍ لَامَّةٍ وَ مِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ »
(Je cherche protection pour vous par l’intégral de la parole de dieu et ses noms les meilleures contre le mal des ténors parmi les créatures invisibles, contre tout œil maléfique qui peut atteindre l’homme, contre le mal du jaloux lorsqu’il est jaloux.. ;) Puis le prophète nous dit : «c’est ainsi qu’Ibrahim procéda pour protéger Ismaël et Isaac »[2]
Il est écrit dans la 400ème pensée de Nahjul balagha que le mauvais sort est une réalité et qu’il est vrai aussi qu’on ne peut se tourner vers les invocations pour le repousser.[3]
On comprend à partir de ces hadiths que le mauvais sort est un fait réel qui se produit et qu’il existe des moyens pour le bloquer. On recommande de lire le verset 51 de la sourate pour se protéger du mauvais sort. Dieu dit au prophète dans ce verset « Peu s'en faut que ceux qui mécroient ne te transpercent par leurs regards, quand ils entendent le Coran, ils disent : ‹Il est certes fou!›. »[4]
Il écrit au sujet de la révélation de ce verset : « un homme de Bani Assad restait parfois trois jours sans manger. Et après, chaque fois qu’il disait après avoir rencontré quelque chose «Il n’a jamais ceci jusqu’aujourd’hui » cette chose se gâtait et subissait des préjudices certains avaient voulu qu’il fasse la même chose sur le prophète, mais Dieu l’en protégea.[5]
Allamah Tabatabai explique ainsi le verset : «ce verset traduit le mauvais sort selon la plus par des exégètes. C’est un phénomène psychologique sans preuve rationnelle pour le denier. On a vu des phénomènes se produire ne serait –ce qu’après un clin d’œil. Nous n’avons donc pas de raison de le contester en se disant qu’il s’agit d’une pure superstition.[6]
Zamakhshari rapporte d’Hassan Basri qu’il faut lire le même verset pour contrer le mauvais sort.[7]
Sheikh Abbas Qomi le célèbre compilateur de hadiths et auteur du livre «Mafatih ul jinnan » recommande le verset 51 de la sourate qalam pour déjouer le mauvais sort.[8]
Certains hadiths rapportés dans divers exégètes notifient aussi que ce verset n’a pas été révélé pour déjouer le mauvais sort.[9]
Après avoir cité de Dourou Mansour le hadith déjà évoqué, Allamah Majelisi apporte un autre hadith de l’imam Sadiq (as) qui montre comment barrer le mauvais sort : « quiconque redoute être envouté par les yeux de quelqu’un doit répéter ceci trois fois : «ماشاء الله لاقوة الا بالله العلی العظیم ». Il dit qu’il faut lire la sourate Nas, Falaq, plus les sourates Tawhid et Hamd. Mais il ne mentionne pas le verset 51 de la sourate qalam »[10]
Donc le mauvais sort existe, tout comme des invocations pour le contrer. Pour en savoir plus, lire Tafsir Nemouneh, vol 24, page 426
[1] - Dourou Mansour, page 651
[2] - Kafi, vol 2, page 569
[3] - Nahjul Balagha, page 547
[4] - Sourate qalam : 51
[5] - Kashâf, Zamakhshari, vol 3et 4, page 1278, édition Daroul Ayâh
[6] - Al Mizam, vol 19, page 648
[7] - Kashâf, vol 3et 4, page 1279
[8] - Mafatih ul jinnan, Sheikh Abbas Qomi, page 319
[9] - Tafsir al mizan, vol 19, page 651
[10] - Hiliyat ul moutaqine, Allamah Majelisi, page 319
Si l'exécuteur testamentaire du noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) était connu par avance, pourquoi a-t-il lié la question de son exécution testamentaire à la question référant à la réponse à l'appel conce
Même si du point de vue du chiisme, l'Imamat est une fonction octroyée par Dieu tout puissant et notifiée par le prophète – car l'Imam doit bénéficier de l'infaillibilité et seuls Dieu et son Prophète savent qui possède le statut d'infaillibilité et mérite la fonction suprême de Vilayat et d'Imamat - cependant la dépendance de cette fonction à l'acceptation de l'appel, dans la forme, connaît des raisons dont on évoquera quelques unes:
1- Le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) en a décidé ainsi pour qu'il n'y ait plus d'excuse pour les gens afin qu'ils ne disent pas plus tard, pourquoi le choix n'a pas été porté sur un tel ou quelqu'un d'autre. Et parce que lors de la réunion personne sauf l'Imam Ali (béni soit-il) n'a répondu librement, à l'appel du Prophète. Ainsi il ne reste pas place à la contestation. Le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) n'a pas ouvertement et explicitement annoncé que les autres ne méritaient sa succession pour devenir Calife. Il fallait que cela se devienne clair, tout à fait naturellement et au fil des événements afin que la question devienne bien palpable et compréhensible pour les musulmans, sans que cela ne suscite la haine et l'animosité à l'égard du Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) (comme l'affaire du Califat).[1] Il y avait d'autres points dont le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) connaissait et en avait bien conscience depuis le début, à sa voir que certains ne méritait pas une telle fonction ou qu'ils ne pouvait pas en assumer la responsabilité. Comme l'affaire de la bataille de "Khandagh"[2] où parmi les compagnons du Prophète, seul l'Imam Ali était en mesure de combattre Amr Ibn Abdoud. Ou comme dans la bataille de "Kheybar" durant laquelle, le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a envoyé certaines personnes à la bataille. Mais elles ont échoué et n'on pas réussi à conquérir "Kheybar".[3] Ou l'affaire de l'envoi des émissaires de la part du Prophète pour réciter la sourate : "le repentir, mais qui incapables de le faire, ont été par la suite démis de leur responsabilité.[4]
2- Avec une telle décision, la supériorité et la vertu de l'Imam Ali (béni soit-il) ont été prouvées et démontrées à tout le monde et il a été établi que, le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) dans sa solitude et au moment où il subissait les pressions et l'opposition des ennemis, qu'elle était la personne qui avec courage et sans peur a ouvertement apporté son soutien au Prophète de Dieu. Comme lors de la conquête de "Kheybar" lorsque le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a déclaré: " Demain je donnerai l'étendard à quelqu'un qui revient à l'assaut, sans jamais, tourner le dos".[5] Même si le Prophète savait depuis le début que seul l'Imam Ali (béni soit-il) était fait pour ce travail. Ou lors de la bataille de "Khandagh" le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a préparé le terrain d'abord et envoyé ensuite, l'Imam Ali pour que sa vertu soit montrée et démontrée à tous, en déclarant: " L'Islam tout entier a fait face à la mécréance toute entière".[6] Ou bien, à chaque fois que le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) quittait Médine, il chargeait l'Imam Ali (béni soit-il) de le remplacer pour montrer de facto et implicitement son mérite par rapport aux autres. Car sinon, la plupart des musulmans n'allait pas accepter et reconnaître la vertu de l'Imam Ali (béni soit-il), d'autant plus que les opposants et les hypocrites (munafighines) ne manquaient pas de lancer une campagne d'intoxication pour neutraliser les décisions du noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) en vue de réaliser leurs projets néfastes.
3- La décision du Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) suivait un double objectif de préparer la société et de la projeter dans l'avenir de manière à ce qui si après lui, il y aura des personnes qui auraient envie de chercher la vérité, ne soient déviées du chemin. Il s'agissait pour lui de montrer d'abord le principe même de l'Imamat à la société qui sans un Imam et un guide est condamnée à la disparition. Ensuite il voulait préparer le terrain à la reconnaissance de son successeur, l'Imam Ali (béni soit-il).
4- Pour que les raisons du choix de l'Imam Ali (béni soit-il) comme son successeur (en dépit de son jeune âge) soient connues des générations futures de l'Oumma, car même si la fonction de l'Imamat est une fonction divine, mais il faut une raison convaincante en vue d'empêcher toute sorte de prétexte ou de désobéissance. Car, s'il avait fait son choix, sans poser des questions et sans consulter les autres, il aurait été étonnant, non seulement pour l'opinion de l'époque du Prophète, de comprendre comment un jeune devient prioritaire, mais aussi pour les générations futures qui n'ont pas directement côtoyé le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et qui n'auront pas connu ses méthodes. Par conséquent, il a fallu que pour l'histoire et pour toujours, la vertu de l'Imam Ali soit prouvée, car sinon les opposants aurait pu avancer: pourquoi quelqu'un d'autre n'avait pas été choisi, par le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Ainsi la vertu et le mérite de l'Imam Ali (béni soit-il) ont été prouvés par rapport aux autres.
5- cette décision est compatible avec la liberté des êtres humains d'accomplir une obligation, comme le veut la confession chiite. Dans cette affaire, les chefs de la tribu Quraysh ont eux, librement décliné l'appel du Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants)[7] et l'Imam Ali (béni soit-il) a librement accepté l'appel.[8] Même si tout était clair et établi pour Dieu depuis le début, cependant, c'est l'être humain qui prépare librement pour lui-même, le terrain aux succès divins, à l'orientation ou à l'égarement. Plusieurs verstes du noble Coran font d'ailleurs référence au fait que l'orientation ou l'égarement viennent du fait de l'Homme.
6- Le "Yom al-Inzar" (le jour de l'avertissement ou de la réponse à l'appel du Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour être son successeur désigné) montre que la société islamique est fondée sur la liberté et le libre choix et qu'il n'y existe aucune sorte de force ou de dictature. Autrement dit c'est bien le mérite des personnes qui prépare le terrain à l'acceptation d'une responsabilité. Et ce mérite est basé sur des normes divines et non sur des liens de parenté ou d'amitié. Le meilleur symbole de la liberté est peut-être, la participation du peuple et sa consultation dans les affaires de la société. La consultation ou la délibération revêt une importance particulière et bien que le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) eut été lié à la révélation divine tout en jouissant de l'infaillibilité et d'une très grande intelligence, cependant, il appelait les musulmans à la consultation et à l'échange de vues. Bien entendu le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ne consultait pas les fidèles au sujet de l'origine, de la source et du principe même des instructions divines et il obéissait à la révélation divine, mais c'est dans la forme et les modalités d'application de certaines instructions qu'il consultait les fidèles. Le noble Coran y fait référence d'ailleurs dans quelques sourates.[9] Dans la sourate "Al Amran" (la famille d'Amaran) l'ordre de la délibération et de la consultation avait pour raison le fait que la consultation avec les compagnons dans la bataille d'''Ohod" n'avait pas été couronnée de succès et l'on croyait que le Prophète ne consulte plus les musulmans.[10] Un autre cas, c'est la bataille de "Badr" où le Prophète a consulté un de ses compagnons, Hubab Ibn Manzar.[11] Il y a également, de nombreux autres cas.
La consultation et la délibération avec les fidèles avaient plusieurs objectifs:
1- rapprocher les cœurs et les opinions des musulmans et établir l'affection et l'amitié entre eux.
2- donner de l'importance aux gens et accorder du respect aux membres de la société et préparer le terrain à l'expression des aptitudes; car c'est dans la consultation et la délibération que prennent forme, le mérite, l'aptitude et la personnalité des gens.
3- prendre comme modèle le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qui consultait les autres et délibérer avec eux pour les affaires de l'Oumma islamique. Le noble Coran souligne que le Prophète est un bon modèle pour les croyants.[12]
4- ne pas mettre sur le compte d'une personne déterminée les succès et les échecs et en vue d'y associer la société dans sa totalité.
[1] Belazeri, Ansab al-Ashraf; vol.1, p. 580; Ibn Qatibah al-Dinwari, al-Immat wa al-Syassat, p.9; Massoudi, Movarej ol Dhahab, vol.2, p.304
[2] Sobhani, Djaafar, la lumière de l'éternité, p. 545; Bahar al-Anwar, vol.20, p.227
[3] L'histoire de Tabari, vol.2, p.467; Ibn Hajar Asghalani, al-Asabat, vol.2, p.508
[4] Bahar al-Anwar, vol21, p.266 et s., Tafsir al-Mizan, vol.9, p.162
[5] La lumière de l'éternité, p.647; la conduite de Halabi, vol.3, p.41
[6] Le même
[7] l'histoire de Tabari vol.2, p.63; la conduite de Halabi, vol.1, p.286; Bahar al-Anwar vol.38; Kanz ol Aamal, vol.15, p.15
[8] Le même
[9] La sourate "al-Amaran", 159; La sourate " la délibération", 38; Tafsir al-Mizan, vol.4, p.70; Majmaa ol-Bayan, en bas du verset 159, de la sourate al-Amran
[10] Al Dor al-Manthour, vol.2, p.80 et 90; Tafsir al-Mizan, vol.4, p.70
[11] Sahih Moslim, vol.5; p.170; al-Bedayah wa al-Nahayah, vol.3, p.263
[12] La sourate "les partis", 21
Hujjat ul-Islam Husseini Aref: " Les actions de Terry Jones et Nakoula Basseley sont dues à la désinformation à propos de nous"
Le directeur général de l'information de L’Assemblée mondiale d’Ahl ul-Bayt (AS) a déclaré que le peu de connaissance avec les chiites et les musulmans, taille de l'existence de notre bien-aimé Prophète (PSLF), résultat dans le monde existent des actions outrage, et blessé sacré: "Nous avons libéré le monde que le Prophète de l'Islam (PSLF) protège non seulement les droits des individus, mais également d'autres créatures."
La cérémonie d'ouverture a été menée pour «signe de l'influence de l'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS) en se concentrant Grand Prophète (PSLF)" et "chaîne programmes pacte avec le Prophète (PSLF), de la miséricorde et de la justice "- Avant-hier assistance des affaires culturelles de l'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS).
Le directeur général de l'information de L’Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS), au début de la cérémonie, qui a eu lieu dans la Bibliothèque de l'Assemblée de vie, lors de spectacles de Qom, a eu des campagnes ciblées intensément de croix, et suivie par les sionistes, contrairement à ce qui a été fait par le grand Prophète (PSLF), en disant: «Ces parcelles ont existé et ont été utilisés, sont aujourd'hui en plein essor de nouvelles formes utilisées, à travers la presse, les télécommunications cinéma, dessins animés, etc. "
Hujjat ul-Islam Husseini Arif, a déclaré que: «Depuis l'origine de cette intrigue vient des dirigeants de l'arrogance du monde, qu'ils soient qui ont comploté un programme (contre l'Islam), n'a pas eu que les gens aussi augmenter qui se sont levés et ont à exécuter un autre programme, connaître une autre vie différente de la vie du Prophète (PSLF), ce qui n'est pas le rapport."
Le directeur général de l'information de L’Assemblée mondiale d’Ahl ul-Bayt (AS) a déclaré que peu de connaissances par les chiites et les musulmans en général, conscient de la dimension de l'existence de notre Prophète bien-aimé (PSLF), a créé les actions réelles de mépris, blesser la sainteté de ceux-ci (Immaculée), sachant cela j'ajoute que: "Nous n'avons pas fait connaître au monde le bien du Prophète (PSLF). Nous, les peuples du monde, nous n'avons pas dit que le Prophète de l'Islam (PSLF) qui non seulement défend les droits des individus, mais aussi les arbres, les animaux et autres créatures sans défense. le résultat de notre culpabilité est le commissionnaire de l'ennemi. "
M. Husseini Aref avec le souvenir d'un Hadith du Prophète de l'Islam (PSLF) a dit: «Quand une personne se casse une branche d'arbre, la faillite est également l'aile d'un ange, tel qu'il est raconté" et a souligné en disant que: «Le diffusion à court et fait connaître les dimensions de l'existence du grand Prophète (PSLF), ont conduit à ceux qui, comme "Terry Jones" et "Nakoula Basseley", qui utilisent l'ignorance de la population et de la peuples du monde en général, pour les encourager à avoir une opinion contre le Prophète (PSLF) et leurs connaissances. "
Le directeur général à dessein les interprétations des mesures prises sur le grand Prophète (PSLF), menée par l'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS), a déclaré: «L'Assemblée a maintenant 64 titres de livres qui ont été publiés , en 15 langues, exclusivement sur les titres Prophète (PSLF) et 28 les autres livres sera également publiés sur la bonne voie.
Hujjat ul-Islam Husseini Arif, dans la description des autres paramètres de l'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS), à l'époque de l'alliance avec le Prophète (PSLF) à la miséricorde et de la justice, a déclaré: « sera tenu six réunions du Comité scientifique dans la ville de Qom (Iran), et un panneau scientifique à Téhéran (Iran), en Les gens importants sera tenues du 23 Janvier to 2 Février (2013).
Le directeur général de l'information à l'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS), étant présent dans le discours et des questions et réponses sur Internet, en deux langues (anglais et arabe), l'Assemblée bibliothèque dans la chambre mondiale de Ahlul Bayt (AS) et ouvre également le site de la "Grand Prophète (PSLF)», sous le portail de l'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS), où il aura également paraphé le montage des programmes spéciaux d'autres.
Il convient de mentionner que contemporain au Lors de la naissance du Prophète (PSLF ) et l'Imam Jafar Sadiq (AS) en réponse Les programmes aux insolene dessalariès de l'arrogance au grand Prophète (PSLF) et sacrées islamiques , L'Assemblée mondiale de Ahlul Bayt (AS) sera examiné dans «Les programmes de la chaîne d'alliance avec le Prophète (PSLF), la Miséricorde et la Justice »
L'établissement Réunion scientifique dans les villes Qom et Téhéran , en mettant les célébrations des anniversaires dans 115 pays, racontés en deux langues (anglais et arabe) dans la salle de la bibliothèque de l'Assemblée, Organise une exposition de l'Assemblée d'entreprise au sujet du Prophète (PSLF).
De nouveaux manœuvres militaires au sud de l'Iran
Les manœuvres du Corps des mobilisés d'Iran ont débuté, aujourd'hui (jeudi), dans le sud de l'Iran.
Des dizaines de groupes d'intervention rapide ont participé à ces exercices militaires baptisées "Vers Beit-ol-Moghadas ".
"Ces manœuvres auront lieu au large du Golfe Persique, dans la province de Hormuzgan, dans le sud de l'Iran," a annoncé l'adjoint de l'organisation du Corps des mobilisés d'Iran en charge des opérations, le colonel Nosratollah Seif.
"La principale étape de ces exercices débutera, demain (vendredi), en présence des commandants de l'armée, du Corps des Gardien de la Révolution Islamique (CGRI) et de l'Organisation du Corps des mobilisés", a-t-il ajouté.
Les objectifs de ces manœuvres sont, selon Nosratollah Seif, de promouvoir la disponibilité des forces mobilisées face aux menaces dites "douces", "semi-douces" et " dures" des ennemis et d'entrainer les forces armées à faire face aux incidents imprévus.
Il a continué que les manœuvres "Vers Beit-ol-Moghadas" organisées dans 21 autres provinces iraniennes ont terminé avec le succès.
La politique du fait accompli d’Israël
Après avoir poursuivi durant plusieurs semaines son artisanat meurtrier quotidien à Gaza et maintenu hermétiquement bouclée depuis six ans la plus gigantesque prison du monde à ciel ouvert, l’Etat hébreu, se pose en pauvre victime de roquettes que les emmurés envoient sur son territoire, histoire de se prouver à eux-mêmes que les mesures coercitives dont ils sont accablés jour et nuit par le colonisateur ne les ont pas encore transformés en zombies rampants et prêts à lécher les mains et les pieds du dompteur qui les guette du haut de son mirador, le fouet levé bien haut.
Du coup, selon un scénario bien rôdé, afin de regonfler ses muscles, sa cote de popularité à l’approche d’élections difficiles pour l’équipe au pouvoir et afin de prendre de vitesse le rival ressuscité - Olmert, le fameux général en chef de l’opération "Plomb durci" - rival politique qui se pointait sur la ligne de départ, le bourreau se métamorphose en un clin d’œil en victime pleurnicharde. Bardée de missiles plus venimeux les uns que les autres, d’avions de chasse ultra modernes, de bombardiers, de drones espionneurs et bombineurs, l’agresseur augmente à fond le son des haut-parleurs chargés de diffuser ses gémissements afin qu’ils atteignent jusqu’aux derniers indiens de la forêt vierge brésilienne et les manchots des terres australes: "Israël est attaqué, une nouvelle shoah se prépare" hurlent à tue-tête les messages complaisamment diffusés par les médias des pays occidentaux.
Tombées dans l’oreille attentive et empressée de l’oncle d’Amérique, ces lamentations déchirantes sont immédiatement reprises et répercutés de plaines en collines sous la forme de déclarations d’amour adressées à l’occupant tourmenteur et de condamnations indignées à l’égard de la victime assiégée qui - ouh! la perverse - refuse obstinément de se laisser dompter et d’offrir sa chemise et son cœur au voleur de sa terre.
"Israël a le droit de se défendre, de se défendre, …fendre …dre …dre…dre ", répète à l’envi l’écho d’outre-Atlantique.
"Israël a le droit de se défendre et de défendre ses citoyens... " répète un perroquet teuton. Après avoir persécuté les Juifs, voilà donc les Germains devenus les piteux bourreaux des Palestiniens. Perseverera diabolicum.
"Hamas est le seul responsable, …sable, …ble…ble…ble", bredouille à son tour la voix de son maître étatsunien, un dénommé Hague, responsable des haillons de feu la politique internationale de l’île grande bretonne.
Le quatrième larron du quartette otano-occidental qui porte un nom d’empereur romain, un certain "socialiste" nommé Fabius, il s’empresse de s’atteler au char anglo-saxon, mais un peu honteusement tout de même et en appelle tartuffiquement à "la retenue", tout en ânonnant, le mot d’ordre convenu: "Israël a le droit de se défendre et bla bla bla."
Quant à l’inénarrable Catherine Ashton, en bonne anglaise, elle se place dans l’ombre et le sillon de Hague. Tout est de la faute des Palestiniens. Et toc. Bien fait pour eux.
Et c’est ainsi que Jahvé est grand et qu’un permis de tuer est, une fois de plus, délivré aux dirigeants de la colonie de peuplement qui s’est installée en Palestine.
Naturellement, nous sommes là dans la description ad usum delphini de la partie émergée de l’iceberg.
Le rôle de la Realpolitik dans la question gazaouie
La Realpolitik, c’est-à-dire la vraie politique, se déroule sous la ligne de flottaison de l’iceberg.
Source: Aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/palestine/sionismes/sionisme.htm
Le rôle de la coopération économique dans le renforcement de l’union islamique
Le Caire- La stratégie de l’union islamique est une bonne solution pour résoudre les problèmes de la communauté et lutter contre les complots des ennemis.
Mostafa Al Sawaheli, professeur de langue arabe à l’université d’Al Azhar et organisateur des programmes de la section étrangère de la faculté des sciences islamiques, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que la stratégie de l’union était une bonne solution pour résoudre les problèmes de la communauté et lutter contre les complots des ennemis.
« L’économie est un domaine très important, les musulmans peuvent grâce à des activités économiques communes, réaliser l’union dont parle l’imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique. L’économie est le meilleur moyen pour la réalisation de la stratégie de l’union, tous les musulmans de quelle école qu’ils soient, doivent travailler dans ce domaine et avoir des activités de coopération économique.
Le renforcement de l’union économique permettra le renforcement de l’union diplomatique. Les musulmans pour leurs échanges, doivent choisir une monnaie commune en dehors du dollar et de l’euro, cela sera le premier pas vers une union de la communauté et l’instauration de la fraternité islamique.
Au verset 52 de la sourate Mo’menoun et au verset 92 de la sourate Anbia’ le Coran dit : « «وَإِنَّ هَذِهِ أُمَّتُكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَأَنَا رَبُّكُمْ فَاتَّقُونِ: « En vérité votre communauté est unique et je suis votre Seigneur, craignez-moi donc et soyez vertueux». Ces deux versets insistent sur l’union et l’unicité des principes islamiques, c'est-à-dire que tous les musulmans ont le même Dieu, le même prophète, le même livre, la même Qibla et surtout les mêmes responsabilités vis-à-vis des ennemis.
Le combat des musulmans contre les ennemis de l’islam et des valeurs islamiques continue, ces ennemis ne font aucune différence entre les musulmans ni entre les pays islamiques. Nous avons donc un parcours commun dans cette lutte contre les ennemis qui cherchent à mettre des obstacles sur notre chemin et à détruire notre union.
Dieu au verset 103 de la sourate Ale Imran, a dit: وَاعْتَصِمُواْ بِحَبْلِ اللّهِ جَمِيعًا وَلاَ تَفَرَّقُواْ : «Accrochez vous tous au câble de Dieu et ne vous dispersez pas » et au verset 159 de la sourate An’aam: «إِنَّ الَّذِينَ فَرَّقُواْ دِينَهُمْ وَكَانُواْ شِیَعًا لَّسْتَ مِنْهُمْ فِی شَیْءٍ إِنَّمَا أَمْرُهُمْ إِلَى اللّهِ ثُمَّ یُنَبِّئُهُم بِمَا كَانُواْ یَفْعَلُونَ »: « Tu n’as aucune responsabilité envers ceux que leur religion ont divisés et qui se sont séparés en différents groupes. Leur affaire revient uniquement à Dieu qui les informera sur ce qu’ils faisaient ».
Nous devons donc nous accrocher à cette corde, renforcer l’union islamique et constituer un pouvoir puissant et résistant face aux ennemis. Nous devons adopter des décisions communes dans le domaine militaire et même constituer une armée capable de mettre fin aux activités de division car Dieu a dit au verset 4 de la sourate Saf; «إِنَّ اللَّهَ یُحِبُّ الَّذِينَ یُقَاتِلُونَ فِی سَبِيلِهِ صَفًّا «كَأَنَّهُم بُنیَانٌ مَّرْصُوصٌ: « Bien entendu, Dieu aime les croyants qui comme un front d’acier, combattent dans son sentier ».
Dieu a rejeté le racisme, qu’il provienne de la couleur, de la race ou de la langue, et au verset 13 de la sourate Hujurat a dit: «یَا أَیُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُم مِّن ذَكَرٍ وَأُنثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوبًا وَقَبَائِلَ «لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ : « Nous vous avons tous créés d’un homme et d’une femme, et transformés en groupes et en peuples différents pour que vous vous connaissiez entre vous. Le meilleur d’entre vous en vérité, est le plus vertueux ».
Le critère de supériorité est la vertu, c’est aussi ce qu’a déclaré le Prophète(PSL) lors de son dernier pèlerinage. Par conséquent toute invitation aux divisions dans la communauté, en fonction du genre, de la confession ou de la race est rejetée par l’islam.
Il y a cependant certains obstacles à cette union, certains viennent de l’intérieur et d’autres sont imposés par les ennemis. Il y a des groupes extrémistes dans la communauté, qui mettent en relief les différences confessionnelles et créent des divisions, cela est contraire à nos enseignements sur l’union et sert les ennemis.
Les mouvements takfiristes qui existent dans la communauté, ne représentent aucune école et ne travaillent que pour eux-mêmes. Il y a aussi des groupes laïcs qui luttent contre l’islam et les valeurs islamiques. Ces deux groupes sont les principaux ennemis de la communauté et ont des positions extrémistes qui ne sont pas reconnues par l’islam qui conseille la modération et le juste milieu comme le montre le verset 143 de la sourate Baghare: «كَذَلِكَ جَعَلْنَاكُمْ أُمَّةً وَسَطًا» : « Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu ».
D’un autre coté, l’Occident a toujours cherché à diviser le monde de l’islam en créant des conflits confessionnels dans la région et dans le monde, pour imposer sa domination. Actuellement, c’est ce qui s’est passé au Soudan qui a été coupé en deux.
Les médias ont un rôle important à jouer dans l’instauration de cette unité et de cette union, et doivent dénoncer ces groupes extrémistes qui cherchent à semer la division dans leur propagande sur les chaines satellitaires, et montrer qu’ils ne représentent en aucune manière l’islam et les musulmans. Les médias doivent donner une image authentique de l’islam, c'est-à-dire d’une religion qui est opposée aux divisions et n’a rien à voir avec ces groupes », a-t-il dit.
La mère de l’imam du temps est t-elle la petite fille du roi de Rome ?
Dans le livre « Gheibat » de Sheikh Tousi, il est rapporté de Bachar ibn Souleymane vendeur d’esclave fils d’Abou Ayoub Ansari, et un chiite sincère et intègre de l’imam Ali Naki (as) et l’imam Hassan Askari (as) qui était leur voisin à Samara que : « qu’un jour, Kafour le serviteur de l’imam Ali Naki est venu auprès de moi et m’a convoqué. Et m’a dit que j’étais convoqué par l’imam je me rendis auprès de l’imam et il dit : « ô Bachar tu es l’un des fils d’Ansar, votre amitié avec les Ahl-ul-bayt (as) a toujours été consolidée si bien que vos enfants l’ont hérité. Et vous êtes des gens digne de confiance auprès de nous. Je voudrais t’accorder un mérite au nom de cette amitié et avec ce que je m’apprête à te dire, tu seras en avance par rapport aux autres chiites. Ensuite, il rédigea une lettre en caractère de langue romaine et y plaça son cachet puis retira un paquet vert contenant 220 Ashrafi et dit : «prends ceci et u vas à Bagdad et le matin de tel jour tu vas sur le pont de l’Euphrate. Lorsque le navire contenant les esclaves arrivera, et que tu passeras en revue, tu verras que la plupart des acheteurs sont des émissaires des Abbassides. Et une minorité de jeunes arabes. A ce moment, tu veilleras particulièrement sur Oumar ibn Zeyd un vendeur d’esclave. Il aura dans son lot une servante des tels traits particuliers, elle aura par exemple sur elle deux vêtements de soi et son propriétaire ne la proposera aux des acheteurs que de manière particulière.
A ce moment, tu entendras ses cris de plaintes en langue romaine derrière le rideau. Un des acheteurs dira à Oumar ibn Zeyd : « la pudeur de cette servante et son parfum me captivent. Vend la moi à trois cents dinars une autre petite servante dira en arabe : « si tu es plus riche que Souleymane, je n’ai pas d’intérêt pour toi et ne gaspille pas ton argent pour rien ! Le vendeur dira : «que faut t-il faire ? Je suis contrains de te vendre. La petite servante lui demandera : « pourquoi est ce que tu es pressé ? Attend que les acheteurs se pointent pour que mon cœur lui soit loyal, fidèle et tranquille. A ce moment, tu vas auprès du vendeur et dit : « je porte une lettre sensible que l’un des nobles hommes a écris en langue romaine et dans cette lettre, il évoque de manière explicite sa loyauté, sa noblesse, son sens de l’honnêteté. Montre la lettre à la petite servante afin qu’elle réfléchisse au sujet de son auteur. Si elle se sent intéressée et que tu également tu es d’accord, j’achète la servante j’achète la servante de sa part. Bachar Ibn Souleymane dit : « j’exécutai à la lettre ce que l’imam Ali Naki m’avait ordonné. Lorsque la petite servante vit la lettre de l’imam, elle se mit à pleurer sérieusement puis se tourna vers Oumar ibn Zeyd et dit : «vend moi au propriétaire de cette lettre et elle jura que s’il refusait de la vendre à ce monsieur, il sera parmi les perdants. Je discutai alors avec son propriétaire pour définir le prix afin qu’elle soit d’accord avec la somme que l’imam m’avait confiée. Je lui remis l’argent et je revins avec la servante joyeuse et enthousiaste à un endroit que j’avais loué à Bagdad.et là-bas, sur mon corps.
Je dis : «ça alors ! Vous embrassez une lettre dont vous ne connaissez même pas l’auteur ? Elle dit je suis Malika la fille de Yashouha fils de Keysar Roum. Ma mère est l’une des enfants de l’un des disciples de Jésus (as) et disciples et mon ascendance remonte jusqu’à Sham’oune le successeur de Jésus (as). Laisse-moi te raconter mon incroyable histoire. Mon père Keysar voulait me donner en mariage au fils de son frère alors je n’avais pas encore atteint 13 ans. Il réunit trois cents rabbins et prêtres Nazaréens parmi les partisans de des disciples de Jésus fils de Marie, 4000 personnes les Emirs, les commandants et les chefs d’armées ainsi que les dignitaires de la nation. Alors il apporta un trône décoré de différents joyaux reposant sur 40 pieds. Il avait alors installé son neveu sur ce trône, fait sortir les croix et placé devant lui des évêques avec les livres des évangiles ouverts. Subitement, les croix se détachèrent du haut, tombèrent et détruirent les pieds du trône. Mon cousin évanouit tomba s du haut du trône la couleur des visages des évêques changea. Ils étaient très secoués. Lorsque le grand des évêques vit cela, il se tourna vers mon grand père et dit : «ô roi, épargnez nous de voir cette situation consternante qui montre la disparition de la religion du Messie et du roi ! Mon grand père considéra la situation comme un mauvais sort. Alors il ordonna aux évêques de reconstituer du trône et de remettre les croix à leurs places respectives en disant : «amenez le malheureux fils de mon frère pour que je lui donne en mariage cette fille quelle soit la situation…comme on avait exécuté son ordre, ce qui s’était pour la première fois se produisit pour la seconde fois ; les gens s’éparpillèrent alors et mon grand-père revins tout triste au Harem et les rideaux tombèrent. La nuit, je fis un songe dans lequel Jésus (as), Sham’oune son successeur et un groupe d’apôtres s’étaient réunis dans le palais de mon grand père Keysar. Et ils étaient sur un lit qui brillait partout de lumière. Quelques après, Mohammad (ç) le dernier prophète son gendre et successeur entrèrent dans le palais accompagnés d’un groupe d’enfant. Issa (as) se précipita à l’accueil et lui adressa ses révérences. Mohammad (ç) dit : «ô esprit de Dieu ! Je suis venu demander la main de la fille de ton successeur Sham’oune pour mon fils. Et à ce moment, il désigna l’imam Hassan Askari. Issa fixa Sham’oune et dit : «l’honneur s’est orienté vers toi accepte cette alliance, il dit : «je suis d’accord. Alors, Mohammad monta sur une chaire et fit une déclaration et consolida le mariage entre moi son fils. Issa, les enfants et les apôtres furent témoins. Une fois réveillée, j’eu peur et je me réservais de révéler ce rêve à mon père ainsi qu’à mon grand père pour. Je l’ai toujours caché. Et depuis cette nuit, mon cœur battait pour l’imam Hassan Askari (as) si bien que je n’arrivais ni à manger ni à boire ce qui fit maigrir progressivement et je tombais malade. Mon grand père réunit tous les médecins et demanda de me guérir. Mais comme il n’eu pas réussit pas il se découragea et dit : «ô ma petite lumière, si tu as un vœu formule le et je m’efforcerai à le réaliser. Je dis : «père si vous déchainez et laissez circuler sans chaine les prisonniers musulmans et si vous leur déchainez et les sortez de prison, je penses que jésus (as) et sa mère me guériront. Mon père accepta ma demande et je manifestai en apparence que j’avais guéri, puis le mangeai un peu. Mon père devint heureux et dès lors ils respectaient les prisonniers musulmans. Quatre nuits après cet évènement, je revis dans le rêve que Fatima, Mariam et les femmes du paradis étaient venues me rendre visite. Mariam se tourna vers moi et dit : «cette femme est la maitresse des femmes du monde et la mère de ton époux. Je pris le bout de sa jupe de me lamentai ; je me plains alors que l’imam Hassan Askari n’était pas encore venu me voir. Elle répondit : « il ne viendra pas te voir car tu fais partie de ceux qui associent Dieu et tu suis la religion des Nazaréens. Voici ma sœur Mariam qui cherche refuge auprès de Dieu contre ta religion. Si tu veux que Dieu, Jésus (as) et Mariam soient fier de toi et si tu veux que mon fils vienne à ta rencontre, tu dois attester l’unicité d’un Dieu et Mohammad (ç) mon père comme le dernier des messagers. Dès que je répétais ses mots, Fatima me pris dans ses bras et s’est ainsi que je guéris. Ensuite elle dit : «à présent, il faut attendre l’arrivée de mon fils Hassan Askari je l’enverrai auprès de toi. Dès que je me réveillai, j’éprouvai en moi un incroyable désir de rencontrer l’imam Hassan Askari (as). La nuit suivante, je vis l’imam dans le rêve et en me toute plaintive, je dis : «ô bien aimé je me suis détruite par amour pour toi ! L’imam dit : «l’unique raison pour laquelle je ne suis pas venu dépend de l’appartenance à ta religion précédente. Et à présent que tu es musulman, je viendrai te rendre visite chaque soir jusqu’à ce que notre éloignement se transforme en lien. Depuis cette nuit jusqu’à présent, il ne passe pas une seule nuit sans que je ne voie l’imam dans le rêve.
Bachar ibn Souleymane dit : «que s’est t-il passé pour que tu retrouve parmi les captifs ? Elle répondit : «au cours de l’une des nuits, l’imam Hassan Askari me dit : «tel jour, ton grand père Keysar déploiera une armée pour aller combattre les musulmans. Il faut t’infiltrer dans cette armée comme une employée accompagnée de quelques servantes et il faut la rejoindre (l’armée) à partir de telle route. Ensuite, les éclaireurs musulmans fut informés et nous avaient capturés avant qu’on ne rejoigne l’armée. Et les mon histoire s’est terminé comme tu le vois. Mais jusqu’ici je n’avais pas dit à quelqu’un que j’étais la petite fille du l’empereur de Rome. Même le vieux père dont j’ai eu la part du butin de guerre n’avait même pas demandé mon nom. Mais je n’ai rien manifesté et j’ai dit : « je m’appelle Narjes » et il répondit c’est le nom des servantes ? »
Bachar dit : «je dis cet étonnant que tu sois une romaine et tu connaisses la langue arabe » elle répondit : « mon grand père avait un intérêt particulier dans mon éducation. Il avait choit une femme qui connaissait plusieurs langues qui restait auprès de moi matin et soir et elle m’apprit l’arabe et c’est ainsi que je connais bien m’exprimer en arabe.
Bachar dit : «lorsque je l’amenai à samara auprès de l’imam Ali Naki, il lui demanda : «comment as-tu vu la gloire de l’islam, l’humiliation des Nazaréens et la noblesse la famille du prophète » Elle répondit : «que voulez vous que je dise au sujet de quelques chose que vous connaissez mieux que moi ? Il dit : «je veux te donner dix milles dinars ou une récompense consistant pour que fasse partie de mes enfants. Lequel des deux préfère tu ? Elle répondit : «donnez la récompense de faire partie de vos enfants ! » Il dit : «je t’annonce la bonne nouvelle tu auras un enfant qui commandera l’Est et l’Ouest du monde. Il nettoiera le monde de l’injustice et le comblera de la justice. Je dis : «de quel mari sera cet enfant ? L’imam répondit : « avec l’homme dont le messager de l’islam dans telle nuit de tel mois de telle année romain était venu demander ta main. Cette nuit Issa fils de Mariam et son successeur t’ont donné en mariage ! Elle dit : « à ton fils adoré » il répondit : « le connais tu ? » elle répondit depuis l’année où la dame Fatima m’a islamisé, il n’y pas une nuit qu’il a manqué sans me rendre visite.
Alors, le dixième imam dit à « Kafour » son servant : «demande à sœur Hakima de venir me voir. Et lorsque cette femme respectueuse vint, il dit : « chère sœur voici la femme dont je t’avais parlé ; Hakima khatoune serra cette femme longtemps dans ses bras et exprima la joie de l’avoir vu. Alors l’imam Ali Naki dit : «tante amène là chez elle et apprend lui les obligations de la religion, les actes recommandés car elle est la femme de mon fils Hassan et la mère du guide la famille de Mohammad (ç).[1]
[1] - Behar ul anouar al Jami’a li Dourar Akhbar A’immatoul At’har , Mohammad Baqir Majelisi, vol 51, page 6 –10 ; id, vol 13 traduction de Ali Dawani (l’imam Mahdi le promis), page 182 – 198, Darul koutoub ul islamiyya, Téhéran, 1378 hégire solaire, 28ème impression ; Rosat-ul wa’izine de Faytal Neyshabouri, vol 1, page 252 -255, les éditions Razi, Qom ; Kamaloudine de Sheikh Sadouq, vol 2, page 416 – 423, les éditions islamiques, Téhéran, 1395 hégire solaire.