تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 18 janvier 2013 08:32

Plus de 11 % des Français achètent halal

les consommateurs français sont 11,4 % à acheter régulièrement ou occasionnellement des produits halal, et 5,3 % des produits casher, d’après les résultats d’un sondage mené par l’institut Toluna pour l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).

Les résultats de l’enquête réalisée par Internet en France et en Belgique, du 20 au 30 décembre 2012, auprès d'un échantillon de 2009 personnes, indiquent également que les consommateurs belges sont 10,6 % à acheter des produits halal et 3,1 % à se fournir en produits casher.

Selon saphirnews, la consommation de ces deux types de produits dans l’Hexagone est en augmentation depuis plusieurs années. A présent, un consommateur sur sept achète casher ou halal. Les acteurs du marché le constatent et investissent particulièrement le marché du halal. C’est le cas de marques nationales et spécialisées comme Isla Délice, Fleury Michon, Herta, des marques de distributeurs (Casino, Carrefour...) mais aussi d’enseignes spécialisées.

Toujours d’après le sondage Toluna, 78% des personnes sondées pensent que les produits halal et casher doivent avoir un rayon spécialisé plutôt que d'être présentés dans le rayonnage habituel du produit. Près de 20 % de moins, 56 %, estiment qu’il faudrait un emplacement spécifique pour les produits bio, et encore moins, 46 %, pour les produits issus du développement durable et du commerce équitable.

« Ces résultats confirment que le casher et halal sont des marchés émergents pour les fabricants et la grande distribution, d'où le succès du marketing ethnique. Cette offre s'ajoute aux différents labels et appellations existants (bio, développement durable, label Rouge, santé, minceur...). Les rayons de supermarchés ont bien changé en quelques années : la consommation de masse fait place à des approches plus segmentées », constate Philippe Guilbert, le directeur général de Toluna, rapporte Emarketing.fr.

En leur accordant cette place, la grande distribution contribue toujours plus à la croissance de la consommation de ces produits et tout particulièrement au halal qui, affichant un taux de croissance double de celui du bio, séduit à l'envi les industriels.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, a déclaré mardi qu'un décret religieux (fatwa) concernant l'interdiction des armes nucléaires est obligatoire en République islamique, qui est prête à l'enregistrer comme un "document international".

En février 2012, le leader suprême iranien, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le pays considère la recherche et l'acquisition d'armes nucléaires comme un "péché".

S'adressant aux journalistes lors de son point de presse hebdomadaire, M. Mehmanparast a déclaré que l'Iran a répété son opposition à l'utilisation d'armes de destruction massive (ADM) et est "prêt pour que cette fatwa soit enregistrée comme un document international".

L'enregistrement de la fatwa comme un document international aidera à désarmer les pays occidentaux, qui tentent d'imposer leurs points de vue sur l'Iran, a-t-il souligné, exhortant un terme à la querelle entre l'Occident et l'Iran sur le programme nucléaire de ce dernier.

Les remarques du porte-parole sont venues un jour avant le nouveau tour de négociations entre l'Iran et une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Téhéran.

L'Iran et l'AIEA a tenu une réunion en décembre 2012 sur les questions en suspens des activités nucléaires de l'Iran. Les deux parties ont annoncé des progrès dans leurs négociations vers un accord qui, selon l'AIEA, pourrait lui permettre de reprendre l'enquête sur les installations nucléaires de l'Iran.

L'AIEA souhaite la finalisation du cadre lors du nouveau tour de discussions à Téhéran mercredi et le début de sa mise en œuvre bientôt.

Mardi, le porte-parole iranien a exprimé l'espoir que "tous les droits nucléaires" de son pays soient reconnus et que le nouveau tour de négociations avec l'AIEA portent des fruits dans un proche avenir.

L'Iran est également prêt à prendre des mesures pour répondre aux préoccupations concernant la technique de ses activités nucléaires, a-t-il conclu.

Au moins 17 personnes ont été tuées et 168 blessées au cours d'une vague d'attentats survenue mercredi matin à Bagdad et au nord de l'Irak, a-t-on appris de sources médicale et sécuritaire.

L'attentat le plus sanglant s'est produit à Kirkouk, à 240 km au nord de Bagdad, lorsqu'un kamikaze a fait exploser une voiture piégée, tuant au moins 10 personnes et blessant 140 autres, a indiqué Sadiq Omar Rassoul, chef des services sanitaires de la province.

Kirkouk, où cohabitent Arabes, Kurdes et Turkmènes, fait partie d'une bande de territoire que revendiquent aussi bien le gouvernement central irakien que la région autonome du Kurdistan irakien.

Un peu plus au sud, à Touz Khourmatou, deux civils ont été tués dans l'explosion d'une voiture piégée, également conduite par un kamikaze. L'attaque visait des assaïch, des forces de sécurité kurdes, et s'est produite à proximité de locaux de l'Union patriotique du Kurdistan du président irakien Jalal Talabani. Au moins 26 personnes ont été blessées.

A Bagdad, trois attaques distinctes ont fait cinq morts, dont trois policiers.

Les attentats n'ont pas été revendiqués, mais l'Etat islamique d'Irak, branche d'Al-Qaïda dans le pays, mène régulièrement des attaques dans l'espoir de déstabiliser le gouvernement et d'attiser les tensions religieuses.

L’Imâm Rizâ (a.s) a dit : La prière en commun est supérieure à la prière individuelle au point qu’une rak‘at de prière en commun équivaut à mille rak‘at de prière individuelle. Bihâr ul-Anwâr/ vol.88/p.4

Le huitième Imam des chiites a egalement dit à ce sujet:

La prière en commun a été placée parmi les commandements religieux afin que la sincérité, la croyance en l’Islam et les pratiques de dévotion apparaissent ; ainsi les peuples de l’occident et de l’orient peuvent réaliser les preuves divines qui viennent appuyer la manifestation des piliers de la justice ; de ce fait, l’impiété et l’hypocrisie ne peuvent demeurer face à la vérité ainsi que l’obscurité face à la clarté et donc, se désagrègent.

Par ailleurs, les personnes qui prétendent à la foi par leurs langues et méprisent la prière sont obligées de participer à la prière en commun et ainsi, les actes des gens de la com-munauté s’unifient. Les gens de la communauté se connaissent en participant à la prière en commun et peuvent s’entraider afin de résoudre les problèmes de la société, afin de préserver la religion et d’éviter de commettre des péchés.

Bihâr ul-Anwâr/vol.88/p.12

Le ministère israélien du Logement a publié mercredi des appels d'offres pour 198 nouveaux logements dans des colonies de Cisjordanie occupée, selon l'observatoire anticolonisation Terrestrial Jerusalem.

Ces appels d'offres surviennent à moins d'une semaine d'élections législatives dont le Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu, qui cherche le soutien du lobby des colons, est donné grand favori.

L'Administration foncière israélienne a publié de nouveaux appels d'offres pour 84 unités à Hébron et 114 à Efrat, une colonie proche de la ville palestinienne de Bethléem, a précisé à l'AFP Danny Seideman, le directeur de Terrestrial Jerusalem.

Par ailleurs, dans un rapport diffusé mercredi, l'ONG La Paix Maintenant a indiqué que 2012 avait été une année record en matière de colonisation, le gouvernement de M. Netanyahu ayant donné son feu vert à 6.676 nouveaux logements dans les implantations de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

lundi, 14 janvier 2013 22:04

Iran : Un "printemps pétrolier"

« La mise en œuvre de 250 milliards de dollars de projets pétroliers ressemble à un printemps pour l’industrie pétrolière de l’Iran », s’est félicité le ministre iranien du Pétrole.

« Nous avons élaboré trois projets pour contrer les sanctions anti-iraniennes dont la mise sur pied d’un Fond pour le soutien aux acteurs de l’industrie pétrolière », a annoncé le ministre iranien du Pétrole, Rostam Qassemi.

A la tribune du quatrième Festival de recherches et de technologie de l’industrie pétrolière, le ministre du Pétrole s’est exprimé en ces termes : « 750 millions mètres cube de gaz et 1.2 million de baril de gaz liquéfié seront bientôt produits au champ Pars du Sud ».« Si les sanctions anti-iraniennes avaient imposé à un pays autre que l’Iran, il aurait vu ses activités gelées à 100% tandis qu’en Iran plus de 105 mille personnes travaillent actuellement à Pars Sud », a-t-il ajouté.

Il a ensuite fait part de la mise sur pied d’un Conseil chargé de mettre en œuvre de nouveaux projets dans le domaine du pétrole.« Le ministère du Pétrole vise à créer un Fon pour le soutien aux acteurs de l’industrie pétrolière », a déclaré monsieur Qassemi avant d’ajouter : « les technologies iraniennes seront exploitées grâce au soutien des investisseurs et des acteurs de l’industrie pétrolière ».

Les inspecteurs de l'AIEA retournent mercredi à Téhéran pour signer un accord visant à faire toute la lumière sur son programme nucléaire, une rencontre suivie de près avant la reprise prochaine de négociations avec les grandes puissances.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, gendarme de la non-prolifération nucléaire, a toutefois douché les espoirs d'une percée: Je ne suis pas forcément optimiste, a confié le Japonais Yukiya Amano lors d'une conférence de presse à Tokyo vendredi.

Le chef des inspecteurs de l'agence de l'Organisation des Nations Unies (ONU), le Belge Herman Nackaerts, était pourtant revenu de mission à Téhéran à la mi-décembre en proclamant sa confiance de signer dès le 16 janvier un accord de vérification -- ou approche structurée dans le jargon de l'AIEA -- de tous les points en suspens soulevés par l'agence dans son rapport de novembre 2011, y compris une visite à la base militaire de Parchin.

De récentes déclarations du chef du programme nucléaire iranien, Fereydoun Abbassi Davani, semblant exclure une visite à Parchin dès janvier, ont refroidi l'atmosphère.

Ainsi l'Iran insiste pour avoir accès aux documents cités par l'AIEA dans son sévère rapport de novembre, requête refusée par l'agence. La République islamique lui reproche de fonder ses conclusions sur des preuves falsifiées provenant de services secrets comme la CIA américaine ou le Mossad israélien.

Les forces armées américains ont fourni un "appui technique" à un raid infructueux lancé par les commandos français samedi en Somalie, a indiqué dimanche le président américain Barack Obama.

Dans une lettre au Congrès américain, M. Obama a affirmé que les forces américaines avaient fourni "un appui technique aux forces françaises"en Somalie.

Le président a déclaré qu'il avait ordonné aux forces américaines de soutenir les opérations de sauvetage pour "promouvoir les intérêts de la sécurité nationale américaine".

Les commandos français ont lancé samedi à l'aube un raid visant à libérer Denis Allex, un agent des services secrets détenu depuis 2009 en Somalie. Toutefois, la mission s'est soldée par un échec, les Français ayant indiqué que tout donnait à penser que Denis Allex avait était tué par ses geoliers lors du raid. Au moins un soldat français et 17 insurgés ont trouvé la mort dans l'opération.

La Russie a déclaré dimanche que l'éviction du président syrien Bachar al-Assad du pouvoir ne figurait pas dans les accords internationaux et a jugé qu'elle était impossible à mettre en oeuvre.

Nos partenaires sont convaincus qu'il est indispensable préalablement d'évincer Bachar al-Assad du processus politique, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par les agences russes.

C'est une condition préalable qui n'est pas contenue dans le communiqué de Genève (adopté en juin par les grandes puissances, ndlr) et qui est impossible à mettre en oeuvre, car cela ne dépend de personne, a-t-il ajouté, à l'issue d'une rencontre en Ukraine avec son homologue ukrainien, Leonid Kojara.

Moscou avait déjà insisté samedi sur l'importance du plan de Genève adopté le 30 juin par le Groupe d'action sur la Syrie réunissant notamment les grandes puissances.

Ce plan prévoit la mise en place d'un processus de transition politique réunissant toutes les parties au conflit, et il est désormais promu par l'émissaire international Lakhdar Brahimi.

Mais il prête à des interprétations divergentes, Washington estimant qu'il ouvre la voie à l'ère post-Assad, tandis que Moscou et Pékin, soutiens de Damas, affirment qu'il revient aux Syriens de décider de leur avenir.

La France a confirmé dimanche mener des des raids aériens près de la ville Gao, dans le nord du Mali, détruisant des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des groupes armés.

Cette mission a été effectuée par quatre Rafale qui ont décollé de France et qui viennent renforcer le dispositif aérien français, indique le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué.

L'aviation de chasse française a visé et détruit ce dimanche plusieurs cibles dans le nord du Mali à proximité de Gao, dit-il.

Après de premières opérations depuis vendredi au nord de Mopti, dans le centre du Mali, l'aviation française a cette fois frappé au nord de la ligne qui divise le sud du pays.