تقي زاده

تقي زاده

lundi, 07 janvier 2013 13:30

La négociation avec l’Amérique

Les négociations qui sont menées sous les menaces et les pressions ne sont pas de véritables négociations. Il n’est pas acceptable que l’un des côtés de négociations menace et pressurise l’autre côté d’une manière impérialiste, impose des sanctions et montre une main de fer et en même temps crier que les deux parties doivent s’asseoir à une table et négocier. Ce ne sont pas considérées comme des négociations.

Nous ne nous engagerons avec personne dans ce genre de négociations. Par conséquent, l’Amérique a toujours entré dans l’arène des négociations dans ce sens.

L’Amérique n’entre pas dans les négociations de manière honnête. L’Amérique y entre d’une manière impérialiste. Et nous, nous n’allons pas négocier avec tout pays qui fait un geste impérialiste. Ils doivent mettre de côté leurs tendances impérialistes. Ils doivent mettre de côté les menaces. Ils doivent mettre de côté les sanctions. Ils ne doivent pas supposer un résultat prédéterminé pour les négociations.... La République islamique ne céderait pas à de telles pressions, et elle répondra à toutes les pressions de sa propre manière.

S’ils n’ont pas recours à l’intimidation et descendent de l’échelle de l’impérialisme - qui est une échelle pourrie- nous n’aurons pas de problèmes avec les négociations. Mais les négociations sont impossibles tant qu’ils se comportent de cette manière.

lundi, 07 janvier 2013 13:24

Ben Laden: la CIA nie l'acte de torture

Les techniques d'interrogatoire utilisées sur certains détenus pour localiser Oussama ben Laden n'étaient pas des actes de torture, a affirmé dimanche l'ancien responsable de ce programme de la CIA. Elles ne ressemblaient en rien aux scènes du film sur la traque du chef d'Al-Qaïda, selon lui.

"Personne n'a été ensanglanté ou frappé pendant le programme de techniques d'interrogatoire renforcées que j'ai supervisé de 2002 à 2007", écrit José Rodriguez, dans une chronique du "Washington Post".

L'ancien responsable a tenu à intervenir dans la controverse qui agite le renseignement américain sur le film "Zero Dark Thirty", qui sort sur la plupart des écrans aux Etats-Unis, le 11 janvier. Le long métrage, bien placé dans la course aux Oscars, s'ouvre sur une scène de torture de détenus qui finissent par livrer des informations essentielles à la localisation de Ben Laden.

"Personne n'a été pendu au plafond. Les réalisateurs du film ont emprunté les scènes des colliers pour chiens aux abus commis par le personnel militaire à (la prison) d'Abou Ghraib en Irak. Rien de tel n'a jamais été commis dans les 'prisons dites secrètes' de la CIA", écrit M. Rodriguez.

Autorisation de Washington

"Pour donner la moindre claque sur le visage d'un détenu, les responsables de la CIA devaient recevoir une autorisation écrite de Washington", dit-il.

"Les détenus avaient la possibilité de coopérer. S'ils étaient récalcitrants et qu'on avait des raisons de croire qu'ils détenaient des informations cruciales, ils étaient soumis - avec l'accord de Washington - à certaines techniques renforcées, comme être attrapé par le col, privé de sommeil, ou en de rares occasions, soumis à une simulation de noyade".

M. Rodriguez admet que trois des "pires terroristes de la planète", actuellement détenus à Guantanamo, ont ainsi subi une simulation de noyade pour les "inciter à coopérer", en utilisant des "petites bouteilles d'eau et non un seau" comme on le voit dans le film.

Le CIA a des prisons secrètes dans différents pays où les détenus subissent des torutres et sont privés d'un jugement fiable.

Le président syrien Bachar al-Assad a prononcé, dimanche, à Dar al-Opéra (maison de l'opéra) à Damas une allocution dans laquelle il a abordé les derniers développements en Syrie et dans la région.

"Je regarde les visages des mes compatriotes, tous tristes et mélancoliques, les yeux des enfants d'où s'est effacé le sourire, et les mains des vieilles femmes levées au bon Dieu le priant pour un fils, une fille ou un petit-fils". Par ces mots le président al-Assad a commencé son discours ajoutant: "Nous nous rencontrons aujourd'hui alors que la souffrance règne en Syrie d'où la sécurité et la sûreté s'est absentée, que des mères ont perdu leurs fils, des familles ont perdu leur chef, des enfants devenus orphelins, des martyrs, des déplacés et des portés disparus".

Selon sana, le président Bachar al-Assad a rappeé que les nuages noirs cachent les rayons du soleil, c'est vrai, mais elles apportent la pluie, la pureté et l'espoir.

"Du sein de la douleur naît l'espoir et du fond de la souffrance les meilleures solutions peuvent être tirées", a fait noter le président al-Assad, faisant remarquer que l'état affectif seul ne suffit pas pour compenser la perte de ceux qu'on aime, rétablir la sécurité dans le pays ou bien assurer le pain, l'eau et le médicament.

"Les sentiments de la douleur, de tristesse, de défi et de résolution sont une énergie géante, et la Syrie ne sortira de son épreuve que lorsque cette énergie serait transformée en mouvement national généralisé qui sauvera le pays de l'offensive féroce sans précédent dans l'histoire de la région qui la vise", a poursuivi le président al-Assad, ajoutant que le mouvement national est le baume pour les blessures qui ont touché profondément la société et le seul à préserver la Syrie géographiquement et à la rendre plus forte sur les plans social, culturel et moral.

Il a fait noter dans ce sens qu'il est de la responsabilité de chaque citoyen de donner quelque chose, quoique simple qu'il considère. La Patrie est à tous et nous le défendrons tous, chacun dans ses possibilités", a-t-il insisté, ajoutant que par l'idée, par la position, par l'édification et par la préservation des biens du peuple on défend la patrie.

"Comme l'offensive est portée à toute la patrie, chaque citoyen avait compris que le négativisme et laisser la chose au temps pour résoudre le problème c'est aller par le pays vers l'abîme", a-t-il averti, poursuivant que ne pas participer aux solutions fait retourner a patrie en arrière.

"Beaucoup, étant tombés dans la piège en leur avoir présenté la question comme conflit entre régime et opposition, ou comme conflit de pouvoir, s'étaient mis à l'écart et observé le silence et la neutralité. Il est de notre devoir tous de redresser la vision vers la boussole qu'est la patrie, parce que le conflit est en effet, entre la patrie et ses ennemis, entre le peuple et les tueurs criminels, entre le citoyen, son pain, son eau, son réchauffement, et celui qui les en prive, et entre la sécurité et la peur", a-t-il expliqué.

Et de poursuivre: "Ils ont tué les innocents et les civils pour éteindre la lumière dans notre pays, assassiné les compétences et les cerveaux pour répandre leur ignorance, saboté les infrastructures édifiés par les fonds du peuple pour le laisser souffrir dans sa vie, privé les enfants d'aller à l'école pour détruire l'avenir du pays, saboter l'électricité, les communications et le ravitaillement de carburant pour laisser les enfants et les vieillards souffrir du froid et manquer de médicaments, et ce qui montre le plus leur barbarie c'est leur actes contre les silos et le vol du blé et de la farine", se demandant: "Est-ce un conflit sur un poste? Où bien c'est un conflit entre la patrie et ses ennemis? Est-ce un conflit sur le pouvoir ou bien une vengeance contre le peuple qui n'a pas donné aux terroristes le mot clé pour démembrer la Syrie et la société syrienne?".

"A début, ils l'avaient donnée comme une "prétendue" révolution. Mais le peuple s'en était révolté

Les nuages noirs cachent les rayons du soleil, c'est vrai, mais elles apportent la pluie, la pureté et l'espoir.

et leur avait refusé la couveuse populaire. Ils ont alors voulu l'imposer par l'argent, l'information et par l'arme, à commencer clandestine. Echouant, ils ont battu les masques du "pacifique" et laisser paraître les armes qu'ils utilisaient en effet dès le début mais clandestinement et commençaient par tenter de conquérir les villes d'après lesquelles ils entendaient attaquer, comme les loups, les autres villes. Ils ont frappé barbarement; mais à chaque coup, le peuple, conscient et ferme, les avait démasqués et les avait bannis. A ce stade ils avaient décidé de se venger de ce peuple en répandant arbitrairement le terrorisme et partout", a poursuivi le président al-Assad, ajoutant: "Ils l'appelaient révolution et elle en est tout à fait loin".

Le président al-Assad a fait noter qu'une révolution repose sur une pensée. "La révolution, pour en être une, a besoin des personnes de pensée, où est-ce cette personne dans cette révolution? A besoin d'un leader, où en est-il? Les révolutions se basent sur la pensée et le savoir et non sur l'ignorance, vise à promouvoir le pays et non à la mener des siècles en arrière, s'emploie à répandre la lumière dans la société et non à priver le peuple de l'électricité".

Et de poursuivre: "S'appelle révolution celle d'un peuple et non celle des personnes importées de l'extérieur pour se révolter contre le peuple; la révolution se fait pour et non contre les intérêts du peuple. Dites donc, cette dite révolution en est une?, et ceux dite révolutionnaires, le sont-ils? Non, ceux ne sont qu'un groupe de criminels".

Le président al-Assad a fait noter que derrière ceux-ci, des takfiris travaillaient dans les rangs arrières par des opérations d'explosion et de tuerie collective, laissant les gangs agir et les soutenant. "Mais à la limité de l'effondrement grâce aux coups portés, la main dans la main, par l'armée et le peuple, ils s'étaient vus obligés à passer aux lignes premières prenant en main le gouvernail du navire du sang et de la tuerie". "Parce que la pensée takfirie n'est pas de notre pays, ils avaient du l'importer.

L'équation alors s'était renversée: Takfiris, terroristes, Qaïda, arrivent de partout sous titre de Djihadistes pour diriger les opérations terroristes sur le terrain, alors que les personnes armées, ayant échoué, passaient aux rangs arrières jouant le rôle de serviteurs et dans les meilleurs cas, d'espions ou d'agents contre leurs compatriotes au compte des assassins qui ne parlent qu'égorgement et mutilation", a expliqué le président a-Assad, poursuivant: Ce sont ceux-ci que nous combattons. Beaucoup parmi eux ne sont pas des Syriens. Ils étaient venus en Syrie avec de fausses notions qu'ils appelaient Djihad et qui sont les plus éloignées du Djihad comme de l'Islam.

Le président al-Assad a trouvé opportun de rappeler comment avait poussé ce genre de terrorisme "Nourri il y a trois décennies par l'occident, et par les fonds arabes en Afghanistan". "Sa mission de disloquer l'Union soviétique et de le faire sortir de l'Afghanistan achevée, il s'est déchaîné et commencé à frapper dans le monde arabe et dans le monde islamique, et passé ensuite en occident. Ils avaient tenté de s'en débarrasser par une guerre en Afghanistan, puis par différents moyens après l'invasion de l'Irak, sans réussir; ce terrorisme persistait, se répandait et commençait à s'introduire dans les sociétés occidentales. L'occasion s'était présentée aux forces occidentales, à la faveur des événements dans le monde arabe, notamment en Syrie, pour transférer le plus grand nombre de ces terroristes en Syrie la leur présentant comme terre de Djihad, ainsi elles se débarrasseraient à la fois de deux gênants: Elles en finiraient avec les terroristes et affaiblirait la Syrie, nœud gênant pour l'occident".

Le président al-Assad s'est rappelé une organisation travaillant sur la question du terrorisme, qui avait publié il y a un mois environs un rapport sur le recul des actes terroristes en Asie est et centrale. "C'est vrai puisque la majorité des terroristes en Syrie y étaient venus de ces pays; alors qu'autres étaient venus des pays occidentaux", a précisé le président al-Assad, mettant l'accent

Ils ont tué les innocents et les civils pour éteindre la lumière dans notre pays.

sur la gravité de l'accès de ces terroristes dans la société non seulement au niveau sécuritaire mais encore idéologique et social. "Au niveau sécuritaire il n'est pas impossible qu'on les repousse mais quand ce genre d'idéologie s'infiltrent dans une société, cette société devient un monstre", a avertit le président al-Assad, affirmant qu'il est de notre devoir de passer au-dessus de nos différends et de nous unifier pour affronter ce danger.

Le président al-Assad a souligné que la crise a d'autres dimensions qui ne sont pas uniquement intérieures. "Ce qui se passe à l'intérieur est claire à celui qui veut voir", mais il y en a aussi ceux au niveau régional qui veulent la partition de la Syrie, d'autres cherchaient à l'affaiblir, certains fournissaient les fonds et les armes aux criminels et les entraînaient. Des pays de la région fondés sur l'occupation et l'agression, nous ne sont pas étonnés de ce qu'ils faisaient. Des pays voisins ont fait tort à la Syrie et à son peuple pour l'affaiblir et le dominer. Et d'autres se cherchaient une place qui lui manque dans l'histoire mais qu'ils l'avaient écrit par le sang des innocents du peuple arabe, syrien particulièrement", a-t-il expliqué, ajoutant que la Syrie et son peuple sont plus forts et plus fermes et que le peuple de Syrie leur promet qu'il ne l'oubliera pas.

Quant au niveau international, le président al-Assad a tenu à assurer que la Syrie était et restera libre et souveraine et qu'elle n'acceptera ni la soumission ni la tutelle, "la chose qui avait dérangé l'Occident et le dérange encore".

"L'occident avait voulu exploiter les événements intérieurs pour faire sortir la Syrie de l'équation politique dans la région, pour s'en finir avec ce nœud et la pensée de la résistance, et pour nous transformer en acolytes comme beaucoup d'autres qui nous entourent", a dit le président al-Assad, faisant noter que la communauté internationale n'est pas seulement l'Occident, qu'il y a beaucoup de pays dans le monde, dont en tête la Russie, la Chine et le groupe de BRICS, qui refusent toute intervention dans les affaires des pays et la déstabilisation de la région et qui respectent la souveraineté, l'indépendance de la Syrie et la liberté de sa décision. Il a tenu à leur adresser, tous, les remerciements, et l'expression du respect et de l'estime.

En ce qui concerne la solution de la crise en Syrie, le président al-Assad a estimé qu'on ne peut pas parler du règlement de la crie sans prendre en considération les trois facteurs intérieurs, régionaux et internationaux. "Toute mesure ne prenant pas en considération ces facteurs ne serait d'aucun d'effet

Sur le plan intérieur, a indiqué le président al-Assad, certain avaient considéré le conflit comme étant entre opposition et un pro-régime. Pour mois, il ne l'était pas. Un tel conflit dans le monde civilisé se porte sur la manière d'édifier et d'évoluer la patrie et non de le détruire et de la faire retourner des décennies en arrière. L'équation opposition et pro-régime est entre l'intérieur et l'intérieur. Quand l'une des deux parties serait liée à l'extérieur, l'équation devient entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'indépendance de la Patrie et l'hégémonie, entre son maintenu souveraine et son occupation politiquement. La question passe alors à une question de défense de toute la patrie, et tous alors s'unifient pour affronter l'agression venue de l'extérieur. Donc quand on parle de l'opposition de l'extérieur nous n'entendons pas le lieu de leur présence, mais celui où elle avait mis son cœur et son esprit, leurs rapports et leurs paris, et surtout leur financement. Il y en a beaucoup qui habitent à l'étranger mais qui défendaient la patrie".

"La question donc n'est pas seulement celle d'opposition et de pro-régime, ou d'armée face à des gangs et à des tueurs. Nous sommes devant un état de guerre par excellence. Nous affrontons une agression extérieure féroce inédite avec une nouvelle forme plus dangereuse et plus meurtrière que les guerres traditionnelles car elle n'utilisait pas ses outils pour frapper mais se servait de certains syriens avec nombre d'étrangers pour l'exécuter", a indiqué le président

Takfiris, terroristes, Qaïda, arrivent de partout sous titre de Djihadistes pour diriger les opérations terroristes sur le terrain.

al-Assad affirmant que ce genre de guerre doit être affronté par la défense de la patrie parallèlement avec la réforme, nécessaire pour nous tous, qui ne changera pas peut être pas dans cette guerre mais frtifie le pays et l'unité nationale.

Le président al-Assad a tenu à souligner que "la réforme sans sécurité comme sécurité sans réforme, l'une ne réussit pas sans l'autre. Ceux qui ont à plusieurs reprises déclaré que la Syrie a choisi la solution sécuritaire, ne voient et n'entendent pas. Nous avons dit, à maintes reprises: Réforme et politique d'une main et lutte contre le terrorisme de l'autre", a poursuivi le président al-Assad, s'adressant à ceux qui renversent dans ce sens les faits: Quand une personne subit une agression et se défend, nous disons qu'elle se défend ou choisit la solution sécuritaire. " Lorsque l'Etat défend le peuple et le peuple défend la patrie pourquoi on dit qu'ils ont choisi la solution sécuritaire ?", s'est interrogé le président al-Assad.

Il a insisté sur le fait que la défense de la patrie est un devoir juridique, constitutionnel et légitime et c'est indiscutable. Il a qualifié d' "incorrectes" toutes les paroles sur le choix de l'Etat de la solution sécuritaire. "Nous n'avons pas choisi la guerre mais celle-ci s'était imposée à la Syrie", a-t-il indiqué.

"Nous n'avons pas refusé le règlement politique que nous avions proclamé dès le ۱er jour à travers son fondement essentiel à savoir le dialogue. Mais avec qui nous allons mener le dialogue? Avec ceux qui ont une pensée extrémiste et qui ne sachent que le langage de sang, de tuerie et de terrorisme, avec des gangs qui prennent leurs instructions de l'étranger, notamment des pays régionaux dont les responsables connaissent que la sortie de la Syrie de sa crise enterrera leur avenir politique, ou bien avec des marionnettes fabriquées par l'Occident? Le dialogue serait avec le maître et non pas avec le disciple", a affirmé le président al-Assad qui a précisé que c'est l'Occident, qui est d'origine colonialiste et le créateur de la politique de division et de conflit confessionnel qui a fermé la porte devant le dialogue.

"Ceux qui parlent seulement de la solution sécuritaire et ferment les yeux devant ces faits, sont ignorants ou bien humiliants qui présentent la patrie aux criminels et à ceux qui sont derrière et qui vendent gratuitement le peuple et les sangs des martyrs, ce que nous ne permettrons pas", a-t-il indiqué.

Il a affirmé que la solution doit être globale basée sur des axes qui sont la solution politique, la lutte contre le terrorisme et la solution sociale.

Au sujet de la solution sociale, il a abordé des modèles appliqués à Homs et à Daraa où la situation s'améliore grâce à des nationalistes qui ont procédé à certaines initiatives entre l'Etat et des personnes impliquées dans les événements, soient des personnes armées et des terroristes. "Ces initiatives avaient des résultats très importants sur le terrain", a-t-il souligné. Il a tenu à remercier ces nationalistes qui n'appartiennent pas à des partis et qui n'ont pas un programme politique.

"Nous tendrons toujours la main au dialogue. Nous dialoguerons avec toute personne contraire à notre politique et qui s'oppose à nos positions. Nous dialoguerons avec des partis et des individus n'ayant pas vendu leur patrie à l'étranger et avec ceux qui jettent les armes. Nous serions des partenaires sincères à toute personne nationaliste travaillant dans l'intérêt de la Syrie, de sa sécurité et de son indépendance", a-t-il ajouté.

Le président al-Assad a indiqué qu'à partir des constantes de principe, dont la souveraineté de l'Etat, l'indépendance de sa décision, et des principes de la charte de l'ONU et de la loi internationale qui confirment la souveraineté des pays, leur indépendance, leur intégralité territoriale et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et partant de la foi en la nécessité du dialogue entre les Syriens sous une direction syrienne pour rétablir la sécurité et la stabilité en Syrie, la solution politique en Syrie sera comme suivant:

La ۱ère étape: Premièrement, les pays régionaux et internationaux concernés respectent l'arrêt du financement, de l'armement et de l'hébergement des personnes armées parallèlement

La Syrie était et restera libre et souveraine et elle n'acceptera ni concession ni tutelle

avec l'arrêt de leurs actes terroristes pour faciliter le retour des déplacés à leurs foyers avec sécurité, c'est ensuite que les opérations militaires des forces armées prendront fin tout en sauvegardant leur droit à riposter en cas de toute agression menaçant la sécurité du citoyen et de la patrie ou contre les établissements publics et privés. Deuxièmement, trouver un mécanisme pour s'assurer du respect par toutes les parties de l'article précédent et du contrôle des frontières. Troisièmement, le gouvernement actuel commence des contacts intensifs avec toutes les composantes de la société syrienne pour tenir une conférence de dialogue national à laquelle participeront toutes les forces désireuses de trouver une solution à la crise en Syrie.

Et le président al-Assad de poursuivre: "La ۲ème étape: L'actuel gouvernement appelle à tenir une conférence de dialogue national global pour parvenir à une charte nationale qui sauvegarde la souveraineté de la Syrie et l'intégrité territoriale, refuse toute intervention dans ses affaires, rejette le terrorisme et la violence sous toutes ses formes et trace l'avenir politique de la Syrie et le système constitutionnel et judiciaire, les traits politiques et économiques et les nouvelles lois sur les partis, les élections et l'administration locale. La charte sera ensuite soumise au référendum populaire pour la formation par la suite d'un gouvernement élargi représentant toutes les composantes de la société syrienne et l'organisation d'un référendum populaire sur la constitution. Après l'adoption de la constitution, le gouvernement élargi adoptera des lois faisant l'objet d'un accord lors de la conférence du dialogue conformément à la nouvelle constitution, dont la loi des élections, pour organiser des nouvelles élections parlementaires".

Quant à la ۳ème phase, le président al-Assad a dit que cette phase comprend la formation d'un nouveau gouvernement conformément à la constitution, la tenue d'une conférence générale de réconciliation nationale, l'amnistie des détenus du fait des événements tout en maintenant les droits civils, et la réhabilitation des infrastructures, la reconstruction et l'octroi des indemnités aux citoyens endommagés du fait des événements.

Le président al-Assad a ajouté que ces trois étapes sont les traits principaux d'une solution politique et les simples titres qui ont besoins de détails que le gouvernement s'en occupera pour présenter cette vision comme initiative dans les prochains jours.

Il a tenu à rassurer que le gouvernement ne s'arrête pas sa lutte contre le terrorisme tant qu'il y a un terroriste en Syrie et que cette initiative ne signifie absolument pas d'être tolérant dans la lutte contre le terrorisme.

"Cette initiative est adressée à tous ceux qui veulent le dialogue et une solution politique dans un proche avenir en Syrie", a-t-il fait noter, soulignant que "nous écoutons beaucoup de refus par des parties connues et nous disons: Pourquoi vous refusez des choses qui ne sont pas adressées à vous", a-t-il indiqué.

Le président est de poursuivre: "Toute initiative lancée par une partie, une personnalité ou un Etat doit se baser sur cette vision syrienne. Toute initiative est une aide initiative et non pas un substitut", ajoutant:"Si on se demande comment des initiatives étrangères pourront nous aider car il y des axes: le travail politique et la lutte contre le terrorisme. Pour le premier axe, les Syriens sont capables de mener un processus politique. Ceux qui veulent aider la Syrie d'une manière pratique et sincère doivent concentrer sur l'arrêt de l'infiltration des personnes armées et du trafic d'armes et d'argents en Syrie", a insisté le président al-Assad.

Il a souligné que l'appui par la Syrie des initiatives étrangères ne signifie pas qu'elle accepte leurs explications. "Nous n'acceptons aucune interprétation de toute initiative sauf si elle verse dans l'intérêt syrien", a-t-il insisté.

Abordant dans ce sens l'initiative de Genève, le président al-Assad a affirmé que cette initiative soutenue par la Syrie comprend un article ambigu et inexpliqué sur l'étape de transition. "Nous passons dans cette étape d'où à où? Nous allons passer d'un pays libre

Nous tendrons toujours la main au dialogue. Nous dialoguerons avec toute personne contraire à notre politique.

souverain à un pays sous occupation ou bien d'une décision nationale autonome à une décision dictée par l'étranger?", s'est-il interrogé.

Il a affirmé que la transition est, pour la Syrie, un passage de l'instabilité à la stabilité. "Toute autre interprétation ne nous concerne pas", a-t-il insisté. Le président al-Assad a précisé que toute initiative acceptée par la Syrie part de l'idée de la souveraineté et de la décision du peuple. "Même la charte nationale qui pourrait être approuvée lors de la conférence de dialogue ne passera qu'à travers un référendum", a-t-il affirmé, ajoutant dans ce sens que toute idée venant de l'intérieur ou de l'extérieur doit passer par un référendum populaire et non pas par le président, le gouvernement ou par le dialogue.

Par ailleurs, le président al-Assad a indiqué que la Syrie accepte les conseils et non pas les diktats et elle accepte l'aide mais elle n'accepte pas la tyrannie. Il a indiqué que toute explication hors de la souveraineté syrienne n'est qu'un rêve, affirmant que la Syrie ne procédera à aucune initiative ou acte qu'à partir de la situation syrienne et de l'intérêt et désir du peuple.

Selon sana, le président al-Assad a précisé que la sécurité requise ne provient pas à travers l'impartialité ou en restant dans l'expectative, affirmant que la patrie n'appartient aux personnes qui y résident mais à celles qui la défendent. Il a, à ce propos, indiqué que la patrie quand elle remportera la victoire n'oubliera jamais ceux qui ont sacrifié pour la patrie qui est le droit et ce droit va donner à toute personne ayant droit son droit.

Le président al-Assad a rendu hommage aux propriétaires du droit le plus grand à savoir les hommes de l'armée syrienne, aux officiers, aux sous-officiers et aux soldats intrépides qui ont sacrifié leur sang pour la Syrie et qui mènent une guerre la plus féroce. '' Les forces armées ont écrit les épopées de l'héroïsme grâce à leur cohésion, à la fermeté et à l'unité nationale, qui reflètent celles du peuple", a-t-il ajouté.

Le président al-Assad a affirmé que la Syrie reviendra plus forte et elle ne concédera jamais ses principes ou ses droits, précisant que ceux qui parient pour l'affaiblissement de la Syrie illusionnent, le Golan est à nous et la Palestine est notre cause pour laquelle nous avons présenté les sacrifices les plus chers et les plus précieux, le sang et les martyrs. "On ne cessera pas de soutenir la résistance contre le seul ennemi, la résistance est une méthode et non pas des personnes, pensée et exercice et non pas des concessions ou une saisie d'opportunités", a-t-il indiqué.

Le président al-Assad a précisé que toute tentative d'impliquer les Palestiniens dans les événements en Syrie a pour objectif de dévier la boussole de l'ennemi réel et n'est qu'une tentative ratée avant son commencement, étant donné que le Palestinien en Syrie accomplit son devoir envers sa deuxième patrie comme tout Syrien. Le président al-Assad a rendu hommage à tout Palestinien honnête en Syrie qui a tenu sa promesse et apprécié les positions syriennes.

Et le président de poursuivre :'' Je viens du peuple et je resterai ... Les postes sont transitoires, mais la patrie est éternelle ... Les larmes des mères éplorées vont rafraîchir les âmes pures de leurs fils disparus et brûler les assassins criminels qui ont volé les rires de nos enfants et voilà ils essayaient de voler leur avenir d'une patrie sécurisée ferme et stable", a-t-il indiqué.

Le président al-Assad a affirmé enfin qu'en dépit de ce qu'ils ont planifié contre la Syrie, mais ils n'ont jamais pu nous changer ... Le patriotisme coule dans notre sang et la Syrie est la plus précieuse de toute chose. "Votre ténacité près de deux ans dit au monde entier que la Syrie est imperméable à l'effondrement et son peuple ne se soumettra pas... Main dans la main, malgré toutes les blessures, nous irons de l'avant, en prenant la Syrie vers un avenir plus ferme et plus lumineux ne craignant ni leurs balles ni leur rancune étant donné que nous sommes les propriétaires du droit et Dieu est toujours et jamais avec le droit", a conclu le président al-Assad.

Au Nom de Dieu,

le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

A Monsieur Gorbatchev[1], Président du Soviet Suprême de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, avec mes vœux de bien-être et de bonheur pour vous et pour le peuple soviétique.

Depuis votre arrivée aux affaires, on a le sentiment que dans l’analyse des événements politiques mondiaux, et particulièrement en ce qui concerne les questions soviétiques, Votre Excellence s’est engagée dans une nouvelle phase de révision, de changement et d’action, et il se peut fort bien que votre audace et votre hardiesse soient le point de départ de mutations et viennent bouleverser les rapports qui régissent actuellement le monde. De ce fait, il m’a paru nécessaire d’évoquer certaines questions, bien qu’il soit possible que votre réflexion et vos décisions nouvelles ne soient qu’une démarche visant à résoudre vos difficultés de parti et, parallèlementen marge de cela[Y1], certains des problèmes de votre peuple. Même dans cette mesure, le courage de réviser une doctrine qui a enfermé des années durant les révolutionnaires du monde entier dans des murailles d’airain serait louable, mais si votre réflexion va au-delà, le premier point qui entraînerait à coup sûr votre réussite serait de revoir la politique de vos prédécesseurs visant à l’élimination de Dieu et de la religion de la société, politique qui a sans conteste porté le coup le plus dur et le plus important à la société soviétique. Sachez qu’il n’est pas d’autre voie pour aborder de manière réaliste les questions mondiales.

Certes, il est possible qu’après les méthodes et les actions erronées des précédents dirigeants communistes dans le domaine économique, le “vert paradis” du monde occidental se montre chatoyant, mais la vérité est ailleurs. Si, à ce stade, vous vouliez simplement résoudre les nœuds gordiens de l’économie socialiste et communiste en cherchant refuge dans le club du capitalisme occidental, non seulement vous ne guéririez aucun mal de votre société, mais il faudrait encore que d’autres viennent ensuite réparer vos erreurs, car si le marxisme est aujourd’hui dans une impasse économique et sociale, le monde occidental aussi a des problèmes dans les mêmes domaines – mais d’une autre manière, bien entendu– et dans d’autres domaines encore.

Monsieur Gorbatchev,

il faut faire face à la réalité : le principal problème de votre pays n’est pas la question de la propriété, de l’économie et des libertés, votre principal problème est l’absence d’une véritable croyance en Dieu, ce même problème qui a également entraîné l’Occident – ou qui l’entraînera – dans la dégradation et dans l’impasse. Votre principal problème réside dans votre long et vain combat contre Dieu, principe de l’existence et de la création ! [2]

Monsieur Gorbatchev,

il est clair pour tous que le communisme devra désormais être cherché dans les musées de l’histoire politique du monde, cela parce que le marxisme ne répond à aucun des besoins véritables de l’homme : c’est en effet une doctrine matérialiste, or ce n’est pas avec le matéria­lisme que l’on peut faire sortir l’humanité de la crise d’agnosticisme qui est le mal le plus fondamental dont souffre la société humaine, tant à l’Est qu’à l’Ouest.

Monsieur Gorbatchev,

il se peut que, ne voulant pas à certains égards tourner le dos au marxisme, vous continuiez encore d’exprimer dans des interviews votre entière conviction en lui, mais vous savez bien vous-même qu’il n’en va pas réellement ainsi. Le dirigeant chinois a porté le premier coup au communisme et vous lui avez vous-même assené le second et apparemment dernier : le communisme n’est désormais plus de ce monde[3]. Cependant, je vous prie instamment de ne pas vous laisser prendre au piège de l’Occident et du Grand Satan[4], alors même que vous détruisez les murs des illusions marxistes. J’espère que vous aurez réellement l’honneur d’éliminer de l’histoire et de votre pays les derniers résidus putrides de soixante-dix années de déviation du monde communiste. Désormais, les Etats qui partageaient vos idées, et dont le cœur bat pour leur patrie et pour leur peuple, ne seront plus jamais disposés à utiliser encore leurs ressources agricoles et minières pour établir la réussite d’un communisme dont ils ont entendu les os se briser.

Monsieur Gorbatchev,

lorsque des minarets des mosquées de certaines de vos républiques s’est élevé l’appel « Allâh akbar ! Dieu est plus grand ! » et l’attestation de la mission de Sa Seigneurie le Sceau* des Prophètes, que Dieu prie sur lui et sa famille et leur donne la Paix, cela a fait pleurer d’émotion tous les partisans du pur islam de Mohammad. Il m’a paru alors nécessaire de m’adresser à vous pour que vous reconsidériez les deux visions du monde : la vision matérialiste et la vision métaphysique.

Considérant dans leur vision du monde que les sens sont le critère de la connaissance, les matérialistes excluent du domaine du savoir tout ce qui n’est pas perceptible par les sens, et considérant que l’existence va de pair avec la matière, ils n’accordent pas d’existence à ce qui n’a pas de matière. Inévitablement, ils considèrent sans distinction comme “mythe” tout ce qui relève du domaine suprasensible, comme l’existence de Dieu le Très-Haut, la Révélation, la Prophétie, la Résurrection…

Dans la vision métaphysique, par contre, le critère de la connaissance comprend à la fois les senset l’intelligence, et ce qui est perceptible par l’intelligence appartient au domaine du savoir, bien que ce ne soit pas perceptible par les sens. Ainsi, l’existence comprend à la fois le sensible et le suprasensible, et une réalité immatérielle peut fort bien exister. Et de même que l’existant matériel a un fondement immatériel, la connaissance sensible repose également sur la connaissance intelligible.

Le Noble Coran critique le fondement de la pensée matérialiste et à ceux qui s’imaginent que Dieu n’est pas, car sinon on le ver­rait – [comme ceux qui disaient au Prophète*] « nous ne croirons pas en toi tant que nous ne verrons pas Dieu de nos propres yeux » (Cor. 2.55) –, il répond : « Les regards ne le saisissent pas, mais Lui saisit les regards : Il est le Subtil, l’Informé ! » (Cor. 6.103). Mais laissons de côté le Noble et Précieux Coran et ses arguments à propos de la Révélation, de la Prophétie et de la Résurrection, car vous n’en êtes qu’aux préliminaires de cette recherche.

Je n’ai aucunement l’intention de vous plonger dans les complexités des questions traitées par les philosophes, en particulier par les philosophes mu­sulmans. Je me contenterai de deux exemples simples, relevant de la nature et de la conscience humaines, et dont même les politiciens peuvent tirer profit :

1. Il est évident que la matière et le corps, quels qu’ils soient, sont inconscients d’eux-mêmes : chaque partie d’une statue de pierre – ou d’une autre matière –représentant un homme est inconsciente des autres parties. Or nous constatons que l’homme et l’animal ont conscience de ce qui les entoure : ils savent où ils se trouvent, ce qui se passe autour d’eux, quelle animation remplit le monde… Il y a donc en l’animal et en l’homme quelque chose d’autre qui est au-delà de la matière, qui n’appartient pas au monde matériel et qui ne meurt pas avec la matière mais survit.

2. De par sa nature originelle, l’homme veut toute perfection de manière absolue. Vous savez fort bien vous-même que l’homme veut être la puissance mondiale abso­lue et qu’il ne s’attache à aucune puissance imparfaite : même s’il tenait le monde entier en son pouvoir et qu’on lui disait qu’il existe encore un autre monde, il voudrait, de par sa nature, tenir aussi cet autre monde en son pouvoir. Et aussi savant que soit un homme, si on lui disait qu’il existe encore d’autres savoirs, par nature, il voudrait les apprendre. Il faut donc bien, pour que l’homme s’y attache ainsi, qu’il y ait une “puissance absolue” et un “savoir absolu” : il s’agit de Dieu le Très-Haut, vers qui nous sommes tous orientés, même si nous l’ignorons. L’homme veut atteindre la Réalité absolue afin de se fondre en Dieu. Et, de fait, l’ardente aspiration à une vie éternelle qui se trouve au fond de tout homme est un signe qu’il existe un monde éternel où la mort n’a pas de place.

Si Votre Excellence souhaitait faire des recherches en ces domaines, vous pourriez ordonner aux spécialistes de ce genre de sciences de se référer, en sus des livres des philosophes occidentaux en ce domaine, aux écrits de philosophie péripatéticienne[5] de Fârâbî[6] et d’Avicenne[7], que Dieu leur fasse miséricorde, pour qu’il apparaisse clairement que le principe de causalité – sur lequel repose toute forme de connaissance – est d’ordre intelligible et non pas sensible, et que la perception des idées et des principes universels – sur lesquels se fonde toute forme d’argumentation – est intelligible et non pas sen­sible.

En se référant également aux livres de philosophie illuminative de Sohrawardî[8], que Dieu lui fasse miséricorde, qu’ils expliquent à Votre Excellence que le corps et tout autre existant matériel ont intrinsèquement besoin [pour exister] de la Pure Lumière qui est au-delà du domaine sensible, et que la conscience intuitive que l’homme a de sa propre réalité n’a rien à voir avec un phénomène sensible.

Et demandez aux grands professeurs de se référer à la philosophie transcendante de Sadr al-Mota’allehîn[9], que Dieu le Très-Haut soit satisfait de lui et le ressuscite avec les Prophètes et les vertueux, pour bien comprendre que la connaissance est en réalité une existence immatérielle et que toute pensée, quelle qu’elle soit, trans­cende la matière et n’est pas assujettie aux lois de la matière.

Je ne vais pas vous importuner plus et je ne citerai pas les livres des gnostiques*, en particulier de Mohye d-dîn Ibn ‘Arabî[10]. Si vous souhaitiez prendre connaissance des questions traitées par cet homme éminent, envoyez à Qom[11] quelques uns de vos experts à l’esprit pénétrant et ayant une solide maîtrise de ce genre de questions, afin qu’en quelques années, en s’en remettant à Dieu, ils prennent connaissance de la profon­deur spirituelle et des subtilités extrêmement fines des étapes de la Connais­sance gnostique*, car il n’est pas possible de prendre connaissance de cela sans ce voyage.

Monsieur Gorbatchev,

après ces questions et préliminaires, je vous demande de faire sérieusement des recherches et investigations sur l’islam, cela non parce que l’islam et les musulmans auraient besoin de vous, mais en raison des su­blimes valeurs universelles de l’islam qui sont capables d’apporter quiétude et délivrance à tous les peuples et de résoudre tous les problèmes fondamentaux de l’humanité. Un examen sérieux de l’islam pourrait vous délivrer définitivement de la question d’Afghanistan et d’autres questions du même ordre de par le monde. Quant à nous, nous considérons les musulmans du monde entier du même œil que ceux de notre pays et nous nous considérons toujours associés à leur destin.

En accordant une relative liberté de culte dans certaines républiques soviétiques, vous avez montré que vous ne pensiez plus que la religion est l’opium du peuple. Vraiment, une religion qui a fait de l’Iran une montagne inébranlable face aux superpuissances est-elle l’opium du peuple ? Est-ce qu’une religion qui aspire au règne de la justice dans le monde et tient à ce que l’homme soit affranchi des chaînes matérielles et immatérielles est l’opium du peuple ? Certes, une religion qui sert à livrer les richesses matérielles et immatérielles des pays musul­mans et non-musulmans entre les mains des grandes et superpuissances et qui crie aux masses que la religion n’a rien à voir avec la politique, [une telle religion] est l’opium du peuple ! Mais ce n’est plus alors la véritable religion : c’est ce que notre peuple appelle “la religion à l’américaine” !

Pour finir, j’exprime clairement que, en tant que plus grande et plus puissante base du monde musulman, la République isla­mique d’Iran peut aisément combler le vide de conviction re­ligieuse qui touche votre régime. Quoi qu’il en soit, comme par le passé, notre pays croit aux règles de bon voisinage et de relations bilaté­rales et les respecte.

« Que la Paix soit avec ceux qui suivent la guidance » (Cor. 20.47)

Rûhollâh al-Mûsawî

al-Khomaynî

Les Musulmans chiites, de par le monde, sont au rendez-vous, ce jeudi, pour commémorer le quarantième jour de l’Achoura (qui correspond au 20 Safar de l’Hégire).

A karbala, en Irak, ce sont près de 15 millions de pèlerins, qui continuent à affluer au mausolée de l’Imam Hussein, troisième Imam de la pure descendance du prophète Mohammad, pour pleurer son martyre et celui de ses compagnons et des membres de sa famille.

Venus des quatre coins du monde, une grande majorité des visiteurs, Irakiens et d’autres nationalités arabes, préfèrent se rendre à pied au mausolée, traversant des centaines de kilomètres.

Cette marche est un signe de solidarité avec le convoi des rescapés de la famille de l’Imam Hussein, qui ont été faits prisonniers par les soldats du despote Yazid, fils de Muawiya, et qui ont dû parcourir des centaines de kilomètres, avant d’arriver, en Syrie, où se trouve le palais de Yazid.

Pour cette raison, on trouve, dans la longue procession des fidèles paralysés, des vieux, sur des chaises roulantes poussées par des jeunes, des hommes, qui portent à dos, leurs mères et des enfants malades, voire, des nourrissons, dans les bras de leurs parents. Tout le monde ici cherche à s’identifier à la famille du prophète de l’Islam, qui a beaucoup enduré, pour assurer la survie de la religion du Messager de Dieu, Mohammad (pssl).

Sur leurs périples vers Damas, et tout au long de leur parcours estimé à 900 km, les captifs de la sainte famille du prophète ont essuyé des jets de pierres et des insultes, de la part des populations locales, croyant qu’ils étaient des rebelles ou des bandits.

Mais, une fois la véritable identité des captifs révélée au grand jour, des révoltes ont éclaté contre les gouvernements locaux, dans les villes, par lesquelles est passé le convoi, comme à Tikrit, Mossoul, Alep, Sham et autres. Au cours de la commémoration de l’Achoura, les pèlerins, tout en larmes, se rappellent tous les chagrins de la famille du prophète.

Bien que les Musulmans chiites commencent à commémorer le martyre du petit-fils du prophète, dès le premier jour de Muharram (premier mois de l’Hégire), le quarantième jour constitue le point culminant du deuil.

Commémoration à Baalbek

Au Liban, aussi, des dizaines de milliers affluent, dès le petit matin, au mausolée de Sayeda Khawla, à Baalbeck, (Nord-Est du Liban), l’une des filles de l’Imam Hussein, morte en route vers Damas, pour commémorer le deuil de l’Achoura.

Baptisé le cortège du chagrin, les fidèles renouvellent, comme à chaque année, leur engagement de persévérer, sur la voie de l’Imam Hussein et de sa famille, pour réaliser soit la victoire sur l’ennemi de l’Islam, soit le martyre.

Dans les deux cas, on est vainqueur. Sur le chemin de Karbala, pas de place aux défaites. Rien que les victoires éternelles.

A propos des affaires concernant la Création c’est possible qu’on puisse dire qu’il n’existe aucun mal absolu dans l’univers.

Et toutes les choses dans lesquelles il’y a de mauvais points, ne sont pas le mal absolu; mais aussi elles ont de bons points qu’on ne peut pas du tout comprendre. Et en outre, Dieu est Sage et Tout Puissant et il ne crée pas donc le mal absolu.

Et mais à propos des actes des peuples, puisque leurs actes sont volontaires, les peuples doivent donc prendre la responsabilité des résultats de leurs actes, et on sait que Dieu leur donne les récompenses en revanche de leurs bons actes et les punit pour leurs mauvais actes.

On ne peut pas dire que Dieu est le principe de mauvais actes parce que ceci est en contradiction avec la justice divine.

Dieu donne la puissance et la liberté aux peuples pourqu’ils fassent tout ce qu’ils veulent. Alors, Dieu est l’origine de la puissance des peuples et Il est en train de la leur donne sans cesse et s’il ne la leur donne pas, les peuples ne peuvent faire aucun acte ni bon ni mauvais.

Les chiites donc admettent la règle d’ "amr-i bayn al-amrayn"(امر بین الامرین). C’est-à-dire nos actes ne sont pas ni obligation totale ni autorité totale.

Alors, nous sommes sous la supervision divine, il est l’origine de la puissance, mais il a demandé des peuples de faire de bons actes, et leur a interdit de faire de mauvais actes.

Beaucoup de versets coraniques parlent de ce sujet.

Quelqu’un a demandé une question à l’Imâm Réza au sujet d’un hadith rapporté de l’Imâm Sâdiq(ni obligation totale et ni autorité totale mais aussi entre ces deux ). L’Imâm Réza a ainsi répondu: La personne qui pense que Dieu fait nos actes, et puis nous punit à cause de ces actes-là, a accepté l' obligation totale (elle est fataliste)… Et puis il a ajouté: Dieu leur (les peuples) a donné la puissance pour faire ce dont il a ordonné et abandonner ce dont il a interdit

dimanche, 06 janvier 2013 10:03

ziarat Imam Hussein (p) le jour d`Arbaeen

voici en francais la traduction de la ziyarat du 40ieme jour:

Que la paix soit sur l'Ami proche et le Bien-aimé de Dieu !

Que la paix soit sur l'Elu de Dieu et le fils de l'Elu de Dieu !

Que la paix soit sur Hussein, l'opprimé, le martyr !

Que la paix soit sur le prisonnier des afflictions, le tué sur lequel on pleure des larmes intarissables !

Mon Dieu, je témoigne qu'il est Ton Ami/aimé, le fils de ton Ami/aimé, Ton Elu, le fils de Ton Elu, le Gagnant de Ta Noblesse,

Que tu l'as honoré par le martyre, tu l'as gratifié du bonheur, tu l'as choisi par une noble naissance,

Tu as fait de lui un Seigneur parmi les Seigneurs, un Chef parmi les chefs, un Défenseur parmi les défenseurs,

Tu lui as offer l'héritage des Prophetes, tu l'as placé comme Argument aux Légataires de Ta création>

Alors, il a averti dans ses exhortations, a dispensé les recommandations et a donné sa vie pour Toi, pour délivrer Tes serviteurs de l'ignorance de la confusion de l'égarement.

Se sont entraidés contre lui ceux que la vie de ce monde-ci a séduits, qui ont vendu leur part de l'Au-dela pour le plus vil, l'ont fait a perte et s'en sont enorgueillis,

Qui sont tombés dans l'abime de leurs passions, encourant Ta Colere ainsi que celle de Ton Prophete, qui ont obéi a ceux de Tes serviteurs qui se sont opposés a Toi, aux hypocrites, a ceux qui portent de lourds péchés, qui méritent le Feu

Alors, il les a combattus en Toi, patient, n'attendant de récompense que de Toi, intrépide, jusqu'au moment ou son sang fut versé dans l'obéissance a Toi et que ses femmes furent capturées.

Mon Dieu, maudis-les d'une malédiction fatale et chatie-les d'un chatiment douloureux !

Que la Paix soit sur Toi, o fils du Messager de Dieu, que la paix soit sur Toi, o fils du Maitre des légataires !

J'atteste que tu étais le Fidele de Dieu et le fils de Son Fidele, que tu as vécu heureux, que tu as mené (une vie) louable, que tu es mort regretté, opprimé, martyr.

J'atteste que Dieu a réalisé ce qu'Il t'a promis, qu'il a anéanti celui qui t'a abaissé, a chatié celui qui t'a tué.

J'atteste que tu as tenu ton engagement envers Dieu, que tu as combattu dans Sa Voie jusqu'a ce que la certitude (la mort) t'ait atteint.

Que Dieu maudisse celui qui t'a tué, que Dieu maudisse celui qui t'a opprimé, que Dieu maudisse la communauté qui a entendu cela et l'a approuvé !

Mon Dieu, j'atteste que je suis fidele a ceux qui vous sont fideles, hostiles a ceux qui vous sont hostiles.

Que mon pere et ma mere (soient en rancon) pour toi, o fils du Message de Dieu, j'atteste que tu étais une lumiere dans les nobles lombes et dans les matrices purifiées.

L'ignorance ne t'a pas souillé de ses souillures, ni ne t'a recouvert de ses vetements obscurs.

J'atteste que tu es l'un des Supports de la religion, des Piliers des musulmans, la Citadelle des croyants.

J'atteste que tu es l'Imam, le vertueux, le pieux, celu idont Dieu est satisfait, le pur, le guide, le bien-dirigé.

J'atteste que les Imams de ta descendance sont la Parole de la piété et le Signe de la guidance, l'Anse la plus solide, l'Argument contre les gens de ce monde-ci.

J'atteste que j'ai foi en vous, je suis convaincu de votre retour, avec les prescriptions légales de ma religion et les aboutissements de mes actes, mon coeur en paix avec votre coeur et mon ordre suivant votre ordre.

Mon aide est préparée pour vous jusqu'a ce que Dieu vous donne l'autorisation, alors, avec vous, avec vous, pas avec vos ennemis !

Que les prieres de Dieu soient sur vous, sur vos esprits et sur votre corps, sur votre présence et sur votre absence, sur votre apparence et sur votre fort intérieur ! Exauce-nous, Seigneur des mondes!

TRANSLITERATION:

ASSALAAMU A'LAA WALIYYILLAAHI WA H'ABEEBIHEE ASSALAAMU A'LAA KHALEELILLAAHI WA NAJEEBIHEE ASSALAAMU A'LAA S'AFIYYILLAAHI WABNI S'AFIYYIHEE ASSALAAMU A'LAL H'USAYNI L MAZ'LOOMSIH SHAHEED ASSALAAMU A'LAA ASEERIL KURUBAATI WA GATEELI L A'BARAAT ALLAAHUMMA INNEE ASH-HADU ANNAHOO WALIYYUKA WABNU WALIYYIKA WA S'AFIYYUKA WABNU S'AFIYYIKAL FAA-IZU BL-KARAAMATIKA AKRAMTAHOO BISH SHAHAADATI WA H'ABAWTAHOO BIS SA-A'ADATI WAJ-TABAYTAHOO BI-T'EEBI L WI LAADATI WA JA-A'LTAHOO SAYYIDAN MINAS.SAADATI WA GAA-IDAN MINAL OAADATI WA D'AA-IDAN MINAD'D'AADATI WA AA'-T'AYTAHOO MAWAAREETHAL AMBIYAAA-I WA JA-A'LTAHOO H'UJJATAN A'LAA KHALQIKA MINALAWS'IYAAA-I FA-AA'-D'ARA FID DU-A'A-I WA MAN H'AN NUS'H'A WA BAD'ALA MUHJATAHOO FEEKA LL-YASTANGID'A I'BAADIKA MINAL JAHAALATI WA H'AYRATIZ" Z"ALAALATI WA QAD TAWAAZARA A'LAYHI MAN GHARRATHUD DUNYAA WA BAA-A'H'AZ'Z'AHOO BIL-ARD'ALIL ADNAA WA SHARAA AAKHIRATAHOO BITH-THAMANILAWKASIWA TAGHAT'RASA WATARADDAA FEE HAWAAHU WA ASKHAT'AKA WA ASKHAT'A NABIYYAKA WA AT'AA-A' MIN I'BAADIKA AHLASH SHIQAAQI WAN NIFAAQI WA H'AMALATAL AWZAARIL MUSTAWJIBEENAN NAAR FA-JAAHADA HUM FEEKA S'AABIRAN MUHTASIBAN H'ATTAA SU FIKA FEE T'AA-A-RIKA DAMUHOO WASTUBEEH'A H'AREEMUHOO ALLAAHUMMA FAL-A'NHUM LAA'-NAN WA BEE LAN WA A'D'D'I B H U M A'D'AABAN ALEEMAA WA ASH-HADU ANNALLAAHA MUNJIZUN MAA WA-A'DAKA WA MUH-LI KUN MAN KHAD'ALAKA WA MU-A'D'D'IBUN MAN OATALAKA WA ASH-HADU ANNAKA WAFAYTA BI-A'HDILLAAHI WA JAAHADTA FEE SABEELIHEE HATTAA ATAYKAL YAGEEN FA-LA-A'NALLAAHU MAN OATALAKA WA LA-A'NALLAAHU MAN Z'ALAMAKA WA LA-A'NALL.AAHU UMMATAN SAMI-A'T BI-D'AALIKA FARAZ"IYAT BIHEE ALLAAHUMMA INNEE USH-HIDUKA ANNEE WALIYYUN LIMAN WALAAHU WAA'DUWWUN LIMAN A'ADAAHU BI-ABEE ANTA WA UMMEE YABNA RASOOLILI AAH ASH-HADU ANNAKA KUNTA NOORAN FIL AS'LAABISH SHAAMIKHATI WAL ARH'AAMIL MUT'AHHARAH LAM TUNAJJISKAL JAAHILIYYATU BI-ANJAASIHAA WA LAM TULBISKAL MUDLAHIMMAATU MIN THIYAABIHAA WA ASH-HADU AN NAKA MIN DA-A'AA-IMID DEENI WA ARKAANIL MUSLIMEENA WA MAA'-QILIL MOO-MINEEN WA ASH-HADU ANNAKAL IMAAMUL BARRUT TAQQIYYUR RAZ"IYYUZ ZAKIYYUL HAADI L MAHDIYY WA ASH-HADU ANNAL A-IMMATA MIN WULDIKA KALIMATUT TAQWAA WA AA' LAAMUL HUDAA WAL U'RWATUL WUTHQAA WA L H'UJJATU A'LAA AH LID DUNYAA WA ASH-HADU ANNEE BIKUM MOO-MINUN WA BI IYAABIKUM MOO-QINUN BI-SHARAA-YI-I'DEENEE WA KHAWAATEEMI A'MALEE WA QALBEE LL-QALBI KUM SILMUN WA AMREE LI-AMRIKUM MUTTABI-U'N WA NUS'RATEE LAKUM MU-A'DDATUN H'ATTAA YAAD'ANALLAAHU LAKUM FA-MA-A'KUM MA-A'KUM LAA MA-A'A'DDUWWIKUM S'ALAWATULLAAHI A'LAYKUM WA A'LAA ARWAAH'IKUM WA AJSAADI KUM WA SHAAHIDIKUM WA GHAA-IBIKUM WA Z'AAHIRIKUM WA BAAT'INIKUM AAMEEN RABBAL A'ALAMEEN.

dimanche, 06 janvier 2013 09:43

Le 20 du mois safar ou Arbaeen

Au nom Allah le plus miséricordieux

 

 

 

 

 

Nous somme le 20 du mois safar ,en l`an 61 Hijir ,ce jour-là ,le petit group de la famille de Imam Hussein ,prisonnier de guerre injuste , sont retourne de syrie ,le capital ,au Karbala(40 jour après le tragédie de Achoura , ça s`Apple Arbaeen) ,ils ont visité le tombeau de maitre martyre imam Hussein et sa familles ,on peut imaginer le grand chagrin ,par ailleurs le grand compagnon du prophète(psl),Jaber abdellah Ansari a visiter également le même jour ,le tombeau de Imam Hussein as . Ce fut la première ziyarat faite à l'Imam Hussein (as).

Cette visite pieuse est conseillée.

Le Messager de Dieu(p) a dit : « Hussein(p) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein ».

La commémoration du quarantième jour de l’anniversaire de son martyre se présente pour qu’on se rappelle à travers elle la personnalité de l’Imâm al-Hussein(p), la personnalité de l’Imâm réformateur, sauveur et dirigeant islamique qui a affirmé la dignité sur la voie du Massage.

En mettant le Message devant la Nation et ses contenus doctrinaux, culturels et légaux, il voulait l’inciter à ne pas s’incliner devant l’illégalité. La présence de l’Imâm al-Hussein(p) dans toutes les épisodes de cette histoire, son rayonnement dans toutes les ténèbres de l’histoire, continuent de s’imposer sur toute raison qui raisonne, sur tout cœur qui aime et sur l’action qui s’élance, qui relève le défi et qui confronte le défi.

Il voulait lutter contre l’ignorance qui gisait dans les cerveaux des gens. Comme son Grand-père(p), il souffrait en voyant la haine nourrie par eux et la déviance qui dirigeait leur vie.

Comme son Grand-père(p), il portait le Message et disait : « Seigneur ! Dirige mon peuple sur le droit chemin car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme son Grand-père qui souffrait pour ceux qui n’ont pas été ouverts à l’Islam, il souffrait pour ceux qui soutenaient le khalife Yazid et Ibn Ziyâd et qui gagneront l’Enfer à cause de ce soutien.

Il a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Nation de mon grand-père, le Messager de Dieu. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai ». Comme les prophètes, al-Hussein(p) a donc appelé à la réforme et il voulait ordonner le convenable et interdire le blâmable.

L’armée ennemie a demandé à al-Hussein(p) de s’incliner devant l’illégalité et de se soumettre à ceux qui ont mis la main sur le commandement des Musulmans. Il leur a donné la réponse suivante : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves…on nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous ».

Al-Hussein(p) a donc pris position pour le Message de l’Islam, pour sa dignité et sa liberté, pour tout ce que l’Islam propose dans ces domaines. Il a consacré toute sa révolution, toute son action, tous ses sacrifices et son martyre à la consolidation de l’Islam.

Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein(p) en tant qu’Imâm, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance.

L’écho de ce cri de refus et de défi qu’a lancé l’Imam Al-Husayn, à la face de la puissance déviationniste omeyyade avant de tomber en martyr, retentit encore dans la vallée de Tûfûf , comme il a toujours retenti dans les oreilles de toutes les générations qui se sont succédé depuis son assassinat. Il n’a cessé d’agiter toutes les phases de l’histoire, comme un tourbillon qui moissonne les tyrans, ou un volcan qui fait trembler les trônes des injustes, en réveillant toutes les consciences libres et en galvanisant l’esprit révolutionnaire et de jihad missionnaire chaque fois que la déviation et les forces du mal poussent à l’excès leur arrogance.

Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l’on a toutes les possibilités de l’éviter.

Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d’Al-Hussayn, l’exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.

L’Imam Al-Hussayn rappelant les qualités requises pour le dirigeant musulman:

"J’en jure par ma religion: L’Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit, l’équité qui a pour religion la Religion Vraie, qui s’en tient scrupuleusement aux prescriptions de Dieu... "

(Nous constatons le long d`histoire, les musulmanes ont pris comme exemple la voie de Hussein, ils se sont combattu l`injustice, ils n`ont pas accepté le faux hadith inventer par bani-ommayade, qu`il faut obéir et accepter les gouverneurs même si il est tyran et injuste. L`exemple à notre époque est la révolution de peuple Iranienne, le peuple de l`Egypte, Tunisie, Yémen, Bahreïn,…)

IL est naturel dès lors que tous les régimes héréditaires - des Omeyyades. Les Abbassides,...- qui se sont imposés à l’Umma depuis l’assassinat ignoble d’Al-Hussayn aient tout fait pour que le récit de ce crime odieux et de ce "Soulèvement noble et rayonnant", ne fût pas porté à la connaissance des masses, et qu’il n’occupât pas la place primordiale qui lui revient légitimement dans l’histoire du Message. C’est ce qui expliquerait sans doute pourquoi la tragédie d’Al-Husayn, les causes et les effets de son Soulèvement, qui n’ont jamais cessé d’émouvoir des dizaines de millions de Musulmans dans les quatre coins du monde, sont relativement ignorés ou partiellement et improprement connus par d’autres musulmans dans beaucoup de régions de la planète, et ce, bien que des dizaines de grands historiens, biographes et écrivains, anciens et contemporains - allant de l’imam Ahmad Ibn Hanbal à Abbas Mahmoud Al-Aqqãd, d’Ibn Kathir à Aboul A’lã al-Mawdoudî - se soient penchés sur le double aspect de ce sujet, les uns pour mettre en évidence l’atrocité de la tragédie, les autres pour souligner les différentes péripéties de l’événement historique.

إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا

Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ".

قَال الامامُ الحُسین علیه السّلام "اِن الله جَلّ ذِکرُهُ ما خَلَقَ العِبادَ اِلا لِیَعرِفوهُ فَاِذا عَرَفُوهُ عَبَدُهُ، فاِذا عَبَدُوهُ اِستغنوا بِعِبادَتِهِ عَن عبادةِ ما سِواهُ"L’Imam Al- Hussayn, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"En effet, Dieu a donné l’existence à tous ses serviteurs afin qu’ils Le connaissent et L’adorent. Dès lors qu’ils L’adorent, ils n’ont pas besoin de l’adoration d’autrui."

Safinat ul-Bihãr/Vol.2/P.180

قَال الامامُ الحُسین علیه السّلام "اَللهمَ اِنَکَ اَقرَبُ مَن دُعی، وَ اَسرَعُ مَن اَجابَ، وَ اَکرَمُ مَن عَفا، وَاَوسَعُ مَن اَعطی، وَ اَسمَع ُ مَن سّئل، یا رَحمن َ الدنیا و الاخرة ِ وَ رَحیمهما"L’Imam Al- Hussayn, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"Ô mon Dieu! Tu es véritablement l’être le plus proche que l’on puisse invoquer, le plus prompt à répondre à nos besoin, Celui qui accorde le plus le pardon, le plus généreux et le meilleur de ceux qui entendent nos demandes. Ô le clément de ce monde et de l’autre monde, Tu as développé ta miséricorde dans deux mondes."

Du’a Arafah de imam Hussein p

dimanche, 06 janvier 2013 09:27

ARBAEEN

Arbaeen: C'est l'anniversaire du quarantième jour du Martyre de l'Imam al-Hussain (p).Ce jour est le 20 du mois de Safar et tombe cette annee le 03 JAN 2013.

C'est aussi le jour anniversaire du retour de sa famille ,les captifs de Karbala,de Damas à Médine après la Tragédie de Karbalâ', survenue le 10 Muharram.

Ce jour marque aussi l'anniversaire de la venue du Compagnon du Prophéte (as) , Jâber Ibn Abdullâh al-Ançârî, à Karbalâ', pour visiter la sainte tombe de l'Imam al-Hussain (p), le premier à avoir effectué cette visite depuis l'assassinat du petit-fils du Prophète(as). Il est donc très recommandé de se rendre ce jour à Karbalâ', auprès de sa tombe.

Selon l'Imam al-Hassan al-'Askarî (p), le père de l'Imam al-Mahdî (p), les signes du bon croyant sont au nombre de cinq :

"L'accomplissement de 51 rak'ah de prière (17 obligatoires et 34 surérogatoires) par jour,

la visite pieuse du tombeau de l'Imam al-Hussain, le jour anniversaire du Quarantième (al-Arba'în),

le port d'une bague à la main droite,

le frottement du front sur le sol (lors de la prosternation)

et la prononciation à haute voix du Basmalah (Bism-illâh ar-Rahmân ar-Rahîm)".

De plus, d'apres l'Imam Jafar as-Sadiq (as), réciter la ziyarat du 40 ieme jour et ensuite faire 2 rakas.

Pour telecharger cette ziyarat ou pour plus d'informations:

http://www.duas.org/safar/arbaeen.htm#Why_Arbaeen_

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Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a appelé l'Etat libanais à finaliser une stratégie nationale visant à garantir une bonne exploitation des ressources pétrolières récemment découvertes au large de la Méditerranée.

Dans un discours prononcé via un écran géant devant des dizaines de milliers de participants à la commémoration du quarantième jour de l'Achoura à Baalbeck, Sayed Nasrallah a demandé à la population libanaise de faire avorter le projet de division, et d'épargner au pays les répercussions de la guerre en Syrie.

Sur le dossier syrien, il a insisté sur un traitement purement humanitaire de l'affaire des déplacés syriens et palestiniens, rejettant toute politisation de cette question.

Son éminence n'a pas omis d'aborder l'affaire des pèlerins libanais toujours enlevés en Syrie, reprochant à l'Etat libanais de ne pas dépoyer les efforts sérieux nécessaires pour obtenir leur libération.

Voici les idées prinicpales du discours de Sayed Hassan Nasrallah:

Que la paix de Dieu soit sur vous. Que la paix soit sur l’âme du prophète Mohammad, de l’Imam Hussein, de sa famille, et de ses compagnons. Je salue les habitants de la Békaa et des autres villes libanaises pour leur participation à la commémoration de ce deuil, et je salue notamment ceux qui ont parcouru plusieurs kilomètres à pieds et pendant plusieurs heures pour exprimer leur amour pour le petit-fils du prophète. Vous avez toujours tenu à votre engagement aux côtés de l’imam Hussein et vous avez offert toutes sortes de sacrifices. En l’an 61 de l’Hégire, les femmes et les enfants captifs sont passés par cet itinéraire. A travers votre passage sur la même route, vous dites au monde entier que cette voie restera vivante et capable d’assurer à la nation sa gloire.

A la vue de votre détermination, et du rassemblement des millions de pèlerins aux mausolées de l’Imam Hussein et d’Abul Fadl elAbbas nous réalisons bien qui sont les victorieux. C’est la logique de Sayeda Zeinab qui l'a emporté sur celle de Yazid (fils de Mouawiya); c’est le projet de l’Islam qui a vaincu l’obscurantisme. Le sang a vaincu l’épée à Kerbala, et le convoi de Sayeda Zeinab et des autres femmes a vaincu la tyrannie de Yazid. Nous remercions pleinement le prophète, son petit-fils et ses compagnons pour avoir protégé le Message divin jusqu’à nos jours. C’est à travers ce message que nous réalisons aujourd’hui nos victoires et nos gloires.

Marcher en direction de Kerbala malgré les menaces de mort proférées par les takfiris poussés par les Etats-Unis est une preuve du grand amour réservé à l’imam Hussein dans les cœurs des fidèles pakistanais, iraniens, irakiens, libanais ou de toutes les autres nationalités. Je dis aux criminels qui tuent ces visiteurs : changez votre démarche parce qu’elle ne parviendra jamais à faire fléchir les croyants.

C’est la même démarche adoptée à l'encontre les chrétiens dans le monde arabe. Qui a autorisé les explosions contre les églises pour empêcher les chrétiens de célébrer le Nouvel an ? Vous imposez une nouvelle religion par les tueries et les décapitations, et cette mesure ne réussira jamais. Donc, je vous conseille de changer de démarche.

Rejet catégorique de tout appel à la division

Nous passons actuellement par une période très délicate. Il n'y a plus de place pour le dialogue, le discours diffamatoire occupe le premier plan des chaines satellitaires. Les sensibilités confessionnels sont à leur plus haut niveau. On entend partout le discours de la division. On cherche à diviser le monde arabe. Mais nous réitérons notre rejet catégorique de tout appel à la division de n’importe quel pays arabe et nous insistons sur la nécessité de préserver l’unité des pays arabes, du Yémen, de l'rak, en passant par la Syrie jusqu’à l’Arabie Saoudite. On doit veiller à épargner à la région le danger de la division. De même pour le Liban, nous réitérons notre position opposée au projet de la division, et les Libanais sont invités aussi à défendre l’intégrité territoriale de leur pays.

Au Liban, le gouvernement a empêché le débordement de la crise syrienne

Le Liban est un pays largement affecté par les événements qui ont lieu dans son entourage, notamment en Syrie en raison de sa proximité géographique. La Békaa et le Nord Liban sont les deux régions les plus touchées par la crise en Syrie.

Dès les premiers jours de cette crise, il y a eu deux logiques au Liban. La première appelait à distancier le Liban de tout ce qui se déroule en Syrie, et la deuxième voulait à tout prix entrainer le Liban dans les événements en cours. Dès le début, nous étions en faveur de la première position au moment où d’autres ont incité la population à s’entretuer. Sachez que la position de notre camp politique et du gouvernement actuel a empêché le débordement de la crise syrienne au Liban.

Si l’autre camp était au pouvoir, le Liban aurait fait partie de la guerre en Syrie.

Nous appelons tous les Libanais à l’unité et à la patience. Les dignitaires religieux, les politiciens et tous les responsables sont appelés à protéger la paix civile et la stabilité du Liban. Les institutions libanaises sont également appelées à empêcher les gens qui sèment la division de mener à bien leur projet.

Pour un traitement humanitaire du dossier des déplacés

Au sujet des déplacés- les familles syriennes, palestiniennes ou les familles libanaises résidant en Syrie- il s’agit d’un sujet sérieux. On avance le chiffre de 200000 réfugiés et certains disent que les déplacés sont encore plus nombreux. Il faut traiter cette question d’un point de vue humanitaire. Toutes les familles déplacées doivent recevoir le soutien et l’aide nécessaires. Il ne faut point politiser l’affaire, et on ne peut point fermer les frontières libanaises avec la Syrie, malgré les répercussions humaines, économiques, sécuritaires ou sociales sur le pays.

Nous avons besoin d’une position gouvernementale sur cette affaire et d’une coopération de la part de la population. Nous devons héberger ces familles et assumer nos responsabilités envers elles. Certes, la solution réelle du dossier des déplacés réside dans le règlement de la cause essentielle de la crise, et dans le déploiement des efforts pour trouver une solution politique à la crise syrienne. Ceux qui empêchent le dialogue en Syrie portent la responsabilité du sang qui coule jour et nuit dans ce pays. Ceux qui prônent l’option des combats, de l’effusion du sang et du déplacement de la population vers le Liban sont responsables de la crise en Syrie. L’Etat libanais doit dire à la communauté internationale, à la Ligue arabe et à toutes les autres instances que la crise en Syrie a des répercussions dangereuses sur la situation au Liban à tous les plans. La politique de distanciation ne mène nulle part.

L'Etat libanais doit négocier avec les ravisseurs des pèlerins

Concernant le dossier des Libanais enlevés en Syrie. Nous, au Hezbollah, avons gardé dernièrement le silence pour que nos positions ne soient pas exploitées négativement. Mais malheureusement, certaines parties accusent le Hezbollah d’inciter les familles des fidèles enlevés à descendre dans les rues. Franchement, je considère que les efforts de l’Etat, pas seulement du gouvernement, ne sont pas sérieux. J’appelle l’Etat libanais à négocier avec les ravisseurs pour mener à bien ce dossier. Qu’un responsable libanais soit chargé par l’Etat pour aller en Turquie discuter avec les ravisseurs, et que l’Etat demande aux pays influents sur les groupes armés, à savoir le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie qui soutiennent et arment les rebelles à faire pression pour régler l’affaire.

J’appelle toujours les familles des kidnappés à compter sur les efforts de l’Etat mais je demande aussi à l’Etat de faire un travail sérieux sur ce dossier. Sinon, que l’Etat nous fasse part de son impuissance et dans ce cas nous assumerons notre responsabilité.

Pour une stratégie nationale pour une bonne exploitation du pétrole

Passons à un dossier très important qui promet de régler les crises économiques du Liban : les ressources pétrolières et gazières découvertes au large de la Méditerranée. J’espère que cette richesse reste une grâce et ne devienne point une malédiction pour ce pays. J’ai lu quelque part que la guerre en Syrie est due en premier lieu à la grande découverte faite dans notre mer, afin de s’accaparer les ressources pétrolières.

Si nous parvenons à régler la crise économique au Liban, dont par exemple le développement des régions rurales et la crise des salaires du secteur public, le Liban réalisera un exploit inouï.

Malheureusement, l’ennemi israélien est sur le point d’entamer le pompage du gaz et du pétrole alors qu’au Liban, les débats ne finissent pas. Il faut donc traiter ce dossier sérieusement, loin de toute politisation. Le pétrole appartient à tous les Libanais, ce n’est pas un privilège pour tel ou tel parti politique.

L’Etat doit aussi trouver une solution à une question urgente, celle des menaces proférées contre les compagnies pétrolières ou contre le pays. Il faut donc parvenir à une stratégie nationale pour la protection des ressources pétrolières.

Sachez qu’Israël a augmenté les effectifs maritimes et a décrété de nouvelles lois parallèlement à l’exploitation des ressources pétrolières pour protéger le processus du pompage.

De notre côté, nous sommes prêts à assumer toutes les responsabilités dans ce dossier pour permettre aux Libanais de profiter de cette richesse. Mettons à part la polémique sur les armes et intéressons-nous à cette question primordiale.

Les pressions sur le Hezbollah seront vaines

Nous sommes conscients des pressions américaines et israéliennes qui seront exercées sur la résistance cette année, pour inscrire le Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes, et empêcher toute activité de la résistance en Amérique Latine. Même dans les pays arabes, des efforts sont déployés pour diaboliser le Hezbollah. Mais je vous assure que ces pressions seront vaines. La force de notre position découle des leçons tirées de Kerbala, notamment de la position de l’Imam Hussein qui avait dit : « Si on me donne à choisir entre la mort et l’humiliation, je crierai haut et fort : Loin de nous l’humiliation ».

Enfin, et depuis la place de l’imam Moussa Sadr et de Sayed Abbas Moussaoui, nous réitérons notre engagement à défendre toujours la voie de l’imam Hussein, quels que soient les sacrifices. Et notre appel restera pour toujours : « A tes ordres imam Hussein ! »

Que la paix soit sur l’imam Hussein, sur le fils de Hussein, sur sa descendance, et sur ses compagnons. Et que la paix de Dieu soit sur vous.