
تقي زاده
Syrie: les rebelles menacent d'attaquer 2 villes chrétiennes
Des combattants rebelles ont mis en garde les habitants de deux localités chrétiennes de la région de Hama, dans le centre de la Syrie, les prévenant qu'ils allaient lancer un assaut, dans une vidéo mise en ligne par une ONG syrienne.
L'enregistrement, diffusé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et intitulé Avertissement aux villes à majorité chrétienne de la province de Hama, montre sept hommes armés de kalachnikovs, en treillis et le front ceint d'un bandeau noir.
L'un d'eux, qui se présente comme Rachid Abou al-Fida, chef de la brigade al-Ansar de la région de Hama s'adresse aux habitants des localités de Mharda et d'al-Sqilbiya, au nord-ouest de la ville de Hama.
Nous vous adressons cet avertissement afin que vous vous souleviez pour expulser les soldats de villes.
Sinon nous attaquerons immédiatement les repaires des soldats prévient-il.
Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane a précisé à l'AFP que ces deux localités comptaient des dizaines de milliers d'habitants, dont une partie s'était déjà réfugiée dans la région côtière de Tartous.
De son côté, Rachid Abou al-Fida, affirme qu'avec le début des opérations d'occupation de la région de Hama, les soldats ont été attaqué par l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles) dans la plupart des villes et des villages.
Le chef rebelle appelle en outre les habitants à ouvrir leurs portes aux forces de l'Armée libre afin qu'ils puissent éliminer les soldats , affirmant que lancer un assaut ne servirait qu'à appuyer la thèse d'un conflit confessionnel.
Il affirme en outre que chaque village ou chaque ville où sont repliés les soldats est désormais une cible légitime.
L’islam, deuxième religion du monde
Une étude récente du Centre de Recherche américain Pew Research Center a fait l’objet d’un rapport, « The Global Religious Landscape » a affirmé que l’islam était la deuxième religion du monde. L’étude avait pour objectif d’établir un rapport sur la taille et la répartition des groupes religieux à travers le monde, en 2010. C’est plus de 230 pays et territoires qui ont été concernés par l’étude.
Plus de 8 personnes sur 10 à travers s’identifient à un groupe religieux, soit 84% de la population mondiale. La religion occupe donc une place conséquente dans la vie des habitants de la planète.
L’étude affirme que les chrétiens représentent près de 31,5% de la population, faisant du Christianisme la premier religion au monde. Il est suivi par l’islam, avec près de 23,2%. Mais l’islam, n’est pas seulement la deuxième religion au monde. Elle est aussi une religion qui touche beaucoup la jeunesse. En effet, le rapport effectue des statistiques relatives à l’âge des adeptes en fonction de leur confession. L’âge médian des musulmans est la plus basse. Elle est de 23 ans. Celui des chrétiens est de 30 ans, et le plus élevé est celle des personnes de confession juive, 36 ans. A noter que l’âge médian de la population mondiale est de 28 ans d’après les données du rapport.
L’âge médian des musulmans révèle la jeunesse et le dynamisme de l’islam. Les cinq premiers pays qui possèdent la population musulmane la plus élevée sont respectivement : l’Indonésie, l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh, et le Nigeria.
Syrie: arme chimique entre les mains de terroristes, danger reconnu par les USA
Les armes chimiques en Syrie sont à présent concentrées sur un ou deux sites et se trouvent en attendant sous le contrôle des autorités, mais les terroristes peuvent toujours s'en emparer, a prévenu samedi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"A l'heure actuelle, selon nos informations et celles des services secrets américains et européens, le gouvernement syrien fait tout pour en sécuriser les stocks (…). Pour le moment, ils sont sous contrôle. Les autorités ont concentré sur un ou deux sites ces armes (chimiques) qui étaient auparavant éparpillées à travers le pays", a déclaré le ministre devant les journalistes.
Et d'ajouter que les Américains et d'autres collègues occidentaux craignent que les armes chimiques ne tombent entre les mains des terroristes, des groupes liés à la nébuleuse terroriste d'Al-Qaïda combattant aux côtés de l'Armée syrienne libre (ASL, opposition).
Egypte: la Constitution adoptée à 64% des votants
Le projet controversé de constitution égyptienne a été adopté par référendum à environ 64% des voix, ont affirmé dimanche les islamistes au pouvoir ainsi que des médias officiels, après une campagne qui a profondément divisé le pays.
Les Frères musulmans, dont est issu le président Mohamed Morsi, et le journal officiel Al-Ahram disent baser leurs déclarations sur les résultats de la seconde phase du vote, organisée ce samedi, mais aussi de la première phase, qui s'était déroulée une semaine auparavant.
Les résultats sont basés sur les deux phases du scrutin et sur les rapports des officiels de retour de presque tous les bureaux de vote, selon la même source.
Le comité électoral doit annoncer les résultats définitifs d'ici deux jours.
Si elle est adoptée, la nouvelle constitution, rédigée par un conseil dominé par les islamistes et boycotté par les chrétiens et les libéraux, doit entrer en vigueur cette semaine.
Elle accordera le pouvoir législatif au Sénat jusqu'à ce qu'un nouveau parlement soit élu pour remplacer l'assemblée, dominée par les islamistes, qui avait été dissoute en juin.
L’Iran réagit à la résolution anti-iranienne de l'Assemblée générale
Le représentant permanent de l'Iran, auprès de l’ONU, a, vivement, condamné la résolution anti-iranienne de l'Assemblée générale de l'ONU, qui "reflète une image dénaturée de la situation des droits de l'homme, en Iran".
L’Iran réagit à la résolution anti-iranienne de lABNA: "Ce vote n'a été qu'un vote politique et ne représente, en aucune façon, les réalités iraniennes", affirme Mohammad Khazaï .
"Les deux pays, qui ont proposé ce texte, à savoir, les Etats-Unis et le Canada, sont, eux mêmes, les deux plus grands violateurs des droits de l'Homme, le Canada, avec sa politique envers ses populations autochtones, et les Etats-Unis, avec leur approche de la question des minorités. Ces deux pays soutiennent Israël, entité, qui viole, quotidiennement, les droits des Palestiniens".
Egypte: début du vote pour la seconde phase du référendum
Les bureaux de vote ont ouvert samedi matin en Egypte pour la seconde phase du référendum sur un projet de Constitution qui divise le pays et a provoqué de nouveaux heurts la veille, ont rapporté des journalistes de l'AFP.
Des queues se sont formées devant plusieurs écoles à travers les 17 gouvernorats appelés à se rendre aux urnes, dont Guizeh, près du Caire, avant même l'ouverture des bureaux peu après 08H00 locales (06H00 GMT).
Selon des chiffres officieux, le oui l'a emporté par près de 57% des voix lors de la première partie du vote samedi dernier, une avance qui laisse présager une approbation du projet de Constitution à l'échelle nationale.
Près de 25 millions de personnes sont appelées à se rendre aux urnes dans la journée. Les bureaux de vote doivent fermer à 19H00 locales (17H00 GMT) mais la semaine dernière, la commission électorale avait prolongé le vote de quatre heures, jusqu'à 23H00.
La division du pays en deux zones de vote successives avait été décidée pour faire face au boycott de nombreux magistrats chargés de superviser le scrutin.
Le référendum a été précédé par plusieurs semaines de manifestations qui ont parfois dégénéré en affrontements entre adversaires et partisans du président Mohamed Morsi et des Frères musulmans, dont il est issu et qui défendent le projet de loi fondamentale.
Vendredi encore, des violences entre pro et anti Morsi ont fait plusieurs dizaines de blessés dans la deuxième ville d'Egypte, Alexandrie.
Pour le camp présidentiel, l'adoption d'une nouvelle Constitution doterait enfin le pays d'un cadre institutionnel stable, qui viendrait clore la transition tumultueuse que vit l'Egypte depuis la chute de l'autocrate Hosni Moubarak en février 2011.
Darfour: un soldat d'ONU-UA tue trois collègues
Un soldat de la force conjointe ONU africaine de maintien de la paix dans la région soudanaise du Darfour (Minuad) a tué par balles trois de ses collègues avant de se donner la mort, a indiqué vendredi la porte-parole de la Minuad.
Je confirme que quatre des soldats de la Minuad ont été tués et un autre a été blessé par des tirs d'un des soldats de maintien de la paix, a déclaré Aicha Elbasri à l'AFP.
L'auteur des coups de feu figure parmi les morts, a ajouté la porte-parole en précisant que la fusillade a eu lieu jeudi sur une base de la Minuad à Mukjar, dans le Darfour-Ouest.
La mission est actuellement en train d'enquêter sur les circonstances de l'incident, a indiqué Mme Elbasri, sans être en mesure de préciser les nationalités des soldats impliqués.
Le 2 octobre, quatre soldats nigérians de la Minuad avaient été tués et huit autres blessés à El-Geneina, dans l'ouest du Darfour, dans l'embuscade la plus meurtrière de l'histoire de la Minuad, selon des sources onusiennes.
Ces décès avaient porté à 43 le nombre de membres de la mission de maintien de la paix tués au Darfour en près de cinq ans.
L'armée du ''Soudan du Sud'' abat un hélicoptère de l'ONU, quatre morts
Le Soudan du Sud a reconnu avoir abattu vendredi un hélicoptère de l'ONU, tuant les quatre membres d'équipage, et expliqué avoir pris par erreur l'appareil pour un engin ennemi, selon un porte-parole de l'armée.
L'unité d'artillerie a malheureusement tiré sur l'hélicoptère, pensant qu'il s'agissait d'un appareil ennemi, car l'ONU n'avait pas prévenu de ce vol dans cette zone, a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée sud-soudanaise Philip Aguer.
Quinze minutes après avoir tiré (...), nous avons appris que l'ONU avait envoyé un appareil dans la zone, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réagi vendredi dans un communiqué en condamnant fermement l'incident, affirmant que l'appareil était clairement identifiable et réclamant que les responsables rendent des comptes.
M. Aguer a indiqué que l'armée avait utilisé des armes antiaériennes pour abattre l'engin alors qu'il volait au-dessus de l'Etat de Jonglei, dans l'est du Soudan du Sud. Cet Etat a longtemps été le théâtre de massacres ethniques et des ONG ont dénoncé les exactions contre les civils qui accompagnent la répression de la rébellion par les forces de sécurité sud-soudanaises.
Les militaires du Soudan du Sud ont déclaré à la Mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss) qu'ils avaient abattu l'hélicoptère de la Minuss, a précisé à la presse le porte-parole adjoint de l'ONU Eduardo del Buey.
L'hélicoptère de type MI-8 effectuait un vol de reconnaissance dans le Jonglei quand il a été attaqué. Selon des premières informations, l'hélicoptère s'est écrasé et a brûlé. La Mission a aussitôt envoyé une équipe de recherche et de secours, qui a confirmé la mort des quatre membres d'équipage, a précisé le porte-parole.
Le vice-ministre sud-soudanais de la Défense, Majak D'Agoot, avait de son côté indiqué que les quatre membres d'équipage étaient tous de nationalité russe.
Canada : le niqab au tribunal, permis au cas par cas
Au Canada, une femme pourra témoigner devant un tribunal en conservant son voile intégral (niqab) mais uniquement dans certaines situations, a tranché la Cour suprême du Canada, jeudi 19 décembre.
La Cour a statué ainsi, par quatre voix contre trois, en raison d’une affaire en cours avec, en son centre, une jeune femme de l'Ontario portant le niqab. Elle a porté plainte pour agression sexuelle contre un oncle et un cousin, agressions qui ont duré quatre ans jusqu’à l’âge de ses 10 ans.
Lors de l’audience préliminaire en 2008, elle a refusé de retirer son voile, comme l'exigeait le juge, pour des raisons religieuses. L’affaire est alors arrivée jusqu'à la Cour d'appel ontarienne puis, en 2011, à la Cour suprême. Celle-ci a maintenu l’obligation pour les témoins d’avoir le visage découvert mais la déroge uniquement dans certains cas très spécifiques.
La plaignante, soutenue par des associations de défense des droits des femmes, devra à nouveau faire valoir au juge de première instance qu'elle remplit les critères formulés par le plus haut tribunal du pays pour porter en cour son niqab : la force de la conviction religieuse du témoin, le préjudice que pourrait entraîner à la société le fait de forcer une femme à enlever son niqab, le droit de l'accusé à un procès équitable, la nature du témoignage et s'il se fait devant un juge ou un jury, fait savoir La Presse.
L'affaire oppose le droit de l'accusé à un procès équitable à la liberté religieuse, tous deux garantis par la Charte canadienne des droits et libertés. La Cour suprême a rappelé qu'en droit canadien, le droit à un procès équitable inclut la possibilité de voir le visage d'un témoin pour mener un contre-interrogatoire efficace et juger de sa crédibilité.
Selon saphirnews, la poursuite contre les deux proches de la plaignante musulmane pourra éventuellement reprendre dès lors que cette question sera réglée.
Syrie: l’Iran a un "plan de sortie de crise"
L’Iran a présenté les détails d’un "plan de sortie" de crise pour le conflit syrien, comprenant "l’arrêt des violences" et la mise en place d’un "dialogue national" entre le régime et l’opposition, ont annoncé aujourd’hui les médias iraniens.
Le 14 octobre, le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi avait remis une première version de ce plan, appelée à l’époque "proposition informelle", au médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi.
Le plan en six points élaboré par Téhéran, principal allié régional du président syrien Bachar el-Assad, prône d’abord "l’arrêt immédiat des violences et des actions armées, sous la supervision de l’ONU" et "la levée des sanctions contre la Syrie afin de permettre la distribution de l’aide humanitaire".
Il évoque ensuite la "mise en place d’un dialogue une fois le calme revenu, pour former un comité de réconciliation afin d’établir un gouvernement de transition. Le gouvernement sera chargé d’organiser des élections libres pour le Parlement, l’Assemblé constituante, et la présidence".
Le texte prévoit également la "libération par le gouvernement des prisonniers politiques et le jugement par des tribunaux impartiaux des détenus impliqués dans des crimes". Enfin, "un comité devra évaluer les dégâts provoqués (par le conflit) sur les infrastructures".
Le plan exige aussi des médias une "couverture impartiale", afin que "cesse la campagne actuelle de désinformation contre la Syrie".