
تقي زاده
Le député britannique George Galloway s’oppose au projet de loi anti-niqab
Elle a mis en émoi la bien-pensance de Sa gracieuse Majesté, la victoire écrasante de George Galloway, en avril dernier, aux élections législatives de Bradford Ouest, la ville la plus pakistanaise d’Angleterre, dans le comté du Yorkshire, a fait de nouveau entrer dans le temple législatif le leader du Respect Party, travailliste dans une autre vie, connu pour son opposition à la guerre en Irak et pour avoir la défense de la souveraineté palestinienne chevillée au corps.
Champion incontesté du vote musulman, ce ténor de la vie publique britannique, à l’extrême gauche de l’échiquier politique, est le premier à faire entendre sa différence au sujet de la tentation nationale d’éradiquer le voile intégral de l’espace public. Entraînée dans le sillage des deux locomotives européennes de la criminalisation du long voile marginal, la France et la Belgique, la Grande-Bretagne succombe à son tour aux sirènes de la pénalisation et cherche à prendre le train législatif en marche.
Mais c’était sans compter la belle résistance de George Galloway qui a fait résonner sa réprobation dans l’enceinte du Palais de Westminster à l’encontre de mesures restrictives qui, d’une rive à l’autre de la Manche, et d'un modèle laïque à la française à un sécularisme anglo-saxon, s'exportent toutefois au-dessus d'un océan de différences…
"Tout le monde comprend la nécessité de privilégier une sécurité adéquate", a commenté ce dernier, dimanche, dans le Daily Mail, avant de reprocher : "Mais ces règles m’apparaissent un peu maladroites et confuses."
C'est peu dire que les arguments sécuritaires avancés par ses collègues ne trouvent pas grâce à ses yeux. George Galloway les perçoit comme une discrimination flagrante visant une poignée de musulmanes, et derrière laquelle se dissimule une arrière-pensée foncièrement hostile à la présence musulmane dans toutes ses composantes.
"Nous vivons dans une société multiconfessionnelle et nous devons, plus que tout autre, être particulièrement sensibilisés et vigilants à l’égard d’une telle législation", a-t-il insisté. Mais la voix de George Galloway ne se perdra-t-elle pas face à la clameur anti-voile intégral qui monte des quatre coins du royaume, se faisant chaque jour plus forte et univoque, à l’instar d’un récent sondage YouGov où ۶۷% des Britanniques se déclaraient favorables à l'interdiction du niqab ?
"L’Iran n’accepte pas de voir du sang couler de qui que ce soit"
Le guide suprême de la révolution islamique en Iran l’ayatollah Sayed Ali Khamenei a imputé la responsabilité de l’effusion du sang en Syrie aux parties qui cherchent à provoquer la guerre civile et les conflits intestins dans ce pays.
Au cours d’une réunion avec des participants au congrès « les professeurs musulmans et l’éveil islamique » à Téhéran, Sayed Khamenei a affirmé que la République Islamique « n’accepte pas de voir du sang couler de qui que ce soit ».
Il a insisté sur la nécessité de régler pacifiquement les différends dans les pays islamiques, notamment en Syrie, et de se baser sur les principes islamiques authentiques.
« Le peuple bahreïni est interdit de se soulever parce qu’il est chiite » !
S’exprimant sur la situation à Bahreïn, le guide suprême a déploré le mutisme du monde islamique face aux agissements affreux commis contre le peuple bahreïni pour des raisons purement confessionnelles.
Il a critiqué la logique « erronée » de certains responsables qui incitent les peuples opprimés à se soulever contre les dirigeants corrompus mais qui combattent le soulèvement du peuple bahreïni juste parce qu’il est chiite.
« Changer les régimes corrompus n’est pas la seule forme de l’éveil islamique »
Sayed Khamenei a dit que les ennemis craignent la notion de « l’éveil islamique » parce qu’ils redoutent l’expansion de l’islam dans les milieux populaires, considérant que le changement des régimes corrompus dans certains pays arabes n’est qu’une partie de cet éveil islamique.
Selon lui, la notion de l’éveil islamique a compliqué la poursuite du projet hégémonique des arrogants.
« Personne n’imaginait que les Palestiniens imposeraient un jour leurs conditions sur l’entité sioniste » !
Par ailleurs, le guide suprême de la Révolution islamique en Iran a salué le combat et la victoire des factions de la résistance palestinienne lors de la dernière agression israélienne sur la Bande de Gaza, estimant que « personne n’imaginait que c’est la partie palestinienne qui imposerait un jour ses conditions pour un cessez-le-feu avec l’entité sioniste ».
Il a remercié la résistance palestinienne, le Hamas et le Jihad islamique notamment, et tous les combattants palestiniens pour leurs efforts et leur lutte.
« Négocier avec les Etats-Unis est une idée stérile »
Pour le guide suprême de la révolution islamique en Iran, « l’idée de négocier avec l’arrogance mondiale dirigée par les Etats-Unis est stérile parce qu’ils n’hésiteront pas à planifier pour éliminer la pensée islamique authentique ».
L’ordre unipolaire n’existe plus dans le monde
Pour le président russe, l’ordre unipolaire n’existe plus dans le monde.
le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré, lundi devant ses partisans, que l’ordre unipolaire était au bout de rouleau et qu’il n’existait plus.
« Il y a une quinzaine d’années, on croyait toujours à un monde unipolaire mais aujourd’hui c’est fini et un tel ordre n’existe plus », a souligné Vladimir Poutine.
Le président russe a ensuite rejeté les allégations de l’Occident et des Etats-Unis selon lesquelles les élections russes seraient non-démocratiques et illégales pour dire que de telles allégations visaient à empêcher la Russie de jouer son rôle efficient sur l’échiquier international.
Iran démentie avoir eu des coopérations nucléaire avec la Corée du Nord
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a affirmé que le central nucléaire de Bouchehr a été construit selon les plus hauts niveaux sécuritaires.
Répondant à une question sur les défauts techniques du central de Bouchehr, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, Ramin Mehmanparast a démenti cette allégation des médias occidentaux et a ajouté que les propos de ce genre sont planifiés par le régime sioniste et sont pour inquiéter le peuple de la région sur les activités nucléaires pacifiques de l'Iran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté d'emblée les allégations récemment formulées contre l'Iran selon lesquelles l'Iran aurait livré des pièces de missiles et des équipements servant dans les installations nucléaires nord coréennes.
" Il s'agit d'une allégation parfaitement non fondée et aucune relation de ce genre n'existe entre l'Iran et la Corée du nord. Ce genre d'accusation ressurgissent de temps à autre pour nourrir la campagne d'intoxication qui vise l'Iran", a-t-il souligné.
Par rapport à une question l'installation des missiles "Patriote" de l'OTAN à la frontière turco-syrienne par la demande de la Turquie, Ramin Mehmanparast a répondu que cette présence aura l'insécurité et l'instabilité comme conséquences et aboutira aux conflits entre les pays de la région.
Un aigle d’espionnage israélien intercepté au Soudan
Les autorités sécuritaires soudanaises ont intercepté un aigle équipé d'un système sophistiqué d'espionnage israélien, dans la province ouest du Darfour, a rapporté la télévision arabophone al-Alam tv.
L’aigle survolait la région de Krinik dans la province ouest de Darfour, portant sur ses ailes un minuscule appareil qui fonctionne grâce à l'énergie solaire. L’équipement est en mesure de transmettre directement en "Israël"les informations et des photos qu’il collecte.
Il est géré via les satellites, et les photos capturées sont transmises par l’intermédiaire du système de localisation mondial GPS.
Apres l’inspection de l’appareil, les autorités soudanaises ont conclu qu'il a été fabriqué en "Israël" et acheminé clandestinement au Soudan, où il a été fixé sur l’animal.
Cette interception intervient plusieurs semaines après le pilonnage de l'industrie militaire de Yarmouk dans la capitale soudanaise Khartoum par l’entité sioniste, sous le prétexte qu’elle serait un lieu de fabrication d’armes destinées au Hamas dans la bande de Gaza.
Premier ministre malien a démissionné
Le Premier ministre malien Cheik Modibo Diarra a annoncé mardi matin à la télévision nationale sa démission et celle de son gouvernement. Cette annonce intervient quelques heures après son arrestation par d'anciens putschistes commandés par le capitaine Amadou Haya Sanogo.
"Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec mon gouvernement", a déclaré M. Diarra lors d'une brève allocution à l'Office de radio-télévision du Mali (ORTM) sans donner plus d'explication.
Le Premier ministre avait auparavant été arrêté dans la nuit de lundi à mardi à son domicile de Bamako par des militaires. L'ordre de son arrestation a été donné par le capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des auteurs du coup d'Etat de mars dernier au Mali.
"Le Premier ministre a été arrêté par une vingtaine de militaires venus de Kati", ville garnison proche de Bamako et base des anciens militaires putschistes, a déclaré à l'AFP un membre de l'entourage du Premier ministre. "Ils lui ont dit que c'est le capitaine Sanogo qui leur a demandé de l'arrêter", a-t-il ajouté. Cette information a été confirmée de source sécuritaire.
Les militaires "ont carrément défoncé la porte de la résidence du Premier ministre et l'ont emmené un peu brutalement", a ajouté, sous couvert de l'anonymat, le membre de l'entourage de M. Diarra, qui a assisté lui-même à l'arrestation.
L'arrestation du chef du gouvernement a été confirmée par un diplomate en poste au Mali. Selon des habitants de Bamako, la capitale était calme aux premières heures de la journée, mardi.
Cheick Modibo Diarra avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d'y passer un contrôle médical, selon un témoin. Il s'apprêtait à se rendre à l'aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l'avion qui devait l'emmener en France et ne s'était finalement pas rendu à l'aéroport.
"Il voulait quitter le pays", a de son côté déclaré Bakary Mariko, porte-parole de militaires.
Les recruteurs préfèrent les chrétiens aux musulmans, selon une étude franco-américaine
Dans l’âpre compétition qu’est devenue la course à l’emploi, si tous les âges, origines, obédiences, et sensibilités sont dans les starting-blocks, les candidats musulmans et chrétiens ne s’élancent pas sur un même pied d’égalité.
Rien de nouveau sous le soleil, et tous les appels réitérés exhortant à combattre les discriminations religieuses ne sont que purs vœux pieux, comme le met en lumière une nouvelle étude franco-américaine qui s’est confrontée à la dure réalité : un chercheur d’emploi musulman a 2,5 fois moins de chance de passer le cap de la lettre de motivation et d’être reçu à un entretien d’embauche qu’un chrétien.
Pour aboutir à ce constat, les trois professeurs des universités de Stanford, San Diego et de la Sorbonne, en charge de l’étude, ont procédé selon une méthodologie imparable. Près de 275 curriculum vitae, rigoureusement identiques, ont été envoyés aux recruteurs, à ce petit détail près que l’un présentait Marie Diouf, chrétienne et scout de France, tandis que l’autre retraçait le parcours de Khadija Diouf, scout musulmane et bénévole au Secours Islamique.
Selon Oumma.com, deux candidates fictives, toutes deux françaises, du même âge, avec les mêmes compétences, le même niveau d’études, visant le même poste, et dont le choix du même patronyme " Diouf " issu d’un groupe d’immigrés sénégalais, en partie musulmans, et en partie chrétiens, a été retenu pour exclure les facteurs xénophobes et racistes.
Avec ou sans photo sur le CV, les résultats probants sont tombés, à la lumière d'un bilan sans appel : les recruteurs préfèrent les chrétiens. L’étude a ainsi établi que les musulmans ont seulement 8% de chance d’être convoqués en entretien d’embauche, contre 21% pour les chrétiens. Quand ces derniers reçoivent 100 réponses, les musulmans n’obtiennent que 38 retours.
"Comment savoir si les employeurs discriminent les Maghrébins ou les musulmans?", s’interrogent les chercheurs, tout en concluant à l’influence persistante du "mythe d’une Europe chrétienne, notamment dans les partis politiques qui mobilisent l’opinion contre la menace musulmane". "Les Sénégalais chrétiens donnent plus confiance qu’un Sénégalais musulman, qui n’a pas de liens historiques et culturels aussi forts avec les Français pure souche", analysent-ils.
Trop musulmans, mais aussi trop vieux, trop jeunes, trop femmes, trop typés, trop noirs…, l’emploi, cette denrée rare, est un puits sans fond de discriminations qui conduisent lentement mais sûrement vers l’impasse générale…
Le prince Harry veut combattre Assad!!
le gouvernement britannique prépare, secrètement, le départ du petit fils de la reine d'Anglettere, pour la Syrie, où il devrait combattre l'armée nationale syrienne!
L'intéressé, toujours, selon le journal, devrait accompagner l'équipe des pilotes des hélicoptères "Apache" de l'OTAN. Cette information est diffusée, alors que le prince Harry a été, il n'y a pas si longtemps, sous le feu des critiques, pour s'être dénudé, devant les caméras.
"Il est scandaleux de voir la famille royale britannique, en mal de popularité, reprendre du poil de la bête, en diffusant ce genre d'information "belliciste", qui, après tout, concerne l'avenir d'un Etat indépendant, la Syrie, et une nation indépendante, les Syriens".
L'argument chimique invoqué par la Turquie et ses partenaires arabes et occidentaux, pour justifier leur intervention, en Syrie, fait, lui, son chemin. Le ministère syrien des A.E a fait état de la découverte d'un atelier, à Alep, où était fabriqué du chlore, gaz toxique et utilisable dans des armes chimiques.
Le ministère en a informé, déja, l'ONU, mais celle-ci ira-t-elle agir contre les terroristes et pour défendre le peuple syrien?
Fusée: la Corée du Nord remplace les pièces défectueuses, aidée par l’Iran
La Corée du Nord s'active à remplacer les pièces défectueuses de sa fusée, afin de pouvoir l'envoyer dans les airs aussitôt que possible, et est aidée dans ses préparatifs par des experts iraniens, affirme lundi la presse sud-coréenne.
Pyongyang a annoncé que le lancement de la fusée Unha-3 prévu initialement entre le 10 et le 22 décembre aurait finalement lieu entre le 10 et le 29décembre, a rapporté la Commission pour la technologie spatiale dans un communiqué diffusé par l'Agence de presse centrale (KCNA).
Pour sa part, le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo rapporte qu'il s'est appuyé lundi sur de nouvelles images satellite pour signaler que la pièce défectueuse est en train d'être remplacée.
"On a vu un nouveau troisième étage de la fusée à trois étages Unha-3 être transporté dimanche après-midi d'une usine (...) vers la station de lancement", indique le quotidien, citant une source du gouvernement sud-coréen.
L'agence sud-coréenne Yonhap cite une autre source gouvernementale, selon laquelle une pièce détachée d'une nature non précisée était transportée. "Nous devons analyser pour voir s'il s'agit du troisième étage de la fusée, ou d'autres parties", a déclaré cette source.
Le Chosun Ilbo, réputé pour sa couverture de la Corée du Nord, indique également qu'un groupe d'experts iraniens est actuellement sur le site de lancement pour aider aux préparatifs.
"Une voiture (...) a été aperçue effectuant les trajets entre la station de lancement et des logements à proximité. Il semble qu'elle transportait des experts iraniens", indique le quotidien, citant là aussi une source gouvernementale sud-coréenne.
"Il semble que le lien entre la Corée du Nord et l'Iran en matière de (développement de) missiles, qui remonte aux années 80, est plus étendu que supposé jusqu'à présent", a ajouté cette source, sous couvert de l'anonymat.
Selon le quotidien, les experts ont été invités par Pyongyang, après l'échec du lancement d'une fusée par le Nord en avril dernier.
Début décembre, l'agence japonaise Kyodo citait une source diplomatique occidentale affirmant que l'Iran avait envoyé du personnel militaire en Corée du Nord depuis octobre, afin de renforcer leur coopération dans le domaine des missiles et du nucléaire.
Téhéran et Pyongyang sont tous deux sous le coup de sanctions internationales, car soupçonnés de poursuivre un programme nucléaire à visée militaire. Les deux pays nourrissent également une forte animosité envers les Etats-Unis.
Egypte: Morsi confie la sécurité à l'armée
Le président égyptien Mohamed Morsi a demandé à l'armée d'assurer la sécurité jusqu'à l'annonce du résultat du référendum prévu samedi sur un projet controversé de constitution. Il lui a notamment donné le pouvoir d'arrêter des civils.
"Les forces armées appuient les services de police en complète coopération avec elles pour préserver la sécurité et protéger les installations vitales de l'Etat, pour une période temporaire jusqu'à l'annonce du résultat du référendum sur la constitution", selon un décret publié au Journal officiel et prenant effet lundi.