
تقي زاده
Palestine: Hamas et Fatah multiplient les appels à l'unité
Les mouvements palestiniens rivaux Hamas et Fatah ont échangé dimanche des déclarations conciliantes, au lendemain de l'appel du chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, à mettre fin à la division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza.
ABNA: "La division n'est pas le fait des Palestiniens, mais nous a été imposée. La division politique est naturelle, mais ce qui ne l'est pas, c'est la division du régime politique en deux entités géographiques séparées", a affirmé Khaled Mechaal, en référence à la Cisjordanie et Gaza, gouvernés respectivement par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, et par le Hamas.
"Nous sommes sous occupation, il nous faut des élections libres et équitables, puis un partenariat national pour assumer les responsabilités", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec des familles de "martyrs" et de prisonniers à Gaza, où il effectue depuis vendredi sa toute première visite.
Lors d'une réunion arabe à Doha, Mahmoud Abbas a pour sa part réaffirmé que l'unité nationale passait par les élections prévues dans l'accord de réconciliation conclu en 2011 entre les deux mouvements, resté pour l'essentiel lettre morte.
"Sans ces élections, il n'y aura pas de réconciliation", a-t-il prévenu.
Auparavant, Khaled Mechaal avait plaidé pour l'unité nationale autour de toutes les formes de "résistance" face à Israël, dans un discours à l'Université islamique de Gaza dimanche.
"Nous voulons l'unité nationale sur la résistance armée et la résistance populaire. Je vous exhorte à la réconciliation, à l'unité nationale et des rangs palestiniens", a déclaré le chef du Hamas.
"La Palestine est trop grande pour qu'un seul mouvement en assume la responsabilité. La Palestine est à nous tous, nous sommes partenaires dans cette nation. Le Hamas ne peut se passer du Fatah ni le Fatah du Hamas, ni d'aucun mouvement", a-t-il insisté.
"La résistance est la base, mais parfois nous faisons une trêve, parfois nous faisons une escalade sous des formes variées, parfois nous tirons des roquettes, parfois non", a reconnu M. Mechaal, laissant entendre que le maintien de la trêve avec Israël en vigueur depuis le 21 novembre était dans l'intérêt des Palestiniens.
Le responsable du dossier de la réconciliation au sein du Fatah, Azzam al-Ahmad, a salué "le discours de Khaled Mechaal, qui a été très positif sur la question des divisions interpalestiniennes".
"L'importance du discours est qu'il a été prononcé à Gaza en présence de la direction en exil du Hamas. Nous espérons qu'il reflète la position de l'ensemble du Hamas", a ajouté M. Ahmad, en référence au discours prononcé la veille devant une foule de plus de 100.000 personnes par Khaled Mechaal, dans lequel il a notamment appelé à "tourner la page de la division".
Khaled Mechaal est en butte depuis plus d'un an aux critiques d'une partie des dirigeants du Hamas à Gaza, qui lui reprochent des positions jugées trop favorables au Fatah sur le dossier de réconciliation.
L'Iran condamne un test nucléaire des Etats-Unis
L'Iran a condamné samedi un test nucléaire mené par les Etats-Unis dans un site souterrain au Nevada (ouest), selon la télévision Etat.
ABNA: L'Iran a condamné samedi 8 décembre un test nucléaire sous-critique mené par les Etats-Unis dans un site souterrain au Nevada, qui démontre selon Téhéran le refus américain d'un "désarmement total". "L'Iran condamne le récent test nucléaire mené par les Etats-Unis", a déclaré Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère des affaires étrangères, cité par le site internet de la télévision d'Etat.
Ce test démontre le refus de Washington d'accepter "un désarmement total" nucléaire, a-t-il ajouté, alors que l'Iran "victime des armes de destruction massive [durant la guerre Iran-Irak], cherche à faire appliquer sur la scène internationale l'application de la fatwa [du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei] selon laquelle l'islam interdit la production, la possession et l'utilisation de telles armes".
Les Etats-Unis ont mené mercredi un test nucléaire afin d'étudier le comportement de matériaux nucléaires sans recourir à la fission. Le test, baptisé Pollux, avait pour objectif de rassembler des données scientifiques qui "fourniront des informations cruciales pour maintenir la sécurité et l'efficacité des armes nucléaires nationales", a indiqué l'administration de la sécurité nucléaire nationale (NNSA) du ministère de l'énergie.
Le Pentagone admet:"le drone capturé par l’Iran est américain"!
«Le drone capturé, par l’Iran, semble être un "Scan Eagle" fabriqué aux Etats-Unis», a reconnu le Porte-parole du Pentagone? contrairement aux déclarations américaines précédentes ayant démenti l’annonce iranienne.
Le Pentagone admet:"le drone capturé par l’Iran est américain"!
ABNA: Les forces des gardiens de la révolution iranienne avaient déclaré mardi dernier qu’un drone américain qui survolait la zone du Golfe persique pour recueillir des renseignements a été intercepté grâce au système de surveillance des forces navales iraniennes.
Trois jours après le démenti américain, le Pentagone a fini par reconnaitre que le drone capturé par l’Iran était américain.
L'Iran a déclaré que cette capture du drone démontre que la nation du Golfe persique peut se protéger contre l'agression étrangère.
La mission du drone était de «recueillir des données militaires et des informations relatives au secteur de l'énergie et du transport du pétrole brut à partir des terminaux pétroliers de l'Iran», a dit le général de brigade Ramezan Sharif, chef du département des relations publiques des gardiens de la révolution.
Le ScanEagle, fabriqué par Boeing Co. (BA), est utilisé par un certain nombre de pays et est moins avancée que d'autres avions sans pilote utilisé par le Pentagone et la CIA, comme le Global Hawk et Predator.
La télévision iranienne anglophone Press TV a montré des images du drone Scan Eagle capturé. L'avion a été saisi après avoir violé l'espace aérien de la République islamique, ont affirmé des responsables iraniens.
La capture du Scan Eagle "n'est pas quelque chose que les Américains peuvent facilement nier", a déclaré Sharif.
Vers la déshumanisation
Nous sommes sortis de l’humanisme, qui est un concept rangé dans les rayons du musée de l’histoire humaine. L’Occident suit une pente qu’un autre avocat de l’Islam devant les attaques de ses compatriotes et contemporains, Gobineau énonce en loi et qu’il faut avoir le courage de dire: l’abaissement de toute grandeur humaine. Cet acharnement à voir l’homme par le bas est le contenu de la caricature de Charlie Hebdo; mais il ne faut pas se contenter de dire que cette volonté de tout niveler par la médiocrité, de regarder l’homme comme le ferait son valet de chambre soit propre à une islamophobie stratégique, opportuniste dictée par le souci de complaire à M.Netanyaou qui voudrait pousser par intimidation, jointe aux assassinats, les Musulmans et les Chrétiens à le servir dans son Enfer sioniste. Non, c’est la grandeur, ainsi que le philosophe allemand Hegel réfutait ce mépris des hauts personnages de l’Esprit, j’entends que l’Esprit création divine anime et expose à l’attention publique comme un drapeau, c’est cette grandeur qui est brisée continuellement par ceux qui attirent l’humanité vers le bas, vers sa destruction, sont des décadents en art, comme en morale.
Il y a un passage de Kant en faveur du Prophète, qui reprend l’accusation portée aujourd’hui de fanatisme –expression signifiant en latin se tenir proche des «fana» ou des temples- et il dit que ce qui est reproché au Prophète est en réalité un reproche adressé à la moralité, car celle-ci doit reposer sur le moteur de l’enthousiasme et non la limite du calcul!
La prétendue laïcité –à jeter un regard sur la France, pays des droits de la caricature- est devenue un substitut de religion, de cette «religion de la république», qui n’est pas celle d’un peuple, mais de conjurés qui, abusant du terme de peuple, voient la force de l’homme dans l’abaissement ou l’effacement de Dieu, et s’il faut trouver une parole de la Raison, dont nos sectaires d’ici sont si fiers, il faut la chercher chez celui qui disait, chez les Grecs, que «les hommes justes paraissent plus sages, meilleurs et plus capables d’agir, cependant que les injustes n’agissent en rien ensemble.» (livre premier de la République de Platon 352 b-c)
Le fait d’avoir fondé et maintenu une communauté, alors que ses adversaires ruinaient leur propre Empire, démontre que le Prophète a su, grâce à Dieu, réussir ce que nos libertaires et en réalité liberticides, et suicidaires, échouent à produire. Leur soi disant audace à caricaturer n’est que la rage sentie de leur échec constant.
On ne peut céder ni un pouce ni une partie de la Palestine
Le chef en exil du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, a appelé samedi à Gaza à "libérer toute la Palestine", excluant toute reconnaissance de l'Etat d'Israël et prônant l'unité palestinienne sur ce programme.
"La Palestine, de la mer (Méditerranée) au fleuve (Jourdain), du nord au sud, est notre terre et notre nation, dont on ne peut céder ni un pouce ni une partie", a-t-il dit la voix cassée, lors d'un discours à l'occasion du 25e anniversaire de la création du mouvement palestinien Hamas.
"Nous ne pouvons pas reconnaître de légitimité à l'occupation de la Palestine ni à Israël", a-t-il argué devant une foule de plus de 100,000 personnes --plus de 200,000 selon des sources de sécurité. "Libérer la Palestine, toute la Palestine, est un droit, un devoir et un but".
M. Mechaal, qui effectue sa première visite dans la bande de Gaza, s'exprimait sur la tribune officielle, aux côtés du chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et d'autres responsables du mouvement à Gaza et en exil.
Il était entouré de portraits géants du fondateur du Hamas, cheikh Ahmad Yassine, assassiné par l'armée israélienne en 2004, et du chef militaire du Hamas Ahmad Jaabari, tué par la première frappe de l'opération israélienne du 14 au 21 novembre.
Sur l'estrade, devant une maquette de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, était posée une réplique de roquette M75 du Hamas, utilisée pendant les hostilités, avec l'inscription en anglais "Made in Gaza".
"La résistance est un moyen et non une fin", a-t-il néanmoins lancé devant une marée humaine dont beaucoup de femmes et d'enfants, arborant les emblèmes verts du Hamas, avec par endroits les bannières jaunes du Fatah du président Mahmoud Abbas et des drapeaux de pays comme l'Egypte ou le Qatar.
"Toutes les formes de lutte, politique, diplomatique, juridique et de mobilisation sont légitimes pour recouvrer ses droits mais aucune n'a de sens sans la résistance", a ajouté M. Mechaal, dont le mouvement est considéré par Israël et les Etats-Unis comme une "organisation terroriste".
"La démarche du frère Abou Mazen (Mahmoud Abbas) aux Nations unies est un petit pas mais un progrès. Nous voulons que ce soit un soutien à la réconciliation nationale et serve le projet national", a plaidé le chef du Hamas, qui avait cautionné l'accession de la Palestine le 29 novembre au statut d'Etat observateur.
"Il est temps de tourner la page de la division", a-t-il répété. "La division a été imposée au moment où certains ont refusé les élections de 2006, mais c'est du passé", a-t-il dit en allusion au conflit avec le Fatah et au boycottage international qui ont suivi la victoire du Hamas aux législatives.
"Nous sommes une seule Autorité et notre référence est l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont nous voulons l'unité", a-t-il en outre dit, en référence à l'organisation dirigée par M. Abbas, signataire en 1993 des accords d'Oslo avec Israël.
"De Gaza, à mes frères du Fatah en Cisjordanie, au frère Abou Mazen, nous disons: 'Venez à la réconciliation et à l'unité nationale, construire notre patrie et reconsidérez la résistance, qui est honorable et un choix stratégique", a-t-il exhorté.
"Nous avons expérimenté la politique de négociations pendant plus de 20 ans", a-t-il rappelé, en pressant de "réviser une approche politique qu'Israël et la pusillanimité internationale ont fait échouer".
Selon AFP, un porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam avait auparavant averti que la branche armée du Hamas n'avait utilisé que "10% de ses capacités" contre Israël lors des hostilités en novembre.
Les forces de sécurité ont été placées en état d'alerte pour assurer le bon déroulement des festivités.
Le Hamas célèbre cette année, avec quelques jours d'avance, son 25e anniversaire, pour coïncider avec celui de la première Intifada palestinienne qui avait éclaté le 8 décembre 1987 à Gaza.
Damas met en garde contre l'usage d'armes chimiques par les rebelles
Le pouvoir en Syrie a mis en garde contre l'utilisation par les rebelles d'armes chimiques dans le conflit et répété que ses troupes ne recouraient jamais à ces armes, dans des lettres adressées à l'ONU et citées samedi par les médias officiels.
Le ministère des Affaires étrangères met en garde contre l'utilisation par les groupes terroristes d'armes chimiques contre le peuple syrien. Il déplore l'inaction de la communauté internationale après la récente prise de contrôle par un groupe terroriste d'une usine privée fabriquant du chlore toxique à l'est d'Alep (nord), indiquent notamment les missives.
Le ministère fait allusion à l'usine syro-saoudienne SYSACCO qui fabrique de la soude caustique et du gaz chlorhydrique, prise cette semaine selon des habitants et une vidéo de rebelles par les militants du Front al-Nosra. Elle se trouve près de la localité de Sfire, dans une zone agricole. Il y a eu dans le passé de nombreuses plaintes d'agriculteurs car l'usine polluait l'eau.
Mercredi, un groupe de rebelles avait posté une vidéo où l'on voyait des hommes masqués montrant des bouteilles de chlorure de potassium et puis versant ce produit dans un bocal où se trouvent deux lapins qui meurent peu après.
Selon AFP, dans les mêmes lettres adressées au Conseil de sécurité de l'ONU et au secrétaire général Ban Ki-moon, Damas réaffirme qu'il n'utilisera jamais les armes chimiques, si elles existent, car il défend son peuple contre le terrorisme soutenu par des pays connus, Etats-Unis en tête.
Ban Ki-moon avait estimé que le recours à ces armes serait un crime scandaleux.
L'Iran condamne le nouvel essai nucléaire mené par les Etats-Unis
L'Iran a condamné samedi un test nucléaire sous-critique mené par les Etats-Unis dans un site souterrain au Nevada (ouest), selon la télévision d'Etat.
L'Iran condamne le récent test nucléaire mené par les Etats-Unis, a déclaré Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par le site de la télévision.
Selon lui, ce test démontre le refus de Washington d'accepter un désarmement total nucléaire.
M. Mehmanparast a ajouté que l'Iran, victime des armes de destruction massive (durant la guerre Iran-Irak) cherche à faire appliquer sur la scène internationale la fatwa (du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei) selon laquelle l'islam interdit la production, la possession et l'utilisation de telles armes.
Selon AFP, les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir mené un test des matériaux nucléaires sans recourir à la fission, destiné à maintenir la sécurité et l'efficacité des armes nucléaires nationales.
Un meeting pro-palestinien interdit à l’université"Toulouse-Le Mirail"
Le meeting intitulé « Palestine vaincra », organisé par le collectif toulousain Coup pour Coup 31 devait se tenir samedi 8 décembre à l'université Toulouse-Le Mirail. Il n’en sera pas ainsi.
Le président de l’université, Jean-Michel Minovez, a en effet décidé d'annuler ce meeting, dans lequel devait intervenir Abu Sami, un journaliste palestinien membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP).
Une annulation faite sous la pression du recteur de l’académie de Toulouse, Olivier Dugrip, qui estime que le « risque de trouble à l’ordre public » serait trop grand pour les ignorer, argument fourni par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui a alarmé le rectorat.
Selon saphirnews, l'organisation a salué la décision du recteur, approuvée par le maire (PS) de Toulouse Pierre Cohen. « Nous n'avons pas été les seuls à nous émouvoir de la présence d'un terroriste dans une université française. Ce n'est pas digne d'une université française », a fait savoir Nicole Yardeni, présidente régionale du CRIF.
Les pressions des organisations pro-israéliennes ont eu à nouveau raison de la liberté d’expression dans les universités.
Cette nouvelle censure n’est pas sans rappeler celle qu’ont subi des collectifs universitaires pro-palestiniens ces derniers mois. En février dernier, un colloque universitaire sur l’apartheid en Palestine, un temps autorisé à l’université Paris 8 de Saint-Denis, avait été interdit par le président de l’université pour des supposés « risques de troubles à l’ordre public » à la demande du CRIF.
La faculté avait même été fermée durant deux jours pour empêcher la tenue des conférences, qui s’étaient finalement tenues, à quelques pas de l’université sans aucun trouble.
Le collectif Coup pour coup 31, qui dénonce les pressions du CRIF et ses « méthodes qui visent à empêcher toutes formes de débats en soutien au peuple palestinien », va toutefois maintenir son meeting de samedi en le déplaçant au local du Nouveau Parti anti-capitaliste (NPA). Celui-ci soutient l'initiative comme la Ligue des droits de l'Homme, Europe Ecologie-Les verts et le Parti communiste français.
L'appel au « dialogue national » de Morsi ne calme pas les tensions
Les Egyptiens n'en ont pas fini avec le Printemps arabe. Depuis quinze jours, les manifestations anti-Morsi se multiplient dans le pays. Le président Mohamed Morsi, élu au mois de juin dernier, affronte la colère de la rue.
Pour calmer le jeu, il a appelé, jeudi ۶ décembre, les différents partis politiques à un « dialogue national » le ۸ décembre. Mais les tensions sont loin de s’apaiser. En effet, le Front du salut national (FSN), la principale coalition de l'opposition égyptienne, a annoncé qu'elle ne participera pas à ce « dialogue national » et a prévu de nouvelles manifestations.
A l’origine de la vague de protestation de l’opposition et d’une partie de la population, un décret pris par Mohamed Morsi le 22 novembre qui s'est octroyé les pleins pouvoirs, le met à l’abri de tout recours en justice et fait en sorte qu’aucune instance ne puisse dissoudre la chambre haute du Parlement et l'Assemblée constituante. Au lendemain de ces décisions, les opposants de Morsi s'étaient aussitôt rassemblés place Tahrir au Caire pour dénoncer une « dérive autoritaire ».
Pas de quoi faire flancher le président égyptien puisque le projet de Constitution, très contesté, a été adopté le 30 novembre malgré le boycott de l'opposition libérale et laïque ainsi que celles de partis coptes qui dénoncent un texte laissant trop de place à la loi islamique.
La protestation a pris de l’ampleur quand des dizaines de milliers de manifestants ont encerclé le palais présidentiel le 4 décembre. Ils demandent au président d’annuler le décret qui lui accorde des pouvoirs exceptionnels mais aussi l’abandon du référendum sur le projet de Constitution, fixée au 15 décembre.
Selon saphirnews, les pro-Morsi, de leur côté, sont également descendus dans les rues pour soutenir le chef de l’Etat. Dans la nuit du 5 au 6 décembre, des heurts ont éclaté entre les deux camps. Cinq manifestants ont été tués. Des opposants au président ont même mis le feu au siège des Frères musulmans, au Caire, le soir du 6 décembre.
Mohamed Morsi, qui avait dû quitter le palais présidentiel quand il était encerclé par des manifestants, reste toutefois ferme sur ses prérogatives et le projet de Constitution. Un référendum sur ce projet de Loi fondamentale se tiendra comme prévu le 15 décembre et après le scrutin, le peuple devra « suivre sa volonté », a-t-il déclaré.
Le soulèvement d’Ashourã
Par Saeed Sobhãni
Ashourã est la manifestation de la lutte du bien contre le mal et de la rencontre de l’armée de la foi avec l’armée de l’infidélité. Il ne s’agit pas d’un épiphénomène qui s’évanouirait avec le passage du temps et serait promis à l’oubli.
Mais il s’agit d’un soulèvement divin dont l’éclat augmente avec le temps et les enseignements s’éclaircissent de même.
Le soulèvement d’Hussayn Ibn ’Ali paix sur lui est le soulèvement d’une personnalité éminente qui fut abreuvée par la Révélation divine dans la demeure du maitre des prophètes – Mohammad Mustafã (pslf) – et du maître des successeurs – ’Ali Murtazã (psl) – comme il fut élevé dans le giron de Fatima (pse).
Par son sacrifice, il a suscité un renouveau immense grâce auquel le palais des oppresseurs s’est effondré et les générations futures éduquées. On peut parler du soulèvement Hussaynite sous divers aspects.