تقي زاده

تقي زاده

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré qu'Israël avait tué plus de 180 enfants palestiniens à Gaza en une seule journée, qualifiant cet acte de plus grand massacre d'enfants depuis la Nakba en 1948.

Dans un message en arabe publié sur le réseau social X, il a affirmé que « l’opinion publique mondiale a désormais clairement compris que l’infanticide du régime occupant est une politique systématique et délibérée, dont le but est de commettre un génocide et un nettoyage ethnique contre les Palestiniens ».

Il a déploré que le régime israélien, avec la complicité et le soutien indéfectible des États-Unis, du Royaume-Uni et de certains autres gouvernements occidentaux, et sous le sceau du silence et de l'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU et des institutions internationales des droits de l'homme, continue de commettre des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des actes de génocide.

 

Selon certaines informations, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et sa nouvelle équipe de sécurité planifieraient une attaque terrestre à grande échelle contre la bande de Gaza afin d’occuper des pans de territoire, ce qui leur permettrait de vaincre le mouvement de résistance palestinien, Hamas.

Le journal américain The Wall Street Journal a publié ce rapport lundi, affirmant que le régime israélien cherchait à organiser l’assaut avec l’objectif déclaré d’éliminer le Hamas à Gaza.

Le rapport ajoute que le régime estime que la défaite militaire du Hamas est cruciale avant qu'une solution politique puisse être envisagée.

Les forces armées du Yémen ont affronté les navires de guerre américains en mer Rouge pendant plusieurs heures et lancé des frappes de drones sur des positions militaires israéliennes près de Tel-Aviv, en réaction à l’agression militaire américaine contre leur pays et à la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre la bande de Gaza.

Les forces yéménites ont souligné, ce mercredi 26 mars, dans un communiqué que leurs unités navales, de missiles et de drones avaient exécuté conjointement une opération militaire ciblant des navires de guerre hostiles en mer Rouge, y compris le porte-avions américain USS Harry S. Truman, « à partir duquel l’agression contre le Yémen était lancée ».

« La confrontation a persisté pendant plusieurs heures », avec un engagement actif des forces yéménites qui ont géré l’évolution de la situation dans la zone opérationnelle, précise le communiqué.

Des hauts responsables de l'administration du président américain Donald Trump auraient inclus, par inadvertance, Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef du magazine américain The Atlantic, dans un groupe de discussion confidentiel discutant d'une agression militaire imminente contre le Yémen.

Comme l'a souligné Goldberg, l'écart flagrant par rapport aux normes de sécurité qui a été largement rapporté mardi lui a valu une invitation inattendue à un groupe Signal appelé « Houthi PC small group » le 11 mars. Signal est un service de messagerie chiffrée open source, populaire auprès des journalistes et autres personnes recherchant une confidentialité supérieure à celle offerte par les autres services de messagerie texte. 

Même si initialement il était sceptique quant à l'authenticité de l'invitation, deux jours plus tard le journaliste a reçu une notification l’informant qu’il devait rejoindre un groupe de discussion Signal. Le journaliste a ensuite rejoint la conversation, où il a observé des discussions détaillant les bombardements prévus sur les positions d'Ansarallah.

Le groupe de discussion, a-t-il déclaré, comprenait des responsables de haut rang, dont le vice-président JD Vance, le chef du Pentagone Pete Hegseth, le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, le secrétaire d'État Marco Rubio, la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard et le directeur de la CIA John Ratcliffe. 

Au sein de ce forum, ils ont délibéré sur des détails tels que le déploiement des armes, la sélection des cibles et le moment de l'agression, a noté Goldberg.

Il a déclaré avoir réalisé que les responsables semblaient ignorer sa présence dans le chat (la conversation), car ils continuaient à partager des informations apparemment sensibles sans précaution.

La violation signalée a suscité des inquiétudes bipartites, le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, la condamnant et appelant à la responsabilité.

Le chef du Pentagone Pete Hegseth a nié que des plans de guerre aient été envoyés par SMS, mais n'a pas réfuté les détails rapportés par The Atlantic.

Le Conseil de sécurité nationale a déclaré avoir confirmé l'authenticité des messages et avoir ouvert une enquête.

Ce rapport intervient alors que les États-Unis mènent des attaques aveugles, meurtrières et dévastatrices contre le Yémen. Plus récemment, des avions de combat américains ont mené de nouveaux bombardements contre la ville portuaire de Hudaydah, à l'ouest du pays, la province de Saada, au nord-ouest, et la province de Maarib, au centre.

 

Depuis l’annonce d’un renforcement militaire français sur l’île de Mayotte, le gouvernement comorien dénonce une provocation et exige un dialogue. L’île, toujours revendiquée par Moroni, reste un point de friction dans les relations avec Paris.

Le 25 mars, le président de l’Assemblée nationale de l’Union des Comores, Mustadruan Abdou, a fermement condamné la volonté de la France d’étendre sa présence militaire à Mayotte, territoire toujours considéré par Moroni comme occupé illégalement.

« La plus haute instance représentative de la JCE s’associe à la voix du gouvernement pour condamner cette nouvelle confiscation de l’île de Mayotte », a-t-il déclaré, cité par Comores-infos. Le JCE, la Jeune Chambre Économique des Comores, est une structure qui regroupe des représentants de la société civile engagés dans la défense des intérêts nationaux comoriens.

Les États-Unis ont annoncé que l'Ukraine et la Russie ont convenu de cesser les combats en mer Noire et de négocier les détails de l'arrêt des frappes sur les installations énergétiques.

L'Ukraine et la Russie ont toutes deux confirmé l'accord jeudi, bien qu'il semble assorti de sérieuses réserves.

Le Kremlin a déclaré qu'un cessez-le-feu maritime ne serait mis en œuvre qu'en cas d'allègement des sanctions sur les exportations agricoles.

Dans un communiqué, la Russie a déclaré qu'elle respecterait l'accord seulement après que sa banque agricole d'État serait reconnectée au système de paiement international et que les restrictions sur les « opérations de financement du commerce » seraient levées. 

La Maison Blanche semble avoir accepté certaines de ces conditions, précisant que cela  « contribuera à rétablir l’accès de la Russie au marché mondial des exportations agricoles et d’engrais, à réduire les coûts d’assurance maritime et à améliorer l’accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions ».

Ces accords ont été conclus après trois jours de négociations intenses à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite, au cours desquels des délégations ukrainienne et russe ont rencontré séparément des médiateurs américains.

 

Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, affirme que l’Iran n’a pas encore donné suite à une lettre du président américain Donald Trump relative à l’accord nucléaire de 2015.

S’exprimant lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue arménien, Ararat Mirzoyan, qui s’est tenue ce mardi 25 mars à Erevan, la capitale arménienne, M. Araghchi a indiqué que la réponse « est en cours de préparation et qu’elle sera communiquée sous peu par les canaux diplomatiques appropriés et selon la forme requise ».

Le ministre iranien a précisé que l’Iran n’engagerait pas de négociations directes avec l’administration Trump dans le cadre de la campagne de pression maximale.

« Sous la pression maximale, alors que nous assistons aux menaces militaires et au renforcement des sanctions économiques de Washington, nous ne négocions pas directement avec les États-Unis », a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que l’Iran était toujours prêt à s’engager dans des discussions concernant son programme nucléaire afin de « créer plus de transparence » et qu’il menait déjà des discussions et des consultations avec la troïka européenne et d’autres pays concernés.

« Nous n’avons jamais quitté la table des négociations concernant notre programme nucléaire pacifique et nous ne le ferons pas », a-t-il ajouté.

 

Par l'intermédiaire du représentant officiel du ministère des Affaires étrangères, l’Iran a exprimé une condamnation sans équivoque à l’encontre du massacre d’enfants palestiniens perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza, qualifiant ce massacre de politique systématique de nettoyage ethnique, visant à anéantir l’identité palestinienne.

Dans un message publié ce mardi 25 mars sur X, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a dénoncé le massacre de centaines d’enfants palestiniens par le régime en une seule journée. Cette incommensurable tragédie qui dépasse l’imagination a été qualifiée par le responsable iranien du plus grand infanticide depuis la Nakba de 1948. La Nakba fait référence au moment où les forces israéliennes soutenues par l’Occident ont expulsé les Palestiniens de leur terre natale, marquant ainsi le début de l’exode et du déplacement forcé d’une grande partie de la population palestinienne.

« L’opinion publique mondiale reconnaît désormais clairement que le massacre des enfants par le régime d’occupation est une politique systématique, menée avec l’intention génocidaire de nettoyage ethnique et d’“extermination coloniale” du peuple palestinien », peut-on lire dans le message de Baghaï qui a en outre condamné le silence des organisations internationales, en particulier celui des Nations Unies, face à ces atrocités meurtrières.

« Le meurtre et la torture des enfants palestiniens innocents ont profondément blessé la conscience de l’humanité, et l’indifférence de l’ONU et des organismes compétents en matière de droits de l’homme ne fait qu’aggraver ces blessures », a-t-il ajouté.

Le représentant officiel de la diplomatie iranienne a désigné les États-Unis, principal allié du régime de Tel-Aviv, mais aussi le Royaume-Uni et d’autres soutiens occidentaux du régime comme les responsables de la poursuite des violences.

« Avec la complicité totale et l’appui indéfectible des États-Unis, du Royaume-Uni et de certains autres États occidentaux, et encouragé par l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, le régime israélien considère qu’il jouit d’une impunité totale pour perpétrer des crimes d’une extrême gravité, notamment des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes de génocide ».

Ces commentaires sont formulés en même temps que l’annonce de la mort d’au moins 200 enfants à Gaza au cours des derniers jours, après les frappes aériennes israéliennes. Un chiffre confirmé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

 

Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a mis en garde l’Occident contre l’utilisation « injuste » du mécanisme dit de snapback (réimposition automatique des sanctions) contre l’Iran, affirmant qu’une telle action entraînerait une réponse ferme et proportionnée de la part de la République islamique.

Behrouz Kamalvandi a fait ces remarques dans un communiqué ce mardi 25 mars, alors que l’Occident menace d’activer le mécanisme de snapback prévu par l’accord nucléaire de 2015, également connu sous le nom de Plan global d’action commun (PGAC).

« La menace d’un retour en arrière est une menace creuse et vide ; même dans l’administration précédente, on a répondu que l’utilisation injuste du mécanisme de retour en arrière conduirait à une réaction appropriée et forte de l’Iran », a déclaré Kamalvandi.

 

Dans le contexte des conflits armés qui secouent la Syrie, une frappe aérienne a été menée par les forces armées israéliennes sur un quartier résidentiel de la province de Deraa, dans le sud-ouest du pays. Cet acte d’agression constitue le dernier en date d’une série de violences perpétrées contre la nation arabe depuis la chute du gouvernement du président Bachar al-Assad.

Selon les informations communiquées par la chaîne de télévision panarabe libanaise al-Mayadeen, les victimes ont été tuées lorsque les forces israéliennes ont bombardé mardi le village de Kuwaya, à l’ouest de la capitale provinciale de Deraa.

Des rapports font également état d’attaques terrestres menées par Israël dans la région.

Les médias locaux rapportent que l’agression a provoqué la peur et la panique dans le village.