تقي زاده

تقي زاده

L’Iran a fermement condamné les dernières menaces du président américain Donald Trump contre le pays, les qualifiant de « violation flagrante » du droit international et des principes de la Charte des Nations unies.

L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès de l’ONU, Amir Saïd Iravani, a exprimé cette position dans une lettre adressée lundi au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et à la présidente tournante du Conseil de sécurité, Christina Markus Lassen.

 Il a déclaré que depuis son entrée en fonction, Trump a ignoré et violé toutes les normes internationales en menaçant les nations indépendantes de recourir à la force.

 

Les forces armées yéménites ont annoncé avoir abattu un drone américain MQ-9 au-dessus du gouvernorat de Maarib, le 16e drone abattu par ce pays depuis le 7 octobre 2023.

« En représailles à l’agression américaine contre notre pays, nos défenses aériennes ont abattu avec succès un drone américain MQ-9 Reaper alors qu’il effectuait des activités hostiles dans l’espace aérien du gouvernorat de Maarib, en utilisant un missile approprié de fabrication locale », ont déclaré les forces armées yéménites dans un communiqué publié lundi soir 31 mars.

« Il s’agit du 16e drone abattu par nos défenses aériennes au cours de la bataille de la Victoire promise et du Jihad sacré », ajoute le communiqué, en faisant référence aux opérations de représailles yéménites en soutien à Gaza.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu lundi matin 31 mars les responsables iraniens, les ambassadeurs des pays musulmans et des citoyens issus de divers horizons.

Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que la dignité du monde musulman, la lutte contre l’oppression et le chantage des grandes puissances dépendaient de l’unité et de la clairvoyance de l’Oumma musulmane.

Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la République islamique d’Iran tendait la main à tous les gouvernements musulmans déclarant que la seule voie de faire face efficacement aux crimes sans précédent du régime sioniste et de ses protecteurs en Palestine et au Liban résidait dans l’unité, la solidarité et la coordination entre les États musulmans.

L’honorable Ayatollah Khamenei a adressé ses félicitations à la communauté musulmane et au peuple iranien à l’occasion de l’Aïd al-Fitr marquant la fin du mois sacré de ramadan, et a qualifié la célébration de cette grande fête islamique de « point de connexion du monde de l’islam », favorisant la grandeur constante de l’islam et du vénéré Prophète.

Dans une autre partie de son discours, le Leader de la Révolution islamique a souligné que l’unité, la détermination et la perspicacité de l’Oumma musulmane étaient des conditions préalables à la réalisation de cette grandeur.

En faisant allusion aux événements rapides et successifs survenus sur la scène internationale, l’Ayatollah Khamenei s’est exprimé en ces termes : « Pour répondre à ces événements rapides, les gouvernements musulmans doivent déterminer rapidement et de manière précise et sans équivoque leur position, y réfléchir et planifier ».

Le Leader de la Révolution islamique a ensuite mis en exergue les atouts majeurs du monde musulman, sa population, ses ressources naturelles abondantes et sa situation stratégique.

L’Ayatollah Khamenei a souligné que pour exploiter ces opportunités et tirer profit de ces atouts stratégiques, l’unité du monde musulman était primordiale.

« L’unité ne signifie pas que les gouvernements doivent devenir un ou qu’ils pensent et agissent de la même manière dans toutes les circonstances politiques, mais plutôt qu’ils reconnaissent l’importance de leurs intérêts communs et définissent leurs propres intérêts sans provoquer de désaccord, de conflit ou de disputes parmi eux. », a-t-il fait remarquer.

En soulignant que le monde musulman est dans son ensemble une famille et que les gouvernements musulmans doivent penser et agir dans cette perspective, le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « La République islamique d’Iran tend la main à tous les gouvernements musulmans et se considère comme leurs frères partageant un front commun ».

L’Ayatollah Khamenei a affirmé que la coopération et le consensus parmi les gouvernements musulmans seraient des obstacles devant l’agression, l’intimidation et le chantage des puissances arrogantes et oppressives.

Le Leader de la Révolution islamique a dénoncé le fait que le chantage et l’opportunisme étaient devenus des pratiques courantes des grandes puissances face aux États et des nations vulnérables. L’Ayatollah Khamenei a appelé les pays musulmans à défendre les droits du monde musulman et à empêcher les États-Unis et leurs alliés d’exercer leurs pressions sur le monde musulman.

En faisant allusion aux souffrances infligées à la Palestine et au Liban par le régime criminel d’Israël et ses protecteurs, le Leader de la Révolution islamique a souligné la nécessité pour le monde musulman de résister pour mettre fin à ces souffrances.

L’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Face à l’unité, la solidarité et la cohésion des gouvernements musulmans, leurs ennemis communs seront amenés à réviser leurs politiques.»

« Nous espérons que les responsables des pays musulmans pourront, grâce à leurs efforts, leur motivation et leur mouvement, former l’Oumma musulmane au sens propre du terme », a conclu le Leader de la Révolution islamique. 

 

Le commandant de la division aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a émis ce lundi 31 mars, une mise en garde à l’attention des forces américaines présentes dans la région, les exhortant à éviter toute action provocatrice.

En marge des cérémonies marquant l’Aïd al-Fitr et la fin du mois sacré de ramadan, le général Hajizadeh s’est exprimé sur la présence militaire américaine dans la région. Il a ainsi déclaré que les États-Unis possèdent dix bases militaires, notamment autour de l’Iran, et y stationnent un total de 50 000 soldats.
Le général Hajizadeh a ensuite développé son analyse en soulignant qu’il serait judicieux pour eux de reconsidérer leur approche. 

« Les Américains possèdent dix bases [militaires] dans la région, en particulier autour de l’Iran, et 50 000 forces militaires y sont stationnées (...) Cela signifie qu’ils [les Américains] sont assis dans une chambre de verre ; et quand on est assis dans une chambre de verre, on ne jette pas la pierre aux autres », a-t-il martelé.

Alors que la population palestinienne célèbre le deuxième jour de l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du Ramadan, l’armée israélienne a mené de nouvelles frappes aériennes dans la bande de Gaza, faisant au moins une vingtaine de victimes, dont des enfants.

Selon un rapport de l’agence de presse palestinienne WAFA, trois civils ont été tués ce lundi 31 mars, après que les forces israéliennes ont mené des frappes aériennes sur al-Masdar, village situé au centre de la bande de Gaza.

Par ailleurs, on déplore deux autres victimes et plusieurs blessés, lorsque les chasseurs israéliens ont pris pour cible un groupe de personnes à l’est de Jabalia.

Par ailleurs, un enfant a été blessé dans l’explosion d’une bombe larguée par un drone israélien dans une école sous l’égide des Nations Unies dans le camp de Bureij, au centre de la bande de Gaza où ont trouvé refuge des Palestiniens déplacés de force.

En outre, quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lorsque les forces israéliennes ont bombardé à l’aube une maison appartenant à la famille Maqdad dans le camp de réfugiés de Khan Younès.

Deux autres civils ont perdu la vie et plusieurs autres, dont des enfants, ont été blessés lors du bombardement d’une maison familiale dans le quartier de Wadi Saber de la ville d’Abasan al-Kabira, dans le sud de la bande de Gaza.

Par ailleurs, les attaques militaires israéliennes dans les camps de réfugiés d’Az-Zawayda et de Maghazi, au centre de Gaza, ont tué au moins deux personnes et en ont blessé plusieurs autres, selon des sources locales.

 

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi s’est entretenu, dimanche 30 mars, avec l’ambassadeur de Russie en Iran, Alexey Dedov. La dernière évolution concernant le programme nucléaire iranien, la levée des sanctions ainsi que les perspectives de négociations étaient à l’ordre du jour de leur discussion.

Lors de cette entrevue, Kazem Gharibabadi s’est vu remettre une lettre d’invitation émanant du ministère russe des Affaires étrangères, l’invitant à participer à la réunion des vice-ministres des Affaires étrangères des États membres du Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations unies prévue pour le début du mois d’avril 2025 à Moscou, capitale de la Russie.

Le diplomate iranien a manifesté son entière considération à l’égard de la participation à cette réunion, ainsi que du renforcement de ce Groupe, considérant qu’il s’agit là des priorités absolues de la République islamique d’Iran.

En outre, Kazem Gharibabadi a évoqué la récente réunion Iran-Russie-Chine, soulignant l’engagement à maintenir ce type d’échanges à différents niveaux pour aborder des sujets d’intérêt commun. Lors de la rencontre avec l’ambassadeur de Russie en Iran, nous avons eu l’opportunité d’échanger sur les modalités d’organisation de la première réunion tripartite d’experts dans un avenir proche, a-t-il fait savoir.

Lundi 31 mars, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Suisse à Téhéran pour protester contre les actes malveillants du régime israélien dans la région ainsi que les menaces du président américain Donald Trump contre la République islamique d’Iran.

Le diplomate suisse, dont le pays représente les intérêts de Washington à Téhéran, a été convoqué par le directeur général du département Amériques du ministère iranien des Affaires étrangères, Issa Kameli, en l’absence de l’ambassadeur de ce pays européen.

M. Kameli a transmis au représentant de l’ambassadeur de Suisse la protestation officielle de l’Iran concernant tout acte malveillant. Il a également exprimé la détermination de la République islamique à répondre de manière décisive et rapide à toute menace.

Le diplomate iranien a condamné et rejeté les propos qui provoquent des tensions et sont contraires au droit international et à la Charte des Nations unies.

 

Par Ghorbanali Khodabandeh 

La Journée mondiale de Qods de cette année revêt une importance stratégique et particulière, étant donné la reprise de la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza. Elle se présente comme une occasion pour que les musulmans, mais aussi les nations de différents pays expriment leur solidarité avec le peuple palestinien et leur indignation contre les crimes commis par l’entité d’occupation. Les nations du monde célèbrent cette année la Journée mondiale de Qods pour réitérer leur solidarité avec le peuple palestinien qui est le seul peuple sur terre confronté à une occupation coloniale, à un nettoyage ethnique, à une expulsion forcée et à une oppression quotidienne au vu et au su de la Communauté internationale.

Cet important évènement coïncide avec la reprise de l’agression militaire israélienne sans précédent dont la terre palestinienne occupée, en particulier la Bande de Gaza, est victime ; agression qui a entraîné des dizaines de milliers de martyres et de blessés civils, en majorité des femmes et des enfants, le déplacement forcé de centaines de milliers, et la destruction délibérée de maisons, d’hôpitaux, de lieux de culte, d’écoles et d’autres infrastructures civiles, en violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies.

L’escalade dangereuse des crimes de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, la poursuite des massacres brutaux dans la bande de Gaza et le ciblage des maisons civiles et des tentes de personnes déplacées par l’armée de l’air fasciste de l’occupation et l’extermination de familles entières à l’est de Khan Younès constituent un nouveau chapitre dans l’histoire du génocide et du nettoyage ethnique au milieu d’un silence international assourdissant.

Les nations libres du monde demandent, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que les dirigeants de l’occupation soient tenus responsables des crimes de guerre qu’ils ont commis, que des sanctions économiques et politiques soient imposées à l’occupation, que toutes les formes de soutien militaire soient arrêtées et que les dirigeants de l’occupation soient traduits devant la Cour pénale internationale.

Palestine : question principale du monde islamique

La Palestine est la question principale du monde islamique et malgré les tentatives de normalisation de certains gouvernements avec le régime sioniste, les peuples sont profondément opposés à ce régime usurpateur. Aujourd’hui, ni ce régime ni les États-Unis ne pourront arrêter le mouvement profond des Palestiniens et des nations éprises de liberté à l’échelle planétaire.

Compte tenu des développements actuels dans les territoires occupés, la marche de la Journée mondiale de Qods peut être considérée comme une arène par excellence pour montrer l’unité des musulmans face à la question palestinienne, ce qui a accru l’importance de la Journée de Qods de cette année plus que par le passé. Aujourd’hui, l’unité des musulmans est l’outil le plus important pour la destruction du régime israélien et ce message doit être transmis à tous les hommes d’État des pays islamiques. Certes, cette marche donnera une image claire des exigences des musulmans envers leurs gouvernements afin de soutenir le peuple opprimé de Palestine et amènera certains gouvernements islamiques qui ont adopté une stratégie de silence face aux exactions israéliennes en cours dans les territoires occupés à changer de comportement,.

La Journée mondiale de Qods de cette année est d’autant plus importante qu’elle se manifeste également comme une condamnation du silence des institutions et organisations internationales face aux crimes sans relâche du régime sioniste dans les territoires occupés. Depuis le début de la guerre d’extermination d’Israël dans la bande de Gaza, certaines instances internationales ont observé un silence de complice à l’égard des scènes d’horreur qui se déroulent dans le territoire palestinien. La participation massive des populations à la marche de la Journée de Qods dans différents pays du monde, véhicule ce message clair que la réforme des procédures actuelles au sein des institutions et organisations internationales concernant les développements dans les territoires occupés est une exigence importante de l’opinion publique mondiale.

La Journée mondiale de Qods connaît une importance inédite sur fond de génocide israélien à Gaza

Depuis le début de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, lancée par les groupes de résistance palestiniens le 7 octobre 2023, le régime israélien, bénéficiant du soutien financier, militaire et médiatique des pays occidentaux à leur tête les États-Unis, continue ses crimes quotidiens contre la population sans défense de Gaza. Dans cette situation, la célébration de la Journée internationale Qods prend une importance toute particulière pour faire face aux crimes des sionistes et attirer l’attention du monde sur les réalités de la guerre israélienne à Gaza.

La Journée mondiale de Qods et la mobilisation massive des citoyens à cette occasion peuvent être abordées sous différents aspects. Historiquement, la grande célébration de la Journée mondiale de Qods est un symbole de l’éveil et de la prise de conscience des musulmans concernant les développements en Palestine. La présence constante de partisans palestiniens à la marche de cette Journée est la concrétisation de l’aspiration constante du monde islamique à reconnaître Qods comme capitale de la Palestine et à condamner le régime sioniste, qui ignore les résolutions de l’ONU et continue, avec le soutien des États-Unis, ses actions illégales et illégitimes visant à profaner la noble Qods et usurper les terres appartenant aux Palestiniens.

Les développements à Gaza et les crimes du régime sioniste doublent l’importance d’une présence massive lors de la Journée mondiale de Qods de cette année. Parce que ce sera l’occasion pour les auteurs des crimes de Gaza et leurs partisans occidentaux d’être plus que jamais déshonorés aux yeux de l’opinion publique mondiale. L’entité israélienne et ses partisans occidentaux seront ainsi mis à rude épreuve à la lumière de cette solidarité et du lien éternel des musulmans et des partisans de la liberté à travers le monde avec le peuple palestinien.

Début mars, l’entité sioniste occupante a fermé tous les points de passage vers Gaza afin d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire. Cette décision faisait suite à son non-respect de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza de la Palestine, face au mépris américain et au silence international. Le gouvernement israélien de l’entité sioniste a également renié son engagement à entrer dans la deuxième phase de l’accord.

Guerre génocidaire à Gaza : l’inaction des instances internationales

Les conséquences de la dernière campagne de déplacements forcés menée par Israël, déguisée en « ordres d’évacuation », dans la bande de Gaza, ainsi que de ses nouvelles attaques terrestres et de ses bombardements aériens intenses et continus, sont déjà catastrophiques. Cette situation forcera sans aucun doute des centaines de milliers de Palestiniens à fuir une fois de plus, les laissant à nouveau sans abri si la communauté internationale laisse les forces d’occupation israéliennes saccager la plupart des maisons, abris et structures de la région.

Israël commet un génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza depuis près de 18 mois, et ses derniers crimes s’inscrivent dans une politique systématique visant à imposer des conditions de vie difficiles aux habitants de la bande, conduisant à leur anéantissement total.

Les États-Unis offrent un soutien financier et militaire à la poursuite des crimes israéliens dans la bande de Gaza, entravent tout effort international visant à amener Israël à rendre des comptes. En effet, les États-Unis interviennent pour empêcher la publication ou la mise en œuvre de résolutions des Nations Unies susceptibles de mettre un terme à ces violations, fournissant ainsi une couverture politique et militaire à ces meurtres. De ce fait, les États-Unis ne sont pas seulement un collaborateur, mais aussi un acteur clé du crime de génocide perpétré par Israël.

Le silence de la communauté internationale a permis à Israël de perpétrer ses crimes, notamment de tuer et de blesser des personnes et d’attaquer le siège d’organisations internationales et de l’ONU dans la bande de Gaza, sans aucune dissuasion. Il s’agit d’une grave violation du droit international, mise en œuvre pour renforcer la protection du siège et des employés de l’ONU. Ce crime en soi doit être pris au sérieux et doit être rapidement puni.

Le refus d’Israël d’assumer la responsabilité de ce crime n’est pas seulement de la malhonnêteté ; il s’agit plutôt d’une stratégie calculée qui reflète sa conviction de pouvoir contrôler les faits et éviter de rendre des comptes sans encourir de conséquences. Israël s’appuie sur sa protection politique et diplomatique illimitée pour perpétrer ses violations, en l’absence d’enquêtes sérieuses et de véritables poursuites judiciaires internationales.

Israël continue non seulement de commettre des crimes, mais aussi de repousser les limites, bafouant de manière flagrante le droit international en toute impunité. Chaque transgression impunie crée un précédent pour des actes encore plus graves. En l’absence d’un système international capable de tenir Israël et ses alliés responsables, les crimes et violations les plus graves sont devenus à la fois routiniers et flagrants.

Outre son échec scandaleux, le silence de la communauté internationale face au génocide israélien dans la bande de Gaza depuis près de 18 mois autorise Israël à commettre de nouveaux actes de génocide en reprenant les massacres de Palestiniens.

La communauté internationale doit agir immédiatement pour traduire en justice les responsables et mettre fin à ce génocide contre la population de la bande de Gaza.

La Journée mondiale de Qods et la nécessité d’un soutien mondial à la question palestinienne

La Journée mondiale de Qods qui est l’initiative de l’Imam Khomeini, le grand fondateur de la République islamique d’Iran pour attirer l’attention responsable du monde entier sur la question palestinienne, est également une occasion importante pour déclarer la solidarité unifiée et mondiale avec le peuple opprimé de la Palestine et exprimer l’indignation envers le régime usurpateur sioniste, ainsi que pour condamner les partisans de ce régime faux et criminel et accorder une attention responsable aux véritables racines de la vieille et douloureuse crise palestinienne.

Les occupants sionistes et les partisans connus de ce régime, en invoquant l’opération Tempête d’Al-Aqsa - qui fut une réaction inévitable du peuple palestinien face à des crimes et violations de ses droits naturels, au massacre et à la répression, à la profanation de la mosquée d’Al-Aqsa et l’insulte aux valeurs sacrées des musulmans - cherchent à accuser la résistance et le peuple palestinien d’être à l’origine de la guerre en cours contre Gaza et tentent maladroitement de détourner l’esprit de l’opinion publique mondiale de la vérité et de la véritable racine de la crise palestinienne. Or, la véritable racine de cette crise réside dans l’occupation de la terre palestinienne pendant 75 ans par un régime faux et sans racines et dans la violation des droits fondamentaux, naturels et légitimes d’un noble peuple.

Tant que la cause principale de la crise ne fera pas l’objet d’une attention sérieuse et que des mesures responsables ne seront pas prises pour la traiter, la paix et la sécurité durables ne pourront pas s’instaurer dans la région et dans le monde.

La Journée mondiale de Qods est ainsi l’occasion de réfléchir à une véritable solution responsable et durable.

Ghorbanali Khodabandeh est un journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.

Dans un communiqué publié ce dimanche 30 mars, l’armée yéménite a annoncé avoir ciblé avec succès l’aéroport Ben Gourion, à Tel-Aviv, en soutien au peuple palestinien opprimé. Le Yémen a également fait état d’une opération militaire contre un porte-avions américain en mer Rouge.

Selon les informations communiquées l’armée yéménite, l’opération menée au moyen d’un missile Zulfiqar contre l’aéroport Ben Gourion, a atteint sa cible avec succès.

Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne a prétendu que le missile en question a été abattu avant de franchir les frontières de la Palestine occupée.

L’information a été relayée par les médias israéliens qui ont rapporté que les sirènes avaient retenti dans le centre des territoires occupés, ainsi que dans plusieurs villes proches de Qods et certaines colonies en Cisjordanie.

« Par cette opération, les forces armées yéménites mettent au grand jour l’échec de l’agression américaine à dissuader le Yémen de poursuivre ses opérations de soutien au peuple palestinien opprimé », indique le communiqué. 

« Les dizaines de raids quotidiens ne dissuaderont pas les forces armées de s’acquitter de leurs devoirs religieux, moraux et humanitaires », ont affirmé les forces armées yéménites.

Toujours selon le communiqué, les combattants yéménites poursuivront leurs opérations contre l’ennemi israélien jusqu’à ce que l’agression contre Gaza cesse et que le siège soit levé.

 

Pour la troisième semaine consécutive, les forces armées yéménites ont riposté à l’agression continue des États-Unis contre le Yémen, a annoncé le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree.

Dans un communiqué publié ce dimanche 30 mars, le général Yahya Saree a annoncé que les forces armées yéménites avaient attaqué à trois reprises des navires de guerre américains, dont le porte-avions USS Harry S. Truman, en mer Rouge au cours des dernières 24 heures.

Les affrontements ont impliqué des frappes de missiles, des attaques de drones et des opérations navales ciblant des navires de guerre américains. Le communiqué souligne que ces actions ont été menées à l’aide de missiles de croisière, de drones et d’autres équipements navals.