
تقي زاده
Assad : l’éradication du terrorisme est une responsabilité régionale et internationale
Les pays de la région et la communauté internationale ont la responsabilité de mettre fin au terrorisme qui sévit en Asie de l’Ouest, a indiqué le président syrien Bachar al-Assad lors d’une réunion, tenue dimanche 17 novembre à Damas, avec le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh.
Le président Assad a déclaré que l’éradication du terrorisme était une responsabilité régionale et internationale, avertissant que les menaces posées par ce fléau mettent en danger tous les peuples du monde entier.
Par ailleurs, le président syrien et le ministre iranien de la Défense ont discuté des questions de défense et de sécurité dans la région, ainsi que des moyens d’élargir la coopération entre Téhéran et Damas visant à lutter contre le terrorisme et à renforcer la stabilité et la sécurité régionales.
Le CAIR condamne le soutien de Joe Biden aux atrocités israéliennes à Gaza
Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) a fermement condamné le soutien de Joe Biden, à l’agression continue du régime israélien dans la bande de Gaza.
Le CAIR, la plus grande organisation américaine de défense des droits civiques et de défense des musulmans, a condamné l’inaction du président Biden face à la guerre du régime israélien contre Gaza.
« Alors que le monde est témoin quotidiennement d’atrocités commises par Israël à Gaza, en Cisjordanie occupée et au Liban, Joe Biden reste silencieux », a déclaré le CAIR dans un communiqué publié samedi 16 novembre.
« Dans le même temps, les troupes israéliennes persistent à recourir aux armements fournis par les États-Unis et à l’appui de l'administration Biden pour perpétrer des atrocités contre des civils, démolir leurs habitations et condamner leurs enfants à la famine », souligne le communiqué.
Dans son dernier communiqué, le CAIR réagit à des rapports alarmants en provenance de Gaza. Ces informations évoquent des scènes tragiques, notamment des animaux se nourrissant de dépouilles, ainsi que le décès d’un médecin palestinien, victime de tortures dans une prison israélienne.
De plus, le meurtre d’un journaliste palestinien lors d’une attaque par drone israélien a également été signalé, soulignant la gravité de la situation. Par ailleurs, le communiqué dénonce l’incendie d’une école à Gaza, où des fournitures d’aide humanitaire étaient entreposées, ainsi qu’un massacre survenu dans une autre école de la région.
Deux fusées éclairantes ont été tirées vers le domicile du Netanyahu à Césarée
Dans un contexte d’escalade régionale entre le Hezbollah et le régime sioniste, la police israélienne a confirmé un nouvel incident tout près de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée.
Deux fusées éclairantes ont été lancées samedi 16 novembre en direction de la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et ont atterri dans le jardin, a rapporté la police israélienne.
« Vers 19 h 30, heure de Tel-Aviv (17 h 30 GMT), deux fusées éclairantes ont été détectées, atterrissant dans la cour devant la résidence du Premier ministre israélien », a déclaré la police du régime sioniste qui a précisé que Netanyahu et sa famille n’étaient pas présents dans les lieux eux au moment de l’incident.
Une enquête conjointe avec le Shin Bet sera ouverte a annoncé la police israélienne qualifiant l’incident de grave.
Selon la radio officielle de l’armée israélienne, les fusées éclairantes n’ont causé aucun dégât. Ni la police ni la radio militaire n’ont indiqué la source de ces tirs.
« Israël est conscient des conséquences d'une attaque contre les sites nucléaires iraniens » (ministre des AE)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a mis en garde le régime israélien contre les conséquences de toute nouvelle agression contre l’Iran, y compris contre les installations nucléaires du pays.
Dans une interview à la télévision nationale samedi, le chef de la diplomatie iranienne a confirmé qu’à chaque intervention du régime sioniste contre la République islamique, des mesures comparables et proportionnées seraient prises.
« Ils savent parfaitement ce qui les attend s’ils tentent une attaque contre nos installations nucléaires », a-t-il averti.
Le haut responsable a rappelé que le régime avait proféré un certain nombre de menaces visant les sites nucléaires de la République islamique. Menaces que Téhéran a dûment signalées à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’organe de surveillance nucléaire des Nations Unies.
Le Hezbollah mène des opérations réussies contre cinq bases israéliennes majeures à Haïfa
Le Mouvement de résistance libanais Hezbollah a mené avec succès des opérations de représailles contre cinq importantes bases militaires israéliennes dans la ville de Haïfa et ses environs, au nord des territoires palestiniens occupés.
Ces opérations ont eu lieu samedi 16 novembre dans le cadre de la série d’opérations Khaybar du mouvement, sous le slogan « Nous sommes à ton service, ô Nasrallah », en hommage à l’ancien secrétaire général du Hezbollah, assassiné fin septembre lors d’intenses frappes aériennes israéliennes sur Beyrouth, capitale libanaise.
Les positions, toutes frappées par des salves de missiles simultanées, étaient les suivantes : la base technique de Haïfa, affiliée à l’armée de l’air israélienne avec son école de formation, la base navale de Haïfa abritant une flotte de navires lance-missiles et de sous-marins, et la base stratégique de surveillance et de contrôle maritime sur la côte Nord, Stella Maris.
Parmi les autres installations stratégiques visées par le Hezbollah figurent la base logistique de Tirat Carmel, laquelle comprend le régiment et le bataillon de transport de la région du Nord, ainsi que la base Nesher, une station-service appartenant à l’armée israélienne.
Gaza: des dizaines de morts et de blessés dans une frappe israélienne contre un immeuble résidentiel à Beit Lahia
Dans la bande de Gaza, l’armée israélienne poursuit ses attaques dans le nord et le centre où elle massacre la population, détruisant les bâtiments résidentiels sur lesquels elle largue des bombes alors que les habitants se trouvent à l’intérieur.
Un nouveau massacre dans la région de Beit Lahia, au nord de Gaza, a été rapporté. Le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen a rapporté qu’un immeuble de cinq étages a été pris pour cible par l’armée d’occupation israélienne.
Les informations les plus récentes font état de plus de 70 morts, dont plusieurs membres d’une même famille, sans compter les personnes portées disparues.
Plus tôt, une autre frappe israélienne contre une maison dans la même zone avait fait 15 morts.
Fais 5 choses avant dormir
Le Prophète (SAWS) dit un jour à Imam.Ali (as) : Ya Ali, fais ces 5 choses avant d'aller au lit cette nuit:
1. Donnes 4000 Dinars comme Sadaqa (Aumône) et ensuite va dormir.
2.Lis complètement le Coran 1 fois et ensuite dors.
3. Paie le prix pour le Janna'h (Paradis) et ensuite dors.
4. Rends heureuses 2 personnes dans leur tristesse et après dors.
5. Fais un Hadj (Pèlerinage) et ensuite va dormir.
Le Maître des Croyants, Ali (as) dit, Ya Rasulallah( SAWS)! Cela semble impossible. Comment pourrais-je faire cela?
Alors Le Prophète (SAWS) Répondit:
1- La Lecture de Surath Fatiha 4 fois est équivalent à un Sadaqa de 4000 dinars donnés.
2-La lecture de la Suraht Ikhlas ( Qul Hu Allahu Ahad) 3 fois est égale à la Lecture complète d' un Coran.
3. La prière suivante: Lahawla Wala Kuwata Ila Billa Hil Ali Il Azeem est le prix du Janna'h.
4- La récitation 10 fois de Astagfirullah équivaut à rendre heureuses 2 personnes tristes
5. Kalimatu Shahadat est équivalent à 1 Hadj.
Après cette réponse, Ali dit, Ya Rasulallah (SAWS)! Maintenant je ferai tout cela avant d'aller au lit.
Cela prend moins de 5 minutes pour faire tous ces Zikr cités ci-dessus et recevoir les vertus pour cela? Qui ne voudrait pas avoir toutes ces vertus dans son livre de bonnes actions?
Navire d'armes israélien au Maroc: Rabat prouve sa complicité dans le génocide à Gaza
Par Maryam Qarehgozlou
Des centaines de personnes ont manifesté dans le port de Tanger, dans le nord-ouest du Maroc, contre l'arrivée d'un navire battant pavillon américain transportant des armes pour Israël, qui mène actuellement une guerre génocidaire à Gaza.
« Quiconque accueille les navires d’Israël n’est pas l’un des nôtres », ont scandé les manifestants lors de la manifestation de lundi. Ils ont protesté contre leur propre gouvernement accusé d'être complice des actions génocidaires israélo-américaines.
Le navire était en route vers Israël après que l'Espagne ait refusé de l'autoriser à accoster dans l'un de ses ports suite au tollé général. Le Maersk Denver a été autorisé à accoster à Tanger Med dans le nord du Marco samedi, et il est parti le lendemain, selon les rapports.
Son signal AIS et son horaire publié indiquaient Oman comme sa prochaine destination.
Selon la section marocaine du Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), un autre navire Maersk, le Nysted, est arrivé à Tanger lundi sous pavillon de Hong Kong pour charger le matériel que le Denver avait précédemment déchargé dans le port marocain.
Le signal AIS de Nysted et l'horaire publié indiquent son escale à Tanger lundi et sa destination finale à Haïfa, une ville portuaire dans les territoires occupés par Israël.
Les navires Maersk devaient initialement accoster au port d’Algésiras dans le sud de l’Espagne.
Cependant, en réponse à la pression des militants et des parlementaires, le ministère espagnol des Affaires étrangères a souligné que « les deux navires ne sont pas autorisés à faire escale en Espagne ».
Les autorités espagnoles ont également déclaré leur intention d’ouvrir une enquête sur les informations suggérant que les navires Maersk avaient déjà été autorisés à accoster alors qu’ils transportaient du matériel militaire vers Israël.
Maersk a confirmé à l’AFP que les autorités espagnoles avaient refusé les privilèges d’accostage au Maersk Denver à Algésiras pendant son voyage de New York vers l’Asie de l’Ouest.
Lorsque l’Espagne a révoqué l’autorisation du Maersk Denver d’accoster dans son port, il a été redirigé vers Tanger au Maroc.
Une violation flagrante
Un porte-parole de la société Maersk a prétendu que la société ne transportait que des marchandises légales, à l'exclusion des armes et munitions militaires, au régime de Tel-Aviv.
Cependant, le Mouvement de la jeunesse palestinienne (PYM), un mouvement populaire transnational qui milite pour la libération de la Palestine, a révélé le 4 novembre qu'entre septembre 2023 et septembre 2024, le géant danois du transport maritime et de la logistique A.P. Moller Maersk a expédié des millions de livres de dispositifs militaires à l'armée israélienne depuis les États-Unis, soit 2 110 expéditions.
Sur ces expéditions, 827 contenaient des composants pour des véhicules blindés de transport de troupes, des véhicules tactiques, des avions et des systèmes de projectiles, a révélé l'enquête menée par le PYM dans le cadre de sa campagne Mask Off Maersk.
« Les preuves suggèrent que Maersk envoie généralement un navire par semaine du New Jersey vers l'Espagne, qui comprend généralement environ 1 000 tonnes de fret militaire sur ce navire pour le compte de l'armée israélienne », indique le rapport de l’enquête.
« Comparant les horaires des navires et les données historiques, on peut conclure sans risque que le [ministère israélien des Affaires militaires] rate rarement un voyage hebdomadaire sur cette ligne. »
Suite à ces révélations, le mouvement BDS dirigé par les Palestiniens, qui promeut le boycott, le désinvestissement et les sanctions économiques contre le régime d'apartheid, a également exhorté le Maroc à interdire l'accostage du Maersk Denver.
Il s’agit d’une violation d’une résolution du CDH, d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies et des déclarations de dizaines d’experts des droits de l’homme de l’ONU, qui appellent tous à un embargo militaire contre Israël pour avoir occupé illégalement des terres palestiniennes et commis le génocide plausible contre 2,3 millions de Palestiniens à Gaza, comme l’a déterminé la CIJ plus tôt cette année », a déclaré le BDS dans un communiqué vendredi.
Le mouvement BDS a averti que si le Maroc permet au Maersk Denver d’accoster dans l’un de ses ports, selon la rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese, cela pourrait constituer une violation de la Convention sur le génocide et des décisions pertinentes de la Cour internationale de justice (CIJ).
La politique officielle du Maroc face à l’opinion publique
Ce n’est pas la première fois que le Maroc rend le terrain propice à la livraison d’armes et de munitions au régime israélien qui mène une guerre dévastatrice contre Gaza.
En juin, le navire de guerre israélien INS Komemiyut a fait une escale technique au port de Tanger Med au Maroc pour ravitailler et réapprovisionner son équipage de soldats de combat navals, ce qui a également provoqué un tollé général, comme l’a rapporté le site d’information marocain Le Desk.
Le Parti de la justice et du développement (PJD), parti d’opposition marocain, a récemment appelé à une enquête sur l’accostage de deux navires transportant des équipements militaires au régime israélien.
L’ancien Premier ministre et chef du PJD, Abdelillah Benkirane, a exhorté le gouvernement à communiquer avec les citoyens sur la situation.
« Nous appelons le gouvernement à révéler la vérité aux citoyens, à communiquer avec eux sur les informations qui circulent et à assumer l’entière responsabilité », a déclaré Benkirane lors d’une conférence de presse lundi.
La débâcle actuelle autour des liens ouverts du Maroc avec Israël met en évidence un contraste frappant entre la position officielle du gouvernement et les sentiments pro-palestiniens largement partagés par le peuple marocain.
Ce pays d’Afrique du Nord a rejoint lundi dernier plus de 50 pays pour signer une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, appelant à des mesures immédiates pour mettre fin à la fourniture d’armes, de munitions et d’équipements connexes à Israël.
Pendant ce temps, malgré la pression publique et politique croissante pour mettre fin à l’accord de normalisation négocié par les États-Unis en 2020, le gouvernement marocain persiste à maintenir ses relations diplomatiques avec Israël.
Les internautes réagissent
Les internautes ont exprimé leur indignation face à la décision du Maroc d’autoriser le navire à destination d’Israël à accoster dans leur port, percevant cette décision comme un soutien tacite aux actions génocidaires d’Israël à Gaza.
Ils ont exprimé leurs inquiétudes sur diverses plateformes de médias sociaux et appelé le gouvernement à une plus grande responsabilité tout en s’opposant à toute implication dans la facilitation des crimes de guerre d’Israël qui aggravent la crise humanitaire à Gaza.
« Un pays chrétien qui fait plus pour aider que le gouvernement ou le Maroc, un pays musulman », a déclaré un utilisateur sur X après que l’Espagne ait refusé de se défiler du Maersk Denver.
« Quelqu’un peut-il expliquer pourquoi les pays musulmans ne cessent pas de soutenir Israël après avoir commis un génocide à Gaza ? Une raison particulière que je ne connais pas », a écrit un autre utilisateur.
Un troisième navire Maersk, le Maersk Seletar, devrait arriver à Algésiras jeudi ou vendredi. Sa destination finale est inconnue.
Dans un message publié lundi sur Instagram, le BDS a averti que davantage de navires pourraient se dérouter vers le Portugal ou le Maroc, suite au refus de l'Espagne d'autoriser les navires Maersk à accoster dans son port.
Il a également exhorté la société civile portugaise à prendre des mesures appropriées.
« Nous appelons le peuple portugais à continuer de faire pression sur son gouvernement pour qu’il respecte les obligations du Portugal en vertu du droit international », a déclaré le mouvement BDS.
« Empêchez ces navires d’accéder aux ports et aux eaux territoriales, ne permettez pas qu’ils soient enregistrés sous pavillon portugais », a-t-il ajouté.
Une campagne baptisée « #BlockTheBoat », menée par le mouvement BDS, a pris de l’ampleur sur les plateformes de médias sociaux, ses partisans exprimant leur indignation et leur opposition à l’aide militaire continue fournie à Israël.
Mi-septembre, la campagne BDS a lancé un appel à l’action ciblant les pays ayant des intérêts dans le MV Kathrin, un cargo transportant des explosifs destinés à Israël.
La campagne a exhorté ces pays à empêcher le navire d’accoster et à cesser de s’impliquer dans la guerre israélienne contre Gaza qui dure depuis un an et qui a fait près de 43 700 morts.
La campagne a appelé le public à faire pression sur leurs gouvernements respectifs pour qu’ils se conforment au droit international et aux décisions de la plus haute cour des Nations unies.
« La participation à des transferts d’armes vers Israël équivaut à une complicité de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. S’abstenir de jouer un rôle direct ou indirect dans l’armement d’Israël pendant son massacre génocidaire à Gaza est un devoir légal pour tous les États », affirme le BDS.
Le Hezbollah frappe les bases militaires israéliennes à Tel-Aviv et Haïfa
Dans un climat de tension accrue entre le régime sioniste et le Mouvement de résistance libanais, de nouvelles opérations de représailles ont été menées jeudi par les combattants du Hezbollah contre des cibles israéliennes à l’intérieur des territoires occupés, frappant plusieurs installations militaires stratégiques à Tel-Aviv et à Haïfa.
Le Hezbollah a annoncé, dans un communiqué publié le vendredi 15 novembre, que la veille à 22 h 20 (heure locale), ses combattants avaient, pour la première fois, frappé la base de Tel Haim - sous la direction de la Division du renseignement - située à 120 km de la frontière libano-palestinienne à Tel Aviv, avec un barrage de missiles qualitatifs.
La base navale israélienne de Stella Maris, au nord-ouest de Haïfa a également été touchée par une salve de missiles du Hezbollah.
Au sud de Haïfa, le Hezbollah a frappé par drone la base d’Eliakim, infligeant ainsi un coup direct.
Par ailleurs, le Hezbollah a tiré des roquettes en direction de la ville d’Acre, dans le nord des territoires palestiniens occupés, et a visé la base militaire de Shraga.
Un missile sol-air de la Résistance islamique libanaise a également abattu un drone Hermes 450 du régime.
Un rapport de l’ONU affirme que les méthodes d’Israël à Gaza sont assimilables à un « génocide »
Un comité spécial de l’ONU estime que les méthodes de guerre utilisées par Israël dans la bande de Gaza assiégée sont compatibles avec les critères d’un « génocide », y compris l’utilisation de la famine comme arme de guerre.
Le rapport publié ce jeudi 14 novembre par le Comité des droits de l’homme des Nation unies couvre les crimes perpétrés par le régime israélien dans la bande de Gaza depuis octobre 2023 jusqu’à juillet 2024.
Le rapport souligne « les pertes civiles massives et les conditions imposées aux Palestiniens, mettant intentionnellement leur vie en danger ».
« Par le siège imposé à Gaza, l’entrave à l’entrée d’aide humanitaire, des attaques ciblées et le meurtre de civils et de travailleurs humanitaires, malgré les appels répétés de l’ONU, les ordres contraignants de la Cour internationale de justice et les résolutions du Conseil de sécurité, Israël provoque intentionnellement la mort, la famine et des blessures graves. »
Plus tôt cette année, la Cour suprême des Nations unies a ordonné au régime israélien de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher un génocide à Gaza.
En outre, le comité spécial de l’ONU a condamné le régime israélien pour avoir utilisé la famine comme méthode de punition collective contre les civils palestiniens.
Dans son rapport, l’ONU accuse le régime israélien d’avoir détruit des systèmes vitaux d’assainissement de l’eau et d’avoir contaminé l’environnement, ce qui causera de graves dommages aux générations futures.
Le rapport a également documenté la manière dont la vaste campagne de bombardements d’Israël à Gaza a décimé les services essentiels et déclenché une catastrophe environnementale avec des conséquences durables sur la santé.
L’attaque israélienne a « déclenché une catastrophe environnementale » en détruisant des services essentiels, tels que des systèmes d’approvisionnement en eau et l’assainissement, dont les impacts se feront sentir longtemps après tout hypothétique cessez-le-feu », a averti le Comité des droits de l’homme de l’ONU.