
تقي زاده
le 6 Jamadiol-Awal, bien heureuse naissance de Dame Zeinab (as), La journée de l’infirmière
Durant le mois de Jamadiol-Awal de l’an 5 A.H., Médine attendait une bonne nouvelle venant de la noble demeure du Messager (Paix et bénédictions sur lui sa descendance). Après la naissance d’al-Hasan et d’al-Husayn, Dame Fatimah al-Zahraa et Ali Ibn Abi Talib (Que le salut d’Allah soit sur eux) s’apprêtaient à accueillir un nouveau don d’Allah : Zaynab Bint Ali Ibn Abi Talib.
Aussitôt que Dame Fatimah al-Zahraa donna naissance à sa fille bénie, Dame Asmaa Bint Umays prit la nouveau-née dans ses bras et, s’adressant à Dame Fâtimah, elle dit : «Ô fille du Messager d’Allah ! Elle te ressemble dans l’apparence et la beauté. La splendeur de la Prophétie est incarnée dans cette nouvelle née qui ressemble tellement à son frère Al-Husayn !» Az-Zahraa loua alors Allah et Le remercia de Sa grâce.
Dame Zaynab grandit dans la maison de la prophétie, de la lumière et de la guidance. Elle reçut une éducation spirituelle raffinée du côté de sa mère ; son père l’Imam Ali Ibn Abi Talib ne manqua pas de lui inculquer les bonnes mœurs ainsi que les valeurs de la dignité, de la chasteté et de la décence. On rapporta qu’un jour, alors que la petite Zaynab était assise sur les genoux de son père (que le salut d’Allah soit sur lui) et que celui-ci jouait avec elle, il lui dit : «Dis "un"». Alors elle dit : «Un». Il lui demanda de dire «deux» mais elle se tut. L’Imam lui dit alors : «Vas-y chérie !» Zaynab sourit et dit : «Ma langue qui a prononcé le "Un" (l’Unique) ne pourrait pas prononcer le "deux"». L’Imam Ali (que le salut d’Allah soit sur lui) la serra alors dans ses bras et l’embrassa entre les yeux. Elle lui demanda aussi un jour : «Ô père, nous aimes-tu ?» Il répondit : «Comment voulez-vous que je fasse autrement alors que vous êtes le fruit de mon cœur !» Elle dit alors : «Ô père, l’amour est pour Allah et la tendresse pour nous».
On rapporta également qu’à l’âge de cinq ans, Dame Zaynab cherchait déjà à devancer sa mère en se précipitant pour faire ses ablutions aux heures des prières, puis vers son sanctuaire pour prier avec elle. Dame Fâtimah al-Zahraa la serrait alors tendrement dans ses bras et l’embrassait en lui disant : «Qu’Allah t’accorde le bien ainsi qu’à tes enfants pieux. Ma chère fille, comme si je te voyais défendre le droit violé par des arguments solides et une éloquence invraisemblable».
La même année, Dame Zaynab perdit son grand-père, le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance). Son décès enveloppa les musulmans d’un voile de deuil et un climat de tristesse régna dans la maison prophétique. Faisant l’adieu au Prophète, son père l’Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) dit : «Toute patience est belle sauf vis-à-vis de toi et toute impatience est mauvaise sauf à ton endroit. Notre malheur en ta perte est immense ; et notre misère avant et après toi est infinie». Sa mère, Dame Fatimah al-Zahraa, ne put supporter la séparation; elle fut à son tour rappelée par son Créateur quelques mois plus tard.
C’est ainsi qu’en perdant très tôt sa mère, elle apprit le sens de la responsabilité, de la fermeté et fut bien consciente des grands événements qui se déroulèrent à l’époque des Califes. Durant le califat d'Oumar Ibn Al-Khattab, Dame Zaynab épousa Abd Allah Ibn Jaafar Ibn Abi Talib. Leur noce eut lieu à Médine alors que l’armée musulmane venait de réaliser de grandes victoires dans ses conquêtes en Iraq et au Damas. De grands Compagnons comme Abu Dharr Al-Ghifari et Salman Al-Farisi fêtèrent tous cette occasion bénie. Ce mariage donna naissance à quatre fils Ali, Abbas, Awn et Muhammad, ainsi qu’à une fille Umm Kulthûm.
La Grandeur de Zeinab (P) fille de l’Imam Ali et de Fâtimah az-Zahraa (P)
migration vers Médine, que Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle)a mis au monde une fille.
Quand son père, Hazrat Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui), a vu sa fille pour la première fois, Imam Houssein (Que la Paix de Dieu soit sur elle) âgé de presque 3 ans était avec lui. L'enfant s'exclama de bonheur: "O père, Allah m'a donné une sœur".
A ces mots, Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) a eu les larmes aux yeux, et quand Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle) lui demanda pourquoi il pleurait, il lui répondit qu'il le saura bientôt.
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui)n'ont pas donné de nom à leur fille pendant quelques jours après sa naissance car ils attendaient le retour du voyage du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui proposerait le nom.
Quand finalement, le bébé fut apporté au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui le prit et l'embrassa. L'ange Gabriel apparut et transmit le nom de l'enfant et commença à pleurer. Le Prophète lui demanda pourquoi il pleurait, ce à quoi il répondit: "O Prophète de Dieu, depuis son jeune âge, cette fille restera entourée de tristesse, affliction et épreuves dans ce monde. D'abord, elle pleurera votre séparation de ce monde. Puis, la perte de sa maman, puis l'assassinat de son père, puis celui de son frère Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur lui), puis de son frère Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui).
Ensuite, elle sera confrontée sans aide aux malheurs de ce désert dont les conséquences feront qu'a la fin ses cheveux deviendront gris et son dos courbé.
Quand les membres de la famille ont entendu cette prophétie, ils se sont tous mis en larmes. L'Imam al-Hussein compris pourquoi son père avait pleuré auparavant.
Puis le Prophète l'a nommé Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle).
Quand la nouvelle de la naissance a atteint Salman al Farssi, celui-ci vint à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) pour le féliciter. Mais au lieu de voir Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) se réjouir et être heureux, il l'a vu essuyer des larmes, lui aussi fut informé des événements de Karbala et des difficultés que Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) aura à affronter.
Un jour, alors que Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) avait 5 ans, elle a fait un rêve étrange. Un vent violent se leva dans la ville et assombrit la terre et les cieux.
La petite enfant était ballottée de partout, et soudain elle s'est retrouvé coincée dans les branches d'un grand arbre. Mais le vent était si fort qu'il déracina l'arbre. Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) s'accrocha fermement à une branche, mais celle-ci se cassa. Dans la panique, elle attrapa deux tiges mais elles ont cédé et Zeinab tombait dans le vide sans support.
Puis elle se réveilla.
Quand elle en parla à son grand-père le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), il pleura amèrement et dit:
ô ma fille, cet arbre c'est moi qui vais quitter ce monde. Les branches sont ton père Ali et ta mère Fâtimah Zahrà et les tiges sont tes frères al-Hassan et al-Hussein. Ils quitteront tous ce monde avant toi, et tu souffrira de leur séparation et de leur perte.
Zeinab a partagé avec ses frères et sœur l'extraordinaire position d'avoir des exemples à suivre, d'apprendre d'eux et d'en obtenir tout le bien de son grand-père le Saint Prophète d'Allah, sa mère Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), fille du Prophète, et de son père Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui), cousin et gendre du Prophète.
Dans le pure environnement qui l'a entouré, elle a appris les enseignements de l'islam que le Prophète à dispensé, puis son père Ali(Que la Paix de Dieu soit sur lui). Elle y a appris aussi à maîtriser la gestion de la maison avec une grande compétence.
Elle avait à peine atteint l'âge de 7 ans quand sa mère mourut. La perte de sa mère a été précédée de peu par celle de son grand-père, le Saint Prophète .
Quelques temps plus tard l'Imam Ali se maria avec Ummul Banine dont la dévotion et la piété encouragea Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle)dans son enseignement.
Etant encore jeune fille, elle était pleinement capable de diriger la gestion de la maison.
Autant elle prenait soin du confort et aise de ses frères et sœurs, autant dans ses propres besoins elle était généreuse pour les pauvres, sans abris et orphelins.
Après son mariage , son mari, est reporté avoir dit: "Zeinab est la meilleur maîtresse de maison".
Depuis son jeune âge, elle développa un lien incassable d'attachement à son frère l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle). Au moment où elle était encore bébé dans les mains de sa mère, elle ne pouvait s'arrêter de pleurer tant que son frère ne la tenait pas ou ne se mettait pas devant elle pour la calmer. Plus tard, quand elle allait faire ses prières, elle avait l'habitude de voir d'abord le visage de son frère bien-aimé.
Un jour, Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a fait mention de l'intense affection de sa fille pour son frère l'Imam al-Hussein au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Celui-ci a soupiré profondément et a dit, les yeux pleins de larmes: "Ma chère fille, cette enfant Zeinab serait confronté aux milles et une calamités et devrait faire face aux pires difficultés à Karbalà".
Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a grandit en une femme de bonne stature. Peu de chose est connue sur son apparence physique. Au moment de la tragédie de Karbalà vers ses 55 ans, elle fut forcé à sortir sans le Chador. C'est là que quelques personnes ont remarqué qu'elle apparaissait comme un soleil radieux et un morceau de la lune.
Quand à ses caractères, elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l'avait élevée. En sobriété et sérénité, elle ressemblait à Oummoul M'ominine, sa grand mère Khadijà (Que la Paix de Dieu soit sur elle), en modestie et chasteté, à sa mère Fàtimà Zahrà (Que la Paix de Dieu soit sur elle), en éloquence à son père Ali (Que la Paix de Dieu soit sur elle),en prévoyance et patience à son frère l'Imam al-Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur elle), et en bravoure et tranquillité à son frère al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle)
Son visage reflétait l'âme de son père Ali et la révérence de son grand-père.
Quand vint le moment de mariage, elle fut marié à son cousin Abdoullah fils de Jaafar at-Tayyâr dans une cérémonie simple.
Abdoullah fut élevé sous la direction du Saint Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Après sa mort, c'est Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) qui devint son tuteur et son gardien jusqu'à ce qu'il soit grand. Il grandit d'une bonne jeunesse avec des manières plaisants et était connu pour son hospitalité sincère et pour sa générosité sans faille aux pauvres et nécessiteux.
Ils eurent (Abdoullah et Zeinab) (Que la Paix de Dieu soit sur elle). cinq enfants dont 4 garçons Ali, Aun, Mohammad, et Abbas - et une fille Om Koulçoume.
A Médine, Zeinab avait la pratique de tenir régulièrement des réunions pour femmes où elle exposait ses connaissances et enseignait les préceptes de la religion musulmane selon la base du Coran. Ces assemblées étaient biens et régulièrement suivies et assistées. Elle était capable de dispenser des enseignements avec une telle clarté et éloquence qu'elle devint connue comme "Fàsihàh" (extrêmement habile) et "Bàlighàh (intensivement éloquente).
En l'an 37 (A.H.), l'Imam Ali s'installa à Kûfa afin de conforter sa position de Khalife. Il était accompagné de sa fille Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et son mari.
Sa réputation de maîtresse inspirée d'enseignement parmi les femmes l'avait précédée.
Là aussi, les dames ont demandé à tenir les assemblées quotidiennes où elles bénéficiaient du savoir, sagesse et enseignement de l'exégèse du Coran de la part de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle).
La profondeur et la certitude de son savoir lui a valu le nom de "'Alimàh Ghayr Mo'allamàh" (savante sans avoir été enseignée) que son neveu, l'Imam Zein Al Abidine (Que la Paix de Dieu soit sur lui), lui a donné.
On l'appelait également Zàhidàh (discrète) et Abidàh (devoué, adoratrice d'Allah) à cause de sa "modestie" et piété .
Elle trouvait peu d'intérêt aux affaires mondaines d'ici-bas préférant préparer la tranquillité et le confort du monde futur. Elle disait que pour elle la vie de ce monde était comme un endroit stagnant engendrant fatigue inutile le long de la journée.
Anniversaire du soulèvement populaire de Qom contre le régime Pahlavi
Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce mercredi 9 janvier, des milliers d’habitants de la ville sainte de Qom, à l’occasion du jour anniversaire du soulèvement historique du peuple contre le régime Pahlavi.
« En janvier 1978, le président américain de l'époque Jimmy Carter s'est rendu à Téhéran où il a fait l'éloge du Chah d’Iran qui avait fait selon lui, de l’Iran « un havre de stabilité » ; Les Américains se moquaient du régime pion du Shah. À peine dix jours après cette visite, les habitants de Qom se soulevèrent contre le régime monarchique stipendié. Et leur mouvement s'est étendu ensuite à Tabriz où le peuple se révolta contre le régime et leur révolte s'est répandu à travers tout le pays. Les manifestations populaires se succédèrent alors et se poursuivirent jusqu’à l’anéantissement du régime pro-américain du Shah. C’est ainsi que les Américains se sont trompés dans leur calcule et que la réalité a démenti toutes les prévisions aux États-Unis; En effet les Américains se trompent presque toujours », a souligné le Leader de la Révolution lors de sa rencontre avec les habitants de la ville de Qom, dans le centre de l’Iran.
Grand retour de la Turquie dans le processus d'Astana ou une entourloupe de plus?
En refusant de rencontrer John Bolton et en fustigeant ses propos, le président turc donne l'impression d'avoir fait son choix : la Turquie appelle à une gestion conjointe avec la Russie et l'Iran du retrait des forces américaines de Syrie.
Al-Nosra menace désormais de reprendre le contrôle de l'autoroute Alep-Lattaquié
Le coup ultra médiatique du président turc qui s'est refusé à recevoir le conseiller américain pour la sécurité nationale, John Bolton va-t-il apaiser la colère de l'État syrien et de ses alliés? Alors qu'à Idlib, on assiste toujours à des querelles de clocher entre al-Qaida (Al-Nosra) et les terroristes proches d'Ankara et que les agences d'information font état de "l'échec" des négociations entre le Front national de libération (al-Jabhat al-Wataniya al-Tahrir) et le Front al-Nosra (Hayat Tahrir al-Cham, HTC), al-Nosra a lancé, mardi 8 janvier dans la matinée, un assaut contre le sud d’Idlib, quitte à occuper six villages. À y voir de près, les terroristes d'al-Nosra occupent peu à peu le terrain perdu et se positionnent face à l'armée syrienne et à ses alliés, à Idlib, à l'ouest d'Alep et à Hama.
Les soi-disant affrontements entre HTC d'une part et al-Jabhat al-Wataniya al-Tahrir, affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), soutenu par la Turquie, d'autre part, sont entrés dans leur huitième jour. En effet, Hayat Tahrir al-Cham occupe une grande partie du Rif occidental du gouvernorat d’Alep, là où l'armée syrienne et la Résistance déploient le gros de leurs forces. À la lumière des récents événements, HTC a envoyé ses éléments vers la province d’Idlib, au sud-ouest d’Alep, afin de pouvoir l’occuper dans sa totalité.
La riposte de la Résistance à toute attaque US sera "hybride, surprenante et appropriée"
Alors que des informations font état d'une hausse sensibles des activités des Américains en Irak parallèlement à l'annonce du retrait américain de Syrie, de nombreux analystes prévoient une escalade Résistance/USA dans les semaines à venir. Certaines sources évoquent le redéploiement des marines dans la ville pétrolifère de Kirkuk où lls veulent expulser les Hachd al-Chaabi.
Les agissements des États-Unis en Irak et sur les frontières de ce pays ont suscité la réaction des groupes politiques irakiens dont et avant tout ceux proches de la Résistance. Les Américains semblent vouloir ouvrir un nouveau front en Irak après la défaite de Daech, leur outil stratégique, selon Ramin Hossein Abadian, analyste iranien des questions politiques internationales.
Réaction de l’exécutif irakien
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le Premier ministre irakien Adel Abdel-Mehdi a laissé entendre que les accords militaires signés avec les États-Unis ne sont pas éternels et qu'ils pourraient être revisités; "Le nombre de soldats américains et étrangers a nettement diminué sur le sol irakien", a lancé Abdel-Mahedi dont les propos pour de nombre analystes contiennent une mis en garde à peine voilée à l’adresse des États-Unis.
Haïfa : Israël, prêt à faire face au duo Russie-Hezbollah?
Les tensions montent au port stratégique de Haïfa : Selon Raï al-Youm, une société israélienne vient d'arracher un contrat de 15 millions de dollars pour assurer les équipements nécessaires à "la sécurité du port" alors que les mises en garde du Hezbollah sont bien présentes dans tous les esprits. Quelques jours plutôt, Tel-Aviv a annoncé avoir décidé de démanteler les réservoirs d'ammoniac de Haïfa pour les réimplanter dans le désert de Néguev.
Le secrétaire général du Hezbollah avait mis en garde Israël contre toute action militaire anti-Liban, laquelle déclencherait " une avalanche de missiles contre les réservoirs d'ammoniac de Haïfa", ce qui est la véritable "bombe nucléaire du Hezbollah". Mais le transfert des réservoirs d'ammoniac pourra-t-il mettre à l'abri le port israélien? Pas si sûr. Le gaz libanais qu'Israël continue à pomper au mépris total du droit international commence à faire sérieusement débat. La perspective d'une arrivée de la Russie au Liban via ses liens de plus en plus larges avec la Résistance a déjà mis en ébranle Israël qui a annoncé vouloir signer un contrat gazier dès le mois prochain avec les Chypriotes et Grecs dans l'objectif d'exporter du gaz en Europe. Si la Russie venait à être investi dans les projets gaziers du Liban, ainsi que le souhaite le gouvernement libanais, ce sera là un défi majeur à l'adresse de Tel-Aviv : un duo Russie-Hezbollah cherchera bien de noise au régime occupant qui exploitent illégalement les réserves gazières libanaises en Méditerranée.
C'est sans doute dans cette même perspective que la "société israélienne de défense électronique", Elbit Systems, a annoncé qu’un contrat de 15 millions de dollars lui avait été attribué par Energean Israël (qui contrôle le secteur gazier d'Israël) afin de fournir une "couverture sécuritaire complète" pour la plate-forme FPSO (Floating Production Storage and Offloading) des champs gaziers offshore de Karish-Tanin. Le contrat sera exécuté sur une période de deux ans, la garantie et le support logistique se prolongeant pour 10 ans supplémentaires, a rapporté Israël Defense le 7 janvier.
Mais quels sont les services offerts par la société israélienne?
L'information est bien précise : "la suite technologique à fournir par la filiale de la société, Elbit Security Systems Ltd. (ELSEC), comprend un large éventail de capteurs, notamment des systèmes électro-optiques, des radars, des sonars, un centre de commande et de contrôle ainsi que des équipements d'interception rapide, des bateaux avec une suite dédiée de capteurs et tout ceci, pour détecter et identifier les menaces de surface et sous-marines et agir en conséquence".
De quoi a peur Israël? Des opérations dirigées par des commandos marines de la Résistance ou/et d'une riposte en due et bonne forme de la Russie qui ne restera sans doute pas les bras croisés à regarder Tel-Aviv saper sa quasi omnipotence gazière en Europe? Les avis divergent. Certains analystes croient que la Russie de Poutine a tout intérêt à investir au Liban, un investissement qui pourrait l'aider à mieux contrôler ses intérêts au Moyen-Orient, note l'analyste des questions internationales Hadi Mohammadi. "Vu la protection que les Israéliens s'entourent à Haïfa, ils semblent avoir bien peur d'infiltrations cybernétiques. On tend à penser que la défaite israélienne à contrer les S-300 en Syrie, a provoqué de véritables remous au sein des milieux militaires et sécuritaires israéliens qui attendent avec inquiétude la réaction russe au projet gazier israélien. Or cette réaction pourrait aussi comprendre les paramètres de la Résistance".
La Résistance irakienne se rapproche de la Résistance palestinienne
Ce qui vient de se produire en Jordanie n'a rien de rassurant pour Israël : Le régime de Te-Aviv est-il sur le point de perdre définitivement le Golan? Lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, ce mardi 8 janvier à Amman, le ministre jordanien des Affaires étrangères a déclaré que le Golan appartenait à la Syrie et qu’Israël devrait s’en retirer.
Pour les analystes du Moyen-Orient, le ministre jordanien n'aurait jamais pu se prononcer de la sorte sans le feu vert implicite préalable des États-Unis dont le conseiller pour la sécurité, venait juste, au moment de ce point de presse, de quitter Israël. En effet, la tournée israélienne de John Bolton qui aurait du conduire ce dernier sur les hauteurs occupés du Golan, a manqué cette étape et ce n'est sans doute pas sans raison. Lors de ses entretiens avec le conseiller, Netanyahu a exigé que Washington fasse tout son possible pour faire reconnaître par la "communauté internationale" la souveraineté israélienne sur le Golan occupé, la réponse de Bolton s'est fait attendre. Pour un État syrien qui compte se faire restituer à tout prix le Golan, c'est plutôt une bonne nouvelle, surtout que les alliés de l'armée syrienne sont bien partants pour contribuer activement à la libération du Golan.
Soulignant la nécessité du renforcement des relations entre les groupes de résistance dans la région face à une armée israélienne totalement "démoralisée", le secrétaire général d’al-Nujaba, dont le groupe est l'une des principales composantes des Hachd al-Chaabi, conseille aux Israéliens d'éviter toute confrontation militaire avec le Hezbollah et se garder bien de provoquer la Syrie.
« Le régime d’Israël s'est affaibli. Il ne dispose pas de marge de manœuvre suffisamment grand et n'a plus d'initiative. Vu cette fragilité organique qui les paralysent, les Israéliens ne sont pas en mesure de déclencher une guerre et de faire face à la Résistance. Al-Nujaba est convaincs que toute guerre israélienne contre la Résistance finira par un cuisant échec israélien », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah irakien, al-Nujaba, dont les combattants participent à une armée baptisée "Armée pour la libération du Golan" et qui "se tient prête à suivre l'État syrien quand ce dernier donnera l'ordre de la libération du Golan". Et al-Nujaba d'ajouter : « Comme nous l’avons vu dernièrement, Israël n’a tenu que deux jours face aux forces de la Résistance à Gaza. Si une guerre venait à éclater, l’axe de la Résistance remportera la victoire», a affirmé le Cheik Akram al-Kaabi pour qui Israël manque cruellement de soldats "motivés" et " compétents".
Taïwan annonce de nouveaux exercices tactiques
Les chefs militaires taïwanais ont annoncé la tenue de nouvelles manœuvres militaires d’envergure visant à défendre l’île contre une éventuelle « invasion chinoise ».
L’armée taïwanaise a annoncé une série d’exercices militaires à grande échelle pour « contrer la nouvelle menace de la Chine d’utiliser la force pour prendre le contrôle de l’île ».
Alors que les forces armées taïwanaises organisent régulièrement de tels exercices, les manœuvres de cette année annoncées, ce mercredi 9 janvier, sont « en cours d’élaboration sur la base de la tactique récemment adoptée pour se défendre contre une éventuelle invasion chinoise », a déclaré le chef de la planification du ministère de la Défense, le général Yeh Kuo-hui.
Le président chinois a affirmé mercredi dernier que l’indépendance de Taïwan mènerait à un « terrible désastre », sans manquer de dire que la Chine n’excluait pas de recourir à la force.
Il s’est toutefois dit disposé à œuvrer à une réunification pacifique entre les deux pays.
Les relations entre Pékin et Taipei se sont détériorées depuis la prise de fonction en 2016 de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, favorable à une indépendance officielle de Taïwan, une demande considérée comme inacceptable par Pékin.
La présence chinoise à Haïfa met en colère l'US NAVY qui soupçonnerait Israël de collusion
Le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, s’est rendu le samedi 5 janvier en Israël, pour rassurer, apparemment, l’allié israélien du soutien de son pays face à la présence iranienne dans la région, après le « retrait » de troupes US de Syrie. Mais quel était le vrai objectif de la visite de Bolton à Tel-Aviv ? Il voulait informer son allié régional de l’inquiétude de Washington par rapport à la présence et l’investissement de la Chine en Israël et leurs effets négatifs sur les intérêts régionaux de Washington.
En effet, les États-Unis s’inquiètent beaucoup du renforcement des liens entre la Chine et Israël dans le domaine commercial et technologique. Les Américains ont exprimé ces dernières semaines leur vive inquiétude au sujet d’un accord qui confiera au Shanghai International Port Group la responsabilité du terminal à conteneurs du port de Haïfa à partir de 2021.
Haïfa, la plus grande ville portuaire d’Israël a régulièrement accueilli des exercices navals américano-israéliens et des navires américains. Cependant, l’accord de 2015 entre le ministère des Transports israélien et la société chinoise jette un doute sur l’avenir du partenariat américano-israélien. Les Américains ont peur que l’influence de la Chine dans un lieu d’une telle importance stratégique, non loin d’une base navale israélienne, mette en danger les moyens de renseignement israéliens et empêchent les navires militaires américains de faire tout arrimage à Haïfa.
Plus tôt, l’amiral à la retraite Gary Roughead, ancien chef des opérations navales américaines, avait averti qu’un port géré par les Chinois pourrait obliger la marine à amarrer ses navires de guerre ailleurs.