تقي زاده

تقي زاده

Selon le site d’information Al-Masdar News, la coalition américaine a envoyé, le week-end dernier, un convoi massif d’armes à ses alliés des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans les zones rurales de Deir ez-Zor.

mardi, 08 janvier 2019 08:55

Syrie: le message iranien à Tel-Aviv

Venu à Téhéran afin de participer à une conférence internationale portant sur la stratégie de défense iranienne en Asie de l’Ouest, le vice-ministre syrien de la Défense, Mahmoud Chawa, a rencontré ce lundi 7 janvier le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami.

Les deux hommes se sont entretenus des questions d’intérêt commun et des dossiers régionaux, rapporte l’agence ISNA.

Lors de cette rencontre, le ministre de la Défense, le général Hatami a tenu à glorifier la résistance du peuple, du gouvernement et des forces armées syriens.

« Grâce à ses dévouements dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le peuple syrien a su éloigner une grande menace de la Syrie, mais aussi de toute la région. Et quant à la République islamique d’Iran, notre position reste la même : il va de soi que nous resterons aux côtés du peuple syrien jusqu’à la victoire ultime. »

Faisant allusion aux « victoires obtenues par le peuple syrien qui consistent à libérer une grande partie du territoire syrien de l’occupation des terroristes », le général Hatami a affirmé que l’Iran était prêt à contribuer aux travaux de reconstruction dans ce pays.

Pour sa part, le vice-ministre syrien de la Défense a tenu à remercier son hôte ainsi que le peuple iranien tout entier, avant d’ajouter :

« Pour la résistance dont ils ont témoigné pendant plusieurs années de guerre et pour les victoires qu’ils ont pu accumuler contre les terroristes, le gouvernement, le peuple et les forces armées de la Syrie se sentent redevables envers la RII et ses appuis. »

Insistant sur la « lutte sérieuse et tous azimuts » contre les terroristes, Mahmoud Chawa a précisé :

« Le peuple et les forces armées syriens continueront à combattre les terroristes jusqu’à la libération complète du pays. Seul 1 % du territoire syrien reste aujourd’hui occupé par les terroristes qui profitent d’ailleurs de l’appui américain et nous allons sans aucun doute le leur reprendre. »

Le vice-ministre syrien de la Défense s’est félicité du fait que les réfugiés syriens avaient commencé à regagner leur pays.

« L’Iran est l’adversaire le plus sophistiqué et le plus dangereux d’Israël », écrit le journal israélien Haaretz dans une analyse parue sur son site le 7 janvier. L’Iran « a adopté une stratégie sur plusieurs décennies. Mais Israël, frénétiquement concentré sur l’ici et maintenant, n’a pas de plan systématique pour le confronter - et d’autres objectifs nationaux cruciaux à long terme ».

Le journal évoque les déclarations de 2014 du Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, selon lesquelles « le régime d’Israël ne verra pas les 25 prochaines années ». Pour éviter la concrétisation d’une telle prédiction, l’auteur de l’article propose à Tel-Aviv d’élaborer une stratégie sur une période de 50 ans similaire à celle de l’Iran.

L’ayatollah Khamenei a fait publier en octobre dernier un nouveau document sur la perspective de la République islamique, cette fois sur une période de 50 ans, qui insiste sur l’ascension de l’Iran dans le classement des cinq premiers pays du monde dans les domaines scientifiques et technologiques, et des sept premiers pays où le développement et la justice sont les plus florissants.

Le commandant en chef adjoint des Unités de mobilisation populaire irakienne, Hachd al-Chaabi, vient de déclarer que les prétentions américaines de vouloir transférer leurs troupes de la Syrie vers l'Irak ne sont que de vieux jeux que les responsables du Moyen-Orient connaissent déjà.

La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères vient de déclarer que pour le moment l’ouverture de l’ambassade de France en Syrie n’était pas à l’ordre du jour.

Selon l’agence de presse gouvernementale koweïtienne, KUNA, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès Von Der Mühll vient de déclarer au cours de sa conférence de presse quotidienne que Paris n’envisageait pas encore de rouvrir l’ambassade de France en Syrie.

C’est en 2011 après le commencement du conflit en Syrie que la France y a fermé son ambassade sans pour autant rompre ses liens diplomatiques avec ce pays où elle poursuivait bon train ses activités commerciales.

Suite au succès du gouvernement Assad dans sa lutte contre les terroristes de Daech et la libération de vastes zones du pays, certains pays arabes, tels que Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé l'ouverture de leurs ambassades en Syrie. La Grande-Bretagne aurait également entrepris la réparation de son ambassade dans ce pays.

 

Les tensions sino-US font rage en mer de Chine méridionale au moment de la relance des discussions commerciales.

Un bâtiment de la marine américaine naviguait à proximité des îles Paracels, archipel contesté de la mer de Chine méridionale revendiqué par la Chine, au moment où des discussions commerciales se déroulaient à Pékin entre négociateurs chinois et américains pour mettre à bémol des tensions qui sévissent entre Pékin et Washington.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé officiellement la présence d’un bâtiment de la marine américaine près des îles Xisha en mer de Chine méridionale.

Les bataillons du Hezbollah et le mouvement irakien « Asaib Ahl al-Haq » ont averti que si la diplomatie ne suffisait pas pour mettre un terme à l'occupation américaine, la Résistance irakienne n’aurait qu'à appuyer sur la détente pour chasser les occupants.

Alors que les informations se succèdent sur des agissements américains à Al-Anbar, le Hezbollah d'Irak et Asaib Ahl al-Haq, deux groupes de la Résistance irakienne, ont déclaré dans un communiqué qu’ils suivaient de près tous les agissements des forces américaines, tout en qualifiant la patrouille du commandant de l'armée US dans les rues de Bagdad de "violation flagrante de la souveraineté de l'Irak et d’insulte à la population".

Des sources syriennes ont rapporté que deux pays européens avaient entrepris de rouvrir leurs ambassades en Syrie.
Selon le site El-Nashra, les ambassades du Royaume-Uni et d’Italie à Damas ont entamé la restauration de leurs locaux en vue d’une prochaine réouverture.

Toujours selon la même source, l’ambassadeur britannique aurait l’intention de retourner en Syrie et de reprendre sa mission diplomatique, ce qui explique les travaux en cours.

L’ancien ambassadeur britannique en Syrie, Peter Ford, avait déclaré que les États-Unis n’avaient pas « assez de pouvoir pour empêcher la reprise des relations des pays arabes et européens en Syrie », ajoutant que les pays européens reprendraient leurs relations avec Damas sans condition préalable.


Le chef du parti arabe « Tawhid », Wiam Wahab, avait déjà déclaré que toutes les ambassades rouvriraient en Syrie.
Le Koweït s’est dit prêt à rouvrir son ambassade à Damas après sept ans de fermeture.

Les Émirats arabes unis ont rouvert les portes de leur ambassade, le 27 décembre 2018. Le lendemain, le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn a publié une déclaration confirmant la reprise des activités de son ambassade en Syrie.

Le gouvernement syrien a déclaré que les pays qui, durant les années de conflit en Syrie, ont apporté leur soutien — politique ou militaire — aux groupes terroristes et souhaitent désormais reprendre leurs relations diplomatiques, devront « compenser leurs erreurs du passé ».
 
Les forces d’occupation israéliennes et les colons ont tué 295 Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza depuis le début de l’année d’après un groupe de suivi de l’ONU.
Quatorze Israéliens ont été tués par des Palestiniens pendant la même période, nombre auquel il faut ajouter un bébé qui est mort quelques jours après sa naissance prématurée consécutive à la blessure grave par balles qu’avait subie sa mère.
 
Plus de 29 000 Palestiniens ont été blessés en 2018. C’est le chiffre le plus élevé de blessés en une seule année depuis que le Bureau de l’ONU de la Coordination des Affaires Humanitaires [OCHA] a commencé à récolter des données en 2005.
 
Vingt-huit membres des groupes armés figurent parmi les morts, de même que 15 auteurs ou auteurs présumés d’attaques contre des Israéliens en Cisjordanie, d’après OCHA.
 
Plus de 60% des morts et près de 80% des cas de blessures ont eu lieu dans le contexte de la Grande Marche du Retour, des protestations de masse qui se tiennent régulièrement dans les parties Est et Nord de la Bande de Gaza depuis le 30 mars dernier.
 
D’après le ministère de la santé de Gaza, environ 14 000 personnes ont été hospitalisées pour des blessures subies pendant les protestations alors que 12 000 autres ont été traitées sur place dans des cliniques de campagne.
 
Plus de 6000 Palestiniens ont été blessés par balles réelles pendant la Grande Marche du Retour.
 
Les manifestations appellent à une fin du blocus de Gaza, qui en est maintenant à sa onzième année, et exigent l’application de leur droit au retour sur les terres dont leurs parents ont été expulsés avant, pendant et après la fondation d’Israël en 1948.
 
Force mortelle
Israël a utilisé des armes meurtrières contre des protestataires non-armés pendant ces manifestations, s’attirant la condamnation des responsables des Droits de l’Homme de l’ONU et un avertissement sans précédent du procureur général de la Cour Pénale Internationale.
 
Mais du fait de l’impunité dont il jouit, Israël continue, avec la bénédiction de sa Cour Suprême, de menacer les Palestiniens de violence s’ils approchent la barrière Est de Gaza.
 
Jeudi, le COGAT, le bras administratif de l’occupation militaire israélienne, ne s’encombrant plus de son masque de propagande humanitaire, a révélé au grand jour son véritable visage d’oppresseur.
 
Le COGAT a publié une vidéo sur Twitter dans laquelle un colonel israélien avertit les Palestiniens de Gaza de ne pas approcher la barrière de séparation, d’endommager celle-ci, de faire du mal aux soldats israéliens ou de « violer la  souveraineté israélienne » sous peine de recevoir une « réponse ferme » de la part des forces d’occupation israélienne.
 
Cette « réponse ferme », si on se fie au comportement passé d’Israël, va probablement signifier plus de morts et plus de corps mutilés.
 
L’organisation Medical Aid for Palestinians a déclaré au début de ce mois que l’usage révoltant par Israël de la force, souvent mortelle, contre les protestataires a entraîné la mort d’un grand nombre de Palestiniens et infligé des blessures à des milliers d’entre eux par des tirs à balles réelles, de balles en acier recouvert de caoutchouc ou de gaz lacrymogènes.
 
Des milliers de patients ont été blessés par balles, principalement aux membres, et environ 1500 d’entre eux ont subi des blessures graves invalidantes qui nécessitent l’intervention de spécialistes de la reconstruction orthopédique ainsi que des programmes de rééducation fonctionnelle du long terme. Ce chiffre ne cesse d’augmenter chaque semaine.
 
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, 111 amputations – dont 20 menées sur des enfants – ont été pratiquées suite à des blessures subies pendant les manifestations. Dix-neuf personnes ont été paralysées à la suite de blessures touchant la moelle épinière et six autres ont perdu la vue de façon irréversible.
 
Trois travailleurs médicaux ont été tués par les forces israéliennes et 546 autres ont été blessés. Parmi les dégâts matériels divers, il faut citer le chiffre de plus de 80 ambulances endommagées.
 
Les infrastructures hospitalières de Gaza , lourdement saturées et devant prendre en charge de très grands nombres de protestataires blessés, doivent encore affronter la situation intenable de stocks de médicaments et de fournitures médicales essentielles égaux à zéro, situation due au siège de Gaza.
 
Cette année, les hôpitaux ont réduit le nombre d’opérations chirurgicales du fait de l’absence de carburant pour faire tourner les générateurs d’électricité de secours, appareils indispensables étant données la pénurie d’électricité et les coupures fréquentes.
 
Lignes rouges
Quatre Palestiniens et parmi eux, un enfant de 16 ans et un homme handicapé, ont été mortellement blessés durant la Grande Marche du Retour de vendredi passé. Les factions palestiniennes à Gaza ont déclaré qu’Israël avait franchi les lignes rouges en tuant, la semaine dernière, des gens qui se trouvaient à une distance de 300 à 600 mètres de la barrière.
 
Les soldats israéliens selon toute apparence mettent en application une politique consistant à tirer-pour-tuer dans les zones tampons. La largeur précise de la zone n’est pas déclarée mais on considère généralement qu’elle est de 300 mètres à partir de la barrière.
 
Le bureau du Haut-Commissaire des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme a déclaré que les forces israéliennes, « dans leurs opérations de police, n’ont le droit d’utiliser la force létale qu’en cas d’extrême nécessité, comme moyen ultime en cas de danger de mort ou de blessure grave. »
 
Les organisations des Droits de l’Homme ont déclaré au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en septembre qu’aucune donnée ne permettait d’affirmer qu’un seul manifestant parmi ceux tués par Israël était armé.
 
Amnesty International a condamné « les tentatives qui, selon toute apparence, visent délibérément à tuer ou à mutiler les protestataires de Gaza ».
 
Les soldats israéliens utilisent des armes de haute vélocité conçues pour causer le maximum de dégâts corporels chez des protestataires palestiniens qui ne constituent pas pour eux une menace immédiate.
 
Dans un communiqué commun, les organisations palestiniennes ont déclaré que le comportement d’Israël pendant les vendredis à venir sera « un test pour l’occupation et ses mauvaises intentions. Si l’occupation persiste à user de violence disproportionnée contre les protestataires, la Résistance Palestinienne répondra aux atrocités israéliennes ».
 
Le communiqué ajoute « ni l’argent, ni l’électricité et l’eau n’empêcheront les factions d’accomplir leur devoir ».
chroniquepalestine
lundi, 07 janvier 2019 09:25

Israël frappe le sud et le nord de Gaza

À peine quelques heures après l'arrivée du conseiller à la sécurité nationale US, John Bolton à Tel-Aviv, l’armée israélienne a lancé des raids aux hélicoptères contre la bande de Gaza. Sur fond de rapt de Palestiniens de la Cisjordanie où Tel-Aviv craint une "militarisation", les hélicoptères israéliens ont pris d'assaut deux sites appartenant à la Résistance palestinienne, dans le nord et le sud de Gaza. La riposte de la Résistance n'a pas tardé. 

Les roquettes de la Résistance ont visé la colonie de peuplement sioniste d’Ashkelon dans le sud des territoires occupés palestiniens. Peu avant cette riposte, des hélicoptères du régime israélien avaient pris d’assaut une tour d’observation de la Résistance à l’est de la localité de Khazaa à Khan Younès dans la bande de Gaza.

L’attaque n’a pas fait de victime, ni de dégâts matériels ; des sources locales ont indiqué même qu’un des missiles n’a pas actionné.

Les hélicoptères israéliens ont continué à survoler, pendant quelques heures, la ville de Khan Younès où un commando israélien a mené en novembre 2018 une opération qui s'est soldée par la mort des soldats israéliens. L'infiltration de soldats israéliens a provoqué une vaste riposte de la Résistance qui a tiré pas moins de 500 roquettes et missiles contre les colonies du sud israélien.