تقي زاده

تقي زاده

Alors âgé de quatre-vingt quatorze ans, ‘Unwan alBasri raconte : « J’ai fréquenté Mālik ibn Anas durant des années. Cependant lorsque Ja’far ibn Mohammad (Psl) est arrivé à Médine, j’ai tenté d’apprendre chez lui, comme j’apprenais chez Mālik. Or il me dit un jour : « Je suis un homme très occupé et j’ai des invocations à faire à chaque moment du jour et de la nuit. Ne me distrais pas, continues de fréquenter Mālik et d’apprendre chez lui comme tu le faisais auparavant ».

Affligé par ces paroles, je suis sorti de chez lui en me disant : S’il avait auguré du bien en moi, il ne m’aurait pas empêché de le fréquenter et d’apprendre chez lui. J’entrai dans le mausolée du Prophète (Pslf) et je le saluai. Le lendemain, j’entrai à l’intérieur de sa tombe, dans alRawda (une ancienne partie du mausolée du Prophète(Pslf), datant de son époque) où je fis une prière de deux rak‘ah et je dis : « Ô Allâh, ô Allâh, je Te Supplie d’attendrir le cœur de Ja’far ibn Mohammad envers moi, ce qui m’aidera à me diriger sur Ta Voie droite ». Je rentrai triste et je n’allai plus chez   Mālik à cause de l’amour pour Ja‘far ibn Mohammad qui me saisissait. Je ne sortis plus de chez moi que pour les prières obligatoires. Toutefois, je perdis patience. Le cœur oppressé, je mis mes chaussures et m’enveloppai de mon manteau.

 

Après la prière de l’après-midi, je pris le chemin de la maison de Ja‘far, et arrivé devant la porte, je demandai la permission d’entrer. Son serviteur sortit et me demanda : « Que désires-tu ? ». Je dis : « Saluer le chérif » (descendant du prophète ; ici il s’agit de l’Imâm Sâdeq (Psl)). Il me répliqua : « Il est en train de faire la prière ». Je m’assis en face de sa porte. Je patientai un peu, alors le serviteur ressortit en disant : « Entre, avec les bénédictions d’Allâh ! ». J’entrai et saluai l’Imâm (Psl). Il me rendit mon Salam et me dit : «Assieds-toi ! Qu’Allâh te pardonne ! ». Je me suis assis. Il garda longtemps le silence, puis il leva la tête pour me demander mon surnom (afin de connaître le nom de mon enfant ; car il était coutumier à l’époque d’appeler les pères en tant que père de leur fils aîné). Je lui répondis : « Abū Abdallâh (le père d’Abdallâh) ». Il pria pour moi en ajoutant cette formule de politesse : «Qu’Allah t’assure ce surnom (« Qu’Allâh garde ton enfant » ou « que tu mérites ce surnom ») ». Je me dis : pour cette visite, seule cette prière suffit déjà amplement.

Je dis : « Ô Abû Abdallah ! Conseille-moi ! ». Il me dit : « Je te recommande neuf choses : ce sont mes recommandations destinées à ceux qui cherchent le chemin qui les conduira à Allâh, et j’invoque Allâh afin qu’Il t’en facilite la pratique. Trois d’entre elles concernent l’ascèse spirituelle, trois autres la clémence et les trois dernières le savoir. Prend sérieusement garde à ne pas les négliger ». ‘Unwan dit : je préparai mon cœur pour bien saisir tout ce que l’Imâm allait me dire, puis l’Imâm dit : «

Évite de manger sans appétit, car cela engendre la

sottise et la stupidité, ne mange que lorsque tu a faim et lorsque tu manges ; mange de ce qui est halal (licite) et cite le nom d’Allâh tout en te rappelant ce hadith du Prophète Mohammad (Pslf) :

 

« L’homme n’a point rempli un récipient aussi détestable que son ventre. Toutefois, par nécessité, il faudra réserver un tiers du ventre pour le solide, un tiers pour l’eau et un tiers pour l’air ». Pour les trois recommandations qui concernent la clémence : à celui qui te dit : « Si tu dis un, tu entendras dix », réponds : « Si tu dis dix, tu n’entendras même pas un ! ».

A celui qui t’injurie, réponds comme suit : « Si tu dis la vérité, qu’Allâh me pardonne et si tu es un menteur, qu’Allâh te pardonne ». Celui qui te « gratifie » avec des insultes, gratifie-le avec labienveillance et le respect. Quant au savoir : demande aux savants tout ce que tu ignores, évite de les indisposer par des questions embarrassantes ou faites pour les éprouver, évite d’agir selon ton propre avis dans les questions de la charia, use de prudence dans tout ce à quoi tu as accès, évite d’émettre un jugement comme si tu fuyais devant un lion et ne fais pas de ton cou un pont en émettant des fatwas dans les domaines religieux. Maintenant lève-toi et pars. Dès lors que je viens de te donner ces conseils, ne gâche pas mon invocation, parce que je suis un homme soigneux envers moi-même et très précis en ce qui concerne mon temps »

 

On présente souvent le président Macron comme un Rothschild Boy. C’est exact, mais c’est accessoire. Thierry Meyssan montre qu’il doit sa campagne électorale principalement à Henry Kravis, le patron d’une des plus grandes sociétés financières globales, et à l’Otan ; une lourde dette qui pèse aujourd’hui sur la solution de la crise des Gilets jaunes.

Emmanuel Macron ne se destinait pas à la politique. Jeune homme, il espérait devenir philosophe, puis haut-fonctionnaire, puis banquier d’affaire. Pour arriver à ses fins, il fréquenta les bonnes fées de l’Oncle Sam : la French-American Foundation et le German Marshall Fund of the United States.

C’est dans ce cadre, qu’il a rencontré Henry et Marie-Josée Kravis, dans leur résidence de Park Avenue, à New York [1]. Les Kravis, soutiens indéfectibles du Parti républicain US, comptent parmi les grandes fortunes mondiales qui font la politique hors du champ des caméras. Leur société, KKR, est avec Blackstone et le Carlyle Group, l’un des principaux fonds d’investissement dans le monde.

« La curiosité d’Emmanuel pour la can do attitude, cette capacité à se dire que si l’on veut on peut, était fascinante. Mais il a une volonté de savoir, de comprendre ce qui marche sans pour autant l’imiter ou le copier qui le fait rester très français », déclare aujourd’hui Marie-Josée Drouin (Madame Kravis) [2].

Muni de la double recommandation des Kravis et de Jean-Pierre Jouyet [3], il intègre le cercle fermé de l’équipe de campagne de François Hollande. Dans un e-mail adressé à la secrétaire d’État US, Hillary Clinton, le directeur de la planification politique Jake Sullivan, décrit les quatre principaux membres de l’équipe de campagne du candidat socialiste, dont l’inconnu Emmanuel Macron. Il précise qu’il devrait devenir le Directeur général du Trésor (« the top civil servant at the Finance Ministry ») [4].

Cependant lorsque François Hollande est élu, Emmanuel Macron devient l’adjoint du secrétaire général de l’Élysée, une fonction plus politique. Il semble qu’il ambitionnait de succéder à Jean-Pierre Jouyet comme directeur de la Caisse des dépôts et consignations, poste qui échut en mai 2014 au secrétaire général de l’Élysée. Il est invité, quelques jours plus tard, au Club de Bilderberg sur proposition des époux Kravis. Il y fera une violente intervention dans un anglais parfait contre son patron, François Hollande. De retour à Paris, il démissionne de son cabinet.

Les époux Kravis sont parmi les principaux piliers du Bilderberg, dont Marie-Josée Drouin-Kravis est administratrice. Contrairement à une idée répandue, le Bilderberg n’est pas un lieu de décision. Ses archives attestent qu’il a été créé par la CIA et le MI6, puis est devenu un organe d’influence de l’Otan qui en assure directement la sécurité [5]. L’intervention de Macron ayant été bien reçue, il devient un des hommes de l’Otan en France.

Ayant quitté la politique, il ne souhaite plus y revenir. Il explique à maintes reprises à son entourage qu’il entend devenir professeur d’université. Avec l’aide de l’essayiste Alain Minc (adoubé en 2008 au Bilderberg), il obtient un poste à l’université de Berlin et un autre à la London School of Economics, mais ne parvient pas à être embauché à Harvard.

Pourtant, en août 2014 —trois mois après avoir « quitté la politique »—, il est nommé par François Hollande sur proposition de Jean-Pierre Jouyet (adoubé en 2009 au Bilderberg), ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.

Dans un livre paru en 2018, François Hollande assure que ce choix était son idée [6]. C’est possible, mais cela suppose qu’il n’a pas été informé de l’intervention de Macron au Bilderberg. Or, une de ses ministres et amie, Fleur Pellerin y avait également été invitée.

 

En décembre 2014, Henry Kravis créé sa propre agence de Renseignement, le KKR Global Institute. Il nomme à sa tête l’ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus. Celui-ci va poursuivre avec les moyens privés de Kravis (le fonds de placement KKR) —et sans en référer au Congrès— l’opération « Timber Sycamore » que le président Barack Obama avait initiée. C’est le plus important trafic d’armes de l’Histoire impliquant au moins 17 États et représentant plusieurs dizaines de milliers de tonnes d’armes pour plusieurs milliards de dollars [7]. À ce titre, Kravis et Petraeus sont les principaux fournisseurs de Daesh [8].

Le président du Bilderberg, le Français Henri de Castries, invite le député-maire du Havre, Édouard Philippe à la réunion annuelle, qui se tient cette fois en juin 2015 en Autriche. Il sera à nouveau invité, en Allemagne cette fois, en mai 2016. Lors de la campagne présidentielle en France, Henri de Castries et Édouard Philippe seront des soutiens de François Fillon. Ils le laisseront tomber dès que Jean-Pierre Jouyet [9] aura fourni au Canard enchaîné les documents financiers réunis par l’Inspection des finances sur les emplois douteux de Madame Fillon [10]. Ils se rallieront alors à Emmanuel Macron.

En avril 2016, Emmanuel Macron fonde sa formation politique, En Marche !, dont le marketing est calqué sur Kadima !, le parti prétendument ni-droite ni-gauche d’Ariel Sharon. Son programme, quant à lui, décline les notes de l’OCDE [11] et celles de l’Institut Montaigne, dont Henri de Castries est le président. C’est d’ailleurs dans les locaux de l’Institut qu’il est créé. Mais Castries fait croire à Fillon qu’il ne soutient pas Macron et que c’est pure coïncidence. Il continuera d’ailleurs à lui faire croire durant des mois qu’il est prêt à devenir son Premier ministre.

Initialement, le financement d’En Marche ! n’est pas contrôlé. C’est une simple association qui peut recevoir des dons de l’étranger. Le nom des donateurs n’est pas transmis au fisc. L’archi-milliardaire Henry Kravis est de ceux-là.

Durant sa campagne, Emmanuel Macron rencontre régulièrement l’ancien président du FMI, Dominique Strauss-Kahn (« DSK »). Ces séances de travail seront niées jusqu’à ce qu’elles soient révélées par Le Parisien, bien plus tard, le temps que son image de pervers sexuel se soit atténuée. DSK (adoubé par le Bilderberg en 2000) apporte à la fois le soutien de la haute-fonction publique et celui du patronat français ; l’alliance sociologique qui avait porté à bout de bras le régime collaborationniste de Philippe Pétain et qui s’est reformée dans les années 80 autour de la Fondation Saint-Simon.

En juin 2018, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer est invité sur proposition d’Henri de Castries à la réunion annuelle du Bilderberg, qui se tient cette fois en Italie. Ce juriste, spécialiste de droit constitutionnel, a toujours lié la science politique et la pédagogie. Il a été l’un des trois directeurs centraux du ministère de l’Éducation, puis directeur de la prestigieuse École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Il connaissait depuis longtemps Castries qu’il a fréquenté au sein de l’Institut Montaigne.

Lorsque la crise des Gilets jaunes débute en France [12], il est rapidement évident que le problème est profond et ne pourra pas être résolu sans remettre en cause la globalisation financière, ce que le président Macron ne peut pas faire. Durant sa campagne électorale, il avait surpris ses donateurs lors d’un dîner à New York en faisant le procès de financiarisation de l’économie. C’était de la rhétorique électorale. Il avait été repris par les Kravis : la financiarisation, c’est ce qui autorise les « achats à effet de levier » (leveraged buy-out) qui leur ont permis de devenir ce qu’ils sont.

Il convient donc que face aux Gilets jaunes, le président Macron sacrifie son Premier ministre en victime expiatoire lors des prochaines élections (les européennes de mai 2019 qui seront à coup sûr perdues). Mais, outre qu’il lui faut tenir cinq mois encore, par qui le remplacer ? Lorsque l’on doit le financement de sa campagne électorale et le choix de son Premier ministre à l’Otan, il n’est pas pensable de le remplacer sans en référer à l’Alliance. Le candidat idéal à cette fonction serait donc Jean-Michel Blanquer.

[1] Cette rencontre s’est probablement tenue en 2007. Par la suite, Emmanuel Macron a systématiquement rendu visite aux Kravis lors de ses déplacements aux États-Unis, tandis qu’Henry Kravis le recevait dans ses bureaux de l’avenue Montaigne lorsqu’il venait à Paris.

[2] « Quand Emmanuel Macron découvrait l’Amérique à 29 ans », François Clemenceau, Le Journal du Dimanche, 22 avril 2018.

[3] Jean-Pierre Jouyet est un ami personnel de François Hollande et de Nicolas Sarkozy. Il a dirigé l’Inspection générale des Finances de 2005 à 2007. Il était alors le supérieur hiérarchique d’Emmanuel Macron.

[4] « Hollande Team », e-mail by Jake Sullivan, May 10, 2012. Source : Wikileaks.

[5] « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda (Russie), Réseau Voltaire, 9 avril 2011.

[6Les leçons du pouvoir, François Hollande, Stock, 2018.

[7] « Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.

[8] « Saisir des transnationales pour reconstruire la Syrie ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 août 2018.

[9] Jean-Pierre Jouyet est resté ami avec Henri de Castries à la fin de leurs études à l’École nationale d’Administration (ENA, Promotion Voltaire). C’est là qu’ils ont fait la connaissance de François Hollande.

[10] Contrairement à la version officielle, les informations du Canard enchaîné ne sont pas le fruit d’une investigation journalistique. La totalité du dossier a été fournie en une seule fois à l’hebdomadaire par Jean-Pierre Jouyet en violation du secret fiscal.

[11] L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est un des deux organismes issus du Plan Marshall. L’autre, c’est l’Otan.

[12] « Comment l’Occident dévore ses enfants », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 décembre 2018.

C’est le troisième coup et de loin le plus fort : après la défaite de l’opération commando israélienne à Gaza, le 11 novembre, précédé du tir de 500 missiles contre Israël, puis le début d’une chasse sans réelle issue aux tunnels du Hezbollah, le régime de Tel-Aviv fait face à une crise sans précédent. Gaza a retrouvé la Cisjordanie dans la lutte armée contre le régime occupant. Le cabinet israélien survivra-t-il à ce troisième choc ? Au sein du cabinet l’heure est aux accusations mutuelles, au règlement de compte. Rien ne dit que le Premier ministre puisse cette fois se tirer du pétrin dans lequel il s’est mis au lendemain de l’attaque aux missiles de Gaza, laquelle a provoqué le départ de Lieberman. Les différends se multiplient donc au sein du cabinet israélien et cette fois, au sujet du poste de Renseignement. Nombreux sont les ministres qui estiment que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’était pas en mesure d’assumer ce poste, troisième, d’ailleurs, après ceux du Premier ministre et de ministre des Affaires militaires. Plusieurs ministres ont rejoint, dimanche, les protestations critiquant la politique sécuritaire de Netanyahu. Les analystes n’excluent pas un effondrement du cabinet israélien.

Nombre de ministres du cabinet israélien ont participé, dimanche 16 décembre, aux manifestations organisées par les colons contre les politiques du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Parmi eux se trouvaient aussi le ministre israélien de l’Éducation et la ministre de la Justice. Ils se sont rassemblés devant la résidence du Premier ministre dimanche aux côtés des manifestants, pour critiquer sa politique de sécurité, après une série d’attaques qui ont visé des civils et des soldats israéliens en Cisjordanie.

La chaîne de télévision israélienne 10 a signalé une augmentation du risque de voir des militaires de l'armée israélienne se faire capturer en Cisjordanie. La chaîne a ajouté que les forces de la Résistance en Cisjordanie étaient fortement motivées à l’idée de se confronter avec les forces israéliennes et que ces groupes disposaient des équipements nécessaires pour mener à bien leurs actions.

Selon le média israélien, les groupes de résistance palestiniens considèrent qu’Israël se trouve dans une position de faiblesse depuis qu’il a accepté l’accord de cessez-le-feu à Gaza. En conséquence, ils mobiliseront toutes leurs forces pour entreprendre des actions en Cisjordanie.

La semaine dernière, la Résistance palestinienne a mené plusieurs opérations anti-israélienne en Cisjordanie, au cours desquelles trois soldats israéliens ont été tués et un autre grièvement blessé. Israël craint désormais une fusion de la Résistance à Gaza et en Cisjordanie. 

Selon une étude récente publiée par un centre américain de recherche stratégique, la marine américaine risque de perdre sa supériorité, car elle a du mal à contrer « les défis posés par de grandes puissances telles que la Chine et Russie ».

Le « Center for Strategic and Budgetary Assessments » (CSBA), basé à Washington, a publié les résultats d’une recherche qui examine la performance de la marine américaine dans un environnement en mutation. Ce rapport souligne que si les États-Unis n’adaptent pas leurs forces navales pour les rendre aptes à mener de nouvelles missions, la plupart des porte-avions de la marine et leurs avions perdront leur utilité et devront cesser toute activité après plusieurs décennies de service.

En évaluant la perspective des menaces possibles à l’avenir, les auteurs de ce rapport examinent la stratégie militaire des États-Unis et les capacités générales du pays, avant d’avertir que si la stratégie actuelle de la défense navale des États-Unis n’est pas révisée, la marine américaine ne pourra pas gagner une guerre éventuelle contre des forces navales de grandes puissances comme la Chine et la Russie.

Le Premier ministre israélien dit « poursuivre avec sérieux » le projet de construction d’un gazoduc reliant les territoires occupés à l’Europe.

Benjamin Netanyahu a publié, ce dimanche 16 décembre, un tweet faisant allusion au projet de construction d’un gazoduc reliant les territoires occupés à l’Europe : « Le projet transformerait Israël en une puissance énergétique régionale. »

Benjamin Netanyahu a indiqué que les dirigeants chypriotes et grecs se rendraient cette semaine dans les territoires palestiniens occupés par Israël pour une réunion trilatérale au cours de laquelle un projet de construction d’un gazoduc reliant les territoires occupés palestiniens à l’Europe serait discuté, ce qui, selon Netanyahu, transformerait Israël en une puissance énergétique non seulement dans la région, mais en plus dans le monde.

Le Premier ministre israélien a déclaré que « l’épanouissement de la diplomatie israélienne bat son plein ».

Plus tôt dans la journée, Netanyahu s’est exprimé, devant le cabinet, sur la recrudescence des violences en Cisjordanie, disant qu’Israël n’acceptait pas une trêve à Gaza avec dans le même temps des actes « terroristes » en Cisjordanie.

 

La multiplication des opérations de la Résistance en Cisjordanie est une réaction foudroyante aux calculs erronés du régime israélien et à sa décision de normaliser ses relations avec les pays arabes.

Abdel Bari Atwan, célèbre analyste du monde arabe et rédacteur en chef du quotidien en ligne Rai al-Youm, a fait paraître un article traitant les récentes opérations palestiniennes en Cisjordanie, avec pour titre « la Résistance a mobilisé la Cisjordanie et la bande de Gaza ».

« La résistance armée qui a pris de l’ampleur pendant ces derniers temps en Cisjordanie, faisant trois morts et une dizaine de blessés parmi les colons, a trahi les promesses de monts et merveilles de Benjamin Netanyahu, qui souhaite se donner une image de “protecteur” auprès des pays arabes du golfe Persique et de certains pays africains. Comment un Premier ministre qui reste incapable de protéger ses colons et de leur assurer la sécurité pourra-t-il transférer ses expériences sécuritaires aux autres États ? Comment pourra-t-il aider les autres pays à protéger leurs États et à réprimer tout mouvement de protestation ? Achraf Na'alwa, auteur de l’opération de Barkan, Saleh Omar al-Barghouthi, responsable de l’opération d'Ofra, et un troisième Palestinien qui a tué deux colons et blessé nombre d’autres pour venger le meurtre de ses amis par les forces israéliennes ont, tous trois, prouvé que “la sécurité” dont est fier Netanyahu et dont il fait étalage devant ses nouveaux amis arabes n’est qu’une fausse marchandise à la fois chère et inutile », indique l’article.

Abdel Bari Atwan a ensuite fait allusion à l’inefficacité des services de renseignement d’Israël : « Pour retrouver Achraf Na'alwa, tous les services de sécurité d’Israël se sont mobilisés, pendant 66 jours, alors que les unités spéciales de l’armée, équipées des appareils les plus modernes, les accompagnaient. Tout cela s’ajoute à la cinquième colonne israélienne. Mais aucun progrès ! Et finalement, il se peut que les forces sécuritaires de l’Autorité palestinienne aient dénoncé le jeune Palestinien qui s’était caché dans le camp de réfugiés Askar, dans l’est de Naplouse. Le 7 octobre, Achraf Na'alwa, un jeune Palestinien de 23 ans, a mené une opération dans la région de Barkan, près de la colonie israélienne d’Ariel. Deux Israéliens ont été tués et un autre a été blessé. Achraf Na'alwa a pris la fuite et il n’a été arrêté qu’après deux mois de mobilisation des services de sécurité israéliens. Il a été finalement tué par les forces israéliennes. Il s’agit du deuxième jeune Palestinien qui a été abattu pendant ces derniers jours par les militaires israéliens. Les forces israéliennes ont tué, ce mercredi 12 décembre, Saleh Omar al-Barghouthi dans le nord de Ramallah, située en Cisjordanie ».

HRW demande aux autorités nigérianes que justice soit rendue trois ans après le meurtre d'au moins 347 musulmans chiites à Zaria (nord-ouest).

"Les autorités doivent mettre un terme à l'impunité pour les attaques violentes disproportionnées de Zaria, mener une enquête rapide et indépendante sur la répression exercée lors des manifestations qui ont suivi et arrêter toute personne responsable d'un usage illégal de la force", at-il déclaré mercredi. L’organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) par le biais d'une déclaration.

Une commission d'enquête judiciaire de l'État de Kaduna, dans le nord du pays, a recommandé en septembre 2016 que les soldats impliqués dans le prétendu "massacre de Zaria" soient jugés, une manifestation au cours de laquelle des sympathisants du Mouvement islamique du Nigéria (IMN) Anglais) ont été tués lorsqu’ils participaient à une procession religieuse.

Les procureurs, qui ont ignoré cette recommandation, ont porté plainte contre 177 chiites le jour de leur mort pour la mort d'un soldat au cours des violents épisodes.

Comme HRW l’a indiqué, les accusés ayant passé plus de deux ans en prison, le tribunal en a acquitté 87 d’entre eux en juillet pour ne pas avoir de preuves, le procès des 90 autres étant toujours en cours.
 
Par ailleurs, le 27 octobre, plusieurs soldats ont tiré sur une marche pacifique de religieux chiites qui s'est déroulée autour de Zuba (nord-ouest d'Abuja, capitale du Nigéria), un incident qui a fait au moins six morts.

L'IMN, dont le chef est Shaykh Ibrahim al-Zakzaky, en prison depuis 2015, a condamné à plusieurs reprises les attaques et les politiques anti-islamiques de l'exécutif nigérian.
 
Au cours des derniers mois, les autorités nigérianes ont appliqué des politiques violentes à l'encontre des musulmans, qui constituent 69% de la population de ce pays africain.

La communauté chiite du monde entier célèbre ce samedi l'anniversaire de la naissance de son onzième imam, l'imam Hasan al-Askari (paix et bénédictions de Dieu).

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : L'imam Hasan al-Askari (P) est né le 8 de Rabi al-Sani (quatrième mois du calendrier islamique) de l'année 844 de notre ère en Irak.

Pour célébrer cet anniversaire, les Iraniens se rendent dans des lieux sacrés tels que le mausolée du huitième imam des Chiites, l’imam Reza (P), situé dans la ville de Machhad (nord-est) ou le mausolée de Hazrat Fatima Masume dans la ville sainte de Qom (centre).
 
Après le martyre de son père, l'imam Hadi (P), aux mains du califat d'Al-Mu'tazz al-Abbasid en l'an 254 de l'hégire lunaire, l'imam Hasan al-Askari (P) fut chargé de diriger la communauté islamique au milieu de la grande répression de ce califat.

L’onzième Imam du chiites(P) a assumé la responsabilité de diriger la communauté musulmane à l’âge de 22 ans et a été consacré à protéger et à conserver les préceptes de l’Islam, En plus de sectes combats durs qui a faussé les principes de cette religion Sainte.

Cela n’a pas plu aux dirigeants abbassides, de sorte que, comme leurs honorables ancêtres, ils ne sont pas morts de mort naturelle. Il a été empoisonné le 8 du mois de Rabi 'al-Awwal de l'année 260 du calendrier lunaire (1er janvier 874) dans une prison du calife abbasside.

Son fils unique, l'Imam Hujjat ibn Hasan (que Dieu accélère son apparition), appelé Imam Mahdi (Le Guidé), Sahib al-Zaman (le Seigneur de l'âge) ou le Sauveur attendu, est l'actuel imam des Chiites.
 
Selon la croyance chiite, l’imam Mahdi, par le travail de Dieu, réapparaîtra un jour en tant que sauveur, en compagnie de Jésus de Nazareth, et établira un gouvernement de justice et de paix dans le monde entier.

La mort d'une fillette guatémaltèque de 7 ans, quelques heures après son arrestation par des garde-frontières américains, a suscité une onde de choc vendredi aux Etats-Unis, où des milliers d'enfants migrants sont actuellement détenus dans des structures surpeuplées.
L'émotion n'a pas empêché la Maison Blanche et l'opposition démocrate de croiser à nouveau le fer sur la politique migratoire du Donald Trump, et plus particulièrement sur le mur que le président veut ériger à la frontière mexicaine.

La petite fille décédée s'appelait Jackeline Caal et voyageait avec son père Nery Caal, 29 ans. Ils venaient d'une communauté maya du nord du Guatemala, a déclaré à l'AFP une source au sein du gouvernement de ce petit pays pauvre d'Amérique centrale gangrené par la violence.

Le 6 décembre, à l'issue d'un long périple, le père et sa fille avaient traversé la frontière sud des Etats-Unis au niveau du désert du Nouveau-Mexique. Ils se trouvaient dans un groupe de 163 migrants, comptant de nombreux mineurs, qui s'étaient rendus volontairement aux garde-frontières américains.

Un examen préliminaire de la fillette "n'avait pas révélé de problèmes de santé", selon le ministère américain de la Sécurité intérieure.

Mais dans le bus qui la transportait vers le centre de détention à 150 km de là, elle avait commencé à vomir. A son arrivée, environ une heure et demie plus tard, son père a signalé qu'elle ne respirait plus.

Transférée par hélicoptère à l'hôpital d'El Paso avec une fièvre de 41 degrés, elle était arrivée en arrêt cardiaque. Les médecins avaient réussi à la réanimer mais elle est morte d'un choc septique le 8 décembre, selon le ministère.

- A qui la faute ? -
Sa mort a été révélée jeudi soir par le quotidien Washington Post et de nombreuses voix se sont élevées pour demander pourquoi les autorités étaient restées muettes pendant une semaine.

"La politique de tolérance zéro" contre l'immigration illégale prônée par le président Trump a entraîné "une escalade dans le traitement cruel des immigrés", a rétorqué le parti démocrate dans un communiqué.

Les démocrates refusent actuellement de voter le financement du mur à la frontière avec le Mexique, promesse de campagne du magnat de l'immobilier. Le président a menacé d'aller jusqu'au "shutdown" (paralysie de certaines administrations faute d'accord sur le budget) s'ils ne cédaient pas.

- "Sponsor" -
"Quand l'administration Trump insiste pour militariser la frontière et poursuivre la construction du mur, elle pousse des gens qui fuient la violence vers les régions désertiques", a également jugé Cynthia Pompa, une des responsables de la puissante organisation des droits humains ACLU.

Plus de 2.300 mineurs avaient été séparés de leur famille entre le 5 mai et le 9 juin au nom de cette politique de "tolérance zéro". L'indignation avait été telle aux Etats-Unis et dans le monde que le président avait été obligé de revoir sa copie, en interdisant par décret la séparation systématique des familles.

Depuis, les mineurs étrangers continuent d'affluer à la frontière.

Près de 15.000 mineurs non accompagnés sont actuellement détenus, en attendant d'être remis à un "sponsor", souvent un membre de la famille déjà installé aux Etats-Unis.

Ces mineurs, aux trois quarts âgés de plus de 14 ans, très majoritairement de sexe masculin (71%), originaires du Guatemala (54%), du Salvador (12%) ou du Honduras (26%), passent en moyenne 60 jours en détention, selon des statistiques officielles.

L'organisme responsable de leur prise en charge assure faire face à ces flux grâce à "des lits d'appoint" mais les défenseurs des migrants dénoncent un système en sous-capacité.