تقي زاده

تقي زاده

Le président du Conseil des relations étrangères aux États-Unis, Richard N. Haass a fait allusion aux évolutions rapides en cours en Europe et à l'effondrement de la situation dans certains pays importants du Continent vert, qualifiant ces événements de « répétition de l'histoire ».

Selon l’agence de presse iranienne Fars, alors que certains pays européens font face à des protestations sociales notamment en France où la capitale est depuis quelques semaines le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, le président du Conseil des relations étrangères américaines a publié un tweet dans lequel il a reconnu que l’Europe était devenue la région la plus instable au monde.

Les États-Unis menacent Israël d’un gel de ses transactions s’il se mettait à vendre des F-16 « optimisés » à la Croatie. 

Israël et la Croatie ont convenu en effet d’un accord d’armement, d’un montant de 500 millions de dollars, pour la vente d’avions de combat F-16 fabriqués aux États-Unis, mais rénovés et modernisés par Israël.

L’affaire n’est pas allée sans provoquer la colère des États-Unis qui, eux aussi, « se battaient pour remporter “cet appel d’offres”. ».

Ankara demande à Washington de renoncer aux postes d’observation en Syrie alors que le représentant spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, tente de persuader les autorités turques de l’utilité de leur mise en place. 

Jeffrey était à Ankara vendredi pour la troisième réunion du groupe de travail turco-américain sur la Syrie, au cours de laquelle les deux « alliés » sont convenus d’accélérer « d’ici la fin de l’année » la mise en œuvre de la feuille de route sur Manbij, une région du nord de la Syrie contrôlée par les YPG et où se trouvent des soldats américains. Jeffrey s’est entretenu avec le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar ainsi qu’avec les responsables du Renseignement turc.

Le représentant spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey.

Le ministre turc de la Défense avait déjà vivement critiqué le 24 novembre la mise en place de ces postes d’observation à l’Est de l’Euphrate, annoncée quelques jours auparavant par Washington, qui visent à rassurer la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), épine dorsale des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Interrogé par les journalistes, James Jeffrey a souligné le renforcement des relations turco-américaines en vue de résoudre la crise en Syrie en affirmant que « le soutien des USA aux Kurdes syriens est tactique et provisoire ».

Il a assuré que le modèle suivi à Manbij avec la Turquie peut être un modèle qui pourrait apporter la paix dans l’ensemble de la Syrie.

Quant à l’instauration des postes d’observation à l’est de l’Euphrate, elle « a pour objectif de garantir la sécurité dans la région, y compris celle de la Turquie. Le but est d’empêcher les tirs de harcèlement en direction de la Turquie », a-t-il indiqué.

Les médias proches du Parti de la justice et du développement (AKP) ont vivement critiqué cette initiative des États-Unis et réaffirmé que le général Hulusi Akar avait exigé, lors d’un entretien houleux avec James Jeffrey, l’arrêt immédiat de ce projet qui est en cours de réalisation. 

En outre, un groupe d’étudiants nationalistes turcs se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères de leur pays en signe de protestation contre le soutien des USA aux milices kurdes qui opèrent dans le nord de la Syrie et pour dénoncer aussi la visite de James Jeffrey en Turquie.

Sous l'impulsion de l'ambassadrice américaine sortante, Nikki Haley, l'Assemblée générale de l'ONU est appelée jeudi à voter une résolution condamnant les tirs de roquettes vers Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, sans garantie toutefois qu'une majorité suffisante permettra son adoption.
Si le texte est approuvé, il s'agira de la première condamnation par l'ONU du Hamas, une organisation qui dirige la bande de Gaza depuis 2007. Pour son projet, la diplomate américaine a obtenu, après un léger ajout de langage, un rare soutien unanime de l'Union européenne.

Le vote est prévu à partir de 20H00 GMT. Des manoeuvres pourraient toutefois enrayer l'un des derniers faits d'armes à l'ONU de Nikki Haley qui a récemment annoncé quitter ses fonctions en fin d'année.

Ce serait alors "perdant-perdant" pour tout le monde, résume sous couvert d'anonymat un spécialiste du dossier.

Selon des diplomates, Nikki Haley, soutien inconditionnel d'Israël, semble avoir fait de cette condamnation du Hamas "une affaire très personnelle". "Elle veut partir (de l'ONU) avec quelque chose", estime l'un d'eux.

"Personne à Washington ne lui demandait d'adopter une résolution sur le sujet", ajoute un autre diplomate. "Le consensus actuel (là-bas) est plutôt de considérer que les Nations unies ne servent à rien et que ce n'est pas une condamnation de l'Assemblée générale qui va résoudre le problème".


- "Bazar" -

Lors des négociations, l'Union européenne qui réclamait le rappel des paramètres de paix ,solution à deux Etats, frontières de 1967, Al-Qods (Jérusalem)..., n'a pu obtenir que l'ajout dans le texte d'une vague mention espérant une solution s'appuyant sur "les résolutions pertinentes de l'ONU" mais sans préciser lesquelles.

Alors que les Palestiniens entendaient mardi amender le texte pour détailler ces résolutions - en incluant notamment celles sur la fin de l'occupation israélienne, le statut d'Al-Qods (Jérusalem-Est) ou la solution de deux Etats dans les frontières reconnues en 1967 -, les Européens ont réussi mercredi à les convaincre de prévoir une résolution séparée, selon des diplomates.
 
En échange, l'Union européenne s'est engagée à la soutenir comme elle a promis de le faire pour le texte américain, a-t-on précisé de mêmes sources.

Pour les Palestiniens, relève un diplomate, vouloir l'adoption d'un amendement à un texte pour ensuite tenter de faire échouer l'approbation de ce dernier était une stratégie "un peu tortueuse".

Car les Palestiniens pourraient réclamer une majorité des deux tiers pour que le texte de Nikki Haley soit considéré comme adopté. Cette règle des deux tiers supplante celle de la majorité simple dès lors que le sujet est jugé "important".

Pour les Américains, ce n'est "pas génial" non plus, poursuit la même source diplomatique. Avec la règle des deux tiers, ils risquent de ne pas avoir de majorité, même s'ils pourraient toujours "crier victoire" en soulignant avoir une majorité de pays en leur faveur.

"Sur le fond, tout cela est très peu lisible", déplore le spécialiste du dossier en parlant de "bazar".

Cerise sur le gâteau de la complexité, une lettre inédite du chef du Hamas, Ismail Haniya, à la présidence de l'Assemblée générale de l'ONU pour se plaindre de la démarche américaine, n'est jamais arrivée à destination.

Remise le 28 novembre au représentant de l'ONU à Gaza, la missive a été transmise comme le veut la procédure au seul pouvoir légitime reconnu par les Nations unies, à savoir l'Autorité palestinienne. Cette dernière l'a toujours en mains, selon une source onusienne.
Les sanctions américaines "injustes" contre l'Iran relèvent du "terrorisme économique", a affirmé samedi le président Hassan Rohani lors d'une conférence régionale à Téhéran.
"Les sanctions américaines injustes et illégales contre (...) l'Iran constituent un exemple clair de terrorisme", a déclaré M. Rohani dont le discours était retransmis à la télévision.
 
Le président iranien s'exprimait lors d'une conférence sur la lutte contre le "terrorisme" à laquelle participent les présidents des parlements d'Afghanistan, de Chine, du Pakistan, de Russie et de Turquie.

"Le terrorisme économique vise à créer la panique dans l'économie d'un pays et à faire peur à d'autres Etats" pour les empêcher d'investir dans le pays visé par les sanctions, a ajouté M. Rohani.

"Nous faisons face à un assaut global qui ne menace pas seulement notre indépendance et notre identité mais aussi qui cherche à rompre nos relations de longue date" avec d'autres pays, a-t-il dit encore.

Les Etats-Unis, ennemis de l'Iran, ont quitté unilatéralement en mai l'accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 à Vienne entre Téhéran et plusieurs grandes puissances.

L'administration de Donald Trump a par la suite rétabli des sanctions américaines, notamment contre le secteur énergétique.

Le respect iranien de l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les six puissances mondiales dont les Etats-Unis est toujours déclaré par l'AIEA.
Une exposition de photos s'est tenue à Istanbul en Turquie, sur "La vie à Qods" avec pour but de présenter les divers aspects de la vie dans cette ville. 
Cette exposition d’une semaine, a été inaugurée le 6 décembre 2018, et a reçu un accueil chaleureux du public et notamment du public arabe. 

Cette exposition qui vise à présenter les aspects de la vie dans la ville de Qods, montre les œuvres de 50 photographes de Qods, notamment Ata Jaber, Ayad Tawil, Mohammad Dewik, Fayaz Abou Mileh et Mostafa Kharuf, est située à la salle « Jamal Rashid Rey » du quartier Shishli d’Istanbul, sous la supervision du centre culturel Younes Amré et de la municipalité d'Istanbul. 

Selon les organisateurs de l'exposition, les photos présentées décrivent les aspects religieux, sociaux, politiques, culturels, économiques et humains de la ville de Qods.

Raha Ourmoumju, responsable du centre culturel « Younis Amre » à Qods, a déclaré que la ville de Qods avait une importance pour tous car elle est la capitale de la Palestine et du monde de l’islam, et que musulmans et chrétiens étaient tous victimes de l’occupation des sionistes. 

Ayad Al-Tawil, photographe, a déclaré que les photos avaient été prises entre 2012 et 2018. 

برگزاری نمایشگاه عکس «زندگی در قدس» در استانبول

برگزاری نمایشگاه عکس «زندگی در قدس» در استانبول

La limite entre l'Unicité et le polythéisme, dans le cadre de la relation de Dieu à l'homme et le monde est la croyance que nous sommes à Dieu et qu'à Lui nous revenons.

 

La limite entre l'Unicité et le polythéisme dans le cadre de l'Unicité théorique est « Nous sommes à Dieu Il. Notre conception des réalités et des existants relève de l'Unicité lorsque nous les percevons dans leur essence, leur attributs et leurs actes, comme étant « à Dieu », que ces réalités ou existants exercent une seule influence ou plusieurs, ou n'en exercent pas du tout, que ces influences soient supra-naturels ou naturels, car Dieu n'est pas seulement le Dieu connaissant les cieux et les royaumes, mais Il est le Dieu de tout l'Univers".

 

Il est, gloire à Lui, L’Immuable, Animateur du monde naturel et du monde supra-naturel. Accorder le caractère supra-naturel à un existant ne signifie pas sa déification.

Nous avons rappelé, plus haut, que le monde. selon la vision islamique, puise son existence de Dieu (Nous sommes à Dieu). Le noble Coran, à plusieurs endroits, renvoie les miracles aux prophètes, comme .celui de redonner vie aux morts, celui de guérir le muet ou le lépreux, mais ce renvoi est sûrement associé au fait qu'ils se réalisent avec l'autorisation de Dieu. Cette affirmation explique ce qu'est l'assistance divine au niveau des actes, afin que personne ne s'imagine que les prophètes jouissent d'une indépendance de l'essence.

 

La frontière entre l'Unicité théorique et le polythéisme théorique est concrétisée par cette vision d'assistance au monde. Croire en l'existence d'un être qui ne puise pas son existence de Dieu est du polythéisme, et croire que l'effet exercé par un existant ne puise pas de Dieu sa capacité d'influer relève également du polythéisme, que l'effet soit naturel ou supranaturel.

 

La frontière qui sépare l'Unicité pratique du polythéisme pratique est concrétisée par « la direction vers Dieu » …(A Lui nous revenons). La direction vers tout existant, apparente ou mentale, est une direction vers Dieu tant que le propos consiste à prendre cet existant comme un moyen vers Dieu, et non un but en soi. Prendre la route en la considérant comme menant au but et utiliser les codes de passage en les considérant comme des signes guidant vers le but signifie se diriger et marcher vers ce but.

 

Les prophètes et les amis de Dieu sont les voies de l'humanité pour arriver à Dieu, « Vous êtes la voie la plus grandiose et le chemin le plus droit », ils sont les indicateurs sur la route menant à Dieu, et « des signes pour Ses serviteurs et des phares dans Son pays », ils sont les guides de l'humanité vers le Créateur: « appeler à Dieu et indiquer la satisfaction de Dieu »

Dès lors, visiter les vertueux et les amis de Dieu, les implorer et s'attendre à des actes extraordinaires de leur part, ne relève pas du polythéisme. Cependant, plusieurs questions doivent être soulevées à ce propos:

Premièrement : la question de l'élévation des prophètes et des amis de Dieu à des niveaux de proximité de Dieu, selon le degré mérité par la faveur divine. Le noble Coran suggère que Dieu, gloire à Lui, a octroyé une faveur à quelques-uns de Ses serviteurs par Ce genre de degré et de position.

Deuxièmement: ceux qui visitent les tombes des prophètes et qui les implorent ne comprennent pas les questions de l'Unicité de manière également profonde ? La plupart des visiteurs comprennent instinctivement qu'ils prennent les propriétaires de ces tombes comme des moyens vers les buts et les objectifs, mais il est probable qu'une minorité soit dépourvue de cette compréhension de l'Unicité, même sur le plan instinctif. A nous donc de faire comprendre à ceux-là ce qu'est l'Unicité et non de les accuser de polythéisme.

Troisièmement: toute parole et tout acte exprimant l'exaltation, la glorification, la louange et le remerciement du Parfait Absolu et du Suffisant Absolu relèvent du polythéisme s'ils sont adressés à un autre que Dieu. Il est le Seul et l'Absolu Glorifié, l'Absolu affranchi de tout défaut ou manque, Il est le Seul Grand et Absolu et à Lui reviennent les louanges. Il n'y a de puissance et de force qu'en Lui. Décrire par ces attributs un autre que Dieu, en paroles ou en actes, relève du polythéisme. Nous avions abordé le sujet plus haut concernant l'adoration et la servitude. 

Quelques jours après que les États-Unis ont exigé au Pakistan l'aide de son armée pour résoudre le conflit en Afghanistan, le Premier ministre pakistanais a affirmé que l'armée de ce pays n'était plus aux ordres des Américains et qu'elle ne mènerait plus aucune guerre pour le compte des autres. Il s'agit là d'une réponse cinglante à Washington de la part d'une armée pakistanaise qui a longtemps joué le jeu des États-Unis. Le rapprochement d'Islamabad avec l'axe sino-russe est pour beaucoup dans cette prise de position du Pakistan.  

Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré donc que les Pakistanais ne s'inclineraient plus devant quiconque. « Notre armée n'est pas une armée à la solde », a-t-il précisé faisant référence à la guerre contre l'Union soviétique dans les années 1980 et à la prétendue guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis.

Imran Khan a accusé les États-Unis de « repousser le Pakistan » malgré l'aide du pays pour amener les Taliban afghans à des pourparlers de paix.

Concernant sa guerre verbale avec Donald Trump, sur Twitter, le Premier ministre pakistanais a indiqué :

« Il n’est pas question d’une guerre sur Twitter ; mais l’objectif est de poser le cadre d'une bonne coopération entre les deux pays. »

L’OPEP et ses alliés emmenés par la Russie ont convenu de réduire leur production plus que ce que le marché anticipait en dépit des pressions exercées par le président américain Donald Trump pour obtenir une baisse des prix du brut.

L’OPEP a finalement réussi à sortir de l’impasse sur les limites de la production en convenant d’une réduction plus importante que prévu des membres, après deux jours de négociations difficiles à Vienne.

Le cartel et ses partenaires ont convenu de retirer 1,2 million de barils par jour du marché, l’OPEP assumant elle-même 800 000 barils. L’Iran est sorti vainqueur des négociations litigieuses, affirmant qu’il bénéficiait d’une exemption des réductions, vu l’effet des sanctions.

L’OPEP a accepté d’exempter également le Venezuela et la Libye.

Les principaux producteurs de pétrole ont conclu un accord visant à réduire la production de pétrole et à stimuler le marché, après deux jours de négociations exténuantes et malgré l’opposition du président américain Donald Trump.

 

L’ambassadrice libanaise auprès des Nations unies, Amal Mudallali, a déposé une plainte auprès des Nations unies contre le piratage par Israël du réseau téléphonique du pays à la lumière d’une récente opération entreprise par l’armée israélienne pour bloquer ce qu’elle prétend être des tunnels creusés par le Hezbollah, groupe de résistance libanais.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, Mudallali a déclaré que Beyrouth condamne avec la plus grande fermeté la campagne politique et diplomatique menée par le régime israélien.

« Cette campagne est accompagnée par un certain nombre d’actes extrêmement graves, dont le plus récent est qu’Israël a violé le réseau de communications libanais en piratant le réseau téléphonique et en envoyant des messages enregistrés à des habitants civils pacifiques du sud du village de Kafr Killa, les mettant en garde contre des explosions imminentes sur le territoire libanais susceptibles de mettre leur vie en danger », indique la lettre.

Elle a en outre noté que de telles actions israéliennes constituaient une violation de la souveraineté du Liban.

Mudallali a ensuite appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à « prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette campagne systématique menée par Israël et aux violations persistantes de la souveraineté libanaise par Israël, qui constituent une menace pour la sécurité et la stabilité de la région tout entière ».