
تقي زاده
De forces syriennes tuées et blessées par les terroristes
Les groupes terroristes ont perpétré des attaques-surprises contre les forces de l’armée syrienne dans les régions frontalières de Lattaquié et dans le nord de la province de Hama.
Le cessez-le-feu n’existe plus dans le nord de la Syrie et l’accord russo-turc sur la création d’une zone démilitarisée n'a plus aucun sens dans cette région, a annoncé une source sur le terrain.
Est-ce que les chiites exagèrent le statut des Ahl-ul-bayt (as) ?
L’Ayatollah Sobhani a répondu en ces termes :
« Le terme غلو» » en arabe, signifie exagérer et dépasser les limites, exagérer les capacités de quelqu’un ou ses attraits physiques et ses qualités morales. Dieu dans le Coran, recommande aux chrétiens de ne pas exagérer dans la présentation de Jésus (as) et déclare : [1] .
«يا أَهْلَ الْكِتابِ لا تَغلُوْا فِي دِينِكُم »
Ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité (Coran 4 : 171)
« Dis : "Ô gens du Livre, n'exagérez pas en votre religion, s'opposant à la vérité » (Coran 5 :77)
L’émir des croyants, l’Imam Ali (as), a déclaré que les paroles et les actes des Ahl-ul-Bayt (as) étaient les critères de la religion et des croyances, ajoutant :
«Nous sommes le juste milieu, ceux qui sont en arrière doivent nous rattraper et ce qui nous devancent doivent revenir vers nous » (Nahjol Balagha, maxime 109)
Accuser les Ahl-ul-bayt (as) d’exagération vient d’un manque de connaissance de leurs idées, de leurs principes et de leur modération.
Dans le domaine du monothéisme, cette exagération consiste à diviniser les saints Imams (as) en dépassant leur statut de serviteurs, et de les considérer comme des dieux ou des gens dont les actes sont divins, c'est-à-dire comme les créateurs des cieux et de la terre, ou penser qu’ils sont chargés de diriger la création, de pourvoir à nos besoins, de faire mourir et de faire vivre. Il s’agit aussi de dire que ce sont eux qui sont chargés de définir les actes permis et interdits (Halal et Haram).
Les partisans des Ahl-ul-bayt (as) à toutes les étapes du monothéisme, n’ont jamais dépassé les limites du vrai monothéisme et considéraient
Allah comme le créateur, le dirigeant de la création et le révélateur des règles de la religion, et les Imams comme des êtres supérieurs.
Selon les chiites, si leurs prières ont entrainé des changements dans la création ou la guérison d’un malade, ils ne l’ont fait qu’avec la permission de Dieu comme le montrent les miracles de jésus (as).
Leur intervention en faveur des croyants le jour du jugement, se fera avec la permission divine et grâce à leur recours, à cause de la position dont ils jouissent auprès de Dieu. (Sunan de Tirmidhi, Manāqib Āli ibn Abī Ṭālib de Muhammad Shahrashub numéro 3772 et 37751, Mostadrak de Hakim vol 3 p 177)
La présentation de leurs qualités est une manifestation de notre amour envers la famille du prophète (as) comme l’exige d’ailleurs le Saint Coran au verset 43 de la sourate « Al chura » :
قُل لَّآ أَسْـَٔلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْرًا إِلَّا ٱلْمَوَدَّةَ فِى ٱلْقُرْبَىٰ ۗ
"Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches"
et l'Allâmah al-Bahrânî, citant "Al-Musnad" d'Ahmad ibn Hanbal, citant Sa'îd ibn Jubayr, Ibn 'Abbâs a dit : «Lorsque cette Parole : "Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches" a été révélée, on demanda : O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons l'obligation d'aimer? - Alî, Fâtemeh et leurs fils, répondit le Prophète».
Les chiites ont la conviction que les Ahl-ul-bayt (as) possède la science de l’invisible grâce à la volonté divine et Ses enseignements.
L’émir des croyants après la conquête de Bassora, est monté en chaire et a prédit ce qui arriverait dans cette ville dans l’avenir. Un des compagnons de l’Imam Ali (as) lui demanda s’il connaissait l’avenir et les choses invisibles, l’Imam rit et dit : « Ce que je dis n’est pas des prédictions mais des choses que m’a enseignées le maitre des sciences c'est-à-dire le prophète (as) (Nahjol Balagha, sermon 128)
La science de l’invisible est une science infuse qui ne s’acquiert pas par l’enseignement, elle vient de Dieu alors que les gens l’apprennent. Si le
Coran parle d’une science accordée par Dieu au verset 65 de la sourate « Naml » :
" قُلْ لا يَعْلَمُ الْغَيب فِي السَّماواتِ وَالأَرْض إِلاّ اللّه"
« Dis : « hormis Dieu, personne dans les cieux et sur la terre ne connait l’invisible »
Il s’agit de la science de l’invisible du créateur de l’univers et tout ce qui existe a besoin de Lui. Par conséquent, il est impossible de parler d’exagération au sujet des Ahl-ul-bayt (as) qui se sont toujours distingués des gens qui exagéraient leur statut et les repoussaient.
Le huitième Imam (as) dans une de ses prières, se distingue d’eux et rejette ceux qui considéraient que les Imams étaient à l’origine de la création du monde et responsables de la survie des créatures.
Cette prière est celle-ci :
« Mon Dieu ! Je désapprouve les paroles de certains qui disent des choses que nous n’avons pas dites. Mon Dieu ! C’est Toi qui a créé le monde et pourvoit aux créatures. Nous T’adorons et demandons Ton aide. Mon Dieu ! Tu nous as créés et Tu as créé nos pères et nos enfants. Mon Dieu ! Tu mérites notre adoration et notre soumission. Je rejette ceux qui pensent que nous sommes leur Dieu, que nous les avons créés et que c’est nous qui pourvoyons à leurs besoins. Mon Dieu ! Ce n’est pas nous qui leur avons dis cela, ne nous punis pas pour ce qu’ils disent ». (Bihar al Anwar vol 25 p 243)
Par cette prière, l’Imam rejetait ces mensonges et ceux qui pensaient que la direction du monde avait été remise aux Imams (as) et au prophète (as) qui sur l’ordre de Dieu, auraient créé la terre et les cieux, pourvoiraient aux besoins des créatures et les feraient vivre et mourir dans ce monde et le jour du jugement.
Les Imams et leur recours aux causalités naturelles
Aucun être humain même d’un niveau supérieur, ne peut se considérer comme le transmetteur des bénédictions divines qu’il reçoit lui-même par le biais d’intermédiaires comme les autres créatures. Le rayonnement du soleil, la pluie, la neige, l’éclosion des bourgeons assurent la vie des prophètes, des Imams et des Amis de Dieu, l’ange transmet la révélation
et c’est l’ange de la mort qui lui prend la vie, et dès le premier jour, des gardiens sont nommés pour le protéger et l’aider à franchir les étapes de l’épanouissement moral.
A ce sujet, le Coran au verset 61 de la sourate « An’am »
"وَيُرْسِلُ عَلَيْكُمْ حَفَظَةً حَتّى إِذا جاءَ أَحَدَكُمُ الْمَوتُ تَوَفَّتْهُ رُسُلُنا "
« Il vous fixe des gardiens et au moment de la mort, nos envoyés lui prennent la vie »
L’émir des croyants dans le Nahjol Balagha, au sermon 234, déclare :
" وَلَقَدْ قَرَنَ اللّهُ بِهِ(ص) مِنْ لَدُنْ أَنْ كانَ فَطيماً أَعْظَمَ مَلَك مِنْ مَلائِكَته يَسْلُكُ به ِ طَريقَ الْمَكارِمِ وَمَحاسِنَ أَخلاقِ العالَمِ"
« Quand le prophète (as) a été sevré, un ange a été envoyé par Dieu pour le guider dans la voie du bien et de la morale »
Par conséquent, nous pouvons dire que tous les êtres humains même les êtres parfaits comme les Imams (as), sont dirigés par la causalité qui règne dans l’univers et ne sont jamais les intermédiaires des bénédictions divines, matérielles ou spirituelles.
Cependant, cela n’empêche pas qu’ils sont parfois pour des raisons spéciales et sans rechercher cela pour eux-mêmes, à l’origine de « miracles » et capables d’intervenir dans les affaires du monde et de la création.
Le président irakien reçu par le Leader de la Révolution islamique
Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu samedi après-midi le président irakien Barham Saleh et la délégation qui l’accompagne lors de sa visite officielle en Iran.
Au cours de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique s’est félicité de la bonne tenue des récentes élections parlementaires en Irak et la nomination du Premier ministre et du président de la République.
« Pour résoudre les problèmes de l’Irak et neutraliser les complots des individus malveillants, les Irakiens doivent maintenir leur unité nationale, bien distinguer entre leurs amis et leurs ennemis, et résister à leurs ennemis insolents en s’appuyant sur les jeunes et en renforçant leurs liens avec la Marja’iyyah [les hauts dignitaires chiites] », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.
Au début de cette rencontre, l’honorable Ayatollah Khamenei a félicité Barham Saleh pour son élection au poste de président de la République et a évoqué les liens historiques profonds existant entre l’Irak et la République islamique d’Iran, dont le symbole est la grande marche d’Arbaïn en Irak, à laquelle participent chaque année des millions de pèlerins iraniens. Le Leader de la Révolution islamique a d’ailleurs remercié l’hospitalité et la générosité infinies des Irakiens à l’égard des pèlerins iraniens pendant la marche grandiose de l’Arbaïn.
L’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que pour déjouer les complots des ennemis malveillants de l’Irak, « les Arabes et les Kurdes, les chiites et les sunnites doivent maintenir et renforcer leur unité nationale », au-delà des considérations ethniques et religieuses.
Le Leader de la Révolution islamique a appelé les Irakiens à bien distinguer entre leurs amis et leurs ennemis dans leur politique étrangère. L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Certains régimes de la région ont une rancune tenace envers les chiites et les sunnites de l’Irak. Ils essaient de s’ingérer dans les affaires intérieures du pays. Il faut donc résister à ces ennemis insolents. »
Quant à la coopération entre l’Iran et l’Irak, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que le gouvernement iranien œuvrait avec sérieux pour le développement de ses relations avec son voisin irakien dans tous les domaines. Évoquant le grand potentiel des deux pays pour promouvoir leur coopération, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Un Irak fort, indépendant et développé est un élément de stabilité et de sécurité pour l’Iran. Nous sommes donc déterminés à rester aux côtés de nos frères et sœurs irakiens. »
Le Leader de la Révolution islamique a ensuite insisté sur le rôle déterminant de la Marja’iyyah (les hauts dignitaires chiites) et le rôle que cette institution jouait pour renforcer l’unité nationale de l’Irak.
Dans une autre partie de ses propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a appelé la classe politique irakienne à s’appuyer avant tout sur la force de la jeunesse, cristallisée dans la formation des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) pour lutter contre le terrorisme takfiriste.
Au cours de cette rencontre à laquelle a assisté le président iranien Hassan Rohani, le président irakien Barham Saleh a déclaré : « Je suis fier d’être chargé de transmettre un message aux Iraniens : celui du caractère immuable des liens historiques et culturels entre les deux nations iranienne et irakienne ».
Évoquant ses pourparlers avec le président Rohani à Téhéran, le président Barham Saleh a déclaré que la partie irakienne accordait une très grande importance au développement exponentiel de sa coopération avec la République islamique d’Iran.
Le président irakien a souligné que la priorité pour son pays était de reconstruire l’Irak et ses infrastructures, de lutter contre la corruption, d’appliquer les réformes et de renforcer l’unité nationale. « Nous voulons faire de l’Irak un pays puissant de la région et nous souhaitons profiter de nos relations avec la République islamique d’Iran et de ses immenses capacités dans nos projets de reconstruction », a ajouté le président Saleh.
ONU : l’Assemblée générale a voté en faveur de 8 résolutions sur la Palestine
L’Assemblée générale de l’ONU a voté, vendredi, majoritairement en faveur de huit résolutions, pour exprimer sa vive inquiétude quant à la poursuite des mesures illégales prises par le régime israélien contre les citoyens arabes et non arabes et la violation des droits de l’homme dans les territoires occupés.
Ces résolutions condamnent la poursuite de la colonisation israélienne dans la partie orientale de la ville sainte de Qods, le comportement violent des forces israéliennes contre les civils, ainsi que les actes provocateurs des colons israéliens dans les territoires occupés palestiniens.
L’Assemblée générale de l’ONU a demandé aussi au régime de Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à la violation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens en abandonnant le massacre des civils, les arrestations et les emprisonnements arbitraires.
Les résolutions de l’Assemblée générale expriment aussi la vive inquiétude de la communauté internationale quant aux souffrances des habitants des territoires occupés en 1967 et reconnaissent le droit des réfugiés palestiniens à regagner leur patrie.
Ces textes ont demandé au secrétaire général des Nations unies de consulter le comité onusien pour défendre les droits indéniables du peuple palestinien et pour prendre des initiatives nécessaires afin de sauvegarder le droit des Palestiniens à la propriété de biens et de terres dans les territoires occupés par le régime israélien.
Les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU ont évoqué la situation économique et sociale déplorable dans laquelle se trouvent les réfugiés palestiniens. L’Assemblée générale a appelé les agences et les organisations non gouvernementales à redoubler leurs efforts afin de soutenir l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) en difficulté notamment après la décision de l’administration Trump de geler ses aides financières à cette agence onusienne.
L’Assemblée générale de l’ONU a également soutenu les activités du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés.
Au total, l’Assemblée générale a voté en faveur de quatre résolutions relatives à l’Office de secours de l’ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et de quatre autres résolutions sur les pratiques des forces d’occupation israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Ces textes ont été adoptés par 155 voix pour et 5 contre (États-Unis, Canada, Israël, Îles Marshall, États fédérés de Micronésie) tandis que 10 autres pays se sont abstenus. La majorité écrasante par laquelle ces résolutions ont été approuvées montre clairement que la communauté internationale s’oppose largement à l’action israélienne contre la Palestine et à l’unilatéralisme des États-Unis, qui sont le principal soutien de Tel-Aviv.
Par ailleurs, l’Assemblée générale a voté une neuvième résolution, durant sa séance plénière, pour soutenir la souveraineté de la Syrie au Golan syrien, occupé par Israël depuis 1967. Cette résolution a considéré toutes les mesures qui y sont prises par l’occupant israélien comme « nulles et non avenues ». Le texte a demandé aussi au régime de Tel-Aviv de ne pas accorder la citoyenneté israélienne aux habitants syriens du Golan. Cette résolution a été adoptée par 151 voix pour, 2 contre (États-Unis et Israël) et 14 abstentions.
La sécurité de Tel-Aviv est au plus bas depuis la guerre d’octobre 1973
Zvika Fogel, ex-chef du Commandement du Sud de l’armée israélienne, a vivement critiqué les dirigeants politiques et militaires d’Israël en leur reprochant d’avoir fait passer leur carrière politique et personnelle avant l’avenir d’Israël, a écrit le quotidien israélien Yediot Aharonot.
Zvika Fogel est d’avis que l’armée israélienne a perdu sa capacité de dissuasion face au Hamas.
« La situation sécuritaire israélienne est à son plus bas niveau depuis la guerre du 6 octobre 1973. Lors de cette guerre, l’Égypte et la Syrie ont infligé un lourd revers à Israël », a précisé Fogel.
Exercices anti-sous-marins de deux frégates russes en Méditerranée orientale
Des frégates russes organisent des exercices d’opérations anti-sous-marins près de la côte syrienne.
Deux frégates de la flotte russe de la mer Noire — l’Admiral Makarov et l’Admiral Essen —, en mission actuellement en Méditerranée, ont organisé des exercices de lutte anti-sous-marins, a annoncé vendredi la flotte russe de la mer Noire.
Cette manœuvre s’effectue en coordination avec le groupe naval permanent de la Russie en Méditerranée orientale.
« Des exercices ont été organisés pour s’entraîner à détecter et suivre un sous-marin ennemi. En même temps, les frégates russes et leurs hélicoptères ont réalisé des opérations de sauvetage et d’assistance médicale aux personnes en détresse en mer », a précisé le bureau de presse de la flotte russe de la mer Noire dans un communiqué.
Des hélicoptères Kamov Ka-27PL et Ka-27PS ont participé à ces exercices et ont effectué une trentaine de décollages sur le pont d’envol des deux frégates russes.
L’Amiral Makarov et l’Amiral Essen sont des navires de guerre d’une nouvelle série de frégates russes. Ils sont armés de huit lanceurs de missiles de croisière Kalibr-NK capables d’atteindre des cibles de surface, côtières et sous-marines jusqu’à une distance de 2 600 km.
Ces frégates disposent également d’une piste de décollage et d’atterrissage et d’un hangar pour un hélicoptère anti-sous-marin.
Irak : opposition à la participation des USA à la reconstruction de l’armée
L’annonce faite par le ministère irakien de la Défense de la reconstruction structurelle des forces armées avec la coopération de la coalition américaine a suscité différentes réactions des milieux politiques irakiens.
Le porte-parole du ministère irakien de la Défense, le général Tahsin al-Khafaji, avait fait état, jeudi dernier, du début du processus de reconstruction structurelle des forces armées en coopération avec la coalition américaine.
« Le projet de la reconstruction structurelle des forces armées a commencé avec la coopération de la coalition US et sera appliqué jusqu’en 2020 », avait annoncé le général Tahsin al-Khafaji.
Selon le porte-parole du ministère irakien de la Défense, l’objectif principal de ce projet sera de former les forces armées et d’élaborer la doctrine défensive du pays. « Dans ce cadre, la coalition US aura un rôle très important à jouer pour assurer la formation des forces armées irakiennes et fournir des équipements militaires et des armements », a-t-il ajouté.
Cisjordanie : 15 Palestiniens blessés par les forces israéliennes
Le régime d’Israël ne s’est toujours pas remis des affrontements qui ont secoué Gaza la semaine dernière. L’Égypte est intervenue comme médiateur pour instaurer un cessez-le-feu en urgence. Un ministre israélien a même reconnu qu’Israël avait accepté le cessez-le-feu par crainte des missiles de la Résistance. Le calme est donc revenu à Gaza. Les Palestiniens ont remporté une grande victoire face à Israël, mais les autorités de Tel-Aviv continuent de filer un mauvais coton.
Comment s’habillaient les femmes à l’époque du prophète (as) et de l’Émir des croyants ?
Un chercheur en histoire a décrit la situation de l’hijab à l’époque du gouvernement du prophète (as) et de l’Imam Ali (as), signalant qu’à ces époques, la question de l’hijab ne posait pas de problème.
Mohammad Hossein Rajabi Davani, chercheur en Histoire de l’islam et professeur à l’université « Imam Hossein (as) », dans un article, a fait allusion à la situation de l’hijab à l’époque du gouvernement du prophète (as) et de l’Imam Ali (as), et déclaré :
« Avant l’islam, malgré les déviations morales qui étaient coutumières à cette époque, les hommes et les femmes, à cause des conditions géographiques et climatiques, devaient se couvrir la tête. Les
hommes portaient des keffiehs et les femmes des foulards. Avec l’arrivée de l’islam, la situation resta la même pendant un certain temps et les hommes et les femmes se couvraient la tête pour sortir de chez eux. Après l’émigration du prophète (as) à Médine et l’instauration du gouvernement islamique, le verset sur l’hijab fut révélé et les femmes qui nouaient leur foulard par derrière, comme les hommes, durent se couvrir la gorge et le cou, et l’hijab devint une règle dictée par Dieu pour les femmes musulmanes. Il faut savoir que cette règle s’appliquait aux femmes musulmanes libres et non aux femmes des autres religions et aux esclaves qui se couvraient la tête par habitude, et à cause des conditions climatiques. La question d’absence d’hijab ou d’entorses aux règles de l’hijab ne se posait donc pas à cette époque.
À l’époque du gouvernement de l’Imam Ali (as), avec les conquêtes et l’agrandissement des territoires islamiques, un mélange ethnique apparut entre musulmans et non
musulmans, qui introduisit chez les musulmans, des questions relatives à d’autres cultures et civilisations. On a rapporté que l’Imam Ali (as) au pouvoir à Koufa, avait critiqué les époux de certaines femmes qui ne s’habillaient pas convenablement, bien que le problème de l’habillement ne soit pas à cette époque, un problème sérieux dans la société musulmane.
Il faut aussi préciser que si la règle de l’hijab ne concernait pas les esclaves et les adeptes des autres religions, cela ne signifiait pas qu’elles puissent sortir maquillées ou s’exhiber dans la société, ces comportements étant opposés à la morale islamique et considérés comme des délits ».
Qui sont les Ahl-ul-bayt (as) et les épouses du prophète (as) en font-elles partie ?
Dans les études spécialisées du commentaire des hadiths et du Coran des quatre écoles musulmanes, nous sommes confrontés à de multiples hadiths qui précisent qui sont les Ahl-ul-bayt (as) et les résument aux cinq personnes pures et immaculées du hadith du manteau.
Parmi ces revayats se trouve le hadith « Kissa » « le hadith du manteau » transmis au sujet du verset de la purification et présenté en résumé par Aicha, Oum Salamah bint Abi Oumaya, Abu Sa`id al-Khudri, Saad ibn Abi Waqqas, Anas ibn Malik, Abdullah ibn Abbas, Omar bin Abi Salameh, Abdullah ibn Ja'afar et d’autres transmetteurs de hadiths qui ont rapporté que lors de la révélation de la seconde partie du verset 33 de la sourate Al-Ahzab :
إِنَّمَا يُرِيدُ ٱللَّهُ لِيُذْهِبَ عَنكُمُ ٱلرِّجْسَ أَهْلَ ٱلْبَيْتِ وَيُطَهِّرَكُمْ تَطْهِيرًۭا
Muhammad (as) avait rassemblé sa fille Fatima, son mari Ali et leurs fils Hassan et Husayn, sous un vêtement qui ressemblait à une cape qu’on appelle « un bisht » ou mishlaḥ ou abā et qui est un manteau d’homme traditionnel populaire dans le monde arabe et musulman.
Plusieurs compagnons dont Ibn Abbas, Anas ibn Malik, Abu Sa’id al-Khudri et Abou al Hamra’ ont déclaré que pendant plusieurs mois après la révélation de ce verset, le prophète (as) cinq fois par jour, aux moments des prières, frappait à la porte de la maison de Ali (as) et de Fatemeh (as), et d’adressait à eux en ces termes :
« Que le salut et les bénédictions de Dieu soient sur vous, Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, Ô gens de la maison [du prophète], et veut vous purifier pleinement, c’est le moment de la prière »
Au sujet du contexte de la révélation du verset de la purification, Oum Salamah a déclaré qu’elle avait demandé au prophète (as) si elle faisait partie des Ahl-ul-Bayt (as) et que le prophète (as) avait répondu qu’elle était une épouse du prophète (as) et parmi les gens de bien.
Dans les revayats de Muslim, il est dit qu’on avait demandé à Zayd ben Arqam, compagnon du prophète (as), qui étaient les Ahl-ul-bayt (as) et s’il s’agissait des épouses du prophète (as), et qu’il avait répondu : « Non, je jure par Dieu qu’une femme après un divorce retourne auprès de son père et de sa famille, les Ahl-ul-Bayt sont les membres de la famille du prophète (as) à qui on a interdit de faire la charité »
Muslim dans le chapitre sur les qualités de l’Imam Ali (as), a rapporté de Saad bin Abi Waqas que le prophète (as) le jour de Mobaheleh, avec les chrétiens de Najran, avait emmené avec lui, Ali, sa fille Fatemeh, Hassan et Hossein, déclarant qu’ils étaient les Ahl-ul-bayt (as) c'est-à-dire les membres de la famille purifiée et les infaillibles.