تقي زاده

تقي زاده

Le Jihad islamique a dénoncé la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. 
 
Le porte-parole du mouvement palestinien du Jihad islamique a réagi, ce dimanche 10 juin, à la visite d’une délégation marocaine dans les territoires occupés et dénoncé toute normalisation avec le régime israélien.

« La délégation marocaine est arrivée en Palestine occupée avec pour mission de normaliser les relations entre le Maroc et Israël. Cela n’est nullement admissible », a-t-il réaffirmé.

Une délégation marocaine est arrivée, le samedi 9 juin au soir, dans les territoires occupés palestiniens. La composition de cette délégation n’a pas été annoncée.

Le porte-parole du Jihad islamique, Dawoud Shahab, a écrit sur son compte Twitter : « Cette visite ressemble à une trahison envers les martyrs et une récompense décernée aux meurtriers des enfants de la Palestine. Cette délégation ne représente pas la nation marocaine. »

Il a demandé au peuple marocain de dénoncer cette délégation et appelé les Palestiniens qui habitent à Qods à empêcher cette délégation de visiter les lieux saints, dont et surtout la mosquée d’al-Aqsa.

Le Maroc a récemment rompu ses relations diplomatiques avec la République islamique d’Iran et le Hezbollah libanais en invoquant des prétextes spécieux.

Pour les analystes politiques, cette décision des responsables marocains a été prise sous la pression des États-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite.

Le président russe a évoqué à la tribune du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) l’importance que revêtent les relations entre la Chine et la Russie pour le monde entier.

Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que les relations bilatérales entre la Chine et la Russie étaient importantes non seulement pour Pékin et Moscou mais aussi pour le monde entier, a rapporté l’agence de presse russe ITAR-TASS.

Poutine a précisé que les deux pays ont convenu de renforcer leurs coopérations bilatérales dans le domaine politique et en matière de lutte contre les différentes menaces.

« La lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme fait partie des priorités de notre partenariat dans le cadre de l’OCS. Pour ce faire, il faut d’abord mener des exercices militaires antiterroristes conjoints », a indiqué le chef d’État russe.

L’ex-président libanais, Émile Lahoud, s’est déclaré opposé à toute négociation concernant les fermes de Chebaa, qui appartiennent aux Libanais comme l’ont reconnu les Nations unies.

« Les négociations sur les frontières séparant Israël du Liban qu’a proposées Tel-Aviv sous la supervision des Nations unies et des États-Unis constituent un geste dangereux qui détruirait les acquis du Liban et qui permettrait au régime israélien de négocier sur les droits incontestables du Liban relatifs à ses frontières et son territoire », a estimé l’ancien président libanais.

« Après avoir passé 18 ans à la tête du Liban, je suis actuellement arrivé à cette conclusion que ni des négociations, que ce soit avec Israël ou avec l’Organisation des Nations unies, ni les résolutions de cette dernière ne peuvent protéger le Liban. C’est seulement la force qui en est capable. C’est la puissance de l’armée nationale, du peuple et le soutien des amis fidèles qui peuvent protéger le Liban. Le reste n’est qu’un mirage », a affirmé Émile Lahoud, ex-président libanais, dans des propos rapportés par Afkar News.

« Ce qui est encore plus dangereux, c’est l’évocation d’une négociation sur les fermes de Chebaa situées aux frontières avec le Liban et la Syrie alors qu’en 2000, les Nations unies avaient affirmé, dans un rapport élaboré sur la base de documents complets que le Liban leur avait fournis avec l’accord de la Syrie, que ces fermes appartenaient au Liban », a précisé Lahoud.

« Toute négociation à ce propos risquerait d’être interprétée comme une reconnaissance implicite par le Liban de l’annexion des fermes de Chebaa aux hauteurs du Golan syrien et de conférer une légitimité à l’occupation de ces dernières par Israël, ce que le Liban n’acceptera jamais », a ajouté l’ancien président libanais.

Lahoud a appelé les autorités libanaises à tirer des leçons de l’histoire et à ne pas laisser Israël anéantir les frontières internationales libanaises et insulter la Syrie car, poursuit-il, le Liban est aujourd’hui en mesure de défendre ses prises de position, son territoire et ses droits.

Des conflits opposent de longue date le Liban et Israël à propos des frontières maritimes, terrestres et aériennes.

S'exprimant devant le 18e sommet de l’OCS, le président iranien a indiqué que les sanctions unilatérales compromettaient le processus du commerce légitime international et que la tentative des États-Unis de dicter leurs politiques aux autres pays était un danger qui prend de l’ampleur.

Prenant la parole devant le 18e sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS), le président iranien, Hassan Rohani, a indiqué :

« Non seulement les sanctions unilatérales vont à rebours des règles internationales, mais aussi elles perturberont le processus du commerce légal  à l'échelle internationale. Dans ce domaine, la sécurité énergétique et le recours à l'approche non politique envers la sécurité énergétique sont des conditions nécessaires au développement aussi bien à la dimension régionale qu’au niveau international. »

 

 

Le manque de profondeur stratégique d’Israël constitue une véritable menace pour la survie de ce régime.

L’expert iranien des questions politiques Reza Seraj estime que le manque de profondeur stratégique d’Israël constitue une véritable menace pour la survie de ce régime.

Selon les renseignements obtenus, entre 80 à 90% des habitants israéliens des territoires occupés vivent dans une région de 120 km, des côtes de Haïfa jusqu’au port d’Ashdod. En plus, les installations vitales et névralgiques du régime israélien se trouvent, également, dans cette même région. Ce qui s’avère être un défi essentiel pour Israël, selon l’expert iranien.

Ceci dit, les théoriciens militaires et sécuritaires d’Israël ont conclu que le régime israélien ne peut pas supporter une guerre élargie ou une attaque d’envergure contre sa profondeur stratégique dans la mesure où une telle attaque pourrait infliger des dégâts considérables à ce régime. Des pertes humaines à la vaste destruction, dans une courte durée, des infrastructures stratégiques sans compter la déstabilisation du champ de manœuvre et de pouvoir de dissuasion de ce régime sont parmi les conséquences terribles d’une telle attaque.

Or, conscient de ce point faible stratégique d’Israël, l’Iran s’est focalisé sur les missiles ponctuels et changé, ainsi, l’équilibre stratégique et de dissuasion de ce régime. La sécurité d’Israël est, donc, devenue une énigme insoluble pour les États-Unis. Grâce à sa puissance balistique, l’Iran peut détruire, en 10 minutes, toute la profondeur stratégique d’Israël (les 120 km de Haïfa à Ashdod) et anéantir ainsi Israël.

Le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah a affirmé que la Résistance était l'unique moyen permettant de libérer le territoire palestinien.

Le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Ali Daamouch, a déclaré, le samedi 9 juin, que compte tenu des récentes actions coordonnées des États-Unis et du régime de Tel-Aviv contre Qods, la journée de Qods, célébrée cette année, revêtait une importance toute particulière.

« Il incombe aux nations du monde entier d’apporter plus que jamais leur soutien à la Palestine et d'assumer leur responsabilité face à de nouveaux défis éventuels. La journée de Qods vise non seulement à rappeler au monde entier l’importance de la cause palestinienne, mais aussi à définir les responsabilités des gouvernements, des nations et de l’Ummah islamique face à une telle question vitale et humaine. »

Le représentant de l’Iran auprès de l’OPEP, Hossein Kazempour Ardebili, a déclaré le vendredi 8 juin à Reuters que les États-Unis demandaient à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de pétrole afin de couvrir une baisse des exportations iraniennes.

« C’est fou et aberrant ! L’OPEP ne tiendra pas compte de cet appel », a-t-il rétorqué.

« C’est incroyable que Washington donne des instructions à l’Arabie saoudite pour tenter de compenser la faible exportation de pétrole iranien en raison des sanctions illégales prononcées à l’encontre de la République islamique d’Iran et du Venezuela », a-t-il ajouté.

Le gouvernement américain avait également officieusement demandé à l’Arabie saoudite et à d’autres pays membres de l’OPEP d’augmenter leur production un jour avant son retrait de l’accord sur le nucléaire.

M. Kazempour a estimé que personne à l’OPEP ne s’opposerait aux deux membres fondateurs de l’organisation, à savoir l’Arabie saoudite et l’Iran. Les États-Unis ont déjà essayé d’agir contre l’Iran au sein de l’OPEP, mais le prix de chaque baril de pétrole a atteint les 140 dollars.

« L’OPEP rejettera la demande américaine et n’acceptera pas une telle humiliation. Il faut être arrogant et ignorant pour mépriser 60 années de coopération entre concurrents… Nous devons vivre ensemble, nous ne pouvons pas changer la géographie, mais nous pouvons construire l’histoire. »

 

Cela ne relève pas de la rationalité politique que le président turc Recep Tayyip Erdogan tourne le dos aux gouvernements syrien et irakien alors que les élections présidentielles et législatives auront lieu dans presque deux semaines, des élections qui s’annoncent décisives pour la Turquie, et surtout pour le président en personne et pour l’AKP, le parti au pouvoir.

Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien en ligne Rai al-Youm, a examiné, ce dimanche 10 juin, les dernières évolutions du nord de l’Irak et la décision d’Ankara de bloquer l’accès à l’eau.

« Il est déplorable de voir des Irakiens traverser le Tigre à pied après que la Turquie a décidé de diminuer de 50 % l’accès des Irakiens à l’eau en vue de remplir son barrage d’Ilisu. Le gouvernement turc en a déjà fini avec le nord-est de la Syrie en parvenant à un accord avec le chef du Pentagone James Mattis. Cet accord prévoit la mise en place de patrouilles communes américano-turques dans la ville de Manbij. Maintenant, Erdogan a plus de temps pour se focaliser sur le nord de l’Irak. L’armée turque a déjà expédié des contingents dans le nord de l’Irak et les responsables turcs ont fait part d’une série d’attaques visant les bastions du PKK à Sinjar, à Qandil, voire à Makhmur, au sud de Mossoul. Lors d’un entretien télévisé, retransmis ce vendredi 8 juin, le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de lancer bientôt cette offensive militaire. »

Pour la Chine, l’espèce de suzeraineté qui consiste à se voir imposer la monnaie d’un autre pour régler ses achats, autrement dit la position privilégiée des États-Unis dans l’économie pétrole-dollar, est une aberration. Elle a donc développé des canaux commerciaux étanches aux lois extraterritoriales américaines. C’est pourquoi elle ne risque pas des sanctions sous forme d’amende ou de bannissement.

Les relations d’affaires avec l’Iran se sont intensifiées depuis l’accord sur le nucléaire iranien. Après le retrait les États-Unis de l’accord et le rétablissement des sanctions contre l’Iran, la Chine se place en pole position dans le commerce avec l’Iran. Par contre, les entreprises européennes, à commencer par les françaises, se retirent piteusement du pays, car aucune ne veut braver l’ire de l’administration américaine et payer des amendes exorbitantes.  

Le Trésor américain prévoie des sanctions « encore plus sévères » contre l’Iran, mais selon le Washington Times, Donald Trump n’a pas l’intention de viser directement les entreprises chinoises par crainte d’un sabordage des négociations commerciales avec Pékin.

Le journal rappelle que vu sa stratégie de pointe sur les marchés internationaux, qui défie l’extraterritorialité américaine, la Chine ne laissera certainement pas les États-Unis lui dicter ou influencer ses relations avec l’Iran ; cela pourrait d’ailleurs être un grief de plus du président Trump à l’encontre de la Chine.

Le commerce chinois avec l’Iran est florissant depuis la dernière décennie, en particulier sur le marché du pétrole. Rappelons que l’Iran est le premier marché des exportations chinoises et que la Chine est le deuxième plus grand importateur de produits en Iran, derrière les Émirats.

La « diplomatie du panda » développée par la Chine est aux antipodes de la stratégie américaine actuelle et profite certainement aux intérêts chinois. Si les Européens décident de quitter le marché iranien, la porte sera grande ouverte aux Chinois.

Raffinerie de Pars-Sud en Iran dont les opérateurs sont le français Total et le chinois CNPC. ©EPA

Le géant français Total a annoncé qu’il abandonnait son projet d’exploitation gazière en Iran. En effet, il avait signé l’an passé un contrat de 4,8 milliards de dollars pour le développement la phase 11 du champ gazier Pars-Sud.

Le géant énergétique chinois CNPC est également engagé aux côtés de Total dans ce contrat. Le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh a aussitôt prévenu : si Total se retire, ses parts (50,1 % du projet) seront allouées à CNPC. 

Une manœuvre surprise a été lancée, le dimanche 10 juin, par l’armée israélienne sur les hauteurs du Golan occupé en Syrie. La raison? La crainte de voir l'armée syrienne déclencher une vaste offensive contre les terroristes sur le double front de Quneitra et Deraa d'ici les heures à venir a poussé l'armée israélienne à se mobiliser. 

Le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé qu’une manœuvre avait été lancée par les militaires israéliens sur les hauteurs du Golan occupé en Syrie. Des milliers de réservistes ont reçu l'ordre de se rendre immédiatement sans que leur soit annoncé la fin des opérations. Israël serait ainsi prêt à entrer en guerre au cas où l'armée syrienne passerait à l'acte pour éliminer les résidus terroristes à Deraa et à Quneitra. Et pourquoi le Golan? L'armée israélienne qui voit "des proxys iraniens déguisés en militaires syriens" partout, bien que l'Iran ait très clairement annoncé ne pas prendre part à l'offensive au sud, aurait peur d'un " débordement des opérations au Golan". A vrai dire, l'armée syrienne est mobilisée pour apporter aide et soutien aux terroristes nosratistes retranchés à la fois à Quneitra et à Deraa sur les frontières avec la Jordanie.