
تقي زاده
Un avion d’espionnage turc s’est écrasé près d’Afrin
Un avion d’espionnage turc a été pris pour cible par la DCA des forces populaires syriennes alors qu’il survolait la région d’Afrin.
Selon le rapport d’al-Mayadeen, la défense aérienne des forces populaires syriennes a intercepté un avion d’espionnage turc au-dessus du point de passage d’al-Ziara près d’Afrin.
L’arrivée hier, mardi 20 février, des forces populaires syriennes dans la région d’Afrin a provoqué la colère d’Ankara. Tout de suite après l’entrée de ces forces, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a prétendu que l’artillerie de l’armée turque avait empêché l’avancement des forces syriennes vers Afrin.
Hier, lors de la réunion à Ankara du Parti de la Justice et du Développement (AKP) Erdogan a annoncé que l’armée avait commencé à encercler la ville d’Afrin.
Les USA accusent Moscou d’agression contre l’Ukraine
Lors de sa visite en Ukraine, le secrétaire d’État adjoint américain, John Sullivan, a accusé la Russie d’agression contre son voisin.
Selon le journal Kyev Post, John Sullivan a encouragé ce mercredi les autorités de l’Ukraine à « lutter contre la corruption » et à « appliquer des réformes » pour réaliser les objectifs de la « révolution de Maïdan ».
Il a prétendu que la Russie s’opposait à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Selon le journal, John Sullivan devrait rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko et son ministre des Affaires étrangères Pavlo Klimkine. Les États-Unis ont imposé d’importantes sanctions économiques et diplomatiques à la Russie sous prétexte de l’annexion de la Crimée à la Russie et des troubles dans l’est de l’Ukraine.
Syrie : les Américains entendent réorganiser les terroristes
La coalition internationale dirigée par les États-Unis transfère un groupe de terroristes de Daech à Hassaké, en Syrie.
Les habitants de la ville syrienne de Hassaké affirment, ce mercredi 21 février, avoir vu des hélicoptères américains en train d’évacuer les éléments de Daech détenus dans une prison contrôlée par les Kurdes.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, les enregistrements vidéo, partagés sur les réseaux sociaux comme YouTube et Facebook, montrent le transfert des terroristes de Daech par les hélicoptères de la coalition américaine.
« Des habitants de Hassaké ont vu les hélicoptères américains se poser dans l’enceinte d’une prison contrôlée par les Kurdes, avant d’évacuer les détenus appartenant au groupe terroriste Daech », a confié une source anonyme à Sputnik.
Selon certaines sources, lesdits hélicoptères transfèrent des armes dans la prison en vue d’y implanter une base militaire.
Des médias irakiens avaient auparavant affirmé que nombre d’hélicoptères américains avaient évacué les éléments de Daech détenus dans une prison à Hassaké, afin de les transférer vers leur fief situé près du village d’Abou-Hajar, dans l’est de la Syrie.
« Une centaine de terroristes de Daech, pour la plupart d’origine étrangère, ont été transférés depuis Deir ez-Zor en Syrie jusqu’à cette prison de Hassaké », a-t-on appris des mêmes médias irakiens.
Le ministère russe de la Défense a critiqué, il y a quelques mois, la coalition américaine pour son programme de formation des miliciens extrémistes dans sa base militaire près de Hassaké.
Selon Moscou, Washington entend réorganiser ces guerriers extrémistes dans le cadre d’un groupe qu’il va appeler « la nouvelle armée syrienne ».
Plusieurs sources d’information confirment que cette « nouvelle armée syrienne » sera composée d’anciens éléments de Daech et du Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra).
Cette nouvelle a été pourtant démentie par le porte-parole de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Citant les témoins oculaires, Sputnik indique que les avions américains ont évacué, en octobre 2017, les commandants de Daech opérant à al-Mayadin, avant que l’armée syrienne n’y arrive.
Dans la foulée, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le major général Mohammad Hossein Baqeri, a récemment fait part de la décision des États-Unis de transférer les terroristes de Daech depuis la Syrie vers l’Afghanistan.
Tablettes antiques à Chicago : la Cour suprême US a statué en faveur de l’Iran
La Cour suprême des États-Unis a émis, ce mercredi, un décret pour annoncer l’impossibilité de la saisie des objets antiques iraniens, conservés au musée de Chicago, par les plaignants qui accusent l’Iran de soutien au terrorisme.
La Cour suprême des États-Unis empêche ainsi les survivants d’une attaque en 1997, qui demandaient la saisie de ces objets antiques iraniens pour exiger le paiement d’une indemnité de 71,5 millions de dollars, en accusant le pays d’avoir soutenu les auteurs de l’attaque.
Tous les huit membres de la Cour suprême ont statué ce mercredi unanimement contre les survivants américains d’un attentat à la bombe dans la ville de Qods en 1997. Ces objets ont été prêtés il y a plus de 80 ans par l’Iran à l’Institut oriental de l’Université de Chicago.
Les membres de la Cour suprême se sont référés au Foreign Sovereign Immunities Act, une loi fédérale qui protège généralement les biens des pays étrangers aux États-Unis, mais qui prévoit des exceptions pour les pays accusés de soutenir le terrorisme.
La Cour d’appel fédérale de Chicago avait déjà statué contre les plaignants. La Cour suprême a donc confirmé cette décision ce mercredi.
Il s’agit de 30 000 tablettes d’argile et de fragments contenant des écrits anciens connus sous le nom de collection Persépolis. Des archéologues ont découvert ces objets lors de fouilles à Persépolis dans les années 1930. La collection a été prêtée à l’Institut oriental de l’université de Chicago en 1937 pour la réalisation de recherches, la traduction et le catalogage.
L’OTAN n’a pas le droit de créer une base en Irak (Asaïb Ahl al-Haq)
Le mouvement irakien Asaïb Ahl al-Haq a exprimé son opposition, ce mercredi, à la création d’une base de l’OTAN et au renforcement de la présence militaire des États-Unis en Irak sous toutes ses formes.
Dans une interview à Knooz Media, Mahmoud al-Rabii, membre du bureau politique du mouvement a déclaré : « Les États-Unis tentent de se procurer une base militaire permanente en Irak au nom de l’OTAN. Or, il est impossible pour les Américains de réaliser ce plan sans l’autorisation du Parlement irakien qui est opposé à la poursuite de la présence militaire des États-Unis. »
Il a critiqué aussi les déclarations du Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, lors de ses réunions avec des autorités étrangères, en faveur de la présence de plus de militaires américains en Irak.
Le 19 février, la députée du Parlement irakien Nahla al-Hababi avait parlé d’un nouveau plan de Washington pour prolonger la présence de ses militaires en Irak sous la couverture des forces de l’OTAN.
Le Premier ministre Haïder l-Abadi, qui s’était dit favorable à la formation des forces irakiennes par les conseillers de l’OTAN, a ensuite déclaré le 20 février que Bagdad s’opposait à la présence de militaires étrangers, comme il l’avait déjà fait même pendant la crise de Daech. Il a ajouté que Bagdad n’autoriserait pas la création d’une base militaire permanente pour les forces étrangères.
Les États-Unis ont retiré leurs troupes d’Irak en 2011, mais ils y conservent leur présence militaire sous prétexte de la formation des forces irakiennes ou de la lutte contre le terrorisme, ce qui suscite une vive opposition des hommes politiques irakiens et des groupes de la Résistance.
Nigeria : 111 lycéennes disparues après une attaque de Boko Haram
« Cent onze lycéennes sont portées disparues dans le nord-est du Nigeria, deux jours après l’attaque d’une école de filles par Boko Haram », a annoncé le mercredi 21 février à la presse le ministre de la Police de l’État de Yobe.
« 815 étudiantes sont rentrées à l’internat pour filles de Dapchi sur un total de 926 élèves, les autres étant toujours manquantes », a déclaré Abdulmaliki Sumonu, précisant qu’« aucun cas d’enlèvement n’a pour l’instant été établi ».
Les familles craignent qu’il s’agisse d’un enlèvement comme en 2014 pour les 276 lycéennes de Chibok.
Le groupe terroriste Boko Haram est un groupe extrémiste qui s’oppose aux sciences et enseignements d’origine occidentale. Boko Haram opère dans certains pays d’Afrique du Nord.
Source : AFP
Maroc : démantèlement d’une cellule terroriste liée à Daech
Une cellule terroriste liée au groupe terroriste Daech, composée de six hommes, a été démantelée début février à Tanger et à Meknès au Maroc, ont indiqué mercredi les autorités marocaines.
En effet, les six suspects, dirigés par « un ex-détenu dans une affaire de terrorisme », sont âgés de 22 et 42 ans, ont des liens avec un autre réseau de partisans de Daech et préparaient des attaques au Maroc.

Les perquisitions menées par une unité antiterroriste ont permis la saisie d’armes à feu, de couteaux, de bâtons, de chaînes métalliques, de pantalons militaires et de divers équipements électroniques, selon le communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.
Les investigations ont révélé que les suspects avaient été impliqués dans des agressions contre des personnes à Tanger, selon la même source.
Merkel met en garde contre l'influence de la Chine dans les Balkans
Le mercredi 21 février, Angela Merkel a averti la Chine qu’elle ne devait pas lier ses investissements dans les Balkans à des questions politiques, au moment où Pékin est soupçonné de vouloir étendre par ce biais son influence en Europe.
« Nous sommes pour le libre-échange », a souligné la chancelière allemande lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre macédonien, Zoran Zaev, à Berlin.
Mais d’une part « cela doit être réciproque », a jugé Mme Merkel. « Dans les relations avec la Chine, c’est très important que l’ouverture ne vienne pas que d’une partie mais de toutes les parties », a-t-elle souligné.
Et d’autre part chercher à lier les relations commerciales « à des questions politiques, je ne trouve pas que cela soit une contribution au libre-échange », a jugé la chancelière.
Elle faisait manifestement allusion à l’initiative chinoise des « Nouvelles routes de la soie », un colossal projet d’investissements dans les infrastructures à destination de l’Europe, qui fait parfois craindre de voir la Chine étendre son influence politique vers l’Europe notamment.
Parmi les cibles, plusieurs pays de l’est ou du sud du continent, prompts à accepter l’argent des Chinois y compris dans les secteurs stratégiques, comme la Grèce qui a vendu le port du Pirée dans le cadre des privatisations réclamées par ses partenaires européens en échange de plans d’aide financière.
Mme Merkel n’a pas précisé ce qu’elle entendait par l’influence politique chinoise indésirable à ses yeux dans les relations commerciales.
Mais une des craintes des Européens est que les pays des Balkans profitant des investissements chinois soient ensuite plus enclins à défendre les intérêts de Pékin au sein de l’UE, sur la question du respect des droits de l’homme ou sur celle du commerce principalement.
Le projet de la « nouvelle route de la soie » a été aussi au cœur de la récente visite du président français, Emmanuel Macron, en Chine. À cette occasion, il a souligné que « certains pays sont beaucoup plus ouverts aux intérêts chinois, parfois aux dépens des intérêts européens ».
Paris a émis le souhait d’une position commune face à Pékin entre pays de l’UE décidés à privilégier l’intérêt européen sur leur intérêt national à court terme.
Le régime hébreu arme au moins sept groupes rebelles syriens
Le fait que Damas a repris l'avantage dans le conflit syrien est mal vu du côté d'Israël, selon Haaretz.
Récemment, l'armée de l'air israélienne a effectué des bombardements en Syrie, affirmant viser des positions de l'armée syrienne. Les analystes n'excluent toutefois pas que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, confronté à une accumulation d'allégations de fraude et de corruption, mène ainsi une manœuvre de diversion.
Israël débute les arrestations pour expulser les migrants africains
Alors que le régime israélien s’apprête à appliquer son plan controversé pour expulser les migrants africains, des centaines de migrants observent une grève de la faim depuis le mardi 20 février au soir pour protester contre les premières arrestations dans le cadre de cette nouvelle mesure.
Le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu prépare l’expulsion de milliers de migrants érythréens et soudanais. Tel-Aviv met ces migrants face à un choix : quitter la Palestine occupée avant le début du mois d’avril 2018 pour leur pays d’origine ou un pays tiers, ou aller en prison. Les migrants africains qui n’ont pas soumis de demande d’asile ou dont la demande a été rejetée seront les premiers concernés.
Le 20 février, sept migrants érythréens, qui étaient détenus dans le centre de rétention de Holot, ont été transférés en prison, a annoncé une ONG israélienne d’aide aux réfugiés (Aid Organisation for Refugees and Asylum Seekers in Israel). Ces migrants risquent d’être expulsés vers le Rwanda.
Le gouvernement de Benyamin Netanyahu garde secret le nom des pays avec lesquels il se serait entendu pour accueillir les migrants qui seraient expulsés de Palestine occupée, mais les militants disent qu’il s’agit surtout du Rwanda.
Les 750 migrants regroupés à Holot se sont mis en grève de la faim mardi soir, mais le ministère israélien de l’Intérieur n’a ni confirmé ni démenti ces informations. Holot est un centre ouvert où les détenus, libres la journée, doivent venir émarger le soir.
La plupart des migrants africains sont arrivés en Palestine occupée après 2007 via la région égyptienne du Sinaï, à l’époque où il existait encore certains passages clandestins.
Ces migrants africains vivent surtout dans les quartiers pauvres du sud de Tel-Aviv. Des responsables religieux et les milieux conservateurs d’Israël considèrent ces migrants musulmans ou chrétiens comme une menace pour l’identité juive de la société israélienne.
Le plan d’expulsion des migrants africains a été critiqué par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme.