Les œuvres majeures de l’Imam Khomeiny:
« Des extraits des sermons de la prière du vendredi par Ayatollah Seyed Ali Khamenei, le 23/4/1368 »
La première grande œuvre de l’Imam était la revivification de l’Islam.
C’était deux cents ans que les appareils du colonialisme travaillaient pour jeter aux oubliettes l’Islam. Un des Premiers ministres britanniques avait annoncé, devant une réunion des politiciens colonialistes du monde : « Nous devons marginaliser l’Islam dans les pays musulmans ! » Avant et après de tels propos, des sommes pharamineux ont été dépensées pour éliminer l’Islam en premier lieu de la scène du quotidien et en second lieu de l’esprit et de la conduite individuelle des hommes.Puisqu’ils étaient conscients que cette religion s’avère le plus grand obstacle devant le pillage effectué par les grandes puissances et l’Arrogance. Notre Imam a revivifié l’Islam et le fit retourner à l’esprit et à l’acte des hommes ainsi que sur la scène politique mondiale.
La seconde grande œuvre de l’Imam était la réhabilitation de l’esprit de l’honneur chez les musulmans.
Il n’était pas de sorte que l’Islam soit uniquement évoqué dans les débats et les analyses, dans les universités et au sein de la société, mais aussi, en raison du mouvement de notre Imam, les musulmans se sentaient honorés partout dans le monde.
Un musulman d’un grand pays où les musulmans sont en minorité, m’a dit : « Avant la Révolution islamique, je ne disais jamais que j’étais musulman. Selon la culture de ce pays, tout le monde portait un nom indigène ; quoique les familles musulmanes eurent baptisé leurs enfants de noms islamiques, ils n’osaient pas pourtant les appeler par ce nom ; ils en avaient honte. Mais après votre Révolution, notre peuple se vante de ses appellations islamiques. Si on leur demande qui êtes-vous, ils prononcent tout d’abord leur nom musulman. » La grande œuvre que l’Imam a accompli, a fait que les musulmans où ils se trouvent, se sentent glorieux et s’enorgueillissent de leur sainte religion qu’est l’Islam.
La troisième grande œuvre de l’Imam était le fait que les musulmans prennent conscience de la notion de l’Umma islamique.
Avant cela, les musulmans, là où ils se trouvaient, n’avaient aucune conscience de la notion de l’Umma islamique ou bien ils ne la prenaient pas en sérieux. Aujours, tous les musulmans, dans différentes région de l’Asie jusqu’au cœur de l’Afrique, dans tout le Moyen-Orient, partout en Europe et en Amérique, sont conscients qu’ils font partie intégrante d’une seule grande communauté mondiale qu’est l’Umma islamique. Ce fut l’Imam qui fut à l’origine d’une telle prise de conscience ; ce qui représente l’arme majeure pour défendre les sociétés islamiques face à l’Arrogance.
La quatrième grande œuvre de l’Imam était de renverser l’un des régimes les plus rétrogrades, les plus néfastes et les plus inféodés dans la région voire dans le monde.
Le renversement du régime impérial en Iran était l’une des plus grande œuvre de l’Imam puisque personne ne pouvait se l’imaginer. L’Iran était à l’époque le bastion le plus important du colonialisme dans le bassin du golfe Persique et dans le Moyen-Orient. Ce bastion a été effondré par notre Imam.
La cinquième grande œuvre de l’Imam était d’avoir instauré un gouvernement sur les bases de l’Islam ; une démarche que musulman et non-musulman ne pouvaient même pas imaginer. C’était un beau rêve que les musulmans ne pouvaient jamais imaginer qu’il se réaliserait. L’Imam – que son âme repose au paradis – a su réaliser, au niveau d’un miracle, ce rêve légendaire.
Le sixième œuvre de l’Imam était de fonder le mouvement islamique dans le monde.
Avant la Révolution islamique, dans de nombreux pays dont dans les pays islamiques, c’étaient les groupes, les jeunes, les dissidents et les épris de liberté, avec des idéologies de gauche, qui se trouvaient sur la scène ; mais après la Révolution islamique, l’Islam a été la pierre de touche des mouvements libérateurs. Aujourd’hui, à chaque coin du monde immense de l’Islam un groupe ou une formation agit, en quête de liberté ou dans le sens anti-arrogant, sa tâche et son espoir trouvent leurs assises dans la pensée islamique.
Le septième œuvre de l’Imam consistait à tracer les contours d’une nouvelle vision dans le fiqh chiite.
Notre jurisprudence repose sur des piliers extrêmement solides. Au terme d’une vision mondiale et gouvernementale et sur une vaste échelle, notre vénérable Imam a accordé une importance toute particulière à ce fiqh. Il a élucidé des dimensions de ce fiqh qui n’étaient pas auparavant clairs.
Le huitième œuvre de l’Imam était de rejeter les croyances erronées dans le chapitre de l’éthique individuelle des dirigeants.
Le monde avait admis que ceux qui se trouvent à la tête des sociétés, agissent selon une éthique individuelle particulière ! L’arrogance, une vie de luxe, l’égoïsme, l’entêtement et bien d’autres concepts, étaient des caractères de comportement que le monde entier avait admis de la part de ceux qui se trouvaient à la tête du pouvoir. Même dans les pays révolutionnaires, les militants qui vivaient naguère sous les tentes ou se cachaient dans des grottes, dès qu’ils se sont installés à la tête du pouvoir, ont changé de manière de vivre ; ils ont changé leur éthique d’administration. Et ils ont opté pour le même statut que les autres monarques et présidents dans différents coins du monde ! Nous avons vu de près de telle chose, cela ne surprit pas non plus les gens.
L’Imam a fait changer une telle croyance erronée ; il a montré comment un leader populaire et aimé par tout une nation et les autres musulmans du monde, pourrait mener une vie chaste. Et au lieu de s’installer dans les palais fastueux, il accueille ses visiteurs dans un Hosseiniyeh. Et c’est avec le mode vestimentaire des prophètes, leur langage et leur éthique qu’il rencontre le peuple.
Si le cœur des gouverneurs et des dirigeants est inondé de la lumière de la connaissance et de la vérité, le faste, le protocole, l’excès, l’égoïsme, la vanité et l’arrogance, ne compteront plus désormais parmi les accessoires de leur gouvernement. C’était un des miracles de ce vénérable imam que la lumière de la connaissance et de la vérité se manifeste dans sa propre vie et dans l’appareil qu’il avait fondé.
La neuvième œuvre de l’Imam était de faire renaître la fierté et la confiance en soi chez le peuple iranien.
Les gouvernements dictatoriaux et individuels avaient fait, durant de longues années, de notre nation, un peuple faible, déshérité et soumis, de ce peuple qui bénéficiait d’un talent bouillonnant et des caractères collectifs extraordinaires, de ce peuple qui, tout au long de son histoire postislamique, avait obtenu tant d’honneurs scientifiques et politiques.
Les puissances étrangères, tantôt les Britanniques tantôt les Russes et d’autres Etats européens, puis les Américains ont humilié notre nation. Notre nation aussi avait cru qu’elle n’était pas à la hauteur des grandes tâches et qu’elle ne le méritait pas, qu’elle n’avait pas la compétence de bâtir, qu’elle n’avait pas d’initiative et qu’il revenait aux autres de la dominer et de lui imposer leurs diktats ! Ce fut ainsi qu’on tua l’esprit de l’honneur nationale et de la gloire chez notre peuple ; mais notre vénéré Imam réanima l’esprit de la gloire et de l’honneur nationale chez le peuple iranien.
Alors que notre nation est exempte des sentiments nationalistes arrogants – dont l’arrogance était l’origine et le régime funeste de pahlavi leur propagateur – mais elle est consciente de sa puissance et de sa grandeur. Aujourd’hui, notre peuple ne craint plus la collaboration de l’Est et de l’Ouest ni leurs complots conjoints et il ne se sent nullement faible.
Nos jeunes sont conscients qu’ils ont en mesure de bâtir leur pays. Notre peuple est conscient qu’il a la puissance et la compétence nécessaires pour se dresser contre la tyrannie et le maximalisme de l’Est et de l’Ouest.
C’est notre Imam qui a animé un tel esprit d’honneur, de confiance en soi, de fierté nationale, des honneurs véridiques et authentiques chez le peuple.
Et enfin la dixième grande œuvre de l’Imam était de démontrer ce point que « ni l’Est ni l’Ouest » était un devise possible et réalisable.
Les autres s’imaginaient qu’il fallait s’appuyer ou à l’Est ou à l’Ouest, qu’il fallait vivre aux dépends ou d’une telle puissance et de lui rester soumis ou de l’autre. Une nation n’est pas en mesure de dire en même temps non à l’Est et à l’Ouest, de rester sur ses pieds et de se renforcer chaque jour davantage. Mais notre Imam – que son âme repose au paradis – a su démontrer ce point là.
« Des extraits des sermons de la prière du vendredi de 23/4/1368 »