Plus que jamais, la Résistance palestinienne se trouve en position de force face à l’ennemi sioniste et à ses coups meurtriers qui visent la population civile mais restent sans impact sur la détermination et la capacité offensive des factions de la Résistance engagées dans le combat. Au moment où le peuple de Gaza est massacré par les bombardements sauvages de l’armée sioniste qui démolit systématiquement toutes les infrastructures : maisons, hôpitaux, écoles, mosquées, centrale électrique, plongeant la Bande de Gaza dans une situation humanitaire épouvantable, sans eau ni électricité, ce n’est pas un hasard si diverses déclarations très importantes émanant des responsables iraniens s’enchaînent les unes aux autres, et brisent le silence assourdissant des dirigeants des pays « frères » arabes. Ce fut d’abord l’intervention du Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyyed Ali-Khamenei, qui a déclaré lors de la prière de l’Aïd al-Fitr, à propos d’Israël : « Un chien enragé, un loup sauvage attaque des personnes innocentes, des enfants qui ont perdu leur vie innocemment. Ce que font les dirigeants du régime sioniste est un génocide et une catastrophe historique » et « Le président américain a émis une fatwa pour que la Résistance soit désarmée et qu’elle ne puisse pas répondre à tous ces crimes. Nous disons le contraire : le monde entier, et en particulier le monde islamique, doit armer autant qu’il le peut le peuple palestinien », a-t-il ajouté. Ensuite, tout récemment, ce fut le discours du commandant de l’unité d’élite de l’armée iranienne, la Force Al-Qods. Le Général major Qassem Suleimani, d’habitude très discret et fréquentant peu les médias, a marqué son soutien sans faille à la résistance palestinienne jusqu’à la victoire : « Le sol et le ciel de Gaza seront transformés en enfer pour les sionistes » et « le désarmement de la Résistance est une illusion qui ne se réalisera point ». « Que les meurtriers et les mercenaires sachent que nous n’épargnons aucun effort pour défendre et soutenir la Résistance ainsi que le peuple palestinien » a-t-il poursuivi. « Les images douloureuses provenant de la Palestine ensanglantent nos cœurs et nous enragent profondément, et nous allons déverser notre colère sur la tête des sionistes criminels au moment opportun ». Saluant les factions de la Résistance palestinienne, il a ajouté : « Paix aux dirigeants de la Résistance qui ne se plient pas face aux pressions et manœuvres visant leur soumission. Paix aux dirigeants de la Résistance qui ont gravé leurs noms avec les lettres de la dignité dans l’histoire de la Palestine». « Tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés. Que Dieu maudisse tous ceux qui voient vos douleurs et souffrances et encouragent vos tueries par leur mutisme lâche. Que Dieu maudisse tous ceux qui ont fermé les voies d’approvisionnement, participant ainsi dans les crimes sionistes. Que Dieu maudisse les Etats-Unis, figurant à la tête de la tyrannie mondiale. Que Dieu maudisse tout tyran défendant et protégeant cette entité criminelle ». S’adressant aux musulmans, il a conseillé : « Votre unité et coopération pour la Palestine terrifient l’ennemi alors que vos querelles le réjouissent et affaiblissent vos capacités », a conclu le général Suleimani.
Le secrétaire général adjoint du Jihad islamique Ziad Nakhala, a communiqué que le cessez-le-feu est lié à la réouverture de tous les passages de la bande de Gaza et que le soutien de l’Iran est capital pour la Résistance. Mohammed Deïf, le Général en chef des Brigades al-Qassam a certifié quant à lui que « Les Brigades Ezzedine al-Qassam n’accepteront aucun cessez-le-feu sans l’arrêt de l’agression et la levée du siège », a-t-il déclaré dans une rarissime déclaration de la part de ce personnage caractérisé par son humilité et sa discrétion, s’exprimant peu après la déclaration du chef du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah qui a confirmé son soutien inconditionnel à la Résistance palestinienne. Ces différentes sorties qui se sont succédées vont certainement changer la donne sur le terrain des opérations et sur le plan des négociations, car les différentes déclarations sont claires et nettes : la Résistance ne désarmera pas et gardera sa capacité que ce soit en armement ou en ténacité pour porter des coups à l’armée sioniste qui n’a montré qu’un seul visage, celui d’une armée criminelle pratiquant l’assassinat collectif. La volonté du chef des Brigades al-Qassam à vouloir libérer son peuple se traduit par son refus à tout compromis ou négociation ignorant l’intérêt du peuple palestinien de Gaza qui souffre le martyre, et son discours s’avère crucial dans ce moment précis où des intermédiaires américains, arabes ou européens essaient de sauver la face de l’entité sioniste d’Israël. Ses propos prouvent que le seul maître de la situation sur le terrain est la Résistance. Dans ce cas de figure, le renforcement des alliances stratégiques de la Résistance par l’axe Hezbollah-Iran va être décisif dans le dénouement de cette situation tragique, avec le Hezbollah qui réaffirme qu’il a toujours aidé et continuera à aider la Résistance palestinienne avec ses différentes factions, et l’Iran qui, par la déclaration du Général major Suleimani, vient à point nommé mettre fin à toutes les basses manœuvres et les combines de certains traîtres arabes, des USA et de leur valet Erdogan qui veulent sortir Israël du pétrin dans lequel il s’est fourvoyé. La fermeté du général Suleimani qui connaît toutes les factions palestiniennes pour les avoir encadrées et formées militairement dans le désert iranien, montre sa résolution en affirmant que l’objectif d’Israël et des Etats-Unis de désarmer la Résistance palestinienne n’est qu’une illusion menant tout droit au cimetière. Ce discours d’une importance stratégique majeure alors qu’Israël semble vouloir négocier en imposant ses seules conditions, avertit d’un risque de confrontation régionale entre l’axe de la Résistance palestinienne appuyée par l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, et l’axe de la trahison représenté par le Qatar, la Turquie et l’Arabie saoudite et où les bases américaines implantées dans ces trois derniers pays pourraient en faire les frais. Ajoutons l’échec de John Kerry qui a dévoilé une crise profonde au sein de l’administration Obama soumise, d’une part, aux dictats des cercles sionistes va-t-en guerre, d’autre part en plein rapprochement avec l’Iran pour les négociations sur le dossier nucléaire iranien, et face à une opinion publique de plus en plus opposée au soutien indéfectible des USA à Israël. Ce casse-tête auquel est confronté le gouvernement américain explique pourquoi Kerry a préféré prendre la fuite en Asie. Car il est évident que le conflit a désormais dépassé Gaza et s’est exporté sur le sol américain avec des mouvements de boycott et de protestation très organisés, parrainés par des personnalités de premier plan. Le débat sur le soutien américain à Israël qui a toujours été un tabou jusqu’ici est en pleine expansion. Gaza est désormais devenue l’épicentre mondial de la résistance à l’impérialisme et au sionisme avec l’implication de célébrités, comme on l’a vu avec la pétition des différents prix Nobel ou les mouvements BDS, l’implication des vedettes du cinéma et autres, et des ONG qui militent pour boycotter et désarmer Israël. Tous exercent une pression exceptionnelle sur Israël. Le sortilège s’est retourné contre le sorcier au point où une délégation israélienne est rentrée bredouille d’une tentative de médiation au Caire, avortée faute d’interlocuteur palestinien.
Après l’abnégation de la Résistance qui a gardé tout son potentiel de riposte en allant même effectuer des opérations derrière les lignes ennemies, l’apport et le soutien de la force Al-Qods du Général Suleimani place très haut la barre de toute éventuelle négociation et la Résistance a revu ses revendications à la hausse. Toutes les factions palestiniennes se félicitent du soutien iranien qui rend un souffle nouveau au mouvement de libération de la Palestine, à l’instant où, comme l’a exprimé l’un des chefs du Jihad islamique, certains pays veulent marchander le sang des Palestiniens et forcer la Résistance à négocier en position de faiblesse, sans aucun apport pour la population de Gaza. L’heure n’est plus aux gesticulations des USA, du Qatar, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et des autres larbins du sionisme qui se sont agités pendant plusieurs jours sans résultat. Toute négociation qui ne prendra pas en charge les revendications du peuple palestinien à vivre dans la liberté et la dignité n’est pas à l’ordre du jour. Les magouilles sont balayées par ces déclarations du Hezbollah, des Brigades al-Qassam et du général major Suleimani et inscrivent la lutte qui se déroule à Gaza dans un conflit qui peut embraser toute la région. Chacun choisira son camp selon ses intérêts. La cause palestinienne n’a pas besoin des gémissements de l’ONU, organisme fantoche au service du sionisme qui a prouvé son inutilité et qui nécessite d’être soit réformé, soit dissout, car dans ce monde, seule la force compte. Les médias israéliens traduisent la peur qui s’est emparée des autorités de l’entité sioniste face à l’intervention qualitative du Hezbollah et de l’armée iranienne. Quand le vent tourne, on est parfois surpris par la tempête et l’on apprend aussi que les services de renseignements iraniens ont révélé la véritable identité du « calife à la Rolex », le chef de Daech (EIIL ou ISIL), Abou Bakr al-Baghdadi. Le pseudo que lui ont donné les Israéliens est Ibrahim ben Awad ben Ibrahim al Badri al Radhaoui al Husseini et l’on apprend qu’il n’est autre que l’agent Shimon Eiloth du Mossad, dont la mission s’inscrit dans le plan du grand Israël. Selon nos sources, Abou Moussab al-Zarqaoui a été abattu juste après une réunion à laquelle assistait al-Baghdadi, lequel avait quitté l’immeuble où se déroulait l’entrevue juste avant l’intervention américaine, et nous sommes en mesure d’affirmer que les Américains ont liquidé tous les supérieurs de Baghdadi afin de confier à ce dernier la mission qu’il accomplit actuellement en Irak en assassinant des milliers d’Irakiens chiites, sunnites, en expulsant et en pillant les communautés chrétiennes, et en détruisant des sites religieux millénaires. Il est à noter que l’offensive des terroristes de Daech (EIIL ou ISIL) coïncide avec l’attaque israélienne sur Gaza. Rappelons les propos de ce criminel, car ça ne s’invente pas : « dieu n’a pas ordonné à l’EIIL (ISIL) de combattre Israël » ! Les pays occidentaux vont-ils accueillir les dizaines de milliers de chrétiens chassés de leurs habitations par les troupes sanguinaires que l’Occident a financées et entraînées ? Car on assiste bel et bien, sur fond de guerre confessionnelle entraînant l’extermination des chiites et des sunnites, à un plan qui consiste à vider le Moyen-Orient de ses chrétiens, comme l’avait annoncé un haut dignitaire religieux russe voici deux ans. Le chaos préconisé par Condoleezza Rice et les néocons a-t-il été suffisamment « créatif » en voyant les scènes de désolation en Irak, en Syrie, en Libye, au Soudan, au Yémen, etc. ?
Au vu de tous ces éléments nouveaux, Israël risque aujourd’hui d’être pris en sandwich par de véritables armées à l’appui de la Résistance palestinienne et va certainement courir vers une trêve unilatérale. Sauver la face va être très compliqué pour le gouvernement sioniste. Il est clair qu’Israël n’a pas atteint et n’atteindra jamais aucun des objectifs stratégiques de son offensive, soit la démilitarisation de la Résistance ou la destruction hypothétique des tunnels. Ceux-ci ne seront jamais entièrement détruits puisqu’Israël est dépourvu du moyen des renseignements, d’où les tracts jetés à la population de Gaza pour l’inciter à la délation et à la collaboration avec Tsahal, ce que la population unie par la souffrance et le deuil refuse catégoriquement. L’amateurisme sidérant de cette stratégie stupide dévoile l’échec total de l’armée sioniste qui penser pouvoir retourner les citoyens de Gaza tout en les bombardant. Et l’on nous parle d’une armée puissante ! Il faudrait enseigner aux académies militaires israéliennes et américaines qu’on ne tue pas les civils si l’on veut les recruter pour le renseignement. Bref, les récents événements et l’abnégation de la Résistance palestinienne qui étend sa popularité, contrairement à Israël, même avec les scènes de désolation auxquelles nous assistons tous les jours, vont donner raison aux Justes qui se battent avec bravoure contre l’entité sioniste d’Israël et offrent une leçon de courage à toute la planète. L’aide inestimable de l’Iran conjuguée aux différents mouvements dans le monde, dont celui du président de la Bolivie qui qualifie l’Etat d’Israël d’Etat terroriste, constitue un bond qualitatif jamais atteint par la Résistance palestinienne. La libération de tous les territoires occupés par l’entité sioniste est à la portée de la Résistance, loin des jeux de salon des traîtres du monde arabe ou d’Occident à la botte d’Israël. Le rapport de force penche vers la Résistance qui ne doit rien lâcher car l’ennemi sioniste est plus que jamais à portée de main. Toutes les conditions militaires et humaines sont réunies pour abattre l’hydre sioniste et le coup de grâce à la bête blessée se fera uniquement par le combat sur le terrain. L’élan de solidarité internationale devenue un véritable leitmotiv a réuni tous les anti-impérialistes et les antisionistes du monde, et travaille dans le sens de la libération une fois pour toutes de la terre de la Palestine.