Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah,a assuré que les groupes takfiris, présents dans la région frontalière de Qalamoun et d’Erssal, sont «incapables d’envahir toute région, dans la Békaa» Et de souligner : «Nos préparatifs, dans ce sens, sont très avancés». S’agissant de sa dernière visite à la Békaa, il a dit s’être rendu, dans cette région, pour «s’assurer davantage de la situation». Et d’ajouter : «Je me suis renseigné de la situation, sur le terrain, et je me suis promené à pied, plusieurs kilomètres, entre les positions (militaires). Je vous assure que notre situation est très forte, sur le terrain ; nos préparatifs sont très avancés, et nous sommes prêts à contrer toute offensive de leur part». Et d’expliquer: «Les Takfiris assiégés sont incapables d’envahir toute région, dans la Békaa». Les groupes armés sont confrontés à deux choix : «Soit mourir de froid, soit fuir, avec des vêtements civils, au Liban ou en Syrie». «On est convaincu, de jour en jour, que notre combat, en Syrie, avait pour but de protéger le Liban», a-t-il encore affirmé. «Nous somme, aujourd’hui, dans l’axe de la Résistance, en position de force. Quand on déjoue les plans des ennemis, cela veut dire qu’on gagne. Bien que le combat, pour la victoire finale, reste long». Et d’ajouter : «Nous avons, actuellement, une occasion en or, pour briser le plan takfiriste». Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que le conflit, en Syrie, ne vise pas à renverser le Président Bachar al-Assad, mais à redessiner une nouvelle carte de la région. «Le maintien de Daesh est dans l’intérêt des Etats-Unis et de la Turquie», a-t-il précisé. La guerre menée par la coalition arabo-occidentale contre Daesh vise à lui «couper les ongles» et à lui fixer des lignes rouges à ne pas franchir, comme quoi il est interdit de s’approcher de l’Arabie, de la Jordanie et d’Erbil. Il a précisé que «les raids qui ont été menés par la coalition contre Daesh n’équivalent pas à un jour de raids lancés, par «Israël» contre le Liban, lors de la guerre de 2006». Et d’ajouter : «Les Etats-Unis utilisent Daesh, comme épouvantail, pour faire peur et faire du chantage aux pays de la région, et ce, pour imposer leur hégémonie, notamment, sur la Syrie et l’Irak».