le régime sioniste est inquiet du contrôle d'un groupe, soutenant l'Iran, sur le détroit de Bab al-Mandeb dans la Mer Rouge. Les Houthis qui mènent leurs activés dans le cadre du groupe Ansarallah, au Yémen, se sont dirigés, après avoir exercé leur contrôle sur la Capitale, en direction du port al-Hadida et du détroit de Bab al-Mandeb. A présent, le port al-Hadida est sous le contrôle total des Houthis. Le détroit de Bab al-Mandeb est l'unique point de jonction reliant la Mer Rouge à l'Océan indien. Les Houthis vivent dans les provinces septentrionales du Yémen. Pourtant, ils ont su s'emparer, ces derniers mois, de la capitale et de certaines villes portuaires du pays sur les côtes de la Mer Rouge. Ce groupe soutient l'Iran. Dans un rapport consacré à ce sujet, le quotidien égyptien al-Wafad écrit : « Les Israéliens ont compris vite que le détroit de Bab al-Mandeb est d'une importance cruelle pour eux, car ce détroit est le plus important passage pour la circulation des bateaux israéliens. En 1949, David Ben Gourion, premier ministre israélien a parlé des visées du régime israélien pour exercer son contrôle sur la Mer Rouge. A ce propos, il a dit « Nous sommes assiégés depuis la terre. La mer est notre unique passage de fréquentation avec le monde et d'accès aux continents ». Israël est situé sur la côte Est de la Méditerranée. Il est frontalier du Liban, de la Palestine, de la Syrie et de l'Egypte. Mais, les citoyens et les marchandises israéliens ne sont pas capables de se déplacer, par des voies terrestres. La frontalière d'Israël avec l'Egypte est fermée, et il n'y a aucun passage terrestre entre les deux parties bien qu'elles entretiennent des relations officielles diplomatiques. Israël considère le Liban et la Syrie comme des pays hostiles. Les forces de l'ONU se trouvent à la frontalière terrestre commune entre l'Egypte et Israël. Israël n'a du passage frontalier terrestre qu'avec la Jordanie. Mais, les Israéliens ne sont pas capables de traverser la Jordanie pour aller dans d'autres pays, car l'entrée des marchandises et des citoyens israéliens vers tous les pays voisins de la Jordanie, est interdite. Les Israéliens ont été, toujours, inquiets de la domination des pays arabes sur les détroits maritimes et de l'exercice des restrictions sur la fréquentation maritime des Israéliens. En 1950, l'Egypte a su, avec la coopération de l'Arabie Saoudite, prendre le contrôle militaire de la Mer Rouge. En cette année, l'armée égyptienne s'emparé de l'entrée du Golfe d'Aqaba et de deux îles de Tiran et de Sanfir, et elle arriva à restreindre le mouvement maritime israélien. Ce fut l'une des raisons de l'attaque contre l'Egypte en 1956.
En l'état actuel, les analystes estiment qu'Israël est inquiet de la chute des villes du Yémen, les unes après les autres, des villes qui tombent entre les mains des Houthis, groupe chiite soutenu par l'Iran, un groupe qui ira s'emparer sur le détroit maritime de Bab el-Mandeb. Compte tenu des liens des Houthis du Yémen avec les Iraniens, indiquent les analystes israéliens, la main mise sur ce passage maritime ( le détroit de Bab el-Mandeb), représente une menace pour l'économie israélienne, ce qui empêche Israël d'avoir accès à l'Iran, autrement dit, empêche la circulation des sous-marins israéliens pour menacer la sécurité nationale iranienne. Ces sous-marins peuvent se déployer dans le Golfe persique, dans la Mer d'Oman ou dans l'Océan indien pour menacer l'Iran. le quotidien israélien, Times Of Israël a mis en garde contre l'accès par les Houthis et leurs protecteurs, à savoir les Iraniens, au détroit de Bab el-Mandeb, a écrit ; « Cela peut constituer une menace pour les intérêts stratégiques ».
Israël est inquiet du contrôle iranien sur l'entrée de la Mer Rouge
Published in
Articles politiques