Un média arabe a fait état du plan concocté, conjointement, par les Etats-Unis, Israël et certains pays européens dont la France pour démembrer la Syrie et l'Irak. « Compte à recours pour la partition de la Syrie a commencé » a titré le journal Panorama Asharq Al-Awsat. « i ; est simpliste de croire que l'Egypte, dépendante de l'Arabie Saoudite, des Etats-Unis et d'Israël, jouerait un rôle positif dans le règlement diplomatique de la crise syrienne. Cette source fait référence aux déclarations du Ministre israélien de la guerre, Moshe Yaalon. « Certes les frontières du Moyen-Orient changeront », avait-il affirmé, dans un entretien avec la chaine américaine, N.PR, lors de son voyage en octobre dernier, aux Etats-Unis. Ces déclarations de Yaalon n'étaient pas sans calcule, au contraire, elles reposaient sur une stratégie claire avec des objectifs précis, une stratégie, mentionnée, plus tard par Barak Obama, Président américain, une stratégie qui est connue, aujourd'hui, sous le titre de « stratégie d'Obama au Moyen-Orient. Cette stratégie repose sur un plan, élaboré en 1982, par Yanoun, espion israélien. A ce propos, le professeur « Alfredo Khilfa Rahma », analyste politique dit : « Dans la carte du changement des frontières du Moyen-Orient, il ne va y avoir un changement en Egypte, car les Etats-Unis, Israël et l'Arabie Saoudite en ont besoin ». mais, le point important c'est selon les nouveaux rapports documentés arabes et occidentaux, le nouveau rôle confié à l'Egypte, c'est que Barak Obama n'a pas abandonné son objectif pour renverser Bashar Al-Assad Alfredo Khilfa Rahma . En raison des échecs des opposants armés et des terroristes d'accomplir la mission que leur avait été confiée, Obama a accepté le nouveau plan que la Jordanie a proposé avec le soutien de l'Egypte et qui a tenu compte des considérations des régimes saoudien et israélien. Ce nouveau plan propose de ne pas renverser le gouvernement d'Assad ni d'éliminer le parti Baath pour éviter la reproduction de l'expérience irakienne. Ce plan recommande le départ de la personne d'Assad et de sa famille, après la fin du mandat présidentiel. Entre-temps, si nous ne considérons pas l'Egypte comme l'adversaire de la Russie, nous devons, pourtant, reconnaitre son rôle, en parallèle de Moscou, pour tenter d'attirer les opposants syriens, basés à l'extérieur, mais les objectifs de la Russie et de l'Egypte ne sont, nécessairement, pas les mêmes. Dans le même temps, certains médias ont annoncé que l'Egypte avait mis sous pression le Hamas pour interrompre ses relations avec l'Iran, pour se libérer, en contrepartie, des sanctions et du blocus, mais le Hamas a rejeté cette proposition et a choisi le retour à l'axe de la résistance. Par conséquent, ceux qui parlement de la flexibilité positive dans les positions de l'Egypte envers la Syrie, et font allusion au voyage du cousin de Bashar Assad en Egypte, n'ont pas compris les dimensions du jeun net ne veulent pas se rendre compte que le régime d'Al-Sissi ressemble à un canard boiteux qui est en train de sauter sur un champs de mines. Les évènements qui se sont produits et se passent, actuellement, à Gaza sont le meilleur exemple qui montre que l'Exypte s'est plié face aux dictats de l'Arabie Saoudite et des conditions posées par Israël, car ce sont Israël et l'Arabie Saoudite qui étaient impliqués dans l'arrivée au pouvoir d'Al-Sissi, et lui ont fourni un soutien financier et médiatique. Par ailleurs, il est tout à fait évident et claire que l'Arabie Saoudite et Israël n'autoriseront pas à l'Egypte de reprendre ses relations diplomatiques avec Damas, et il est impossible que l'Egypte joue un rôle positif en matière crise syrienne qui passe, au premier degré , par la porte d'Iran. A ce propos, il suffit du contact téléphonique du Prince Bandar Ben Sultan, conseiller pour les affaires sécurités du Roi Saoudien avec le Ministre égyptien des affaires étrangères, contact au cours duquel, il lui a reproché d'avoir effectué une visite en Irak sans l'autorisation de Riad. Il a rappelé au cours de cet entretien téléphonique que le Ministre égyptien des Affaires étrangères avait, lors de son voyage sans autorisation de Riad, à Bagad, fait part de son opposition aux velléités d'indépendance du Kurdistan irakien et avait fait état du désir du Caire de vendre des armes au gouvernement irakien ». « Les évolutions de ces deux dernières années devront, être, suffisamment, significatives pour Al-Sissi », avait dit d'un ton ironisant, le Prince Bandar Ben Sultan. Ceux qui parlent du rôle indépendant de l'Egypte, devront répondre à cette question de savoir comment un pays qui est tributaire, économiquement parlant, à l'Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis, peut prôner une politique étrangère indépendante ? Quelle est la frontière de ce rôle étranger, loin du cadre défini par l'Arabie Saoudite, et les dictats américains et les recommandations d'Israël ? Pour revenir aux déclarations de Yaaloun portant sur la partition de la Syrie et de l'Irak, il faut en conclure que l'objectif est de créer une région autonome kurde au Nord de la Syrie, avec la ville de Kobani, comme capitale provisoire. Yaalon considère cela comme le premier pas et ajoute : « Dans les étapes ultérieures, la province de Hasaka doit être annexée à la région du Kurdistan irakien pour que « le grand pays des Kurdes, présidé par Massoud Barzani », soit créé. Il ressort de ces déclarations que le but recherché est de renverser « doucement et surement », le gouvernement de Bashar al-Assad, sans qu'il est soit nécessaire de procéder à des interventions militaires directes, tout comme c'était le cas de la Libye. En outre, on assisté, ces dernières semaines, à des visites et des navettes, des délégations américaines et des représentants de l'Union européenne, notamment, italiens et français, au nord de la Syrie. Dans le même droit fil, l'ancien Ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, réputé en France comme « l'homme de George Bush », et celui qui approuvé la guerre contre l'Iran, est réapparu au-devant de la scène pour se charger des coordinations entre les Kurdes. Il a entamé sa mission dans la ville de Qamishli. Lors de l'un de ses déplacements dans cette ville il a dit : « Personnellement, je connais le peuple kurde depuis 45 ans et je suis ami avec eux. Je peux dire, que vous combattez, actuellement, avec le pire groupe terroriste dans le monde et en plus, vous tentez de créer un régime démocratique ». Bien entendu, le régime démocratique est, du point de vue de Kouchner, un Etat kurde qui s'étend, sur une vaste étendue géographique, deux fois plus de celle de la superficie du Liban ». Après le retrait de l'armée syrienne de la ville de Kobani et la remise de la sécurité de cette ville conformément à un accord officiel entre les forces kurdes de protection populaire et la Syrie, Kouchner a, en personne, supervisé la création d'une région autonome kurde. Et c'est ainsi que Bernard Kouchner s'est mis en œuvre pour créer les nœuds constituant un Etat indépendant kurde au Nord du pays.
Parfaitement conscients de ce plan et de ses visées, les dirigeants de la Syrie et l'axe de la résistance tentent de le faire capoter et de faire tomber à l'eau les plans de l'ennemi pour changer les équations en Syrie et dans la région. S'agissant du plan proposé par l'émissaire spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, qui prévoit le gel des combats à Alep, il faut rappeler ce point que le Président syrien, Bashar al-Assad, avait dit lors de sa première rencontre avec lui que « nous disposons des informations qui indiquent que c'est un plan américain. Il faut le dire, également, que le plan de Mistura, concocté par Washington, Amman, le Caire et Riad, englobe, également, l'Irak.
Partant de là, on peut comprendre le refus de Washington d'en découdre, une fois pour toutes, avec la guerre de Kobani qui dure plus de trois mois, période durant laquelle les frappes théâtrales de la coalition composée des Etats-Unis et de leurs alliés arabes se sont poursuivies. Les Etats-Unis-Unis tentent de mettre, psychiquement parlant, les Kurdes pour qu'ils acceptent le plan sioniste et américain.