En visite, à Téhéran, dans le cadre du renforcement des coopérations et de la préparation de la visite prochaine, en Iran, du président chinois, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères s’est entretenu avec le ministre iranien des Affaires étrangères.
«Les relations entre l’Iran et la Chine sont tout à fait différentes de celles entretenues avec les autres pays, car les deux pays partagent les mêmes points de vue, sur plusieurs questions régionales et internationales essentielles», a affirmé ce samedi, dans l’après-midi, Mohammad-Javad Zarif, le ministre iranien des Affaire étrangères, lors de sa rencontre avec Zhang Ming, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères.
Zarif s’est félicité du rôle constructif de la Chine, dans les différentes étapes des négociations entre l’Iran et les 5+1 et des résultats de l’accord nucléaire.
«La prochaine visite, en Iran, du président chinois aura de bons résultats, et on espère que les grandes lignes des coopérations globales stratégiques entre les deux pays seront tracées», a précisé Zarif.
«Les relations entre les deux pays sont en expansion. La visite prochaine, en Iran, du président chinois, après 14 ans, constitue le départ d’une nouvelle étape des relations bilatérales», a déclaré Zhang Ming.
L’Iran et la Chine, deux pays indépendants et influents, sur l’échiquier international, partagent des intérêts et objectifs communs. Les antécédents des deux pays témoignent des bonnes relations qu’ils entretenaient. Avec la prochaine visite de Xi Jinping, le Président chinois, et grâce à la mise en application du plan global d’action commune, ces relations s'accroîtront d'une manière plus marquée.
L’Iran et la Chine partagent, aussi bien, dans les relations bilatérales, qu’internationales, des intérêts communs, et sur ce fond, ils développeront leurs relations. Les échanges économiques entre l’Iran et la Chine sont complémentaires les uns des autres. Les relations économiques entre les deux parties se poursuivaient, même pendant les sanctions.
La Chine est un client du pétrole iranien. Ella a investi dans les secteurs ferroviaires, du transport et du pétrole de l’Iran. L’Iran représente, pour la Chine, un marché des plus lucratifs. La mise en application du plan global d’action commune donnera de l’essor aux relations économiques entre les deux pays.
Selon les responsables iraniens, les coopérations économiques, conformément à la mise en application du plan global d‘action commune, ont changé, et l’Iran ne sera plus le marché de consommation des produits étrangers, tandis que la priorité sera donnée aux pays qui, pendant les sanctions, n’ont pas abandonné l’Iran.
Tenant compte des bons antécédents des relations économiques qu’entretenaient les deux pays, pendant la période des sanctions, avec la mise en application du plan global d’action commune, on assistera à une nouvelle étape de coopérations économiques, et cela exprime le souhait des présidents des deux pays.
En plus des coopérations économiques, l’Iran et la Chine entretiennent de bonnes relations, aussi bien, sur la scène régionale, qu’internationale. Ces pays sont contre l’approche unilatéraliste, dans l’Ordre international. Ils considèrent les coopérations collectives, comme la seule issue aux crises.
Les coopérations entre les deux parties, dans différents domaines, la lutte réelle contre le terrorisme, jouent un rôle crucial, dans l'instauration de la paix et de la sécurité mondiale.
Le règlement de la crise syrienne passe, selon la ferme conviction de Téhéran et de Pékin, par la voie politique. Ces deux capitales mettent, aussi, l’accent sur une lutte réelle, simultanément à ces efforts, contre les différentes formes du terrorisme.