La commémoration du Martyre d'Imam Hussein Le jour d'Achoura
Le Prophète Muhammad (pslf) est le premier à pleurer du martyre d'al-Hussayn 50 ans avant la tragédie de Karbala.
L'Imam Ali , cité par Ahmad ibn Hanbal a raconté:
"Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je: - Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager de Dieu? -L' Ange Gabriel, dit-il, vient de me quitter. I1 m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué"?, il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes".
cité par Ibn Kathir.
-Madjlissî rapporte dans son Bihâr al-anwâr […] que lorsque le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, informa sa fille Fatima que son fils Hossein serait tué et des épreuves qui s'abattront sur lui, elle pleura intensément et dit:
"Papa, quand donc aura-ce lieu?
— En un temps, répondit-il, où ni moi, ni toi, ni 'Ali ne serons là.
Ses pleurs s'intensifièrent alors et elle dit:
"Papa, qui donc le pleurera? Et qui donc se chargera de la cérémonie de deuil?
— O Fatima, répondit-il, en vérité les femmes de ma communauté pleureront les femmes de ma famille et les hommes pleureront les hommes de ma famille. Ils renouvelleront ce deuil chaque année, génération après génération. Et lors de la
Résurrection, tu intercéderas pour les femmes et moi pour les hommes: nous prendrons par la main chacun d'entre eux qui aura pleuré sur le malheur de Hossein et le ferons entrer au Paradis." (Bihâr, 44/292-293)
-Madjlissî rapporte d'après plusieurs sources dans son Bihâr al-anwâr […] que ['Ali Ibn Moussa] ar-Ridâ, que la Paix soit avec lui a dit:
"Quiconque pense à nos malheurs et pleure en raison de ce qu'on nous a fait sera avec nous à notre degré au jour de la Résurrection. Quiconque entend évoquer nos malheurs et pleure ou fait pleurer, son oeil ne pleurera pas le jour où les yeux pleureront. Quiconque participe à une réunion où l'on fait vivre notre cause, son coeur ne mourra pas le jour où mourront les coeurs." (Bihâr, 44/278)
-Il est aussi rapporté de l'Imam 'Ali Ibn Moussa ar-Ridâ, que la Paix soit avec lui, qu'il a dit:
"Moharram est un mois durant lequel les gens de la Djâhiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré licite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors: ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne.
******************
Chaque année les musulmans shiites commémorent le martyre de Imam Hussein (que le salut soit sur lui). Ce martyre représente un évènement fondamental dans l’histoire de l’humanité.
La commémoration de la tragédie de Karbala (ville où l’Imam a été martyrisé) dure en général treize nuits. Les musulmans mettent l’accent sur l’évènement historique et ils en retiennent les leçons en comparant le passé avec le présent.
La présentation de la tragédie de Karbala se fait sous plusieurs formes :
Par les discours prononcés devant une assemblée, les majlisses Hussaynis ou cérémonies de récit de la tragédie, les poèmes décrivant les scènes qui déchirent le cœur de tout homme ayant éspris de liberté,...
Ce qui est important dans ces présentations, c’est de faire ressentir l’amour que portait l’Imam Husayn (que le salut de Dieu soit sur lui) pour l’humanité et qui s’est manifesté par son soulèvement contre l’injustice et les forces du mal. De nombreux hadiths évoquent les bienfaits qu’apporte la commémoration du martyre de l’Imam (que le salut de Dieu soit sur lui) : le Pardon de Dieu, Sa Miséricorde et Ses Bénédictions.
L’Imam Hussein disait de lui même :
"Je suis le tué qu’on pleure de larmes intarissables. Aucun croyant ne m’évoque sans qu’il ne se mette à pleurer. "
Ce n’est pas sans raison que nos Imam (que le salut de Dieu soit sur eux) ont dit ; que celui qui pleure ou qui fait pleurer quelqu’un obtient le Paradis et que celui qui s’efforce de pleurer obtient également le Paradis. La question n’est pas de pleurer ni de faire semblant, mais nos Imams désirent grâce à leur clairvoyance et leur profonde vision divine que les rangs du peuple s’unifient et se mobilisent par différentes voies pour se protéger des malfaisances.Par ailleur l`amour pour Imam Hussein (p) nous conduit a le prendre comme exemple et a le suivre.
Il s’agit d’éduquer notre cœur et de le vivifier à travers notre amour pour l’Imam Hussein (as), pour ce pourquoi il s’est battu et par quoi il s’est battu. Il s’agit de s’attendrir devant l’intolérable évocation du massacre de l’Imam Hussein, de ses enfants, ses frères ainsi que ses cousins et ses compagnons.
Comment ne pas pleurer quand le ciel et la terre pleurèrent l’Imam Hussein (que le salut de Dieu soit sur lui), au moment de la tragédie de Karbala.
Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l’on a toutes les possibilités de l’éviter.
Aujourd’hui, cette tombe, transformée au fil des siècles en un site imposant de merveilles, dressant ses dômes et ses minarets dorés au centre de Karbalã (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad) témoigne par sa splendeur de l’attachement profond et inébranlable des générations successives de Musulmans à cette personnalité islamique hors du commun, par le sens qu’il a su donner à son combat pour préserver l’Islam d’une déviation imminente.
Au fil des siècles des écoles littéraires spécifiques se sont créées pour dépeindre les tableaux épiques du martyre d’Al-Hussayn, et des milliers de littérateurs et des poètes ont consacré leurs plumes et leurs talents à l’évocation et à la description de sa tragédie, de son héroïsme et des moindres détails de sa noble vie.
Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d’Al-Hussayn, l’exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.
Pleurer Imam Hussein (as) est une noble Sunnah mais réservée qu'à une élite croyante?
Labayka Ya Hussein
L'Imam Ali , cité par Ahmad ibn Hanbal a raconté:
"Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je: - Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager de Dieu? -L' Ange Gabriel, dit-il, vient de me quitter. I1 m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué"?, il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes".
cité par Ibn Kathir.
-Madjlissî rapporte dans son Bihâr al-anwâr […] que lorsque le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, informa sa fille Fatima que son fils Hossein serait tué et des épreuves qui s'abattront sur lui, elle pleura intensément et dit:
"Papa, quand donc aura-ce lieu?
— En un temps, répondit-il, où ni moi, ni toi, ni 'Ali ne serons là.
Ses pleurs s'intensifièrent alors et elle dit:
"Papa, qui donc le pleurera? Et qui donc se chargera de la cérémonie de deuil?
— O Fatima, répondit-il, en vérité les femmes de ma communauté pleureront les femmes de ma famille et les hommes pleureront les hommes de ma famille. Ils renouvelleront ce deuil chaque année, génération après génération. Et lors de la
Résurrection, tu intercéderas pour les femmes et moi pour les hommes: nous prendrons par la main chacun d'entre eux qui aura pleuré sur le malheur de Hossein et le ferons entrer au Paradis." (Bihâr, 44/292-293)
-Madjlissî rapporte d'après plusieurs sources dans son Bihâr al-anwâr […] que ['Ali Ibn Moussa] ar-Ridâ, que la Paix soit avec lui a dit:
"Quiconque pense à nos malheurs et pleure en raison de ce qu'on nous a fait sera avec nous à notre degré au jour de la Résurrection. Quiconque entend évoquer nos malheurs et pleure ou fait pleurer, son oeil ne pleurera pas le jour où les yeux pleureront. Quiconque participe à une réunion où l'on fait vivre notre cause, son coeur ne mourra pas le jour où mourront les coeurs." (Bihâr, 44/278)
-Il est aussi rapporté de l'Imam 'Ali Ibn Moussa ar-Ridâ, que la Paix soit avec lui, qu'il a dit:
"Moharram est un mois durant lequel les gens de la Djâhiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré licite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors: ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne.
******************
Chaque année les musulmans shiites commémorent le martyre de Imam Hussein (que le salut soit sur lui). Ce martyre représente un évènement fondamental dans l’histoire de l’humanité.
La commémoration de la tragédie de Karbala (ville où l’Imam a été martyrisé) dure en général treize nuits. Les musulmans mettent l’accent sur l’évènement historique et ils en retiennent les leçons en comparant le passé avec le présent.
La présentation de la tragédie de Karbala se fait sous plusieurs formes :
Par les discours prononcés devant une assemblée, les majlisses Hussaynis ou cérémonies de récit de la tragédie, les poèmes décrivant les scènes qui déchirent le cœur de tout homme ayant éspris de liberté,...
Ce qui est important dans ces présentations, c’est de faire ressentir l’amour que portait l’Imam Husayn (que le salut de Dieu soit sur lui) pour l’humanité et qui s’est manifesté par son soulèvement contre l’injustice et les forces du mal. De nombreux hadiths évoquent les bienfaits qu’apporte la commémoration du martyre de l’Imam (que le salut de Dieu soit sur lui) : le Pardon de Dieu, Sa Miséricorde et Ses Bénédictions.
L’Imam Hussein disait de lui même :
"Je suis le tué qu’on pleure de larmes intarissables. Aucun croyant ne m’évoque sans qu’il ne se mette à pleurer. "
Ce n’est pas sans raison que nos Imam (que le salut de Dieu soit sur eux) ont dit ; que celui qui pleure ou qui fait pleurer quelqu’un obtient le Paradis et que celui qui s’efforce de pleurer obtient également le Paradis. La question n’est pas de pleurer ni de faire semblant, mais nos Imams désirent grâce à leur clairvoyance et leur profonde vision divine que les rangs du peuple s’unifient et se mobilisent par différentes voies pour se protéger des malfaisances.Par ailleur l`amour pour Imam Hussein (p) nous conduit a le prendre comme exemple et a le suivre.
Il s’agit d’éduquer notre cœur et de le vivifier à travers notre amour pour l’Imam Hussein (as), pour ce pourquoi il s’est battu et par quoi il s’est battu. Il s’agit de s’attendrir devant l’intolérable évocation du massacre de l’Imam Hussein, de ses enfants, ses frères ainsi que ses cousins et ses compagnons.
Comment ne pas pleurer quand le ciel et la terre pleurèrent l’Imam Hussein (que le salut de Dieu soit sur lui), au moment de la tragédie de Karbala.
Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l’on a toutes les possibilités de l’éviter.
Aujourd’hui, cette tombe, transformée au fil des siècles en un site imposant de merveilles, dressant ses dômes et ses minarets dorés au centre de Karbalã (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad) témoigne par sa splendeur de l’attachement profond et inébranlable des générations successives de Musulmans à cette personnalité islamique hors du commun, par le sens qu’il a su donner à son combat pour préserver l’Islam d’une déviation imminente.
Au fil des siècles des écoles littéraires spécifiques se sont créées pour dépeindre les tableaux épiques du martyre d’Al-Hussayn, et des milliers de littérateurs et des poètes ont consacré leurs plumes et leurs talents à l’évocation et à la description de sa tragédie, de son héroïsme et des moindres détails de sa noble vie.
Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d’Al-Hussayn, l’exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.
Pleurer Imam Hussein (as) est une noble Sunnah mais réservée qu'à une élite croyante?
Labayka Ya Hussein