Ou Pourquoi nous, les partisans de la famille du Prophète sawas, les chiites, nous lamentons-nous des malheurs des ahl al-Bayt (as) ?
*#Réponse:La lamentation, par convention, ou coutume, est le fait de se frapper la poitrine, le visage, la tête ou l’une des parties du corps avec la paume de la main par chagrin face à la calamité, c'est l'un des actes innés que toute personne qui subit un malheur peut manifester.*
*Elle peut revêtir plusieurs formes d'expression :*
*comme chanter de la poésie, pleurer, pleurnicher ,crier etc….*
*[Voir :Fiqh asha à iroul husseiniya, vol. 3, p.98 en arabe].*
*Se lamenter sur les Ahl al-Bayt (as), en particulier le maître des martyrs (as) Hussein Ibn Ali, est considéré comme une manifestation de tristesse et d'anxiété pour eux (as); c'est aussi considéré comme un des rituels sacrés, qui s’inspire de la piété des cœurs, se référant au verset béni qui dit:*
*« Et quiconque exalte les injonctions sacrées d'Allah, s'inspire en effet de la piété des cœurs. »*
*sourate Al Hajj verset 32.*
*L'état de lamentation est ainsi, comme le cas d'autres actions, considéré comme des manifestations de chagrin, de malheur dans le sens rituel et cultuel".*
*La preuve juridique de la permission de ces pratiques et actions est apparue au temps des maîtres de l'existence, les Ahloul Bayt (as) ; en parler du point de vue de la loi Islamique (de sa permission et de son interdiction, de sa prépondérance et de l’absence de celle-ci), exige une preuve légale, tirée du législateur, et non issue d'illusions, de fantasmes, d'approbations complexes sur le plan psychologique et autres.*
*Parmis les preuves :*
*Ce que Cheikh al-Tusi a raconté dans [Tahdheeb al-Ahkam, vol. 8 pg. 325]*
*avec la chaîne de transmission de Khalid bin Sudair, sous l'autorité de l'Imam Jafar al-Sadiq (as), qui dit :*
*« Les poches étaient fendues et les joues des femmes (fatimides) étaient lacérées sur Al-Husayn ibn Ali (as), et comme sur lui (imam Hussein), les joues se frappent et les poches se fendent. »*
*C'est -à -dire que les gens se frappent les joues et se fendent les poches.*
*Après avoir fait référence à la narration, Sayyid Jawad al-Amili, le juriste et chercheur, a déclaré dans*
*[Miftah al-Karama, vol. 4, p. 301],:
*Il a été mentionné dans la Ziara an’nahiyatoul Mouqadassah:*
*« Quand les femmes virent ton cheval en disgrâce, et qu'elles regardèrent ta selle dessus se tordre, elles sortirent brusquement des tentes, exprimant leurs émotions , en se frappant les joues.. »*
*Il a été rapporté « qu'Al-Aquilah Sayeda Zaynab (as) lorsqu'elle a entendu son frère Imam Al-Hussein (as) se lamenter en versant des larmes, elle est tombée en sanglots, se frappant au visage, et les femmes ont pleuré eux aussi frappant leur visage ».*
*[ Al irchad V2 p94]*
*Il a été rapporté:*
*« Lorsque l'Imam Hussein (as) a prononcé son dernier sermon au peuple, ses filles et sa sœur Zainab l'ont entendu puis commencèrent à pleurer, se lamenter en se frappant. »*
*[Al-Loof, p.53].*
*Ces narrations peuvent être considérées comme valides pour les raisons suivantes :*
*Premièrement : l'acte des femmes Fatimides (as) était à la vue et à l'ouïe des infaillibles (as), à savoir le maître des martyrs, Zein el-Abidine et Muhammad al-Baqir (as), de sorte qu'il bénéficie de la tradition (Sunna) déclarative de trois des infaillibles (p); cela suffit dans un tel cas que l’action se soit produite en leur présence et qu' ils ne l'aient pas interdite ou réprimée, cela relève donc d'une approbation silencieuse.*
*La narration qui est rapportée sous l’autorité de l'Imam al-Sadiq (as) :
*C'est -à -dire que les gens se frappent les joues et se fendent les poches.*
*Après avoir fait référence à la narration, Sayyid Jawad al-Amili, le juriste et chercheur, a déclaré dans [Miftah al-Karama, vol. 4, p. 301],:*
*« dit : L'action des femmes fatimides (leur lamentation) sur al-Husayn (que la paix soit sur lui) est fréquente (mutawatir), il est donc possible d'approuver cette question avec la constatation de l’imam Zayn al-Abidin (que la paix soit sur lui).*
*Il a été mentionné dans la Ziara* *an’nahiyatoul Mouqadassah:*
*« Quand les femmes virent ton cheval en disgrâce, et qu'elles regardèrent ta selle dessus se tordre, elles sortirent brusquement des tentes, exprimant leurs émotions , en se frappant les joues.. »*
*Il a été rapporté « qu'Al-Aquilah Sayeda Zaynab (as) lorsqu'elle a entendu son frère Imam Al-Hussein (as) se lamenter en versant des larmes, elle est tombée en sanglots, se frappant au visage, et les femmes ont pleuré eux aussi frappant leur visage ».* *[ Al irchad V2 p94]*
*Il a été rapporté:*
*« Lorsque l'Imam Hussein (as) a prononcé son dernier sermon au peuple, ses filles et sa sœur Zainab l'ont entendu puis commencèrent à pleurer, se lamenter en se frappant. »*
*[Al-Loof, p.53].*
*Ces narrations peuvent être considérées comme valides pour les raisons suivantes :*
*Premièrement : l'acte des femmes Fatimides (as) était à la vue et à l'ouïe des infaillibles (as), à savoir le maître des martyrs, Zein el-Abidine et Muhammad al-Baqir (as), de sorte qu'il bénéficie de la tradition (Sunna) déclarative de trois des infaillibles (p); cela suffit dans un tel cas que l’action se soit produite en leur présence et qu' ils ne l'aient pas interdite ou réprimée, cela relève donc d'une approbation silencieuse.*
*La narration qui est rapportée sous l’autorité de l'Imam al-Sadiq (as) :*
*« Les poches étaient fendues et les joues des femmes (fatimides) étaient lacérées sur Al-Husayn ibn Ali (as), et comme sur lui, les joues se frappent et les poches se fendent. »*
*Cette approbation et légalisation montre que L'Imam (as) n'est pas dans la position de dissuasion et de dénigrement de son honorable famille, mais plutôt dans la position d'exhortation et d'encouragement.
*En effet, les paroles de l'Imam (as) témoignent de la validité de leur action, on peut en déduire qu'il est permis de se fendre la poche et de se frapper la joue, s'accordant à ses paroles :*
*« … et comme sur lui, les joues se frappent et les poches se fendent. »*
*Pour le second : certaines des femmes fatimides (la paix soit sur elles) jouissent du statut de pureté, comme la véridique Sayyida zainab (as), et certaines d'entre elles sont dans les plus hauts niveaux de piété et d'adhésion à la charia, et elles ont été élevées dans les maisons des Imams (as), donc leurs actions révèlent l'opinion de l'infaillible (as), sans aucun doute, sur la question. Leur action n'est rien de moins que la biographie du législateur et la biographie des sages, etc., qui font partie des arguments de poids sur lesquels les docteurs de la loi s'appuient pour déduire des décisions sur la Charia.*
*[Voir : Fiqh des rituels, v3, p.101].*
*Pour cette raison, le brillant juriste Sheikh Khidr bin Shallal dit dans [ Abwab Al jinân , p. 292] :*
*" Ils vous suffit la lamentation des filles et sœurs d'Al-Hussain (as), éraflant leur visage, se tailladant les poches et montrant le chagrin, avec la possibilité de l'infaillibilité de certaines d'entre elles, sans qu'on n’ait vu un des Imams témoin de la scène l’interdire"*
*Parmi les preuves:* *Ce qui a été mentionné dans le poème de Da'bal Al-Khuza'i, qu'il a chanté en présence de l'Imam Ali ibn Musa Al-Ridha (as), et qui l'a fait pleurer et peiné*
*[Regardez:*
*Uyoun Akhbar Al-Ridha V2 page 294].*
*Et parmi les poèmes que Daabil a récités en présence d'Al-Ridha (as) en résumé dit:*
*« Ô Fatima si tu étais présente au moment de l’événement de l’imam Hussein qui a été tué à côté de Fourat, alors tu te frapperais la joue et tes yeux verseraient des larmes.. »*
*[Kashf Al-Ghamma,V3, page 114].*
*Parmi les preuves: les hadiths rapportent que toute anxiété est détestée sauf pour le chef des martyrs (as), car il est aimé et recherché, et on sait que se frapper est l'un des signes de l'anxiété.*
*Parmi les preuves :*
*Les fatwas des juristes et les Mazhab sont clairs dans la licéité ou même la prépondérance de se lamenter sur les Ahl al-Bayt (as), en particulier le maître des martyrs (as), la tradition des croyants depuis l'âge des infaillibles (as) était basée sur des lamentations, des gémissements et des pleurs pour les Ahl al-Bayt (as), les preuves en sont abondantes; il suffit de les relier au fait qu'elles ont été exprimées par les Fatimides d'abord, puis les processions qui en ont émergé, accompagnées de lamentations, à la vue et à l’ouïe des juristes et des Mazhab, qui les ont soutenues et même encouragées pour certains.*