Le Noble Prophète Muhammad
(صلی الله علیه و آله و سلم)
dit:
Quiconque lit le Coran pour la Face d'Allah et pour approfondir les enseignements de la Religion, aura une récompense spirituelle égale à celle accordée à l'ensemble des Anges, des Prophètes et des Envoyés.
Quiconque lit le Coran sans se conformer à ses enseignements, sera amené aveugle le Jour du Jugement. Il s'exclamera alors: «O mon Seigneur! Pourquoi m'as-Tu amené aveugle alors que j'étais voyant?» Allah lui répondra: «De même que tu as oublié Nos signes qui t'étaient été parvenus, de même tu es oublié aujourd'hui». Et Allah ordonnera qu'on le conduise en Enfer.
* L’Imâm ar-Ridâ (as)Huitième Descendant du Prophète
(صلی الله علیه و آله و سلم)
dirigeait les gens vers le Coran. Il leur demandait de le lire avec réflexion pour le comprendre et l’appliquer, pour faire en sorte qu’il enracine en eux tous les concepts authentiques.
Il disait : « Le Coran, est la parole de Dieu ; ne le devancez pas et ne demandez pas la guidance ailleurs que dans le Coran car vous serez alors égarés ».
En effet le Coran était la source de toute sa culture et de tous les détails des réponses qu’il donnait aux questions qu’on lui posait. Cela veut dire que, lorsque l’homme contemple dans le Coran, cherche à le comprendre, vit dans ses horizons et s’approfondit dans ses mystères, il devient capable de comprendre la vie sous tous ses aspects ; il pourrait savoir toutes ses lignes et tous ses détails, tantôt à travers l’inspiration coranique, tantôt à travers le contenu du Coran.
L’Imâm Reda disait à ce propos : « Je n’ai jamais lu un Verset sans y réfléchir, sans réfléchir à la circonstance de sa révélation et au temps de sa révélation ».
11 du mois Dhul-el Qida est né Imam Ar-reza du descendant prophétique très connu pour sa sagesse et sa piété.
*Il vouait un grand respect aux pauvres, aux gens ordinaires et même aux serviteurs et aux esclaves. L’un de ses compagnons a dit à ce propos : « Je me trouvais avec l’Imâm ar-Ridâ lors de son voyage au Khurâsân en Iran. Il a un jour demandé qu’on lui donnât à manger ; mais avant de commencer, il a réuni autour de sa table tous ses serviteurs noirs et blancs. Je lui ai dit alors : ‘Que je sois sacrifié pour toi, pourquoi ne laisses-tu pas ceux-là manger seuls autour d’une table à eux ?
Il m’a répondu -que la paix soit sur lui : ‘Le Seigneur est un, la mère est une, le père est un, mais la rétribution sera distribuée selon les actions’ », voulant ainsi dire qu’entre les humains, la seule différence valable est celle des actions et non pas celle de race, de couleur ou de descendance.
*l’Imâm ar-Ridâ (p) a dit : « La meilleure aumône est le fait que tu aides le faible ».
*Il disait aux gens : « L’ami de chacun est sa raison ».
*Les historiens nous parlent de la dévotion de l’Imâm ar-Ridâ (p) :
« Il dormait peu pendant la nuit. Il veillait beaucoup, du soir jusqu’au matin. Il jeûnait beaucoup et ne manquait jamais de veiller trois jours par mois. Il disait que ce jeûne est le jeûne éternel. Il faisait, discrètement beaucoup de bien et discrètement il donnait l’aumône. Le plus souvent, il le faisait quand il fait nuit noire ». .
As-Sawlî décrit l’Imâm (p) pendant qu’il adressait ses prières ferventes à son Seigneur en disant : « Dès que commence le dernier tiers de la nuit, il quittait son lit en louant Dieu, en Le glorifiant et en Lui demandant pardon. Puis il nettoyait ses dents avec le siwâk avant de faire ses ablutions et de commencer sa prière de la nuit. Il faisait huit génuflexions et récitait les salutations toutes les deux génuflexions. Dans la première de chacune de ces deux génuflexions, il récitait la Fâtiha une fois et ‘Dis : Dieu est Un’(الاخلاص) trente fois. Puis il faisait la prière de quatre génuflexions. Il y récitait les salutations toutes les deux génuflexions et faisait le qunût toutes les deux génuflexions, avant l’inclination et après les glorifications(سبحان الله والحمدالله ولا اله الا الله والله اکبر). Puis il passait aux deux génuflexions suivantes et récitait dans la première la Sourate ‘al-Fâtiha’ et ‘la Royauté’ et dans la seconde la Fâtiha’, une seule fois et ‘l’homme a-t-il connu’.Puis il se relevait pour s’acquitter des deux génuflexions paires dans lesquelles il récitait la Fâtiha une fois et‘Dis : Dieu est Un’ trois fois, avant de réciter : ‘Dis : Je demande asile auprès du Seigneur de l’aube’(سوره الفلق), une seule fois, et : ‘Dis : Je demande asile auprès du Seigneur des hommes’(سوره الناس), une seule fois, avant de faire le qunût au cours duquel il disait :
« Seigneur ! Prie sur Muhammad et la Famille de Muhammad ! Seigneur ! Dirige-nous parmi ceux que Tu diriges ; offre-nous le salut parmi ceux à qui Tu offres le salut ; fais que nous soyons parmi ceux qui sont les Tiens ; bénie ce que Tu nous offres ; mets-nous à l’abri du mal de Tes sentences car Tu juges et Tu n’es jamais jugé. Jamais celui que Tu assistes ne sera humilié ; jamais celui que Tu lui es hostile ne trouvera la gloire. Gloire et Grandeur sont à Toi, ô notre Seigneur ! ». Puis il disait : ‘Je demande pardon auprès de Dieu’ soixante-dix fois. Une fois finie la récitation des salutations, il s’asseyait et disait ce qu’il voulait à Dieu lors du qunût.
A l’approche de l’aube, il se levait et faisait les deux génuflexions recommandées de l’aube et récitait la Fâtiha et : ‘Dis :oh, vous les mécréants’(الکافرون) dans la première et, dans la seconde, la Fâtiha et ‘Dis : Dieu est Un’(الاخلاص). Au levé de l’aube, il prononçait l’appel à la prière, puis il faisait la prière du matin qu’il terminait par un qunût qui durait jusqu’au levé du soleil avant de faire les deux prosternations dites des remerciements ».
Voilà donc ce qu’est la ligne de l’attachement à Dieu par l’amour et par le désir de Le rencontrer. La ligne de Saint Coran et la Sunna de Noble Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم). Cet amour se reflète au niveau de la réalité sous la forme de la responsabilité issue de l’aspect universel de la conception islamique de la vie où la dévotion s’ouvre vis-à-vis de l’univers, Vis-à-vis de l’homme et vis-à-vis de la vie. Une dévotion qui ne s’étouffe pas dans les coins étroits mais s’ouvre plutôt à toute la scène sociale, politique et économique à partir de la vision islamique concernant tous ces domaines.
l’Imâm ar-Ridâ (p) donnait à la dévotion un sens différent. Il disait à ce propos : « La dévotion n’est pas dans la grande quantité des prières et des jeûnes, la dévotion est le fait de beaucoup réfléchir à l’ordre divin »