Bilãl ne ménagea aucun effort pour soutenir Ali (le salut soit sur lui) et Fatima Al-Zahrã (Bénie soit-elle) et leurs idéaux. Il affichait un grand respect à Sa Sainteté Imam’Ali (le salut soit sur lui) lorsque ce dernier se présentait parmi les Musulmans.
D’aucuns lui reprochèrent d’afficher un respect beaucoup plus important à ’Ali (le salut soit sur lui) qu’à Abou Bakr qui l’avait affranchi. Bilãl leur répondit: « Le droit d’Ali (le salut soit sur lui) sur moi est supérieur à celui d’Abou Bakr.
Car, Abou Bakr m’a libéré de la contrainte de l’esclavagisme, de la torture et d’harcèlement dans le monde d’ici bas, quoiqu’avec la patience, l’endurance et le martyr, j’irai dans le paradis, mais, ’Ali (le salut soit sur lui), m’a sauvé du châtiment et du feu éternel de l’enfer. Car en raison de mon amitié envers lui et le Wilãyat et du fait que je le considère supérieur par rapport aux autres, je mérite le paradis, les bienfaits durables et permanents! C’est Dieu qui m’a sauvé et non pas Abou Bakr. Si Dieu n’existait, les hyènes m’en déchiraient les veines.
Dieu m’a placé dans un bon endroit. Il m’a honoré. Le bien ne se trouve que chez Lui. Vous ne me verrez pas suivre la mauvaise innovation (Bida’at). Je ne suis pas mauvais innovateurs comme ceux-ci. Bilãl se rendit à Damas. Il y vécut pendent un certain temps. Atteint de la peste, Il s’éteignit dans les années 18 - 21 de l’hégire lunaire sous le califat d’Omar.