Le centre palestinien de défense des droits de l’Homme, "libertés" a accusé mardi la direction pénitentiaire de l’occupation israélienne de prescrire un médicament destiné aux chiens, à plusieurs détenus malades dans les geôles israéliennes.
L’avocate du centre, Ibtissem al-Anati, a déclaré aux médias qu’au cours de sa visite à l’un des anciens détenus à la prison de Hadreem, il l’a informé qu’il souffrait de maux de dos, et qu’au moment de sa détention à la prison de Raymond, le médecin de la prison lui a administré un médicament qui s’est avéré être destiné aux chiens, qu’il a continué à prendre pendant plusieurs années.
Le prisonnier, ainsi que ses codétenus, ont subi un choc et ont piqué une vive colère. Le détenu a présenté une plainte urgente à l’administration pénitentiaire. Entretemps, son dossier médical a été examiné sans que ledit médicament n’y soit mentionné, et il s’est avéré que plus d’un détenu consomment le même médicament, conformément à une ordonnance du médecin des services pénitentiaires israéliens.
L’avocate du centre a condamné cette attitude inhumaine des médecins des services carcéraux, qui participent avec les autorités d’occupation et l’appareil sécuritaire israélien, aux campagnes de vindicte, de punition et torture des prisonniers, en les exécutant lentement, affirmant qu’il existe un grand danger pour la vie de chaque détenu après la révélation de ce crime.