Comme le disent nos confrères algériens, "l'aventure militaire de Haftar dans l'Ouest libyen est finie, quatorze mois après avoir surpris tout le monde". L'«armée» nationale autoproclamée que Haftar a mise sur pied à l'aide des Émirats, de l'Arabie, de l'Égypte et plus tard la Russie, a accumulé une série de revers cauchemardesques, ces dernières semaines, et perdu son ultime bastion, Tarhouna, où se trouvait la base logistique de l'offensive contre Tripoli. C'est donc la fin d'une page trouble que le maréchal a ouverte, en avril 2019, quitte à motiver l'implication de l'OTAN dans une guerre aux multiples paramètres dont et surtout son effet d'endiguement dans le nord de la Syrie.