Pourquoi l'Europe a trahi l'accord de Vienne sur fond de contre-vérités du Mossad?

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Pourquoi l'Europe a trahi l'accord de Vienne sur fond de contre-vérités du Mossad?

Une résolution anti-iranienne au Conseil des gouverneurs concoctée par le trio signataire de l'accord de Vienne? Cela peut paraître saugrenu à entendre tout ce que l'Europe prétend avoir fait pour sauver l'accord. Et pourtant vu le suivisme pro-Us de Paris, Londres et de Berlin, rien n'étonne, surtout qu'on dit que le trio veut négocier le maintien sous perfusion de l'accord de Vienne contre une prolongation de l'embargo sur la vente des armes à l'Iran... l'Europe a-t-elle peur des armes iraniennes, elle qui est l'un des principaux fournisseurs d'armes au Moyen-Orient? 

Alors que les États-Unis et d’autres puissances mondiales se précipitaient vers une confrontation au sujet de l’accord nucléaire iranien, les diplomates européens tentaient de forger un compromis pour empêcher l’accord de s’effondrer en proposant une prolongation limitée de l’embargo sur les armes imposé à Téhéran, rapporte le Wall Street Journal. 

Une interdiction de cinq ans sur le commerce des armes classiques avec l’Iran a été incluse dans l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et expirera le 18 octobre selon les termes de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cet embargo est en vigueur depuis 2007.

Le correspondant du quotidien Wall Street Journal a prétendu que des diplomates français, britanniques et allemands se sont réunis à Bruxelles pour travailler sur un tel plan. Cela intervient alors que la Russie et la Chine ont déjà rejeté la proposition de Washington de prolonger l’embargo sur les armes contre l’Iran.

La tâche des trois signataires européens de l’accord de 2015 est d’autant plus difficile qu’ils devraient persuader également les Russes et les Chinois de voter par un bulletin blanc au projet de résolution qu’ils présenteront au Conseil de sécurité de l’ONU.

La partie européenne veut empêcher l’anéantissement définitif de l’accord nucléaire de 2015. En outre, Londres, Paris et Berlin ne veulent pas que le nucléaire iranien devienne le thème principal de la politique étrangère dans la campagne électorale de Donald Trump.

Certains diplomates ont confié au Wall Street Journal que l’idée principale du plan européen est de restreindre partiellement le droit de l’Iran de sorte que le pays ne soit pas en mesure de se procurer certains systèmes militaires essentiels. Pour commencer, ces restrictions pourraient être imposées à l’Iran pour une durée limitée de 12 mois.

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