Les attaques des groupes terroristes contre les soldats syriens montrent que les Etats-Unis et son allié israélien continuent à soutenir les groupes extrémistes en Syrie.
Pour la deuxième fois en l'espace d'un mois, une attaque meurtrière a visé l'armée syrienne à Deraa, cette province hautement stratégique que « l'opposition » ose encore qualifier de « berceau de sa révolution » et qui pourtant a bien déçu l'axe US/Israël en refusant de jouer son jeu et en optant pour la paix, la sécurité et la souveraineté syrienne en cet été 2018 quand sa population a neutralisé les terroristes qaïdistes et agents d'Israël, les livrant à l'armée syrienne qui les a expédiés à Idlib.
Or l'attaque du samedi 20 juin a été différente de celle du mois de mai dans la mesure où la première avait mobilisé un large groupe de terroristes qui ont attaqué à l'improviste al-Mazirib au sud de Deraa avant de procéder à une tuerie en règle des soldats syriens tandis, que la seconde a eu recours à un engin téléguidé sur quoi a sauté un bus de l'armée syrienne. Le car traversait pour le reste la banlieue orientale de la province circulant le long de la route Kahil-Sahwah. Le détail est important en ce sens que l'axe US/Israël, qui se démène en ce moment et à la lumière de Loi César pour ramener le tout en arrière et donner l'impression d'une « insécurité de retour » à Deraa, et partant, d'une « revolte anti régime Bis » dans cette province, a du mal à ratisser large et se sent contraint de recourir aux engins téléguidés en lieu et place des terroristes-kamikazes.
Le rapport indique que l'autobus transportait environ 40 soldats de l'armée syrienne, lorsqu'il a été pris pour cible par une bombe déposée en bordure de route et que dans la foulée, au moins huit soldats de l'armée syrienne ont été tués et plusieurs autres ont été blessés avant d'être transférés dans deux hôpitaux nationaux d'Izraa et de Busra al-Cham. Depuis sa libération en 2018 et la réouverture de ce point de passage frontalier qu'est al-Nassib et qui donne sur la Jordanie voisine via l'autoroute stratégique de M5, Deraa prticipe au commerce national. Pas totalement mais partiellement. Or c'est ce dernier point qui intrigue effectivement les Américains lesquels viennent de décréter une Loi César imposant des restrictions à tous les pays qui commerceraient avec la Syrie.
Les analystes politiques ont déjà relevé que la mesure, plutôt que de paralyser les alliés d'Assad, à savoir l'Iran, la Chine et la Russie, largement présents en Syrie, s'est transformée en une arme à double tranchant qui coupe les amis arabes de Washington. En cherchant à déstabiliser Deraa dont la population ne semble plus suivre les recommandations des Américains ou des Israéliens, c'est aussi contre la Jordanie que l'Amérique veut retourner sa Loi César.
Après tout, Amman se montre de plus en plus récalcitrant, à l'idée d'être « un allié d'Israël » contre qui « agit perfidement Israël ». Après avoir menacé à deux reprises d'entrer en conflit majeur avec le régime d'Israël, si ce dernier osait annexer la Cisjordanie, le roi Abdallah a fait savoir ce vendredi, droit dans ses bottes, que l'accord de « Wadi Araba » signé en 1994 avec Tel-Aviv, lequel permet par exemple à ce que le régime sioniste bombarde de temps à autre les positions de la Résistance en Irak ou laisse infiltrer ses agents terroristes à Soueida pour y organiser des manifs anti-Assad, ou commettre des attentats anti-Armée, n'existerait plus au lendemain de l'annexion de la Cisjordanie. Alors pourquoi cette attaque anti-Armée syrienne ?
Histoire de faire deux coups d'une seule pierre : chercher à déstabiliser Deraa et à y attirer l'armée syrienne pour la distraire de l'est de l'Euphrate et d'Idlib de concert avec la Turquie et les USA mais aussi bloquer quelque peu le transit commercial entre la Syrie et la Jordanie via al-Nassib. Le seul hic : la population ne suit plus. Elle a encore du mal à oublier le terrible massacre de Daech à Soueiad en 2018 qui a coûté la vie à 250 druzes et qui s'est soldé par l'enlèvement des dizaines de femmes et enfants. Un coup parfaitement israélien qui reflétait la rage de Tel-Aviv d'avoir perdu Deraa et ses druzes, amis et parents des druzes du Golan occupé. Les femmes captives, l'armée syrienne a fini par les libérer.
Or l'attaque du samedi 20 juin a été différente de celle du mois de mai dans la mesure où la première avait mobilisé un large groupe de terroristes qui ont attaqué à l'improviste al-Mazirib au sud de Deraa avant de procéder à une tuerie en règle des soldats syriens tandis, que la seconde a eu recours à un engin téléguidé sur quoi a sauté un bus de l'armée syrienne. Le car traversait pour le reste la banlieue orientale de la province circulant le long de la route Kahil-Sahwah. Le détail est important en ce sens que l'axe US/Israël, qui se démène en ce moment et à la lumière de Loi César pour ramener le tout en arrière et donner l'impression d'une « insécurité de retour » à Deraa, et partant, d'une « revolte anti régime Bis » dans cette province, a du mal à ratisser large et se sent contraint de recourir aux engins téléguidés en lieu et place des terroristes-kamikazes.
Le rapport indique que l'autobus transportait environ 40 soldats de l'armée syrienne, lorsqu'il a été pris pour cible par une bombe déposée en bordure de route et que dans la foulée, au moins huit soldats de l'armée syrienne ont été tués et plusieurs autres ont été blessés avant d'être transférés dans deux hôpitaux nationaux d'Izraa et de Busra al-Cham. Depuis sa libération en 2018 et la réouverture de ce point de passage frontalier qu'est al-Nassib et qui donne sur la Jordanie voisine via l'autoroute stratégique de M5, Deraa prticipe au commerce national. Pas totalement mais partiellement. Or c'est ce dernier point qui intrigue effectivement les Américains lesquels viennent de décréter une Loi César imposant des restrictions à tous les pays qui commerceraient avec la Syrie.
Les analystes politiques ont déjà relevé que la mesure, plutôt que de paralyser les alliés d'Assad, à savoir l'Iran, la Chine et la Russie, largement présents en Syrie, s'est transformée en une arme à double tranchant qui coupe les amis arabes de Washington. En cherchant à déstabiliser Deraa dont la population ne semble plus suivre les recommandations des Américains ou des Israéliens, c'est aussi contre la Jordanie que l'Amérique veut retourner sa Loi César.
Après tout, Amman se montre de plus en plus récalcitrant, à l'idée d'être « un allié d'Israël » contre qui « agit perfidement Israël ». Après avoir menacé à deux reprises d'entrer en conflit majeur avec le régime d'Israël, si ce dernier osait annexer la Cisjordanie, le roi Abdallah a fait savoir ce vendredi, droit dans ses bottes, que l'accord de « Wadi Araba » signé en 1994 avec Tel-Aviv, lequel permet par exemple à ce que le régime sioniste bombarde de temps à autre les positions de la Résistance en Irak ou laisse infiltrer ses agents terroristes à Soueida pour y organiser des manifs anti-Assad, ou commettre des attentats anti-Armée, n'existerait plus au lendemain de l'annexion de la Cisjordanie. Alors pourquoi cette attaque anti-Armée syrienne ?
Histoire de faire deux coups d'une seule pierre : chercher à déstabiliser Deraa et à y attirer l'armée syrienne pour la distraire de l'est de l'Euphrate et d'Idlib de concert avec la Turquie et les USA mais aussi bloquer quelque peu le transit commercial entre la Syrie et la Jordanie via al-Nassib. Le seul hic : la population ne suit plus. Elle a encore du mal à oublier le terrible massacre de Daech à Soueiad en 2018 qui a coûté la vie à 250 druzes et qui s'est soldé par l'enlèvement des dizaines de femmes et enfants. Un coup parfaitement israélien qui reflétait la rage de Tel-Aviv d'avoir perdu Deraa et ses druzes, amis et parents des druzes du Golan occupé. Les femmes captives, l'armée syrienne a fini par les libérer.