Les protestations contre les discriminations raciales aux États-Unis ont atteint les syndicats

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Les protestations contre les discriminations raciales aux États-Unis ont atteint les syndicats
Plus de 40 jours après l'assassinat de George Floyd, les manifestations contre les discriminations raciales aux États-Unis, ont conduit les syndicats, les organisations sociales et les militants pour la justice raciale, à organiser des grèves à grande échelle dans plus de 24 villes, et selon USA Today, dans 150 villes. Les manifestants au slogan « Grève pour les vies des Noirs », le 20 juillet 2020, ont réclamé des améliorations au niveau de l’emploi pour les Noirs américains.
 
Les manifestants devant l’hôtel international Trump, ont appelé le Sénat et le président Donald Trump à adopter la loi Heroes qui permettait de fournir des équipements de protection, des salaires supplémentaires et davantage de prestations de chômage aux travailleurs qui ne peuvent pas travailler à distance. Le projet de loi a été adopté à la Chambre des représentants mais n'a pas encore été adopté au Sénat. Ils ont également demandé des salaires plus élevés, des soins de santé améliorés et des congés de maladie.
اعتراض عیله تبعیض در محل کار
Ken Kochinli, haut responsable du département américain de la Sécurité intérieure, a reconnu comme légale la répression par la police fédérale des manifestants à Portland, dans l'Oregon, et le recours à la police secrète pour arrêter les manifestants.
 
L'hebdomadaire américain "Nation" a récemment évoqué une « guerre secrète » du président américain Donald Trump contre les manifestants de Portland, et a écrit que la police fédérale patrouillait dans la ville depuis quelques jours, en utilisant des voitures sans logo et arrêtait les manifestants.
 
Des comptes rendus de police et des vidéos publiées en ligne, montrent des policiers arrêtant des manifestants sans explication. Le secrétaire d'État adjoint a affirmé que cette décision faisait suite à des informations selon lesquelles des manifestants allaient probablement attaquer certains bâtiments du gouvernement fédéral à Portland. Donald Trump a accusé les gouverneurs d'État et la police de faire preuve de conciliation avec les manifestants et a appelé à des actions « plus musclées ».
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Dans un autre exemple de violence policière aux États-Unis, des policiers de l'Arizona ont tiré sur Noir devant plusieurs enfants avec des balles en plastique. Une vidéo publiée sur Twitter, montre des policiers tirant sur un Noir dans l'abdomen, avec une balle en plastique, alors qu'il se promenait avec sa femme et ses enfants. L'homme noir est tombé au sol en hurlant de douleur. La femme a éloigné immédiatement ses enfants de la scène de violence.
 
Des législateurs américains ont appelé les enquêteurs fédéraux à mener une enquête immédiate sur les brutalités policières. Selon le Guardian, Gerald Nadler, président du comité judiciaire, Benny Thompson, président du comité de sécurité intérieure, et Caroline Maloney, dans une lettre aux inspecteurs généraux du ministère de la Justice et de la Sécurité intérieure, ont qualifié la question d’extrêmement urgente. Dans une lettre, les membres du Congrès ont demandé une enquête sur l'utilisation des agences fédérales d'application de la loi par le procureur général et le secrétaire à la Sécurité intérieure, pour interdire les activités en vertu du premier amendement de la Constitution, à Washington, Portland et dans d'autres villes. 
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L'ancien conseiller de campagne de Donald Trump dans une interview, pour éviter de répondre à la question d’un journaliste (noir) sur son acquittement, a insulté le journaliste. 
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« Je crois que votre amitié, vos relations et votre passé avec Donald Trump, à la demande de Trump, ont influencé le système judiciaire.  Des milliers de personnes sont maltraitées chaque jour, et cette fois, votre nom figurait parmi ces personnes. J'imagine que c'était plus qu'une chance Roger non ? », avait déclaré l'animateur à Roger Stone, faisant référence au traitement à deux poids deux mesures, dans le système judiciaire fédéral américain.
 
Roger Stone est resté silencieux pendant un moment, et a dit en grognant qu’il n'aimait pas discuter avec un « négro » ! L'animateur a poursuivi son interview, laissant aux auditeurs le soin de juger. 
 
Roger Stone avait été reconnu coupable, le vendredi 15 novembre 2020, de mensonge au Congrès et de subornation de témoins dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016, et avait été condamné à 40 mois de prison. Dans un communiqué, le président américain a annoncé qu'il commuait la peine de prison de son ami Roger Stone, qualifiant sa condamnation « d’injuste ».
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